Dictionnaire des rimes
Les rimes en : crue
Que signifie "crue" ?
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- (Vieilli) Augmentation.
- Cette premiere classe fait alors la base solide d’un autre ordre d’industrie plus ingénieuse à multiplier les commodités & les agrémens de la vie, & sert par la consommation & par l’achat nombreux & favorable des matieres premieres , à la crue des revenus des dépenses de la réproduction & par conséquent à son propre entretien. — (Victor Riqueti de Mirabeau, Philosophie rurale: ou Économie générale et politique de l’agriculture, vol. 3, Amsterdam, 1764)
- (Courant) (Hydrologie) Augmentation rapide du niveau des cours d’eau.
- La crue, stationnaire alors, paraissait avoir atteint sa plus grande élévation. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Si par malheur les crues de l’Ourthe coïncidaient avec celles de la Meuse, des inondations catastrophiques affectaient toute la vallée en aval de Liège. — (Jean Louis Kupper, Liège et l'église impériale: XIe-XIIe siècles, Librairie Droz, 1981, p. 81)
- Il s’agit d’un système d’information transnational de crues mis en place dans les bassins de la Moselle, de la Nahe et, pour partie, de celui du Rhin (environ 55 000 km²). — (Examens environnementaux de l’OCDE : Luxembourg, OCDE, 2010, page 198)
- En moyenne, les maxima avoisinent 20 à 30 m³/s. Mais les crues biennales atteignent 28 m³/s, les crues quinquennales 37 m³/s, décennales 43 m³/s et vicennales 49 m³/s. — (Connaissance de l’érosion, Institut de géographie et d’aménagement régional & Université de Nantes, 1998, page 30)
- Les zones humides ont la capacité de retenir l’eau, de la stocker et ainsi de limiter les crues et inondations. — (Julie Lallouët-Geffroy, « Cinq questions, cinq réponses, pour comprendre les zones humides », Reporterre, 6 mai 2016)
- (Vieilli) Croissance.
- Mais, dira-t-on, si le cône ligneux qui est formé à la fin de la première année ne s’étend plus, comment se fait donc pour les années suivantes la crue des arbres tant en grosseur qu’en longueur! — (M. du Hamel, « Sur le développement et la crue des os des animaux », dans Histoire de l’Académie royale des sciences, année 1742, Imprimerie royale, 1745, page 368)
- Mais une ville comme Paris est dans une crue perpétuelle. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Comment donc , avec la crue de l’os en longueur par couches juxtaposées , l’éloignement des têtes de l’os peut-il se produire? — (Pierre Flourens, Théorie expérimentale de la formation des os, Baillière, Paris, 1847, page 27)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "crue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
entretenue
- Féminin singulier de entretenu.
-
fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
-
entendue
- (Ironique) Femme qui se croit capable, qui est suffisante, qui joue l’importante.
- Faire l’entendue. Elle fait l’entendue.
-
perçu
- Participe passé masculin singulier du verbe percevoir.
- Penser, en bref, ce sera désexclure : c’est seulement quand on a perçu (si l’on a perçu) que les opposés ne peuvent aller l’un sans l’autre, ou que l’autre n’est compris que pris avec son opposé, que la vie peut se libérer. — (François Jullien, Si près, tout autre, 2018)
- Une somme perçue en trop.
- Sensation perçue.
- Objet perçu.
-
distordue
- Participe passé féminin singulier de distordre.
-
chue
- Participe passé féminin singulier de choir.
-
cornue
- Récipient qui sert à distiller.
- Note : Il peut être de verre, de terre ou de métal, renflé, arrondi et se terminant à sa partie supérieure par un tuyau étroit recourbé que l’on nomme col.
- Non, rien, si ce n'est, avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On obtient d’ailleurs artificiellement le réalgar en chauffant dans des cornues un mélange, en proportions convenables, de soufre et d’arsenic, ou d’acide arsénieux, de soufre et de charbon mais, d’après M. Guibourt, la densité du sulfure artificiel n’est que de 3.243 et ce composé diffère notablement par sens propriétés du réalgar naturel. — (Dictionnaire universel théorique et pratique, du commerce et de la navigation. tome 2. H-Z, 1859-1861, page 1295-1296)
- Papa est debout devant une des tables, revêtu d’une longue blouse blanche, il tient dans la main une cornue, il l’agite doucement au-dessus de la flamme et puis la lève et l’examine à la lumière. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d’intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Les récipients étaient des creusets, des coupelles et des bonbonnes, dont la cornue qui deviendra le symbole de la chimie. — (Claus Priesner, L’alchimie, science hermétique, Pour la Science, 1er octobre 2002)
- Ces hommes vindicatifs ont fermé mes laboratoires et mes magasins, confisqué mes bouteilles, mes alambics et mes cornues. — (Anatole France, L’île des pingouins, 1908)
- (Par analogie)(Sidérurgie) Récipient métallique servant à diverses opérations dans les usines sidérurgiques.
- la fin de l'opération, la cornue est inclinée et les scories sont déversées dans la poche à scories. — (Edmond Dourille , La sidérurgie dans le monde depuis 1952, Éd. La documentation française, 1981)
- (Œnologie) Récipient de bois servant à transporter la vendange. → voir comporte et gerle
-
dépourvut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe dépourvoir.
-
éperdu
- Qui a l’esprit troublé par la crainte ou par quelque autre passion.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Elle sut qu’on attaquait son mari, elle courut aussitôt tout éperdue pour le secourir.
- Tout éperdu d’amour.
- (Sens figuré) Avec affolement.
- Éperdue, d'un violent coup d'ailes, elle s'enleva de terre, lui passa sur la tête, lui donna un coup de patte et se trouva perchée sur un bâton de l'échelle qui montait au “foineau”,[…]. — (Jules Renard, Un roman, part. 1 : Œuf de poule, dans Les cloportes: Chroniques, tome 2 : 1885-1893, Éditions F. Bernouard, 1926, p. 101)
- Les journaux s’engagent dans une course éperdue à l’audience. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 176)
- Ces courses éperdues sont exténuantes et me mettent dans un état de stress permanent, que seules mes soirées de relâchement absolu me permettent de contenir. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- D’un air qui marque la violence de la passion.
- Amour éperdu.
- Un coup d’œil éperdu.
- André, éperdu, fit une grande exclamation et regarda Henriette d'un air effaré. — (George Sand, André, 1869)
- Dans les petits bijoux méconnus apparus sur les réseaux à l’annonce de la mort de Juliette Gréco, cette étonnante interprétation du poème d’Aragon, « La rose et le réséda ». Parvenir à érotiser ainsi cette chanson de la Résistance et du sacrifice, seule Gréco pouvait sans doute s’y atteler. « Pour qu’à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat », chuchote-t-elle, avec dans le « muscat » une invite à la Déshabillez-moi, qui ne laisse d’autre choix que de mordre dans la grappe, à bouche éperdue. — (Daniel Schneidermann, “Gréco est arrivée”, « Le Matinaute », 24 septembre 2020)
- Invétéré, impénitent.
-
afflue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affluer.
-
intervenu
- Participe passé masculin singulier du verbe intervenir.
- Pour arriver à obtenir de la religieuse augustine la soumission complète et directe et réaliser, au costume près, une sorte de réforme telle qu’on la rêve, il faudrait non pas laïciser, mais déconventualiser les hôpitaux, ne tenir compte que de la valeur individuelle des servantes des pauvres, les placer à la tête des services en leur en laissant la responsabilité personnelle, les recevoir ou les congédier librement, rompre ou du moins modifier le contrat intervenu anciennement entre les communautés et les administrations. — (La Nouvelle revue, volume 39, 1886, page 282)
-
méconnu
- Qui n'est pas reconnu.
- Les frères méconnus immolés par leurs frères. — (Voltaire, La méroppe française V, 6)
- — Et votre père, est-il informé de vos projets ?C’était sa ressource d’invoquer l’autorité de Montessuy, quand la sienne était méconnue. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 93)
-
humérus
- Os du bras, depuis l’épaule jusqu’au coude.
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l’humérus, le scapulum. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Editions, 2001, p. 15)
-
rendu
- (Commerce) Qui est remis à destination. (Voir aussi rendu Rouen.)
- Cette barrique de vin coûte tant, rendue à Paris, rendue à domicile.
- Qui est arrivé à destination.
- Il n’y a plus qu’un petit quart de lieue d’ici chez nous, nous voilà bientôt rendus.
- La visite d'un Velpeau, d'un Nélaton, d'un Andral, coûte à peine quelques centimes par malade à l'Assistance publique parce que les malades sont tout rendus, réunis, alignés sous la main du docteur. — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Sa petite-fille, encore plus douce et plus dorée dans l’air matinal que la nuit dernière, s’arrêta pour lui dire : « Il est rendu, votre cousin, Monsieur… Mais il n’aura plus à attendre longtemps, avec les événements ! » — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, pages 236-237)
- Qui est las, fatigué, qui ne peut plus marcher ; fourbu, crevé.
- L’équipage suait, soufflait, était rendu. — (Jean de La Fontaine, Le Coche et la Mouche, 1663, Livre VII, Fable 9)
- Depuis deux jours les voyageurs marchaient à travers des chemins exécrables, dormant à peine, ne s’arrêtant que le temps strictement nécessaire pour prendre un peu de nourriture, nous l’avons dit, ils étaient rendus de fatigue ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- La méchante femme était en nage, était rendue, sans avoir eu le plaisir de m’attraper seulement du bout de son fouet. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Elle l'eût encore préféré veule, comme cet après-midi, rendu de fatigue, anéanti, dormant, inerte, mais en songeant plus à rien.— (Jean Richepin, La Glu, 1881, réédition 2010 chez José Corti, page 144)
- (Beaux-arts) Qualifie des objets ou des détails bien étudiés et rigoureusement exprimés.
- Un dessin, un modèle bien rendu.
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confondue
- Féminin singulier de confondu.
- – Oh ! … Ah !… bégayait Estelle, confondue. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 186.)
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cohue
- (Histoire) Nom du lieu où les petites justices, dans quelques provinces, se tenaient.
- Le procureur était à la cohue.
- Assemblée bruyante et tumultueuse.
- Toute cette cohue se dispersa. — (Antoine Hamilton, Gramm. 3.)
- Si… en pareille cohue on me peut retenir. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III.)
- Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l’indécente cohue. — (Malfil., Narcisse, ch. III.)
- Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue. — (Molière, Le Misanthrope II, 1)
- Je serais mort en quatre jours, s’il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue. — (Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 octobre 1767)
- Confusion dans une assemblée trop nombreuse.
- Quelle cohue sur les trottoirs et comme il est difficile de se mouvoir parmi ces gens qui, sans penser à mal, vous coudoient ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) Criaillerie, clameur.
- On lui a fait une cohue dont il a été fort touché. — (Paul Scarron, dans Richelet)
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tendue
- (Chasse) Action de tendre un filet, un piège.
- (Chasse) (Par extension) Lieu où l’on a tendu ce filet, ce piège.
- Le lendemain matin, après un délicieux café au lait, je m’étais installé sur la terrasse, dans une chaise longue, pour attendre neuf heures et demie, et le départ pour la tournée de la grande tendue. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 81)
- (Côte d'Or) Cloison en briques.
- Fort probablement les murs de la pièce devaient être recouverts d'une tendue de briques qui ne devait toucher le mur qu'en ses parties saillantes. — (Mémoire de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, 1947)
-
menu
- Qui est délié, qui a peu de volume, peu de grosseur.
- C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 335 de l’édition de 1921)
- Le lendemain de cette soirée où Léonora Galigaï vint consulter Lorenzo, le nain se promenait à pas menus dans sa boutique du rez-de-chaussée. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (Sens figuré) Qui est de peu d’importance.
- Il s’allongea de nouveau, s’ingéniant […] à stipuler divers menus legs, avec des codicilles de plus en plus fantasques et extravagants…. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 150 de l’édition de 1921)
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n'avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […], et il est très adroit aux menus travaux du campement : montage des tentes, pansage des bêtes, construction d'un four, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 103)
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correspondu
- Participe passé masculin singulier de correspondre.
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continue
- (Technique) Dans une filature appareil destiné à diviser la nappe en fils.
-
affût
- (Armement) Machine de bois ou de métal servant à supporter ou à transporter une pièce d’artillerie.
- Les 4 Servans de l’affût s'y portent alors : ils ôtent la chevrette et la mettent sur le traîneau avec le reste des armemens ; […]. — (Aide-mémoire a l'usage des officiers d'artillerie de France, attachés au service de terre, 4e éd., tome 1, Paris : chez Magimel, 1809, p. 350)
- Le ministre, soutenu par quatre hommes de sa suite, descendit de cheval péniblement et en jetant quelques cris involontaires que lui arrachaient ses douleurs ; mais il les dompta et s’assit sur l’affût d’un canon. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Une découverte militaire importante révolutionne la conception des villes et surtout des remparts : les frères Bureau inventent, aux alentours de 1450, l’affût à roues, ce qui assure la mobilité de l’artillerie. — (Bogdan Andrei Fezi, Bucarest et l’'influence française, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Par ailleurs, pour des raisons budgétaires, le même canon est monté sur un affût tracté pour équiper les divisions d'infanterie. — (Bernard Schnetzler, Quelle armée de Terre pour demain ?, Éditions Economica, 2003)
- (Papeterie, Technique) Châssis de bois qui formait le moule pour puiser les feuilles de papier.
- (Héraldique) Meuble représentant un support de canon dans les armoiries. Il n’est quasiment jamais séparé du fût de canon. Il est généralement représenté sous une forme ancienne dont la couleur peut différer de celle du fût du canon, on dit alors que le canon est affûté d’une certaine couleur.
- D’or à la pièce de canon de sable tournée à senestre, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d’azur mouvant de la pointe, qui est de Montfort-sur-Argens → voir illustration « armoiries avec un canon sur son affût »
- (Technique) Manche d'un outil tranchant. (Note :pour un rabot on dit fût).
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ardue
- Féminin singulier de ardu.
- Si « Hitler, le Juif et le Troisième Homme », de Fernand Rohman, n’est pas à proprement parler un livre de cinéma, il tisse un tel réseau de références qu’il pourra être utilement lu en complément du récent « Hitler, un film d’Allemagne », de Syberberg, tellement cette gigantesque fresque (6 heures de projection) s’avère complexe et ardue à décryptographier pour des cinéphiles ayant peu de connaissances du sujet. — (revue Progrès, 1984, volumes 90 à 99, page 16)
-
bévue
- Erreur commise par ignorance ou par inadvertance.
- II est en littérature des bévues qui tiennent à l’ignorance des choses mêmes. — (Nouveaux mémoires de l'Académie royale des sciences et belles-lettres, 1792, page 635)
- C’est un bon métier que celui de prophète, mais à la condition d’y éviter les trop grosses bourdes et de ne pas montrer aux simples mortels combien est peu sensible parfois l’écart entre une prédiction et une bévue. — (Anatole Claveau, Les Snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- — Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, je ne veux pas le paumer à cause d’une bévue ancillaire.— Une quoi ?— Une connerie de ta bonniche ! — (Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961)
- Ces bévues inclinent à l’indulgence : les Allemands sont des êtres inférieurs qui ont la chance d’être nos voisins ; nous leur donnerons nos lumières. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36)
-
invaincue
- Féminin singulier de invaincu.
-
absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.