Dictionnaire des rimes
Les rimes en : croup
Que signifie "croup" ?
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- (Médecine)(Désuet) Toutes pathologies des voies respiratoires supérieures entraînant une suffocation.
- Le croup, monstre hideux, épervier des ténèbres,Sur la blanche maison brusquement s’abattit, Horrible, et, se ruant sur le pauvre petit, Le saisit à la gorge ; ô noire maladie ! De l’air par qui l’on vit sinistre perfidie ! Qui n'a vu se débattre hélas ! ces doux enfants Qu’étreint le croup féroce en ses doigts étouffants ? Ils luttent ; l’ombre emplit lentement leurs yeux d’ange, Et de leur bouche froide il sort un râle étrange, Et si mystérieux qu’il semble qu’on entend, Dans leur poitrine où meurt le souffle haletant, L’affreux coq du tombeau chanter son aube obscure. — (Victor Hugo, Les contemplations, III, 23)
- — Crapauds croupissants accroupis, que le croup vous étouffe ! — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
- Diphtérie pseudo-membraneuse.
- Deux enfants moururent. C’était d’une maladie de gorge. Les femmes commencèrent à murmurer qu’il allait y avoir une épidémie de croup. Elles se firent beaucoup de mauvais sang. Leurs visages s’embellirent de regards farouches et elles gardaient leurs enfants serrés contre la poitrine. Mais il n’y eut que quelques maux de gorge bénins. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 275)
- La pauvre femme, atteinte du croup, eut à subir une laryngotomie. Une fausse couche suivit, à laquelle l’infortunée ne survécut pas — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 159)
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "croup".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
-
zou
- (Familier) En avant, hors d’ici.
- Allez, zou ! du balai ! Laissez-moi un peu respirer.
- Bon allez, zou ! j’y vais. À la prochaine.
- Zou, on bouge.
- J’irais faire un bon tour dans Piccadilly et dans Oxford Street ; puis « zou » ou, si vous préférez, forward, je me rendrais en avion – sans me tromper de porte, je vous prie de le croire –, directement à Marseille […] — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 507)
- « Allez, zou, donnez-moi quelques paquets, je veux vous accompagner ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 237)
- « Allez, zou ! Au travail ! » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 15)
- lavandou
- aclou
- vauroux
- cantaous
-
stout
- (Bière) Bière noire forte préparée à partir de grains très torréfiés.
- Et parmi les bouteilles de gin, de whisky, de stout et de pale-ale, le portrait du Prince de Galles voisinait avec une série de petits drapeaux américains plantés dans des verres. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), Les pirates du Texas, éditions J. Ferenczy et fils, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre premier)
- Il est absurde de ne pas boire une pinte de stout quand il ruisselle de quatre robinets, pareils chacun à la tête du cygne de Léda. Cependant, avec la sole et le pie, je préférai une bouteille de saint-émilion. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 510)
- – J’ai deux petites topettes de ta sale bière noire sirupeuse sous le robinet. On ne va pas attendre l’autre folle.– Chouette ! du stout, s’écria Colombe. Oh ! d’abord, et toute affaire cessante… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Elle débouchait le vin, concassait la glace, versait dans une carafe le stout incoercible et son écume beige… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Pour déjeuner ou dîner, une collation arrosée de bitter ou de stout au comptoir de la "Queen's Tavern" leur suffisait. — (René Fallet, Charleston, chapitre III ; Éditions Denoël, Paris, 1967)
-
filou
- (Vieilli) Voleur agissant par ruse, tricheur au jeu, personne qui abuse de la confiance.
- Je souffre de me voir accablé d’éloges que je ne mérite pas, on me prend pour un fort, je ne suis qu’un simple filou. Je vole à droite, à gauche, je ramasse des rejets au coin des livres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- C’était, pour la plupart, de jeunes filous experts dans l'art d’attendre, la nuit, au coin des rues, le passant titubant dont ils vidaient les poches. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. I, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Voleur! Gredin! Filou! Bandit! Salopard! Elle trouve encore une quatorzaine d'autres épithètes du même tonneau. Tout en vitupérant, elle ramasse le gallinacé et l'ausculte. — (Frédéric Dard, San-Antonio : En avant la moujik, Paris : Éditions Fleuve noir, 1978, chapitre 5)
- Il avait surpris sur le fait un filou qui avait voulu lui voler son mouchoir. — (Robert Challes, Frédéric Deloffre, Jacques Popin, Mémoires, 1996)
- (Par extension) Personne malhonnête.
- Ce sont des filous qui ne pensent qu’à s’enrichir à nos dépens.
- (Familier) (Affectueux) Personnage espiègle ou coquin.
- Ce Tactale était le mari de la femme-chef, la mère du Grand-Soleil ; c’était à la fois un fier filou et un gars qui avait la langue sacrément bien pendue. — (Hubert Jules Deschamps, Manon l’Américaine : ou, La vie de René des Grieux : histoire sauvage des deux mondes, Éditions Opta, 1977, page 194)
-
boue
- Fange des rues et des chemins, formée d'un mélange plus ou moins consistant de terre, sable, matière organique et d'eau.
- L'hiver était rude. Sur les routes que le court dégel de midi amollissait vaguement, la boue se ridait, se hérissait en lilliputiennes murailles et les sillons durcis qui bordaient les ornières ne s'affaissaient point. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il m’est dit à chaque instant que l’un des grands soucis des autorités départementales, c'est l’entretien des routes, souvent emportées par des torrents, par les coulées de boue, par les éboulements, par des chutes de blocs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il avait plu toute cette semaine-là, et la vieille boue des hivers, pétrie par les sabots des vaches, des chevaux et des gens, grasse de bouse et claire comme de la pâte à gaufres s'était ramollie. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- Mélange, fluide ou visqueux, d'eau et de minéraux.
- La répartition géographique des planctons, dont la connaissance est si utile aux pêcheries, conditionne la présence des dépôts sous-marins comme ces boues à Diatomées origine du tripoli. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 11)
- L'ennemi réel n'était pas le pauvre nhaqué enfoui dans la boue des rizières, le chleuh retrouvant son moukkala, le fellaga terré dans son djebel. — (ACUF/CERD, L'enjeu, Nouvelles Editions Latines, 1997, chapitre 4)
- Dépôt d’encre épaisse qui se forme au fond de l’encrier.
- Ce n’est plus de l’encre, c’est de la boue.
- Comment voulez-vous écrire avec cette boue ?
- (Au pluriel) Sorte de limon qui se trouve près de certaines eaux minérales et qui, imprégné des mêmes sels, participe aux mêmes propriétés.
- Les médecins prescrivent les boues sous la forme de bain, pour combattre certaines affections rhumatismales, etc.
- Prendre les boues de Saint-Amand, de Barbotan, etc.
- (Sens figuré) Chose abjecte, abjection.
- Tirer quelqu’un de la boue, le tirer d’un état bas et abject.
- Traîner quelqu’un dans la boue, proférer ou écrire contre lui des injures graves, des imputations diffamantes.
- Cet homme est dans la boue, est tombé dans la boue, il est plongé dans l’abjection.
- C’est une âme de boue, c’est une âme basse et vile.
- Cette maison n’est faite que de boue et de crachat, elle n’est bâtie que de mauvais matériaux.
-
youyou
- (Vieilli) Petit canot chinois utilisé en rivière ou dans des zones marines abritées et qui se manœuvre soit à l’aviron soit à la godille.
- Petit canot court et large utilisé pour la navette entre les bateaux au mouillage et les quais.
- Maintenant, camarade… marchons vite jusqu’au port. Je ne serai tranquille que lorsque nous aurons le pied sur le youyou.
- source
- Nous étions deux garçons, deux fillesSur un petit youyou de boisIl s’appelait Nina gentilleEt nous allions à Cuba. — (Jacques Hélian, Le voyage à Cuba, 1952)
- L’inquiétude les avait saisis dès le premier soir, quand Yelpy et Le Kerrec étaient revenus avec le youyou, après avoir sabordé la Jubilation. — (A. L. Dominique, Le gorille dans le cocotier, Série Noire, Gallimard, 1956, chapitre XIII)
- (Par extension) Canot pneumatique, généralement utilisé pour le sauvetage.
- (Souvent au pluriel) Cri de joie aigu modulé poussé en certaines occasions par les femmes d’Afrique du Nord.
- Des youyous de joie.
- Les Français, quand ils entendent nos mères avec leurs chœurs de youyous suraigus qui s’envolent, n’en perçoivent pas la joie, ça non! — (Assia Djebar, Nulle part dans la maison de mon père, Babel, page 99)
- Ils arrivent munis de leurs tambourins, entrent dans la maison où les femmes les reçoivent en poussant des youyou. — (Saïd Boulifa, Textes berbères en dialecte de l’Atlas marocain, Paris, Leroux, 1908, page 97)
- Les hommes chargèrent le quintal de blé. Le tambourinaire agitait sa baguette, les hommes faisaient parler la poudre, les femmes poussaient des youyous. — (Yamina Aït-Amar ou-Saïd, Le Mariage en Kabylie, fichier de documentation berbère, 1960, page 122)
- Les juges ont rendu leurs verdicts en l’absence des détenus et de leurs familles, qui ont décidé il y a quelques jours de « boycotter » le procès. Pleurs et youyous ont aussitôt résonné dans les couloirs du Tribunal dès le prononcement des verdicts. — (H24info, Nasser Zefzafi écope de 20 ans de prison ferme, 26 juin 2018)
- (Pâtisserie) Variante de yoyo, beignets tunisiens.
- (Ornithologie) Espèce de perroquet (Poicephalus senegalus).
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mahous
- Variante de maousse.
-
andalou
- (Linguistique) Dialecte de l’espagnol parlé en Andalousie.
- Je n’ai pu juger si le dialecte andalou, qu’on parle dans les derniers lieux occupés par les Maures, offre plus de traces de leur langue que le castillan. — (Revue de l’Orient: Bulletin de la Société orientale: Volume 1, 1843)
- (Zootechnie) Synonyme de pure race espagnole (race de cheval).
- (Zootechnie) Synonyme aussi de lusitanien jusqu’en 1966 (race de cheval).
-
affloue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe afflouer.
-
dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
- amouroux
-
hindoue
- Féminin singulier de hindou.
- Le collectif singulier « hindouisme » exprime mal la réalité hindoue ; il est l'aboutissement de la pensée classificatrice moderne [...]. Or pendant très longtemps, les hindous ne se sont pas définis eux-mêmes comme membres d'un ensemble homogène. — (Ysé Tardan-Masquelier, Un milliard d'hindous, Albin Michel, 2014)
- espeyroux
- loroux
- celoux
-
goût
- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
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fout
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de foutre.
- Qu'est-ce qu'il fout, Paul ? On n'attend plus que lui !
- braslou
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trou
- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- gabillou
- tescou
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caribou
- (Canada) (Zoologie) Nom du renne sauvage.
- […] et ces rennes, — ou plutôt ces « caribous », pour leur restituer leur nom indien, — trompés par l’apparence, s’approchaient à portée des chasseurs, qui ne les manquaient point. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les habitats propices pour le caribou forestier se font plutôt rares au sud de Val-d’Or, en Abitibi, selon un rapport scientifique dévoilé par le Conseil de la nation Anishnabe de Lac-Simon. — (TVA Nouvelles, « Manque d’habitats propices pour le caribou forestier », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- (Botanique) Nom donné aux mousses dont le caribou se nourrit.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Canada) Boisson composée de vin rouge et d’alcool fort.
- Pour ceux qui prennent un petit coup, papa sort son caribou. — (La Bottine souriante, Dans nos vieilles maisons)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.