Dictionnaire des rimes
Les rimes en : creyssensac
Mots qui riment avec "aque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "creyssensac".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aque , aques , âque , âques , ac , acs , ack , ach , ak et aq .
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havresac
- Sac à dos dans lequel un fantassin enfermait les effets à son usage.
- Wentzel et Goubine revenaient des unités. Ils avaient encore leurs havresacs sur le dos, le visage rouge et animé. — (Alexandre Tchakovski, C'était à Léningrad , traduit du russe par Julia et Georges Soria, 1951)
- Sac à dos où les gens de métier, en courant le pays, mettent leurs provisions, leurs ustensiles, leurs outils.
- […], et on se munit en conséquence d'une certaine quantité de viande sèche, de biscuit et de quelques flacons de brandevin, qui ne chargerait pas trop le havresac des explorateurs. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Tiens, Nic Deck, le forestier, qui revient de sa tournée, le havresac au dos, le fusil sur l’épaule… — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Les barils posés sur les graviers de l’eau courante, et les havresacs sous les vestes parmi les roseaux, jusqu’à midi on travaillait sans rien dire. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- breidenbach
- courbessac
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tac
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du tarahumara occidental.
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cornac
- (Élevage) Celui qui est chargé de soigner et de conduire un éléphant.
- Aussi au fur et à mesure qu’on s’élève, on croirait […] que c’est le colosse que l’on a en face de soi, qui s’abaisse graduellement et avec la complaisance d’un éléphant qui se couche à l’ordre de son cornac pour se faire voir de lui-même. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des deux Mondes, tome 1, 1833)
- — Cet éléphant n’obéit qu’à son cornac.L’interprète traduisit, sauf le mot « cornac » qui, d’un emploi peu courant, nécessitait l’aide d’un dictionnaire. Un Kalmouk du septième bataillon d’assaut de la troisième division de Kalmoukie, qui profitait de la guerre pour faire du tourisme, brandit avec un grand sourire kalmouk son dictionnaire de poche. Le mot cornac y figurait bien. Sous cette traduction : « Cornac = Kornak. » — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 221)
- (Par extension) Conducteur de toutes sortes de bêtes sauvages.
- (Sens figuré) Homme qui se fait l’introducteur, le prôneur d’un autre.
- Il s’est fait le cornac de ce personnage.
- ayzac
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sandaraque
- (Histoire de la chimie) (Vieilli) Réalgar.
- Le mot Sandaracha a été donné à trois différentes substances : 1°. à une certaine espèce d’Arsenic rouge que les Grecs appelloient σανδαράχη c’est pour quoi on l’appelle à présent Sandaraque des Grecs, pour la distinguer des autres espèces : 2°. à la Résine du Geniévre, que les Arabes appellent Sandarach ou Sandarax, & que leurs interprètes ont appellé Sandaraque des Arabes : 3°. à une substance qui tient le milieu entre le Miel & la Cire, que l’on trouve souvent à part dans les endroits vuides des ruches c'est la nourriture des abeilles lorsqu'elles travaillent : & on l’appelle Sandaracha Erithrace & Cærinthus comme Pline le rapporte. Cette dernière espéce n’est point en usage, & elle n’est point connue dans les Boutiques. Nous avons déja parlé de la premiére espéce qui est la Sandaraque des Grecs, ou la Sandaraque minérale. Nous parlerons ici de la Sandaraque des Arabes. — (Étienne-François Geoffroy, Traité de la matière médicale ou De l'histoire, des vertus, du choix et de l'usage des remèdes simples tome 4, 1743, page 75)
- La ſandaraque des Grecs, qui eſt celle dont ſe ſervoient les Romains, étoit rouſſe, pure, friable, de couleur de cinabre, & ſentant le ſoufre. On lui attibuoit les mêmes propriétés qu’à l’orpiment. Voyez Dioſcoride lib. V. — (François Dujardin, Histoire de la chirurgie depuis son origine jusqu’à nos jours. Tome 1, 1774-1780, page 439)
- Notre arsenic métallique a été entrevu par les alchimistes, qui l’ont regardé comme un second mercure, de nature analogue au vif argent, sublimable comme lui et communiquant pareillement sa volatilité à ses dérivés, spécialement aux sulfures. La sandaraque (réalgar) a été ainsi assimilée au cinabre. Le rapprochement entre le mercure et l’arsenic se complète à ce point de vue, si l’on remarque que l’arsenic blanchit le cuivre par sublimation, comme le fait le mercure, et qu’il attaque de même à chaud la plupart des métaux. — (Marcellin Berthelot, Introduction à l’étude de la chimie des anciens et du moyen âge, 1889, page 239)
- L’orpiment, que l’on retire en abondance des possessions turques, peut être obtenu artificiellement; et le sandaraque rouge, que l’on extrait d’un genre particulier de minerai, peut être imité au moyen du soufre et de l'arsenic, c’est-à-dire par la fumée du cobalt; et le bismuth, nous le savons, n’est pas autre chose que le régule ou corps de ce même cobalt que la nature, en certains endroits, a peut-être dégagé elle-même. — (Gottfried Wilhelm Freiherr von Leibniz, Bertrand de Saint-Germain, Jean-Marie Barrande , Protogaea, 1993, page 51)
- Résine odorante qui coule d’une espèce de cyprès de l’Atlas par les incisions que l’on y fait en été. Note : Utilisée autrefois par les employés aux écritures pour gommer les fautes d’orthographe.
- La sandaraque est une résine qui s’écoule naturellement du Callitris quadrivalvis Vent. (Thuya articulata Desf.). Ce conifère est abondant dans les montagnes de l’Atlas, en Algérie et au Maroc. Elle arrive de cette dernière contrée par la voie de Mogador. — (Albert Dubois, Constantes physiques et chimiques des principaux produits résineux du droguier de l'Université de Lyon, 1903, page 32)
- Dans les forêts des M'dakra, des Achach et des Beni Khiran, outre certaines essences déjà nommées, on trouve le tachta (Quercus ilex ?) et le bellout (Quercus ballota) […], l’arar (Callitris quadrivalvis) qui produit la résine sandaraque, et dont le bois, presque imputrescible, d'un brun rosé, d'un joli dessin et d'une odeur balsamique très agréable, est fort prisé pour la construction et l'ébénisterie; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 218)
- La Sandaraque impure des marchés arabes provient du Thuya et de divers Juniperus. On l’emploie en poudre pour arrêter les petites hémorragies de l’épistaxis. — (Bulletin des sciences pharmacologiques, 1921, volume 28, page 23)
- Voici des grattoirs, de la sandaraque, faites à votre aise. — (Stendhal, Lucien Leuwen, in Romans et Nouvelles, tome I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, page 1298)
- (Par extension) Diverses gommes provenant d’arbres résineux ayant un effet semblable.
- Les anciens avaient une autre sandaraque qui servait de nourriture aux abeilles […] — (Robert James, Dictionnaire universel de médecine, de chirurgie, d'anatomie, Briasson, 1746, page 971)
- chavanac
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talpack
- (Vieilli) Coiffure en astrakan que portaient les chasseurs à cheval sous le Second Empire.
- Un général passa, emmitouflé dans sa pelisse, avec deux chasseurs d'escorte dont la figure disparaissait sous le talpack, entre le col des manteaux relevé. — (Paul et Victor Margueritte, Les tronçons du glaive, 1900)
- ampiac
- caignac
- corronsac
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tillac
- (Marine) (Désuet) Le plus haut pont d’un navire.
- Il parut enfin sur le tillac, affectant un calme qu’il n’éprouvait pas. — (Prosper Mérimée, Tamango, 1829)
- Un homme, […], était appuyé sur le bastingage et paraissait insensible au spectacle qui s'offrait aux regards des passagers groupés sur le tillac. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- « Voilà ce qui s’appelle avoir le courage de l’exactitude », nous dit le commandant avec un sourire en nous voyant monter sur le tillac, ruisselants d’eau, les cheveux éplorés en barbe de dieu marin. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Nous restâmes à causer sur le tillac jusqu’à ce que le ciel fut criblé d’étoiles. — (H. G. Welles, L’Île du docteur Moreau, 1896 ; traduit de l’anglais par Henry Durand-Davray, 1901, page 24)
- Mr. Maugham m’entraîna vers le tillac arrière où la table à thé était déjà dressée. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 140)
- Elle fut heureuse qu’une clameur, venue du château arrière, en se répandant sur le tillac, mît fin à cet échange incongru : les Portugais passaient leur chemin. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), éditions Gallimard, 2001, chapitre 8, page 94)
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lysimaque
- (Botanique) Plante herbacée vivace à cinq pétales et à cinq étamines, surtout jaunes et quelquefois blanches, croissant dans les régions tempérées et subtropicales et dans les sols argileux humides, appréciée pour son caractère ornemental et ses propriétés curatives.
- Dans l’Antiquité, la salicaire était confondue avec la lysimaque (Lysimachia vulgaris), une plante herbacée vivace de la famille des Primulacées. — (Carole Minker, 200 plantes qui guérissent, 2013)
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thériaque
- (Pharmacie) S'est dit d'un médicament sous forme d’opiat et qui était employé comme stomachique et contre les morsures venimeuses.
- C'est ce qui a mis en grand honneur l'anis, le corail rouge, le bouillon de vipère dont parle Mme de Sévigné, l’orviétan, le bézoard, la thériaque, la corne de cerf ou l’œil d’écrevisse réduits en poudre, etc. — (Pierre Janet Les médications psychologiques, tome 1 : L'action morale, l'utilisation de l'automatisme, Paris : chez Alcan, 1919, L'Harmattan, 2007, page 18)
- La « Thériaque » mérite bien son nom de « panacée universelle » pour avoir soigné, ou guéri, des générations de malades pendant plus de deux millénaires. — (Henri Lamendin, Petites histoires de l’art dentaire d’hier et d’aujourd’hui (Anecdodontes), 2006)
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drac
- (Occitanie) Esprit malin ou animal fabuleux, généralement maléfique.
- Le peuple n’a pu se persuader que ce fleuve ne fut un fleuve ; il a bien vu que la violence du Rhône était de la colère, et reconnu les convulsions d’un monstre dans ses gouffres tourbillonnants. Le monstre c’est le drac, la tarasque espèce de tortue-dragon, dont on promène la figure à grand bruit dans certaines fêtes. — (Jules Michelet, Tableau de la France, dans le vol.2 de Histoire de France, Hetzel, 1831 — éd. Paris : Les Belles Lettres & Offenbourg/Mayence : Lehrmittel, 1947, page 47)
- Pour le Rhône, à Lyon, c’est déjà, non un petit drac, mais l’horrible et énorme « Mâchecroute » qui a gîté sous l’actuel pont de la Guillotière. La bête, maîtresse de la profondeur, est responsable de l’inondation. — (Henri Dontenville, Mythologie française, Payot, Paris, 1973, page 154)
- autrac
- daignac
- ajac
- cardeilhac
- bersac
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abaque
- Compteur à boules chinois pour le calcul.
- Les nombres écrits sur le papier reproduisent alors les colonnes de l’abaque. — (Alphonse Michelot, La Notion de zéro chez l’enfant, 1996)
- (Architecture) Tailloir, partie supérieure d'un chapiteau de colonne sur laquelle porte l’architrave.
- (Antiquité) Tableau couvert de sable fin, sur lequel on traçait des nombres pour enseigner le calcul ou la géométrie.
- (Mathématiques) Diagramme ou graphique qui donne, par simple lecture, la solution approchée d’un problème numérique.
- Par extension on nomma aussi abaques diverses tables de calcul, dont la plus célèbre est celle de Pythagore. — (F. Buisson, Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, partie 1, tome 1, 1882-1893, page 1)
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d’ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- On peut déterminer la température résultante en degrés Missenard (°M) à l'aide de l’abaque, figure 6.02.a (Tome I). — (Manuel des industries thermiques: chauffage, fumisterie, ventilation, conditionnement d'air, Comité scientifique et technique de l'industrie du chauffage et de la ventilation, Paris / Dunod, 1966, vol.2, page 545)
- (Philosophie) En logique, tableau servant à tirer les conséquences logiques de prémisses données.
- Table de jeu divisée en compartiments et se rapprochant de nos damiers, de nos échiquiers.
- blanzac
- arsac
- bourbriac
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.