Dictionnaire des rimes
Les rimes en : crapaudine
Que signifie "crapaudine" ?
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- (Minéralogie) Sorte de pierre (parfois considérée précieuse) qu’on croyait autrefois se trouver dans la tête d’un crapaud et qui est une dent ou un palais de poisson pétrifié.
- On a attribué beaucoup de propriétés ſingulières à la crapaudine & ſur-tout les vertus alexitères, cordiales, &c. On les portoit en amulettes ; mais depuis long-temps on a renoncé à cet uſage, & l’on n’a plus de confiance dans tous les remèdes inertes et inſipides appliqués à l’extérieur. — (Félix Vicq-d’Azyr, Jean le Rond d’Alembert, Denis Diderot, Encyclopédie méthodique, 1792)
- On a attribué beaucoup de propriétés singulières à la crapaudine et surtout les vertus alexitères, cordiales, etc. On les portait en amulettes ; mais depuis longtemps on a renoncé à cet usage, et l’on n’a plus de confiance dans tous les remèdes inertes et insipides appliqués à l’extérieur.
- Plaque de plomb, de tôle, etc., percée de trous qui se met à l’entrée d’une gouttière, d’un tuyau de bassin, de réservoir, etc., pour empêcher que les animaux ou les ordures n’y entrent.
- Nous plantâmes à l’entrée de petits bouts de bois minces et à claire-voie, qui, faisant une espèce de grillage ou de crapaudine, retenaient le limon et les pierres sans boucher le passage à l’eau. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
- Frédéric retrouva au passage quelques veux fripons, tels que la crapaudine qui n’est pas le nom spécifique de la femelle du crapaud-buffle, mais une plaque destinées à arrêter les ordures à l’entrée d’un réservoir. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 32)
- Soupape de décharge qui est au fond d’un bassin, d’un réservoir, d’une baignoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Sorte de crépine que l’on place dans les gouttières au point de départ du tuyau de descente de l’eau pour éviter l’entrée de feuilles mortes.
- Pour obtenir une descente bien établie on doit toujours à l'orifice de la gouttière mettre une petite grille appelée crapaudine, [...]. — (Étienne Barberot, Traité de constructions civiles, Éd. Ch. Béranger, 1920)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "crapaudine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
détermine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déterminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déterminer.
- L’industrie des porteurs est, en effet, fructueuse, ce qui détermine l’éclosion d’un personnel considérable, qu’il a fallu pour ainsi dire enrégimenter. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le train perdu, 1912, chapitre IV)
- Mais ce sera l’objet d’une analyse ultérieure que de suivre, en entrant de près dans le mouvement discursif du texte, les tours de cette absolutisation de la valeur dans le langage - de cette rature de la différence historique des cultures dans la proposition sur la « colonialité essentielle de la culture » (p. 47), et du déni de la pluralité historique des langues dans la « langue de l’étranger » comme tout-autre. Où se détermine l’« effet paradoxal » d’une visée critique spectaculairement décriticisée – cette « re-marque empirico-transcendentale ou ontico-ontologique » (p. 115-116), explicitement épousée. — (revue Langages, volume 38, 2005, n° 157 à 160)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déterminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déterminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déterminer.
-
pérégrine
- (Absolument) Femme qui pérégrine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Droit) Celle qui est dans l’état de pérégrinité.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Droit romain) Femme libre vivant à Rome sans toutefois être citoyenne romaine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
myéline
- (Neurologie) Substance de protection des fibres nerveuses.
- La leucodystrophie, comme de nombreuses autres maladies orphelines, provoque une dégénérescence de la myéline.
- [La sclérose en plaques] le mécanisme de cette maladie correspond dans tous les cas à une atteinte de la gaine de substance blanche qui entoure les fibres nerveuses du système nerveux central, il devient possible de décrire ces signes comme étant « une dissémination spatiale et temporelle de signes compatibles avec une atteinte de la myéline centrale ». — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 431)
-
gabardine
- Tissu présentant une côte en diagonale sur l’endroit.
- Camille était vêtu de toile brune comme les chasseurs de France [...]. Le capitaine Philps, lui, était en fine gabardine beige. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Par métonymie) Manteau imperméable fabriqué en gabardine.
- Mais ce bonhomme dont le ventre écarte les pans flottants d'une vieille gabardine et qui abrite son crâne luisant sous un journal à demi déployé, est-ce vraiment Fred ? — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- J'enviais ses fils de pouvoir partager avec lui des parties de ping-pong qu'il jouait, comme Columbo, sans quitter sa gabardine. — (Jean-Baptiste Harang, Nos cœurs vaillants, Paris, Grasset, 2010, pages 53-54)
- À l’arrière-plan, des hommes en gabardine appartenaient probablement aux services de sécurité américains. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 131)
-
déchagrine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchagriner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchagriner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchagriner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchagriner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déchagriner.
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mousseline
- Toile de coton très claire et ordinairement très fine.
- Elle était vêtue avec une magnificence pleine de charme et d'élégance. La mousseline des Indes faisait tous les frais de sa toilette. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- La Clope avait une voix de petite fille modèle, une voix fait pour être enveloppée de mousseline, un de ces voix dont on dit qu’elle passe sur les dents comme sur des perles. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 263)
- (Par extension) Étoffe fine et souple.
- Mademoiselle Marie avait un petit logement au rez-de-chaussée, tendu en laine bleue, avec des rideaux de mousseline blanche. Cela lui allait au teint, et je la trouvai plus jolie. — (Adieux au monde: mémoires de Céleste Mogador, Paris : chez Locard-Davi & De Vresse, 1854, volume 2, page 205)
- A chaque fenêtre on aperçoit, sous les rideaux de mousseline, des fuchsias ou des géraniums cultivés dans des pots avec une touchante sollicitude. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- Par la fenêtre entr’ouverte, l’air entrait, gonflant comme une voile les rideaux de mousseline, et j’apercevais un pan de ciel bleu. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- Le regard perdu dans le ciel, elle est debout près de la fenêtre. Machinalement, elle froisse la fine mousseline des rideaux. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Il est doux d’être convalescent par les soirs où tombe la pluie ; cela est plus doux encore par les soirs de soleil. Des mouches vous rendent visite à la fenêtre ; on hésite à les écraser entre la vitre et la mousseline, par pitié d’abord, et puis c’est si sale. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- (Sens figuré) Écran léger, voile.
- Les vitres embuées mettaient une doublure de mousseline à la translucidité des rideaux de cretonne blanchissant avec la lumière levante. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par extension) Verre à vin très fin, dépoli et orné de motifs imitant le tissu du même nom.
- L'intoxication saturnine est fréquente chez les ouvriers en verre de mousseline. — (Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, Volume 2, 7 mars 1865, Éd Masson)
- (Par extension) (Cuisine) Fine purée de pomme de terre, plus généralement préparation légère.
- Après avoir raclé le fond de mousseline de saumon, Victor emporta la calotte vide vers les éviers. — (Monica Ali, En cuisine, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet, Belfond, 2010, chapitre 6)
- Continuons avec les desserts : la spécialité du chef est le tube de chocolat et sa mousseline aux fraises, mais il y a aussi cet exquis Antillais (mousseline au chocolat, avec en son cœur, des bananes flambées). — (Petit Futé Les plus beaux circuits en camping car, 2014)
- (Guadeloupe) Plante du genre Asparagus.
- L’ombre mouvante des mousselines était aussi vaporeuse que leur feuillage. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 42)
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morgeline
- (Botanique) (Agriculture) Plante de la famille des Caryophyllacées à petites fleurs et à feuilles pointues. On l’appelle aussi alsine, stellaire intermédiaire et mouron des oiseaux. (Stellaria media)
- (Rare) (Botanique) (Agriculture) Plante de la famille des Primulacées, appelée aussi mouron bleu ou mouron rouge. (Anagalis arvensis & Anagalis fœmina)
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cantharidine
- (Chimie) Substance vésicante et épispastique sécrétée par de nombreux insectes dont la cantharide officinale (Lytta vesicatoria). Elle se présente sous la forme de cristaux rhomboédriques.
- Cet insecte contient de la cantharidine, produit aphrodisiaque et toxique. — (Louis Girault, Kallawaya, guérisseurs itinérants des Andes: recherches sur les pratiques médicinales et magiques, 1984)
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folliculine
- (Médecine, Biologie)(Vieilli) Œstrone.
- Or, la folliculine, nous l'avons vu, répond à une double logique : d'une part elle stimule le follicule jusqu'à maturation, d'autre part elle contribue à « attirer » le mâle fécondant en mettant l'accent sur les formes féminines. — (Philippe Dransart , Les maladies - Leurs sens - Leurs remèdes, éd. Le Mercure dauphinois, 2019)
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hémolysine
- (Biologie) Substance provoquant une hémolyse.
- On fait varier la quantité d’hémolysine utilisée pour sensibiliser les globules rouges. — (Bulletin de l’Association des diplômés de microbiologie de la Faculté de pharmacie de Nancy, Numéros 113 à 120, 1969)
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digitaline
- (Chimie) Hétéroside cardiotonique extrait de la digitale pourprée.
- Le lupulin fut prescrit, concurremment avec la digitaline et quelques autres moyens appropriés aux circonstances. — (Durant-Fardel, Du lupulin et de ses propriétés anaphrodisiaques, dans Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, volume 2, 1855, page 481)
- Darquey, le pharmacien, lui avait montré deux de ses ordonnances falsifiées : à la première une main criminelle avait ajouté : Liqueur de Fowler ; sur l’autre figuraient d’assez fortes doses de chloroforme, de digitaline, d’aconitine. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
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hyaline
- Variante de hyalite.
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bilirubine
- (Biochimie, Zoologie) Pigment biliaire jaune produit par la dégradation de la partie non-protéique de l'hémoglobine, i.e. de l'hème. C'est un tétrapyrrole linéaire de couleur jaune rougeâtre, de formule brute C33H36N4O6, produit et accumulé dans la bile du foie sous sa forme dite "libre" — à laquelle il donne sa couleur, qui est ensuite conjugué à l'acide glucuronique avant d'être excrété dans le plasma — forme dite "conjuguée" — puis éliminé au niveau du tractus intestinal et du rein.
- On détecte la bilirubine dans les liquides organiques grâce à la réaction de Gmelin.
- La bilirubine conjuguée dans le sérum ou le plasma peut se présenter sous plusieurs variantes. — (X. Bossuyt & J.-M. Boeynaems, Reprères en Diagnostic de laboratoire, 2001)
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dentine
- Substance majoritaire constituant la dent et plus généralement l’organe dentaire.
- La dentine est vascularisée et innervée par les vaisseaux et les nerfs venant du desmodonte depuis l’apex radiculaire jusqu’à la chambre pulpaire coronaire
- Autour de la pulpe et des canaux, la dentine est le tissu dur où se fixe le calcium. — (Fernand Geubelle, Protégé pour mieux grandir: prévention chez le jeune enfant, 2006)
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fluorescéine
- (Chimie) Colorant rouge qui une fois dilué dans l'eau prend une teinte verte fluorescente, très hydrophile il est utilisée notamment pour connaître le cheminement des cours d'eau souterrains.
- Les mêmes bactéries peuvent désestérifier le diacétate de fluorescéine activement et ainsi libérer la fluorescéine, qui reste préférentiellement dans les bactéries vivantes et les rend ainsi fluorescentes. — (Annales de l’Institut Pasteur Microbiology, Elsevier, 1988, page 287 (même corrigé en mêmes))
- Le test à la fluorescéine permet de rechercher une lésion de la cornée. — (Bernard Gay, Pascale Saccone, Angel Valverde-Carillo, 80 gestes techniques en médecine générale: Guide des bonnes pratiques, 2006)
- Les recherches que nous avons pratiquées avec M. le D Corin sur les divers colorants usités en histologie nous ont fait découvrir l'affinité spéciale que présentent les zoospermes pour les dérivés de la fluorescéine dont la molécule contient, en même temps de l’iode. — (J.H. Briand, , Manuel complet de médecine légale, éditions Chaudé, Paris 1836)
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hémocyanine
- Protéine oligomérique contenant du cuivre servant au transport de l’oxygène chez certains invertébrés, comme les arthropodes et les mollusques.
- C’est le cuivre oxydé de l’hémocyanine qui donne au sang de ces animaux une couleur bleu-vert.
- Pourquoi ces arthropodes qui se roulaient en boule comme les cloportes ou les Glomeris n’auraient-ils pas du sang bleu teinté à l’hémocyanine comme les limules ? — (L’Entomologiste, volumes 58 à 59, 2002)
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bruine
- (Météorologie) Petite pluie très fine et ordinairement froide qui tombe lentement.
- La pluie ou la bruine ont été les compagnes fidèles de presque toutes mes courses. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- D’abord on la prenait pour une simple bruine, un vague crachin que balayerait le premier coup de vent puis, au bout de quelques mètres, on se sentait pénétré d’une humidité froide et collante qui faisait regretter d’avoir renoncé au parapluie. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi 8 septembre, 9 heures)
- Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Associée à cette pluie de météorites, il faut ajouter une « bruine » quasi permanente de micrométéorites, de petits grains interplanétaires arrivant tous les jours sur la Terre. Actuellement, cette « bruine » correspond à environ 50 à 100 tonnes de grains par jour. — (« Chapitre IV. Sur la Terre comme au ciel : Un Titan pluvieux », , Les origines du vivant. Gallimard, 2016, pp. 60-68.)
- (Agriculture) (Désuet) Nielle des blés, que ce soit celle de l’anguillule ou du charbon nu, voire la carie.
- Les Laboureurs n’ignorent pas que l’abondance de la récolte dépend de la bonté du grain qu’ils emploient pour les semailles. Mais cette attention est sur-tout nécessaire pour le bled. La nielle, bruine, érourure, bosse, charbon, carie, &c., leur font bien connoître que l'intérieur du froment est converti en une poudre noire comme du charbon : […]. — (Pierre-Joseph Buc'hoz, Manuel usuel et économique des plantes, Paris : chez l’auteur, 1782, page 94)
- La carie, que l'on nomme souvent aussi charbon ou bruine, produit sur le blé des désastres dont les résultats sont effrayants. — (M. Bardin, « Inconvénients et danger que présente l'emploi de l'arsenic dans le chaulage des blés comme préservatif de la carie », dans les Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, tome 12, n° 89 à 96, années 1844 & 1845, Troyes : Imprimerie Mouquot, page 268)
- Il soulevait les gerbes et les ameulonnait en dizeaux tous les quarante pas. Les épis cariés, atteints de bruine et de charbon laissaient échapper une poudre noire quand il les secouait. — (Serge Montigny, L'âme en feu, Éditions du Seuil, 1961, chapitre 19)
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courtine
- (Mobilier) Rideau servant à dissimuler ou à décorer un lit.
- Et tout ce qu’il vit, c’est que les courtines de son lit étaient closes, et que, pour sûr, elle était dedans. — (George Sand, François Le Champi, 1847)
- Il ferait beau voir qu'un grand coquin comme moi se prélassât sous les courtines, tandis qu'une fillette comme vous dormirait sur la dure. Ce serait le monde renversé ! — (Maurice Sand, Raoul de la Chastre: aventures de guerre et d'amour, Paris : chez Michel Lévy frères, 1865, page 277)
- Il y avait du même côté un second lit un peu plus petit, lui aussi demi-clos de courtines. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
- J’avais capturé de mon séant, dans l’ombre de mes courtines, ce furtif papillon […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Parce que j’avais trop chaud l’été sous les courtines de reps du grand lit. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913 ?)
- (Vieilli) (Religion) Tenture disposée derrière un autel.
- (Fortification) Mur ordinairement rectiligne, reliant deux bastions.
- Ici, on eût dit les ruines blanchies d’une ville, avec ses monuments, ses colonnes, ses courtines abattues […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- L’archer qui tout le long du jour se promenait sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort, rentrait dans l’échauguette, et s’endormait comme un moine. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Les tours, espacées entre elles de 25 à 30 mètres environ, sont cylindriques à l’extérieur, terminées carrément du côté de la ville et réunies entre elles par de hautes courtines […] — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Argot) (Sports hippiques) (Au pluriel) Courses hippiques.
- Pendant des années, j’ai fréquenté les courtines. Je ne suis pas un flambeur invétéré, mais tout de même, il ne me déplaît pas d’exercer ma sagacité à la recherche d’un outsider [sic]. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXI, Série noire, Gallimard, 1956, page 190)
-
fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
- capitoline
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coquine
- (Péjoratif) (Méprisant) Celle qui a un caractère vil, qui est capable de friponneries, de vols, d’actions déshonnêtes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Celle qui est débauchée, qui a beaucoup d’amants ou de maitresses.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Amante habile au jeu de la séduction et de l’amour.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Celle qui a de la chance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Enfant vive et espiègle.
- Tu veux que je te dise ma coquine, déjà quand tu avais dix ans, tu étais la plus rigolote des mistinguettes ! Ch’suis si heureuse que tu redeviennes comme ça ! — (Ch. Prat, Bruissements d’ailes, Éditions Publibook, 2006, p. 221)
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érepsine
- Mélange d’enzymes protéolytiques (peptidases) présent dans le suc intestinal.
- Une érepsine, c'est-à-dire un ferment qui a le pouvoir de pousser très loin le broyage des protéiques, jusqu'aux acides aminés. — (Albert Policard, Précis d’histologie physiologique, 1922 (1ère édition), p. 296)
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morphine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Molécule végétale issu du pavot, classifiée comme alcaloïde en chimie organique, réputée cause des propriétés soporifiques et calmantes de l’opium sur divers animaux dont l’humain et consécutivement couramment employée comme analgésique, antalgique et hypnotique en médecine et classée comme stupéfiant dans une majorité de législations sur base de ses effets psychotropes.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- Le grand palliatif de la douleur, c'est l'opium. La morphine faisait fureur à Lamalou et les piqûres du poison euphorique y étaient aussi nombreuses que celles des moustiques. Quand on avait fini de raconter ses souffrances, leur siège, leur qualité, leurs alternatives, on passait aux doses de toxique ; l'émulation s'y mettait, comme pour l’étalage de la douleur.« Madame, je suis à un gramme par jour.– Oh ! cela n'est guère. Je suis, moi, à un gramme cinquante. » — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- L’infirmière, arrivée à huit heures, lui fit aussitôt une piqûre. Quand la morphine mit des flotteurs sous le poids de son corps, il vit avec une indifférence étonnée la teinte grise qu’avait prise sa peau. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 185)
- Quand le docteur N. est venu, elle a réclamé : « Qu’on me pique, autant qu’il faut », et elle imitait le geste de l’infirmière qui lance l’aiguille. « Ah ! ah ! vous allez devenir une vraie droguée ! » a dit N., et sur un ton badin : « Je pourrai vous fournir de la morphine à des prix très avantageux. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 115)
- A l'hôpital, soigné à la morphine, il en était devenu dépendant, ne pouvait plus s'en passer, l'appelait sa fée grise. « En voulez-vous ? proposa-t-il à Verlaine qui commandait une énième absinthe. Ça vous changera de la fée verte. » — (Jean Teulé, Ô Verlaine, Éditions Julliard, 2010, chapitre 59)
- En songeant que le liquide s’était éventé, bien qu’enfermé dans une boîte métallique, il fut ressaisi par le doute qui le tenaillait : quarante ans et des broquilles s’étaient écoulés depuis qu'on avait transformé l’opium de l’Empire des Indes en morphine dans les labos de Sa Gracieuse Majesté. — (Thierry Marignac, Morphine Monojet : ou Les fils perdus, Éditions du Rocher, 2016)
- On trouve le reste en pharmacie : morphine ou méthédrine, une amphétamine prisée des routards ; et en avant la fixette, à moi les cachetons avalés entre deux shiloms. — (Patrick Kurtkowiak, Sexy Sixties, mon doux chaos, Éditions Librinova, 2016, chapitre 9)
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noradrénaline
- (Neurologie) Hormone neuromédiatrice située dans l’hypothalamus.
- La variation d’un seul acide aminé dans le gène qui code pour l’enzyme COMT, un médiateur qui métabolise la dopamine et la noradrénaline, produit une différence suffisamment importante dans cette enzyme pour modifier la résistance à la douleur et de là influer sur le courage d’une personne. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, p.17, automne 2005)
- […] ont souligné le rôle crucial des neurohormones et des neuromodulateurs, telles la dopamine et la noradrénaline, ces substances qui modulent et ajustent les transferts d’influx nerveux dans les réseaux neuronaux. — (R. Lestienne et al.;, La bonne influence de nos émotions, La Recherche, 2009)
- Le neurotransmetteur endogène du système sympathique est la noradrénaline et celui du système parasympathique est l’acétylcholine. — (A. Durand, « Traitement médical de l'incontinence urinaire », dans Pelvi-périnéologie, dirigé par Bernard Blanc & Laurent Siproudhis, Springer Verlag, 2005, page 117)
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décline
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décliner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décliner.
- Il se réinvente, se transpose, se décline, se twiste à l’infini. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 53)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décliner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décliner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.