Dictionnaire des rimes
Les rimes en : crétinisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "crétinisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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dirigisme
- Système dans lequel l’État dirige l’économie du pays ou influe sur son orientation, sans sortir du cadre de l’économie capitaliste.
- Le dirigisme et le néo-libéralisme avaient une vision plus profonde et donc aussi plus critique des défaillances répétées du système économique et ils considéraient tous deux que l’instabilité était avant tout liée à des perturbations dans l’allocation des ressources, sous l’effet de la mutation des structures productives et des comportements concurrentiels. — (François Bilger, L’expansion dans la stabilité, 1986)
- (Par extension) Orientation donnée par l’État dans différents domaines.
- Dirigisme culturel.
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immobilisme
- Tendance à valoriser le statu quo, aversion au changement.
- 10 mai 1940 – Une sourde inquiétude règne ; on se plaignait cet hiver de l’immobilisme, mais maintenant on voudrait retarder le moment de commencer. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- [À propos du franquisme] pendant quarante années, l’Espagne vit sous la coupe d’un immobilisme tant sur le plan social qu’économique.
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gonochorisme
- (Zoologie) Mode de reproduction où un même individu d’une espèce n’est pas porteur de plus d’un sexe biologique et conserve cette sexualité tout au long de sa vie.
- De règle chez les vertébrés, le gonochorisme est également observable chez certains invertébrés.
- Mais un autre mode de sexualité assure avec une sécurité absolue la reproduction biparentale, donc le brassage entre les gènes des individus d’une population : c’est le gonochorisme. — (Max Aron, Robert Courrier, Entretiens sur la sexualité: Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, 10 juillet-17 juillet 1965, 1969)
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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antialcoolisme
- Ensemble des mesures de lutte contre la consommation abusive de l’alcool.
- On ne saurait trop encourager l’antialcoolisme.
- Hormis l’épisode de la Première Guerre mondiale, symbolisé par l’interdiction de l’absinthe, l’antialcoolisme semble avoir été une préoccupation mineure des pouvoirs publics sous la Troisième République. — (Thierry Fillaut, Histoire et alcool, volume 2, 1990)
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épéisme
- (Escrime) Escrime pratiqué avec une épée.
- Mais il serait nécessaire pour cela d’amener à composition les conservateurs endurcis de la méthode fleurettiste et les réactionnaires obstinés de l’épéisme pratique. — (Achille Édom, L’Escrime, le duel & l’épée, 1908)
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confucianisme
- Doctrine que l’on peut tirer de l’ensemble de l’œuvre de Confucius.
- Concernant plus spécialement la manière dont le confucianisme imprègne les principes éthico-moraux dans les réalités des mentalités et comportements, j’ai attiré l’attention sur la particularité du Sud Viêt Nam dans le processus de modernisation. — (Bui Tran Phuong, Viêt Nam 1918-1945, genre et modernité : Émergence de nouvelles perceptions et expérimentations, 2007)
- (Religion) Religion qui met en pratique la philosophie de Confucius.
- … fournit un cadre officiel au dialogue interreligieux et à la coopération entre les six religions officiellement reconnues par l’État Indonésien : islam, catholicisme, protestantisme, hindouisme, bouddhisme et confucianisme. — (François d’Alançon, « À Manado, Indonésiens chrétiens et musulmans veulent vivre ensemble », La Croix, 22 juillet 2014 → lire en ligne)
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altruisme
- Disposition à s’occuper d’autrui, à s’y intéresser.
- L'altruisme est souvent présenté comme une valeur morale suprême, aussi bien dans les sociétés religieuses que laïques. Pourtant, il n'aurait guère de place dans un monde entièrement régi par la compétition et l'individualisme. Certains s'insurgent même contre le « diktat de l'altruisme », qu'ils perçoivent comme une exigence de sacrifice, et prônent les vertus de l'égoïsme. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 18)
- On peut être athée et posséder en premier lieu l'altruisme, qui est une qualité génétiquement inscrite dans l'être humain autant que le désir sexuel. — (Bernard Maris, « Domination », Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
- L'exemple classique d'altruisme est celui d'une mère qui se sacrifie pour ses petits. — (Cyrille Barrette, La vraie nature de la bête humaine, Éditions Multimonde, 2020, page 57)
- Sentiment d’amour instinctif ou réfléchi pour autrui.
- Produit de la contrainte collective, l’altruisme lui revient sous forme de solidarité sociale. — (Luc Boltanski, L’Amour et la justice comme compétences : trois essais de sociologie de l’action, 1990)
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alisme
- Plantain d’eau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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intellectualisme
- (Philosophie) Doctrine métaphysique d’après laquelle tout dans l’univers est subordonné à l’intelligence.
- Wolff n’a fait que verser, en quelque sorte, du côté où penchait déjà Leibniz, lorsqu’il a professé le pur intellectualisme. — (Revue critique, 23 septembre 1876, p. 202)
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déisme
- (Philosophie) Système de ceux qui croient à l’existence d’un être suprême en dehors de toute révélation et de tout culte.
- [...] les impies prennent lieu de blasphémer la religion chrétienne; parce qu'ils la connaissent mal. Ils s'imaginent qu'elle consiste simplement en l'adoration d'un Dieu considéré comme grand, puissant et éternel : ce qui est proprement le déisme; presque aussi éloigné de la religion chrétienne que l'athéisme, qui y est tout à fait contraire. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le jugement négatif des tenants du déisme envers les Églises chrétiennes comportait aussi une vive critique de la Bible et du judaïsme, tendance plutôt inhabituelle dans la culture religieuse britannique, et qui lui valut d’être cataloguée comme antisémite par des historiens israéliens laïcs. — (Shlomo Sand, Comment la terre d’Israël fut inventée: De la Terre sainte à la mère patrie, 2012)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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pacifisme
- Doctrine de ceux qui croient à la possibilité d’établir la paix universelle et qui s’efforcent d’en préparer l’avènement.
- Le pacifisme est passif et expectant par essence : il est plein d’espoir et d’attente, mais sans programme d’action. — (Léon Trotsky, Le Drame du prolétariat français, 1922, annexe à l’édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Le pacifisme absolu conduit inévitablement à la guerre totale. — (Maurice G. Dantec, American Black Box, Paris, Éditions Albin Michel, 2007, p. 141)
- Ses amies le disent, elle l'affirme elle-même, et c'est la vérité, encore que le pacifisme révolutionnaire n'y trouve pas son compte en un procès retentissant qui eût pu favoriser davantage la propagande zimmerwaldiste. — (François Mayoux & Marie Mayoux, Instituteurs pacifistes et syndicalistes: mémoires de F. Mayoux, Éditions Canope, 1992, p.175)
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argotisme
- Mot, tournure, expression propre à l’argot.
- Si l’on ne connaît pas le mot dialectal ou français régional, le mot fait figure de pur argotisme. — (Centre de philologie et de littératures romanes de l’Université de Strasbourg: Travaux de linguistique et de littérature, volume 15, 1977)
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léninisme
- (Politique) (Socialisme) Doctrine communiste telle que professée par Lénine ou ses adeptes.
- Le triumvirat déclenche contre lui de nouvelles polémiques, bientôt frénétiques, dans lesquelles l'argumentation fait place à une scolastique forgée pour les besoins de la cause et oppose sans fin le léninisme au trotskisme, comme la vérité révélée à l'hérésie, le mal au bien, le salut à la perdition. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
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conceptisme
- Style littéraire espagnol, raffiné, intellectuel, en vogue au XVIIe siècle.
- À ce titre, dans l'univers esthétique du conceptisme, la métaphore, tout comme d'autres figures, peut devenir un instrument d'optique prodigieux, multipliant à l'infini les découvertes miraculeuses. — (Jean-Charles Darmon, Le songe libertin: Cyrano de Bergerac d'un monde à l'autre, 2004)
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atomisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique, forgée par Démocrite et Épicure, qui explique que l’univers est discontinu et composé de matière (atomes) et de vide.
- Théoriquement l’atomisme lucrècien pouvait se passer du clinamen. Mais le clinamen montrait à livre ouvert que la question du statut de l'esprit et de la pensée se posait dans la théorie atomiste et n'était pas aisée à résoudre. — (Michèle Porte , Mémoire de la Science, vol. 2, ENS Éditions, 1987, page 245)
- L’atomisme implique l’indéterminisme : au niveau microscopique, tous les êtres composées résultent de hasards créateurs. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, page 72)
- (Chimie) Théorie chimique concernant les atomes.
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géotropisme
- (Biologie) Propriété d'un organisme vivant de s'orienter ou de se déplacer par rapport à la gravité terrestre.
- Le veau était né. Maladroitement campé sur ses pattes, il constatait l’évidence du géotropisme et la difficulté de se maintenir en équilibre. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, La manufacture de livres, Paris, 2014)
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animisme
- (Religion) Doctrine philosophique qui fait de l’âme le principe de tous les phénomènes vitaux.
- Dès lors, plus d'hypothèses inutiles sur des forces vitales, sur un animisme distinct ou indistinct ; plus de disquisitions oiseuses sur les causes premières, inaccessibles à notre curiosité, autant qu'éloignées de notre but pratique : […]. — (Eugène Bourdet, Principes d'éducation positive, Paris : chez Germer-Bailliére, 1863, page VII)
- S’il existe un certain nombre de religions traditionnelles, l’animisme en est la forme la plus importante. — (Sophie Chautard, Géopolitique du XXe siècle et du nouvel ordre mondial, 2005)
- (Anthropologie) Perception d’une identité commune à tous les êtres vivants en même temps que d’une différenciation nette entre les différentes formes de manifestation de ce vivant. Prêter des intentions à des choses.
- L’animisme est la propension à détecter chez les non-humains — animés ou non-animés, c’est-à-dire les oiseaux comme les arbres — une présence, une « âme » si vous voulez, qui permet dans certaines circonstances de communiquer avec eux. […] À ceci s’ajoute que chaque catégorie d’être, dans l’animisme, compose son monde en fonction de ses dispositions corporelles : un poisson n’aura pas le même genre de vie qu’un oiseau, un insecte ou un humain. — (Philippe Descola, Interview par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama no 3392, janvier 2015)
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monolithisme
- (Architecture) Système de construction avec un monolithe ou un petit nombre de très grosses pierres.
- (Sens figuré) Caractère monolithique, rigide et inébranlable, tout d’un bloc, d’une doctrine ou idéologie.
- Pour Nietzsche, il n’y a donc pas de vérité absolue si bien que le monolithisme de la métaphysique (cf. Le Crépuscule des idoles) est nié. — (Article Friedrich Nietzsche de Wikipédia)
- Le monolithisme de la doctrine du Parti communiste.
- L’un d’eux, la RPDC, est un régime socialiste totalitaire sans équivalent par son monolithisme idéologique et sa résistance aux coups de boutoir de l’Histoire [...] — (Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, collection « La Suite des temps », avril 2016, page 16, ISBN 9782070142491)
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néocolonialisme
- Forme politique et économique (et non plus militaire) du colonialisme propre aux anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies.
- Les critiques du néocolonialisme tentent de démontrer que l’investissement fait par des sociétés multinationales n’enrichit que quelques personnes dans les pays sous-développés et occasionne, pour les populations qui habitent ces néocolonies, une catastrophe humanitaire.
- Il est tragique que de grands pays à travers le monde, encore traumatisés par le joug colonial qui leur a été imposé à l’époque, n’aient pas le courage aujourd’hui de condamner le néocolonialisme russe. — (« La Russie se comporte selon les schémas coloniaux du passé », Herman Van Rompuy 24 juin 2022.)
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empirisme
- (Philosophie) Système de philosophie dans lequel l’origine de nos connaissances est uniquement attribuée à l’expérience.
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Après des années de clivage idéologique fédéralistes-souverainistes, lucides-solidaires, « on verra » était une expression de pragmatisme. Un empirisme, diraient les philosophes, antonyme de l’idéalisme, base des idéologies. — (Antoine Robitaille, CAQ: le fabuleux destin d’une «patente», Le Journal de Québec, 13 février 2021)
- L’empirisme de Locke fut combattu par Leibnitz.
- (Médecine) Pratique de la médecine exercée sans connaissances théoriques et fondée sur la seule expérience.
- L’empirisme le désolait. Du moment que la médecine n’était pas une science expérimentale, mais un art, il demeurait inquiet devant l’infinie complication de la maladie et du remède, selon le malade. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- (Par extension) Toute méthode qui prétend ne s’appuyer que sur l’expérience.
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fidéisme
- Doctrine philosophique qui fonde la certitude des vérités essentielles de l’ordre moral, non seulement surnaturel, mais même naturel, sur la révélation et sur la foi.
- Ceux-ci, allant du rationalisme de saint Anselme au fidéisme des Ockhamistes, chercheront à délimiter la juridiction réciproque de la raison det de la foi et le concours mutuel qu’elles peuvent se prêter. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Fidéisme temporisateur, soumission zélée au prestige de l'Empire, traditionnalisme têtu, tous ces traits de caractère de l'élite gouvernante canadienne, qui recruta son lot de serviteurs canadiens-français britannisés attirés par les largesses du pouvoir, ne l'ont guère prédisposée à embrasser les idées radicales ou à emprunter les sentiers hasardeux de la révolution et de la rénovation démocratique, dont ses voisins du sud, de la guerre d'indépendance à la guerre de sécession, avaient fourni de redoutables exemples. — (Marc Chevrier, « La rançon de Brennus », in Argument, volume 19, n° 2, printemps-été 2017, page 122)
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laïcisme
- (Religion) Position qui tend à donner aux institutions un caractère non religieux.
- Ce que l’école primaire de la troisième République et le laïcisme intégral ont pu créer de valable se trouve en toute sa force représenté dans l’Yonne mieux qu’en aucune autre région. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C’était plus qu’il n’en fallait pour inquiéter les partisans des régimes d’autorité […] Pour enrayer les progrès du laïcisme et des mouvements revendicatifs, ceux-ci mirent tout en action, essayant jusqu’à des coups d’État. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Malheureusement, il n’existait aucun attachement philosophique au laïcisme et à ses valeurs de scepticisme, d’expérimentation et de tolérance, si essentielles au pluralisme politique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Péjoratif) (Politique) Défense excessive de la laïcité, notamment par prise de position anti-religieuse.
- Il convient de répéter ici qu'il ne s'agit pas de ce que certains appellent un « laïcisme » ou pire une « laïcardise ». La religion et les institutions religieuses, les postures religieuses, les pensées religieuses, font partie de notre histoire et elles participent au débat démocratique et à la société civile, […]. — (Jean-Michel Quillardet, « La laïcité à la française a-t-elle vécu ? », le 7 avril 2007, sur le site Le Figaro / FigaroVox (www.lefigaro.fr))
- (Religion) (XVIe siècle) Doctrine tendant à réserver aux laïcs une certaine part dans le gouvernement de l’église.
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humorisme
- (Médecine) Doctrine des médecins qui attribuent les affections aux humeurs.
- La première, issue de l’humorisme hippocratique et galénique met l’accent sur l’intérêt des régimes restrictifs et les cures de jeûne en cas de maladies chroniques. — (Alain Drouard, Les Français et la table: alimentation, cuisine, gastronomie du moyen âge à nos jours, 2005)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.