Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coutil
Que signifie "coutil" ?
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- (Textile) Toile faite de fil de chanvre ou de lin, mélangée quelquefois de coton, lissée et serrée.
- On y jette une botte de paille où le prisonnier est censé reposer et dormir,vêtu d’un pantalon de toile et d’une veste de coutil, hiver comme été. — (Victor Hugo, Le Dernier Jour d’un condamné, 1829)
- La cour d’entrée était couverte d’une immense tente de coutil cramoisi avec des étoiles en or : rien de plus élégant. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 389)
- La mémé Lucie rapetasse la blouse de son homme. Ce n’est pas la première fois : bien malin qui, dans cette arlequinade, pourrait dire où sont le coutil ou le droguet d’origine. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, pages 177-178)
- La jouissance arriveConvulsiveTachant d’un jet subtilLe coutil. — (Théophile Gautier, Œuvres poétiques complètes, Bartillat, 2004, page 618)
- (En particulier) Enveloppe en tissu revêtant les matelas.
- Les coutils à base de laine, conservant la chaleur, sont destinés aux faces hiver, tandis que les matériaux à base de coton ou de lin servent aux faces été, car plus légers. — (« L’importance du coutil », www.lematelas.fr, 2011)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coutil".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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fournil
?- Lieu où est le four et où l’on pétrit la pâte ; lieu de travail du boulanger.
- Je lui ai donné la clef du fournil, et il entre ici en mon absence, bricole un peu partout. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 87)
- Malgré l’interdiction, elle se plaisait à descendre en vêtements nocturnes dans le fournil où maintenant il pétrissait la pâte. — (Jean Anglade, Un cœur étranger, 2008)
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sil
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du sisaala des Tumulung.
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ensile
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensiler.
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guenille
?- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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aphylle
?- (Botanique) Qui n’a pas de feuilles.
- L’orobanche est une plante aphylle.
- Plus celle-ci est lourde et plus elle contient dʼéléments nutritifs nécessaires à lancer la croissance aphylle des tiges vers leurs tuteurs. — (Eric Mollard, Annie Walter, Agricultures singulières, 2008)
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myroxyle
?- (Botanique) Synonyme de myroxylon.
- Les plus connues [des espèces de myroxyle] sont le myroxyle du Pérou (...), qui donne le baume du Pérou, et le myroxyle de Tolu, dont le tronc laisse échapper un suc oléagineux dit baume de Tolu (Lar. 20e).
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niquedouille
?- (Populaire) Nigaud, niais.
- – Des enfants ! La voilà enceinte des Maloret, et moi qui n’y pensais bien pas ! et ton grand niquedouille de père… — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 225)
- Aveuglante comme le soleil de Sétif, la solution, la seule, la vraie, était là, qui, dès le début, l’avait effleuré et qu’il avait repoussée comme un grand niquedouille sentimental qu’il était. — (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre Samedi 19 août)
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brindille
?- Branche d’arbre mince et courte.
- Les brindilles sont imprimées sur nos mains, nos joues, même la joue malade, et jusqu’au soir nous aurons l'air d’avoir dormi entre l’époque tertiaire et l’époque quaternaire. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sans souci des brindilles qui le giflent, des ronces qui l’agriffent, il court, il court, pareil au solitaire qui charge l’ennemi. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Brin, bout, petit morceau.
- Pas la moindre brindille d’espoir à l’horizon!
- (Sens figuré) Une belle fille mince et grande.
- La brindille poursuit son récit en révélant son indice de masse corporelle (IMC) de 17,5. — (1 m 80, 56 kg : "trop grosse" pour les podiums, lepoint.fr, 26 août 2015)
- Fer plat travaillé de manière à faire des volutes et servant de décors sur grilles et les balcons en fer forgé.
- Trois montants , deux aux angles et un au centre , séparent ces travées , composées chacune de trois divisions de brindilles , espèce de contrecourbes en fer forgé avec fleurons . — (Charles Fichot, Statistique monumentale du département de l'Aube, volume 3, Éd. Lacroix, Troyes 1889)
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couille
?- (Vulgaire) Testicule.
- Tu nous casses les couilles ! Tu nous casses les pieds, tu nous importunes.
- La tête perdue, ne périt que la personne ; les couilles perdues, périrait toute nature humaine. — (François Rabelais, Le tiers livre)
- Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926.)
- - T'es un pédé, a dit César. Tu m'as eu parce que je pensais à autre chose. Attends qu'on se retrouve. Je te reprends quand tu veux, comme tu veux, où tu veux. Je te la ferai bouffer, ta couille unique. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, Réédition Quarto Gallimard, 1973, chapitre 6, page 490)
- L’image qui surnage pour moi de ce désastre du temps de Louis-Philippe n’en est pas moins celle d’un garçon de vingt ans fonçant la tête la première à travers une brèche, aveugle et sanglant comme au jour de sa naissance, portant dans ses couilles sa lignée. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 114)
- (Vulgaire) Connerie, mensonge, élucubration, fumisterie.
- Il ne raconte que des couilles.
- Et tout ce qu’il m’a dégoisé, cette histoire d’Henrietta trouvant les lettres dans le bureau de Granworth et les emmenant, c’est de la couille en barre. — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 91)
- (Vulgaire) (Sens figuré) Problème.
- Alors là, chef, il y a une grosse couille, plus rien ne marche !
- (Vulgaire) Symbole du courage, de la hardiesse.
- Lui, au moins, il a des couilles, il ne s’est pas dégonflé.
- Descends, si t’as des couilles !
- (Populaire) Bouchon doseur.
- Vas-y, mets-moi une couille de Pastis !
- (Argot) Pote.
- Ça va, ma couille ?
- Hé, Momo, tu promènes tes couilles ?!
- (Argot) Bon gars.
- Vous vous promenez dans la rue comme une bonne couille, quand soudain quelqu'un vient vous menacer.
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ville
?- Assemblage ordonné d'un nombre assez considérable de maisons disposées par rues, et limitées parfois par une enceinte.
- Oh ! caballero, la ville la plus belle et la plus grande de la vieille Europe est bien petite, bien sale et bien mesquine comparée au désert. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Il y a dans certaines villes jusqu’ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- Soudain, devant nous, au seuil des montagnes, apparaît une ville. C’est si nettement une ville, la ville des écriteaux d’école, mi en plaine, mi en montagne, que nous doutons d’y pénétrer. Au-dessus d’elle, un château-fort, les tours encore presque intactes, mais renversées horizontalement, comme dans les mirages qui n’ont pu tourner tout-à-fait. Jamais l’état-major […] ne nous permettra de pénétrer dans cet exemple de ville, avec sa cathédrale ogivale au milieu, ses usines à droite, ses toits de tuile à gauche. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- […] nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Entité administrative ayant légalement obtenu le statut de ville, comme par exemple certaines communes de Belgique ou du Luxembourg.
- Chiny a le statut de ville, glorieux héritage de son lointain passé historique. — (Bernard Dubrulle, Le Petit Futé Wallonie: L’Ardenne et bien plus, 2007)
- (Par extension) L’administration de cette cité.
- Il avait une partie de son bien en rentes sur la ville de Paris.
- (Par extension) Population d’une ville.
- Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- À Marseille, les juifs eurent droit de cité jusqu’au XVIe siècle, et il semble pas que la ville ait eu à le regretter, car c’est un des leurs, Crescas Davin, qui introduisit chez elle, en 1371, la fabrication du savon. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La ville et ses plus riches bourgeois veulent surpasser en magnificence les autres cités. La réception est « de gros coutange » mais aussi « chose très admirable ». — (Jean-François Solnon, Quand la Franche-Comté était espagnole, Fayard, 1989)
- Vie urbaine, mœurs qui y règnent, par opposition au séjour, à la vie et aux mœurs de la campagne.
- J’aime mieux la ville que les champs.
- Il préfère la campagne à la ville.
- (Histoire) (Par ellipse) Corps des officiers municipaux.
- (Par ellipse) Médecine de ville.
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reveuille
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de revouloir.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de revouloir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de revouloir.
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autochenille
?- Véhicule terrestre équipé de roues avant et d’un système propulseur à chenilles.
- André Citroën lançait les autochenilles de la Croisière noire à travers les déserts, à la recherche de mondes mal connus ou ignorés. C’était encore pour nous de la géographie vivante et exemplaire. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 271.)
- Ces [bûcherons] cordent le bois qu’ils ont abattu sur des châssis (racks) en fer qui sont tirés avec l’autochenille au chemin de charroyage. — (Camille Legendre, Le Travailleur forestier québécois, 2005)
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pattemouille
?- Linge mouillé utilisé pour repasser à la vapeur. On place la pattemouille entre le fer et le tissu à repasser.
- Repassez la laine et le cachemire à l'envers, avec une pattemouille et sans appuyer.
- On se sert d’une pattemouille qui est un tissu humide intercalé entre le fer et le tissu à décatir. — (Lexique (textile), Maison des métiers d’art de Québec, Octobre, 2009)
- Comme le tissu noir marque facilement à la chaleur, utiliser une pattemouille évitera les miroitements indésirables. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
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écureuil
?- (Zoologie) Petit mammifère rongeur et arboricole doué d’une grande agilité et remarquable par sa queue touffue qui se relève en panache.
- On voit apparaître une diversité de dispositifs. Des écoponts, des écoducs, des tunnels, des ponts aériens, des banquettes sous les ouvrages pour les loutres et castors, des échelles de corde pour les écureuils… — (journal 20 minutes, 25 mai 2022, page 10)
- Les gerboises abondent dans la vallée du Tensift, et les écureuils dans toutes les régions forestières. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 226)
- Un sursaut interrompit sa songerie. Elle jeta un cri :— Engeance !Devant elle, à dix pas, un écureuil traversait la route, tranquillement. C’était signe de male-mort ; elle en eut l’haleine coupée. Elle passa vite et se retourna pour regarder la bête qui bondissait maintenant avec une agilité diabolique. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Dressé sur l’échelle légère et tremblante, en saule de marais, il cueillait sans relâche, leste comme un écureuil, promptement quoique sans se hâter […] — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 35)
- Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chap. 8)
- (Par analogie) (Familier) Personne prévoyante par analogie avec un comportement de l’animal.
- Donc il a ce côté très radin... Un peu grippe-sou, écureuil. Donc c'est pas le genre à faire des cadeaux aux enfants. — (Jules Naudet, Grand Patron, fils d'ouvrier, Raconter la vie (éd. du Seuil), 2014)
- (Sens figuré) (Désuet) Personne vive, active, qui ne tient pas en place.
- C’est un écureuil.
- Il est vif comme un écureuil.
- (Entomologie) Synonyme de bombyx du hêtre.
- Communément appelé Écureuil, ou encore Bombyx du hêtre, Stauropus fagi est un papillon nocturne (ou Hétérocère) de la famille des Notodontidés, représentée en France par une cinquantaine d’espèces. Il est très largement répandu, mais n’est jamais abondant, du moins sur notre sol. — (André Lequet, L’Écureuil, dans Insectes, n° 173, Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), 2014, page 13)
- (Pêche) (Familier) Sorte d'indicateur pour avertir des touches dans la pêche aux carpes et aux silures.
- Les écureuils assurent une bonne tension du fil et font office d'indicateurs de touches. Quand elles se produisent, ils remontent le long de leur tige. Le détecteur de touche sonore et lumineux appartient à la panoplie du carpiste moderne. — (Pascal Durantel, Pêche : l'encyclopédie, Éditions Artemis, 2003, page 344)
- L’écureuil s'abaisse et ne bouge plus. Prenez la canne en main et moulinez rapidement pour prendre contact avec le poisson et ferrez. — (Bernard Breton, Toutes les pêches en étang, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1997, page 83)
- (Désuet) Ancien nom vernaculaire du serran de sable (Diplectrum formosum, L. 1766), poisson des zones tropicales américaines atlantiques.
- On donne vulgairement le nom d’écureuil à un poisson désigné par Linné sous la dénomination de perca formosa, et devenu le lutsaccus sciurus de Lacépède. — (Encyclopédie du dix-neuvième siècle: répertoire universel des Sciences, des Lettres et des Arts, édité par Ange de Saint-Priest, Paris, 1850, volume 11, page 104)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté rampant, la queue le long du dos. À rapprocher de bièvre, castor, connil, lapin et lièvre.
- D’argent à l’écureuil contourné de gueules tenant une noisette du même, qui est de Soorts-Hossegor des Landes → voir illustration « armoiries avec un écureuil »
- Pompier ou secouriste qui a pour rôle de maintenir l’axe tête-cou-tronc de la victime lors d’une manœuvre de désincarcération, parfois à l’aide d’un collier cervical.
- L’écureuil est « celui qui se faufile dans le lit des autres sans leur permission », il aborde la victime par l’arrière pour commencer les soins avec la plus grande délicatesse possible : bilan, arrêt des hémorragies, pose d'un collier cervical pour le maintien de la tête, oxygénothérapie à l’aide d’un masque, etc.
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mouille
?- Affleurement temporaire d’eau dans une prairie.
- (Hydrologie) Bas-fond d’une rivière.
- (Vulgaire) (Familier) Cyprine, sécrétions vaginales.
- — Eh bien, je vais me ramoner avec la poignée de votre brosse à cheveux et l’inonder d’un tel déluge de mouille que vous ne pourrez vous coiffer aujourd’hui. — Tant mieux. Le jus de moule, ça rend les cheveux satinés. J’économiserai mon huile de macassar, de nos jours c’est hors de prix. — (L’œuvre érotique, de Pierre Louÿs, publié par Jean-Paul Goujon, Éditions Sortilèges, 1994, p. 182)
- (Argot) (Familier) Figure, visage
- Karadoc : Moi, quand on m’en fait trop, on se ramasse l’appareil judiciaire dans la mouille ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre IV, épisode Le Vice de forme)
- (Par extension) (Argot) (Familier) Bouche.
- Arthur : Mais vous allez fermer vos mouilles, oui ? C’est pas vrai ! Je vous demande pas grand-chose ! Vous priez deux minutes et puis c’est marre, on enlève les casques !— (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Spangenhelm)
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fourmille
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fourmiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fourmiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fourmiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fourmiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fourmiller.
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surfil
?- (Couture) Sorte de couture à points espacés, exécutée sur le bord de l’étoffe pour éviter qu’elle ne s’effiloche.
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grémil
?- (Botanique) Borraginée, arbustes ou sous-arbrisseaux persistants poussant dans les zones broussailleuses, sur les montagnes et aux lisières des forêts, depuis le sud-ouest de l’Europe jusqu’au sud de la Grèce, en Turquie et en Algérie.
- Les espèces atlantiques sont déjà plus remarquables : on peut les rencontrer dans les îles, tels le ciste hérissé, l’œillet des dunes ou le grémil couché. — (Jean-Pierre Boutinet, Charente-Maritime, 2001)
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accastille
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accastiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accastiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe accastiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe accastiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe accastiller.
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embrouille
?- Situation embrouillée, confuse
- (Par extension) Résultat de celle-ci.
- Rien à voir, le vicelard dans la pègre, pour situer les choses en gros, c'est celui qui louvoie, saisit l’occase des bonnes arnaques avec un minimum de risques... celui qui sait mener les bonnes embrouilles, qui manœuvre pour s'en sortir... s'arracher à la scoumoune. — (Alphonse Boudard, Saint Frédo, Flammarion, 1993, chap.1)
- — Vous êtes au courant de l’arnaque ? C'est l’hypercherie ! L’embrouille totale. Tout est truqué. Silbermann, ça vous dit quelque chose ? C'est lui le cerveau de la magouille ! — (Frédéric Lasaygues, Back to la Zone, Paris : Éditions J'ai lu, 1992)
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goupil
?- (Désuet) Renard.
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée [...]. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le renard. À rapprocher de chien, levrette, lévrier, loup et renard.
- Parti : en 1) coupé, de gueules à une croix de Malte alésée d’argent et d’azur à un épi de blé d’or posé en bande ; et en 2) d’argent à un goupil ravissant au naturel, qui est de La Croix-en-Brie → voir illustration « armoiries avec un goupil »
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puérile
?- Féminin singulier de puéril.
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bidonville
?- Ensemble d'habitations de fortune habité par des personnes avec peu de moyens, construit en marge de grandes agglomérations.
- L’impact […] s’inscrit dans la géographie des villes, des quartiers et des bidonvilles où les migrants tendent à se regrouper par ethnies, il s’inscrit aussi au niveau régional, accentuant les déséquilibres entre régions dynamiques et en crise. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d’Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
- Les images de forêts luxuriantes, de montagnes enneigées et de réserves naturelles masquent celles des natures urbaines, des bidonvilles et des plantations. — (Malcolm Ferdinand, L’Écologie décoloniale, 2019, page 17)
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gaspille
?- (Touraine) Gaspillage.
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veuille
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de vouloir.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de vouloir.
- Mais comment dire à qui vient de vous sauver la vie qu’il se veuille mêler de ce qui le regarde ? — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- La purification de l'eau touche deux domaines très différents selon que l'on veuille la consommer ou qu'il s'agisse d'un rejet d’eaux usées dans l'environnement. — (Claude Friedli, Chimie générale pour ingénieur, PPUR presses polytechniques, 2002, page 295)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de vouloir.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.