Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coulant
Que signifie "coulant" ?
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- Qui coule aisément.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Qui est fait aisément, naturellement, qui ne sent pas le travail.
- Style coulant.
- Vers coulants.
- Prose coulante.
- Son parler si coulant fut interrompu net, comme jadis celui de cet homme faible qui, devant le pouvoir, venait de désavouer son ami arrêté pour opinions politiques par la police, fut averti par le chant du coq. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Œnologie) Qualifie un vin agréable à boire et qui passe aisément.
- Leur caractère était celui d'un vin très coulant, bouqueté et agréable; puis ils sont devenus plus corpsés [sic] et plus durs, et leur souplesse a disparu. — (Bordeaux et la Gironde, Association française pour l’avancement des sciences, Éd. G. Gounouilhou, 1895)
- (Peinture) Qui procède par des courbes légères et qui est plus facile que correct.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Qualifie une personne qui est accommodante en matière d’intérêt.
- Malgré la haute piété et la probité reconnue de M. de Moirod, on était sûr qu’il serait coulant, car il avait beaucoup d’enfants. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 157)
- Je gardais le silence, je me mettais à rire, et tout finit par là ; c’est-à-dire qu’elle me crut d’abord sot, puis elle s’arrêta à la pensée que j’étais bon et d’humeur très coulante. — (Fiodor Dostoïevski, traduction de Ely Halpérine-Kaminsky, Le Joueur)
- Si les procureurs et leurs substituts se montraient en général coulants, les juges d’instruction pouvaient se montrer des emmerdeurs redoutables, même dans le cas d’une enquête pour meurtre. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 324)
- Les défenseurs du lait cru ont été coulants, en acceptant que le camembert AOP puisse être élaboré au lait pasteurisé. — (Camembert: la bataille de Normandie est finie sur paris-normandie.fr, Société Normande d'Information et de Communication. Mis en ligne le 22 février 2018)
- Je l’ai trouvé très coulant.
- (Québec) (Familier) Glissant.
- Fais attention, la route est coulante ce soir à cause de la glace.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coulant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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achigan
- (Zoologie) Poisson du genre Micropterus (famille des Centrarchidae). On distingue l’achigan à petite bouche et l’achigan à grande bouche.
- Le passage de l'achigan en amont des barrages peut cependant très bien s'expliquer. — (Québec (Province). Dept. of Fish and Game, Rapport Général. General Report, 1945)
- L’achigan est présent, pour sa part, dans le sud de ce territoire structuré, au grand plaisir des amateurs de sensations fortes. — (Patrick Campeau, Expéditions sans prétention, Le Journal de Montréal, 13 février 2021)
-
prévenant
- Qui est obligeant, qui va au-devant de tout ce qui peut faire plaisir.
- Il avait des manières courtoises et prévenantes, saluant poliment tout le monde, mais particulièrement les dames et les demoiselles, à qui il adressait même des propos flatteurs et galamment tournés. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- Seul Gauzi semble se souvenir que j’existe, parce qu’il a eu la la bonne idée de louer un appartement dans le même immeuble, pour devenir, par la force des choses, mon voisin de palier le plus prévenant. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Éditions Phi, 2021)
- Qui est agréable, qui dispose en sa faveur.
- Cet homme a un air prévenant, une physionomie prévenante, une mine prévenante.
- (Théologie) Qui prévient.
- C’est par une grâce prévenante de Dieu.
- Sans une grâce prévenante du ciel.
- Les secours prévenants de la grâce.
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facilement
- Avec facilité ; sans peine.
- Quand il [Théodose] était ému par un sentiment plus vif de colère, c’est alors qu’il se portait plus facilement à la clémence. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Polit. VIII, v, 5. — cité par Littré)
- Les princes oublient facilement la vertu et les services d’un homme éloigné. — (Charles Rollin, Historique ancien Œuvres, t. VIII, p. 11, dans POUGENS. — cité par Littré)
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. » Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte. — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, p. 1002)
-
temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
recommencement
- Action de recommencer.
- On dit souvent que l’histoire est un perpétuel recommencement.
- La couture de ces pièces d’étoffe n’alla pas non plus sans tâtonnements, et recommencements. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Mais ma torpeur s’évanouissait, et je fis quelques mouvements qui dénotaient le recommencement de ma terreur. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
-
adjugeant
- Participe présent du verbe adjuger.
-
étonnant
- Qui étonne, qui surprend.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.82)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, p. 144)
- Qualifie quelqu’un qui est extraordinaire, soit en bien, soit en mal.
- C’est un homme étonnant.
-
adverbialement
- (Grammaire) Avec la valeur d’un adverbe.
- J'ai remarqué deux lyonnaisismes : le mot « laurelle, » qui sert, à Lyon, à désigner l'arbuste qui, dans le reste de la France, se nomme « laurier-rose ; » et la préposition « après » employée adverbialement dans le sens de « ensuite, » emploi non prévu par le Dictionnaire de l'Académie française. — (François Collet, « Dames seules », dans la Revue lyonnaise, n° 50, février 1885, p. 146)
- Tous les adjectifs ne peuvent pas, à volonté, être pris adverbialement. — (René Georgin, Le langage de l'administration et des affaires, 1954)
-
conservant
- Participe présent du verbe conserver.
- Nous ferons la distinction entre les modulations conservant un anaphorique nominal et celles désanaphorisant la version de départ par le recours à des expressions temporelles. — (Julie Tarif, Enjeux et défis du style dickensien : Analyse de quatre traductions françaises d’Oliver Twist, Université d’Angers, 2011)
-
fréquemment
- D’une manière fréquente.
- Il faut avoir soin de les élaguer convenablement et de détruire le gui parasite qui les envahit fréquemment. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 136)
- C'est l'acide sulfurique que l'on emploie le plus fréquemment. Le bain peut marquer de 2° à 6° au pèse-acide Baumé. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Je suis habitué à ces fantaisies d'officiers. A la caserne, on est fréquemment convoqué par un capitaine inconnu qui veut connaître sans délai l'horaire de paquebots pour la Chine. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
-
accompagnant
- Qui accompagne.
- La famille accompagnante peut être admise dans les mêmes conditions que le travailleur sélectionné ou le demandeur principal : autrement dit, les accompagnants bénéficient de l’accès immédiat au marché du travail et d’une série de prestations sociales. — (, Perspectives Des migrations internationales, éditions OCDE, 2006)
-
acharnant
- Participe présent du verbe acharner.
-
plaisant
- Agréable ; qui plaît. — Note : Ce sens est courant au Québec, mais peu usité en France, où il s’emploie surtout dans des phrases négatives.
- Ce jardin est plaisant.
- Il n’est guère plaisant d’avoir affaire à ces gens-là.
- Ce fut encore cette diarrhée verte qui faillit l’enlever, qui, d'une enfant « rêtue » déjà, et plaisante, fit une sorte de morte. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 27)
- Malgré son air un peu ridicule, ce garçon te plaisait. Et c'était sans aucun doute ce qu'il y avait de plus constant chez lui : il plaisait. Plaisante, sa peau devait l'être au toucher. Son sourire était plaisant, sa démarche l'était aussi. Résultat : tout en lui était si plaisant qu'il en devenait insipide. — (Serge Lamothe, Mektoub, éditions Alto, Québec, 2016, p. 76)
- Amusant.
- Il nous a fait un récit très plaisant.
- Il est plaisant de voir les airs qu’elle se donne.
- Je ne trouve rien de plaisant dans votre histoire.
- (Ironique) (placé avant le nom) impertinent, ridicule.
- C’est un plaisant personnage.
- Ce sont de plaisantes gens.
- Il vous a fait un plaisant accueil.
- Je vous trouve bien plaisant de vouloir.
-
puissant
- Qui a beaucoup de pouvoir.
- C’est une famille qui est puissante dans la région.
- Mais cette même classe allait accepter, au lendemain de la guerre du Pacifique, durant la même décennie 1880-1890, de se livrer à l’impérialisme britannique, plus puissant et doté d'une plus forte hégémonie : […]. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Entre la petite Écosse, pauvre, calviniste et profrançaise, et la puissante Angleterre, épiscopalienne et traditionnellement hostile à la France, les relations n'ont jamais été de tout repos. — (Élie Barnavi, Vers une république d’Écosse ?, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, p.53)
- En d'autres mots, être puissant, c'est savoir qu'on a le pouvoir, mais sans sentir le besoin de l'utiliser. Seuls les faibles ont besoin d'user de tout le pouvoir dont ils disposent. — (Mustafa Fahmi, La promesse de Juliette, éditions La Peuplade, Saguenay (Québec), 2021, page 133)
- Qui est capable de produire un effet considérable.
- Mais si la beauté impressionne les sens, elle ne saurait obtenir d’empire durable et puissant qu’autant qu’elle les subjugue. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- En revanche, il est clair que les politiques monétaires ultra-accommodantes ont eu des effets très puissants sur le marché des changes. — (Bastien Drut, Banques centrales : Les nouveaux outils de politique monétaire, 2022)
- Habile ; profond ; exact.
- Puissant calculateur. — puissant logicien. — puissant raisonneur.
- Riche ; richissime.
- Un puissant capitaliste.
- Fort.
- Des muscles puissants. — Une voix puissante.
- Corpulent.
- Ses regards inspectèrent la salle et, finalement, se fixèrent sur la grosse nuque puissante de Feempje. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 143)
- Cet homme est devenu très puissant, faute de faire de l’exercice.
- (Géologie) Qualifie la grande épaisseur d'un gisement, d'un gîte, d'un filon, etc.
- Elle se présente en couches d’épaisseur très-variable, qui quelquefois n’ont que 4 à 5 mètres de puissance, et d’autres fois dépassent 50 mètres ; mais il est à remarquer que les couches les plus puissantes sont rarement les plus avantageuses pour l’exploitation. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
-
certainement
- D'une manière certaine.
- Le roi veut qu’on l’arrête, et qu’on sache certainement de quel pays il est. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre III, 1699)
- Cependant, il ne voulait point lui dire que leur séparation serait probablement, certainement même, éternelle... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. » — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Sans doute ; en vérité ; assurément.
- Et certainement on ne saurait assez plaindre la perte de ces excellents originaux. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Longin, Préface.)
- Les deux officiers avaient trouvé plusieurs clés USB, ainsi que trois disques durs externes et des brouillons de formules mathématiques, certainement le fruit des recherches du défunt chercheur. — (Mirabelle C. Vomscheid, Meurtres à la Pépinière, BoD/Books on Demand, 2014, chapitre 20)
- Très probablement mais exprimant une certaine incertitude.
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 99-100)
- (Ironique) Utilisé en ce sens pour marquer une certaine circonspection de manière atténuée, et qui signifie en définitive l’inverse de ce qu’il devrait signifier.
- Je veux faire plein de choses dans ma vie : parler 10 langues, faire le tour du monde, avoir 3 chiens et 4 enfants, plusieurs voitures !— Ah, mais certainement, me dit mon père, dubitatif.
-
simplement
- Sans complication.
- L’action de cette pièce est conduite simplement.
- Seulement.
- S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. — (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, n° 83, 85 et 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, page 198)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Avez-vous jamais rien vu qui paraisse plus contraire [les lois de l’Évangile et les lois du monde] ? Et cependant, quand je vous dis que nos pères ont accordé ces choses, vous me dites simplement que cela vous étonne. — (Blaise Pascal, Les Provinciales, VII, 25 avril 1656)
- […] mais dans la pensée que ce n’est pas votre faute [si je n’ai pas reçu vos dernières nouvelles], je ne fais simplement que me plaindre de l’infidélité de nos courriers […] — (Marquise de Sévigné, Lettres de Madame de Sévigné, 21 (À Ménage, 19 août 1652))
- Mais Longin ne fut pas simplement un critique habile, ce fut un ministre d’État considérable […] — (Nicolas Boileau-Despréaux, Traité du sublime, Préface)
- D’une manière simple, sans recherche, sans ornement.
- […] la tristesse doit parler simplement, si elle veut nous intéresser […] — (César Chesneau Dumarsais, Traité des Tropes, 1730, II, 9 (L’Hypotypose))
- On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. — (Voltaire, Correspondance générale : À Mme Dupuy, 20 juin 1756)
- S’il [Marivaux] ne pouvait se résoudre à dire simplement les choses même les plus communes, du moins la facilité avec laquelle il parlait de la sorte, semblait demander grâce pour ses écrits […] — (Jean le Rond D’Alembert, Éloge de Marivaux)
- Sitôt que la petite maison de Mont-Louis fut prête, je la fis meubler proprement, simplement, et retournai m’y établir, ne pouvant renoncer à cette loi que je m’étais faite, en quittant l’Ermitage, d’avoir toujours mon logement à moi : mais je ne pus me résoudre non plus à quitter mon appartement du petit château. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre X)
- Mais, madame, vous serez la seule, à cette fête, mise aussi simplement […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Les Veillées du château, tome I)
- Naïvement, sans détour.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Bonnement, sans finesse.
- C’est un bon homme, il y procède simplement.
-
abonnement
- Contrat de fourniture, convention ou marché de service forfaitaire qui se fait d’avance pour une période donnée, par lequel on paie à un prix déterminé ce qui se paie d’ordinaire successivement et par portion avec un échéancier de facturation convenu à la signature.
- Certains impôts s’acquittent par abonnement.
- Faire un abonnement avec la régie.
- Payer par abonnement.
- Prendre un abonnement à un journal, à une revue, à un théâtre, etc.
- Dans les représentations extraordinaires, les abonnements sont suspendus, Les abonnés sont obligés de payer leurs places.
- Les mardis et les jeudis sont les jours d’abonnement à la Comédie-française, Les jours où les abonnés sont admis au théâtre.
- Pouvait-elle, dans sa position, aller à l’Opéra un jour d’abonnement ? elle y rencontrerait le monde entier ! — (Léon Tolstoï, Anna Karénine, tome II, Nelson, Paris, 1910, page 271)
- On sait que les deux grands types de distribution de la presse écrite sont l’abonnement et la vente au numéro. — (Roland Cayrol, Les Médias: Presse écrite, radio, télévision, 1991)
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abhorrant
- Participe présent du verbe abhorrer.
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éléphant
- (Élephantidés) Mammifère herbivore de très grande taille, de l'ordre des proboscidiens, au corps massif, à la peau rugueuse, au nez allongé en trompe préhensile, aux incisives supérieures transformées en défenses. Il pousse son cri en barétant, barrissant ou trompettant.
- Une masse informe, une peau tannée, une tête armée de très-larges oreilles, et de très-petits yeux, la queue d’un rat, voilà l’esquisse du physique de l’éléphant. — (Père M. Perrin, Voyage dans l’Indostan, 1807)
- D’après une étude réalisée en Côte d’Ivoire, dans les lieux où les éléphants avaient disparu depuis longtemps on ne trouvait plus de plants de certaines espèces forestières qu’ils ont coutume de disséminer (Alexandre, 1978). — (Yaa Ntiamoa Baidu, La faune sauvage et la sécurité alimentaire en Afrique, page 52, FAO, 1998)
- Il y avait quarante chevaux dans les écuries, sept éléphants sous une tente spéciale et les roulottes-cages de deux groupes de fauves –tigres et lions– abritées sous la tente ménagerie. — (Guy des Cars, Le Château du clown , éditions Plon, 1977)
- (En particulier) Mâle de cette espèce, par opposition à l’éléphante.
- (France) (Familier) Personnalité de premier plan du parti socialiste français.
- En conseil national, les « éléphants » pourraient faire barrage à un accord, à moins qu’Olivier Faure ne se contente d’un bureau national, où il détient la majorité. — (Julie Carriat, La France insoumise et les écologistes passent un accord pour les législatives, Le Monde. Mis en ligne le 2 mai 2022)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant. À rapprocher de mammouth.
- Coupé : au premier d’azur à la barre d’or, au second d’argent à un éléphant d’azur, qui est de Lioux du Vaucluse → voir illustration « armoiries avec un éléphant »
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accablant
- Qui accable ou qui peut accabler.
- Un poids accablant.
- (Sens figuré) Se dit des choses qui sont considérées comme un poids difficile à porter, sous lequel on succombe.
- Affaires accablantes.
- Travail accablant.
- C’est une nouvelle accablante.
- Voilà un reproche accablant.
- Une déposition, une preuve accablante.
- Le résultat est accablant puisque désormais le sida est devenu la première cause de mortalité en Afrique. — (Jean-Paul Chagnollaud, Relations internationales contemporaines : un monde en perte de repères, 1999)
- C’est elle, qui dans un rapport accablant, avait conclu que le meurtre et le démembrement de Jamal Khashoggi étaient un "crime d’État" avec de multiples violations du droit international. — (Marc Godbout, Le G20, Riyad et le silence du Canada, radio-canada.ca, 20 novembre 2020)
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abordant
- Participe présent du verbe aborder.
- L’auteure injecte dans cette lecture une perspective post-coloniale, en abordant l’exigence de concevoir ces expressions culturelles et linguistiques à la lumière d’un paradigme post-monolingue capable de désassujétir ces voix de leur rapport subalterne à la langue de la nation (pp. 183-184). — (Brice Chamouleau, compte-rendu de : Luisa Elena Delgado, La nación singular. Fantasías de la normalidad democrática española (1996-2011), compte rendu réalisé pour Mélanges de la Casa de Velázquez, 46-1, 2016)
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achetant
- Participe présent du verbe acheter.
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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usant
- Qui use physiquement ou moralement une personne, fatigant, crevant.
- Daudet porte sa maladie avec dignité, certes, mais la souffrance est usante et elle fait ressortir la désillusion des bonheurs perdus. — (Christiane Chamand-Debenest, Daudet bonhomme et cruel à travers sa sensualité à fleur de peau, Le Petit chose : périodique de culture populaire et de documentation universitaire, juillet 2001, page 124)
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intriguant
- Participe présent d'intriguer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.