Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coudoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coudoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- mijoux
- aclou
-
coucou
- (Ornithologie) Nom normalisé de 11 genres assez hétérogènes comprenant 56 espèces d'oiseaux de la famille des cuculidés habitant l'Ancien Monde, essentiellement caractérisées par leur parasitisme de couvée, habitude par laquelle elles confient la couvaison et l'élevage des oisillons à d'autres espèces d'oiseaux le plus souvent plus petites qu'elles; l'espèce-type de ce groupe d'oiseaux est le coucou gris (Cuculus canorus) dont le cri a donné son nom au genre.
- Les coucous ne font point de nid et déposent leurs œufs dans celui des autres oiseaux.
- Sans doute, la femelle du coucou, dans le but d’assurer à son propre jeune une nourriture suffisante, détruit quelques œufs de passereaux insectivores. — (Société royale forestière de Belgique, Bulletin: Volume 24, 1921)
- Puisque nous sommes sur le terrain philologique ou linguistique, et que nous venons de tuer un coucou, oiseau qui dans tous les pays a reçu un nom onomatopéen, nous allons voir ce que peut la différence d'oreilles. Le coucou s'appelle kounjou en chinois; kouti en tibétain; koukouchka en russe; kakou en dialecte tarantchi; pakou en ousbeg. — (Gabriel Bonvalot, De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, Éditions Olizane, 2008, page 420)
- (Ornithologie) (Absolument) Coucou gris
- Cri de cet oiseau.
- Le chant de ce coulicou est à peu près le même que celui du coulicou à ailes rousses, car il répète coucou d'un ton bas, quatre à six fois de suite. — (Jacques Eustache de Sève, Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, …, Paris : Deterville, 1817, volume 8, page 272)
- Des coucous résonnent dans le bois.
- (Biologie) Espèce cleptoparasite, par analogie au comportement de parasitisme de couvée du Coucou gris.
- Les abeilles coucou de la famille des Megachilidae parasitent généralement des genres proches phylogénétiquement.
- (Élevage) Variétés de poules appréciées pour leur chair, dont le plumage rappelle celui du coucou gris.
- Le coucou de Malines, le coucou de Rennes.
- Pendule, ordinairement de bois, où il y a une figure d’oiseau qui, lorsque les heures sonnent, se montre à une petite porte et imite le chant du coucou.
- Pendule à coucou ou simplement coucou.
- Entre deux croisées à petits carreaux était accrochée au mur une antique pendule dite coucou. — (Eugène Sue, Arthur, Journal d’un inconnu, 1839)
- Je descendis chez le concierge. Son coucou marquait une heure du matin. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Hou, hou !…Chacun se retourne ! C’est le coucou de Renoul que sa mère lui a envoyé. On voit un petit oiseau qui ouvre une porte avec son bec et qui fait : Hou, hou !Hou ! hou ! Je m’empare de ce hou, hou-là !« Hou ! hou ! L’oiseau de nuit dit « hou, hou ! » mais nous verrons bien ce que dira l’alouette gauloise, celle de nos pères (toujours nos pères !) quand elle partira vers le ciel en effleurant de son aile, la tête, peut-être fracassée déjà, du Comité des Jeunes ! » — (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) Salut amical et familier.
- Il n’y a qu’à la téloche que l’on voit des gens heureux et qui font coucou avec leur tête parce que leurs bras chargés de cadeaux. — (Thierry Décloitre, La vie est clandestine, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 54)
- J’entends les éclats de rire de la fillette du premier, en face. On se fait coucou de la main. Elle doit trouver le temps long. — (Victorine de Oliveira, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 20/03/220 de Philosophie Magazine)
- (Botanique) (Familier) Nom vernaculaire de la primevère officinale ou primevère vraie (Primula veris)
- Il était allé lui cueillir un bouquet de coucous pour mettre au pied de la statue de la Vierge qui trônait sur un vieux confiturier reconverti en fourre-tout de laines et de tissus où elle puisait pour occuper ses doigts. — (Élise Fischer, Le Rêve de la Grenouille : une enfance lorraine, Paris : Presses de la Cité, 2011, chapitre 9)
- Ängslöt était un minuscule enclos dans le bois, un petit pré fleuri de coucous au printemps, des coucous drus et pleins de sève. — (Gunilla Linn Persson, « Maman Bon-Cœur », dans Par-delà les glaces, traduit du suédois par Martine Desbureaux, Éditions Les Escales, 2017)
- Je voulais vous parler des coucous, des pissenlits, des boutons d’or, des primevères, des pâquerettes, des fleurs des cerisiers et des pruniers en me demandant pourquoi, depuis cinq jours qu’en privilégiée je suis réfugiée au vert, j’éprouve un plaisir particulier à les regarder pousser. — (Catherine Portevin, Newletter du 2 avril 2021, de Philosophie Magazine)
- (Vieilli) Voiture hippomobile qui assurait le transport de passagers à la demande dans la banlieue de Paris entre 1780 et le milieu du XIXe siècle.
- De tous les véhicules de l’Époque-Rococo , il ne reste que le coucou de Paris et la vinaigrette de Lille ; le coucou, humble boîte à compartiments que traîne un cheval poussif, la vinaigrette qui tient le juste milieu entre la chaise à porteur et la brouette. — (Honoré de Balzac, Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du 19e siècle)
- Pour nous rendre à terre, il fallut nous transborder, nous et nos effets, dans de petites barques dont les patrons, avec des vociférations effroyables, se disputaient les voyageurs et les malles à peu près comme autrefois à Paris les cochers de coucous pour Montmorency ou pour Vincennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les chemins de fer suisses ont quelque chose de débonnaire et de patriarcal. Les abords n’en sont pas défendus : l’on va et l’on vient sur la voie, et les machines n’y semblent pas si méchantes que les nôtres, qu’on prendrait pour des monstres d’acier et de cuivre prêts à tout avaler. En attendant le départ, qui s’opère tranquillement comme un départ de diligence ou de coucou, nous regardions avec reconnaissance quelques femmes qui avaient eu la délicate attention de revêtir leur costume national, pour la plus grande joie des touristes. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 61)
- Où il y avait le coucou, il y a le wagon ; où il y avait la patache, il y a le bateau à vapeur. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- En chemin, il sautait à chaque tournant de sa voiture, raccommodait un trait, parlait à son cheval. Un cigare à la bouche, déguenillé, crasseux ; un horrible coucou attelé avec des cordes, une rossinante jaune. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Familier) Avion (ou autre type de machine : automobile, ordinateur...) vétuste et n’inspirant pas la confiance.
- Elle était coiffée d’un casque d’aviatrice d’où dépassait une mèche blonde. Marignan m’expliqua qu’elle avait jadis battu des records du monde dans de « vieux coucous impossibles ». — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 38)
- À bord du coucou à six places qui, depuis deux heures, survole l’Amazonie, la vue est tout simplement sublime… — (Axel Gyldén, L’Express Mag, 20 juillet 2006)
- Il y a bien un hélicoptère Sea King à bord du Charlottetown, mais ces vieux coucous tombent en panne si souvent qu'on n'ose pas souvent les utiliser. — (Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, page 118)
- Idiot, crétin, attardé mental, fou.
- Bien des commentateurs ne comprennent tout simplement pas que des électeurs normalement constitués se soient permis de voter pour lui, sauf à diagnostiquer chez eux de basses pulsions racistes, sexistes et complotistes. Sa candidature attire assurément des coucous. — (Mathieu Bock-Côté, Dans la tête des trumpistes, Le Journal de Montréal, 4 novembre 2020)
- Bref, monsieur et madame Tout-le-monde ont suivi le gouvernement, mais pas aveuglément. Ils posaient des questions quand il y avait des questions à poser. La manifestation de dimanche dernier pour la reprise des sports d’équipe en était le parfait exemple. Ce n’était pas un rassemblement de coucous. — (Richard Martineau, Un an plus tard, hommage au gros bon sens, Le Journal de Québec, 11 mars 2021)
- montivernoux
- gindou
- fauroux
- arrou
-
roudoudou
- (Confiserie) (Populaire) Confiserie constituée de caramel coloré coulé dans un contenant individuel de petite taille, habituellement une coquille de coquillage.
- On s’écrasait autour du cirque, des loteries à la vaisselle, des marchands de roudoudous. — (Marcel E. Grancher, Sous le pavillon noir, Éditions Gutenberg, 1944, page 131.)
- — Tiens, lui dit-il en tendant vingt sous, tu t'achèteras du roudoudou. — Du roudoudou, sans blague ? Je suis plus une môme. Je me paierai des cibiches. — (Roland Dorgelès, Le Marquis de la Dèche, Éditions Albin Michel, 1971, chap. 1)
- « Chez Bébé » était un lieu de perdition pour les gourmands. C’est là que passaient toutes nos petites économies, en achats de bonbons de toutes sortes, de pochettes-surprises, de bâtons de réglisse et des fameux « roudoudous », sorte de sucre mou, coloré en rouge, vert ou jaune, contenu dans de petits fonds de boîte en bois, et qui vous collaient aux dents et aux doigts. On en avait deux pour un sou. Les roudoudous étaient la tentation suprême. Offrir un roudoudou à un ami était le fin du fin. Et pourtant, malgré sa grande vogue, le roudoudou était, quand on y pense, une bien médiocre friandise. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 64.)
- Quand on m’amenait un prisonnier, celui-ci n’avait qu’une idée : s’évader. Alors, il y avait des tractations, il me disait :« Si tu me paies un roudoudou quand tu auras un sou, je ne me débinerai pas. »L’affaire se concluait et le jeu se poursuivait. Mais quand il y avait plusieurs prisonniers, je ne pouvais payer ces roudoudous à tout le monde avec un sou ! — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 17.)
- laroquebrou
-
knout
- Supplice du fouet en Russie tsariste.
- Le supplice du knout.
- Donner le knout.
- Fouet.
- Le malheureux mourut sous les coups du knout.
- ...entre ces larges épaules, il y avait place pour cent coups de cravache, — ou de knout. — (Paul Féval, Les Mystères de Londres, 1844)
- M. Blokh en avait autrefois gagné le noyau en fournissant à l’armée russe des riz dont l’empire des Indes lui-même aurait refusé de nourrir ses administrés en temps de famine ; et même cela lui avait valu, au front de ces troupes qu’il avait failli affamer, une promenade du matin, en pyjama, et dont un knout rythmait l’allure. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Huâ ! Huâ !… (Varichkine eut une rire qui résonnait comme des claquements de knout.) — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Ni les proclamations programmatiques, ni l’ « idéologie », ni le knout, ni l’hôpital psychiatrique ne suffisent pour le déclencher. — (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, page 229)
- barroux
-
résous
- Participe passé masculin (singulier ou pluriel) du verbe résoudre concurrencé par la forme « résolu » : brouillard résous en pluie, vapeur résoute en gouttelettes.
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de résoudre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de résoudre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de résoudre.
- aroue
-
toux
- (Médecine) Expiration spasmodique et bruyante de l’air, accompagnée d’un mouvement convulsif du larynx et de la trachée-artère.
- Bien qu’il fût Islandais pur sang, il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
- Souvent, sa poitrine était douloureusement secouée par une toux prolongée et terrible qui teintait de rouge son mouchoir… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Il y a trois choses que l’on ne peut dissimuler, disaient les Ottomans, ce sont : l’amour, la toux et la misère. — (Ivo Andrić, Le Pont sur la Drina, 1945 ; traduit du serbo-croate par Pascale Delpech, 1994, page 290)
- Le signe clinique le plus évident d’une maladie respiratoire est sans doute la toux. Cette manifestation est le résultat d’une irritation de la surface interne de la trachée et des bronches (les voies aériennes inférieures joignant chacun des poumons à la trachée). La toux est une réaction réflexe, involontaire, destinée à expectorer des éléments étrangers présents dans ces voies respiratoires ; une toux persistante indique que ces organes sont affectés par une maladie […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, volume 1. Généralités, collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 88)
- belflou
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
- biriatou
-
affloue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe afflouer.
- badaroux
-
trou
- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
-
contrefous
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- cordoue
-
loup
- (Mammifères) Mammifère carnivore de la famille des canidés, à l'allure d'un grand chien au pelage gris jaunâtre, aux yeux obliques et aux oreilles dressées, de nom scientifique Canis lupus lupus, et de même espèce (Canis lupus) que le chien domestique dont il est le pendant sauvage.
- C’est ainsi que je sortis, après avoir remercié M. Goulden, qui m’avertit de ne pas rentrer trop tard, parce que le froid augmente à la nuit, et qu’une grande quantité de loups devaient avoir passé le Rhin sur la glace. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Ils semblaient inquiets, quelques-uns paraissaient pris de folie, les loups surtout, qui arrivaient en bandes échevelées, puis disparaissaient en poussant de rauques aboiements. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Très vite incriminés, les naturalistes ont procédé à une enquête visant à reconstituer la progression des loups depuis les Abruzzes jusqu’au Mercantour. — (Isabelle Mauz, Gens, cornes et crocs, Éditions Quae, 2005, page 221)
- Comme il s’en revenait du champ le 13 septembre 1759, Joseph Nevoret est éventré et mangé par un loup carnassier à Viriat (Ain) : on était « environ le soleil couchant ». — (Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup : 3 000 attaques sur l’homme en France (XVe-XXe siècle), Fayard, 2007)
- La malbête a encore attaqué ! répète-t-il. Le grand Berlot est blessé ! Tandis que le garçon raconte le combat acharné du solide moissonneur contre le loup enragé, les habitants de Mosnay se tournent vers la maison des Aufour en deuil. — (Xian Moriarty, Catherine Loiseau & Béatrice Ruffié Lacas, Monstres à toute vapeur, Lune Écarlate Éditions, 2014, page 51)
- (Familier) Terme d’affection.
- Ils étaient évidemment des amoureux et sans doute des néoconjoints.Bientôt, je m’endormis au roucoulement de cette pseudo-ménagerie disparate, et au petit jour, je fus éveillé par des mon petit loup et des mon gros canard sans fin. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895)
- (Pêche) Sorte de poisson ; loup de mer.
- Les poissons qu’on y pêche sont d'un goût excellent; ceux qu’on estime le plus et qu'on rencontre le plus fréquemment, sont : le rouget, le maquereau, le loup, la sole, deux espèces de sardines enfin et sur-tout le mulet (vulgairement muge), dont nos pêcheurs distinguent aussi deux variétés. — (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l’agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, page 76)
- Si le bar est communément appelé « loup « en Méditerranée, il existe bien un loup qui vit dans le sud des îles Britanniques (Anarhicas lupus). Le premier est d’une valeur gastronomique reconnue, tandis que le second est de bien moindre qualité. — (Pêche à pied en bord de mer, Éditions Artemis, 2005, page 146)
- Petit masque que l’on porte dans les bals masqués et qui ne couvre qu’autour des yeux.
- Dans les bosquets obscurs du « Cabaret des raccourcis », un groupe d’apaches entourait Fantômas… du moins un homme vêtu de noir et masqué d’un loup. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 690)
- Le loup avec voilette en dentelle doublée constitue la touche finale du déguisement. — (Isabelle Hidair, Anthropologie du carnaval cayennais : une représentation en réduction de la société créole cayennaise, PubliBook, 2007, page 66)
- Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît (me plaît), Devinez, devinez, devinez qui je suis, Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît — (La Compagnie créole, Le bal masqué)
- Sorte de masque porté par certains ouvriers pour protéger leur visage.
- De place en place, quelque casseur de cailloux se redressait, et regardait à travers son loup de fil de fer cette carriole enragée et hurlante emportée dans la poussière. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 47)
- (Technique) Gros défaut d’une pièce, entraînant sa mise au rebut ; malfaçon irrémédiable d'un ouvrage.
- Arrivé à la cinquième période du travail, le puddleur doit avoir soin de bien nettoyer la sole, afin de ne pas y laisser du fer demi-affiné qui s’attacherait et formerait un loup. — (Lucien Ansiaux & Lambert Masion, Traité pratique de la fabrication du fer et de l’acier puddlé, texte, Liège, P. Gouchon & Paris, E. Lacroix, 1861, page 77)
- Les loups sont la maladie la plus fréquente des fours à puddler. La fonte blanche bien travaillée donne rarement des loups, mais les meilleurs ouvriers peuvent obtenir des loups en travaillant sur fonte grise, […]. — (Benoit Valérius, Traité théorique et pratique de la fabrication du fer, Paris, L. Augustin Mathias & Bruxelles, chez l’auteur, 1843, page 196)
- Si le [commandant du camp d'aviation] refuse de [donner à un avion expérimental] un pilote (et, vous savez, on essaie ici tout ce qui possède une hélice), vous pouvez parier que c’est un loup. — (William Faulkner, Sartoris, traduction René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, pages 455-456)
- (Jeux) Jeu d’enfants où un des participants appelé loup doit toucher un de ses camarades qui devient le loup à son tour.
- « Mais je veux jouer au loup », objecta Gérald. « Il veut jouer au loup », cria Géraldine, prenant soudain la part de son frère. « On veut jouer au loup ! » crièrent-ils de concert. — (Lucy Maud Montgomery, Anne au Domaine des peupliers, 1936, traduction Ruth & David Macdonald et John G. McClelland, 1989, éd. Québec Amérique, 2005, page 252)
- (Industrie textile) Sorte d’appareil de battage de la laine, avec des dents plus nombreuses.
- Le louvetage termine l’épuration de la laine ; il est analogue à l’opération précédente ; seulement, le loup est armé d’un beaucoup plus grand nombre de dents, et il est animé d’une plus grande vitesse : il fait 6 à 800 tours par minute […] — (Jean Baptiste Dumas, Traité de chimie appliquée aux arts, volume 8, 1846)
- (Armement) Verrou qui bloque le chien d’une arme à feu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Métallurgie) Morceau de fonte qui obstrue le creuset.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pêche) Filet que l’on tend sur trois perches de bois.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Orfèvrerie) Morceau d’ivoire brut servant de brunissoir, de polissoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Technique) Grosse pince destinée à l’arrachage des clous.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec deux loups (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant la queue relevée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Tranché : au 1er d’argent au loup passant en bande d’or, au 2e de gueules au loup passant en bande d’argent, qui est d’Échenans → voir illustration « armoiries avec deux loups »
- (Sylviculture) Arbre supervital mal conformé.
- Un chêne dominant n’est éliminé pour une question de forme que s’il s’agit d’un véritable « loup » (arbre flexueux, fourchu ou très branchu à moins de 5 m, sans dominance apicale…). En cas de doute sur le fait qu’il s’agisse bien d’un loup irrécupérable, il est conservé, les chênes ayant en effet une forte capacité à améliorer leur forme avec le temps. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- (Sens figuré) Problème caché ou dissimulé.
- Mais les syndicats ont vu le loup, caché derrière cette rationalisation de bon sens : la volonté de sortir les usines allemandes du système de cogestion qui donne aux syndicats un droit de regard sur la gestion et l’emploi dans les sites. — (Philippe Escande, « Automobile : « En danger de mort, les constructeurs allemands rationalisent à tout-va » », dans Le Monde, 18 novembre 2021 [texte intégral])
- (Vieilli) Créancier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- lavandou
-
joujoux
- Pluriel de joujou.
- Lui, si doux et si caressant, il était grimaud ; il criait à propos de tout, il voulait jouer et brisait ses joujoux. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XL)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.