Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coudoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coudoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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amadoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe amadouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe amadouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe amadouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe amadouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe amadouer.
- vaudioux
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gabelou
- (Histoire) Préposé à la perception de la gabelle.
- Vignacourt, en Picardie, le 5 mars 1753 : « environ cent hommes et plus de trois cents femmes » sont dans la rue, serrés en une double « haie hérissée de louchets et de bâtons » pour aider une faux-saunière conduite par trois employés à travers le bourg ; les gabelous tirent, la foule cogne, deux gardes sont blessés, la femme est libérée. — (Jean Nicolas, La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale (1661-1789), éditions Gallimard (Folio Histoire), 2014, chapitre 2)
- (Par extension) (Péjoratif) Agent de la douane, de l’octroi, du service des contributions indirectes.
- Pas plus tard que cette nuit, à la Porte de Gentilly, les gabelous ont rattrapé un laitier qui se sauvait avec un million! Un million de francs en pièces d’or, dans sa carriole. Oui. — (Marcel Martinet; La maison à l’abri, 1919)
- Ce jour-là, par un heureux hasard, il avait dépisté les gabelous de Villers et glissé entre les lignes de ceux du Luhier et de Fuans sans être obligé de prendre le pas de course, […], devant le représentant du fisc. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La garde du bateau avait été confiée à deux douaniers espagnols, Luis Ortega et Jose Perez, deux braves gabelous sans grande vaillance ni intelligence. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Chambre 113, 1933)
- Tout à coup, deux coups de feu brisent le silence de midi.[…]. Puisque la chasse est fermée, il ne peut s’agir que de braconniers, à moins qu’un fraudeur, surpris par des gabelous ne leur ait tiré dessus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un employé de l’octroi, qui avait gardé le nom de gabelou, vérifiait si l’on entrait des marchandises dans Paris : pour une douzaine d’œufs on devait payer un ou deux sous. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 28)
- annoux
-
égout
- Chute et écoulement des eaux qui viennent de quelque endroit.
- On voit encore, en dehors de cette partie de l’enceinte extérieure, […], les orifices de l’égout que le roi avait fait construire à travers la muraille élevée par son ordre, pour rejeter au dehors les eaux de l’évêché, […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Il a recueilli l’égout de plusieurs sources et en a fait de belles fontaines.
- Il a l’égout des eaux de cette terre, et il les a conduites dans son jardin.
- Chute et écoulement des eaux de pluie.
- Il n’est pas permis de laisser tomber l’égout de ses eaux chez son voisin.
- On fait des canaux de plomb pour recevoir l’égout des eaux.
- Conduit par où s’écoulent les eaux et les immondices d’une ville.
- Ces chiffres comparés avec le nombre de pieds cubes d'eau que les aqueducs de la ville fournissent en 24 heures, démontreraient, […], que les deux tiers environ de l’eau potable qui arrive à Lausanne se répandent dans les égouts , sans avoir été préalablement utilisés. — (Charles Louis Mayor, Essai sur un procédé pour la distribution de l'eau potable, Lausanne : chez Georges Bridel, 1846, p. 5)
- En 1980, l’Italie est d'ailleurs déjà celui des pays du Marché commun qui a les plus graves problèmes d'environnement : des égouts de Naples aux pollutions chimiques de la plaine du Pô, la péninsule exprime son incivisme glorieux. Dans une civilisation industrielle avancée, le chacun pour sa peau se paye au prix fort. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 158)
- (Couvertures) Partie inférieure du versant d’un toit.
- égout retroussé.
- égout de brisis.
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bagout
- Autre orthographe, fréquemment rencontrée, de bagou.
- Et les autres écoutaient, étonnés de cette intarissable faconde, de ce « bagout » plus pailleté d’or que l’eau-de-vie de Dantzig, dont les commis-voyageurs de la Bourse grisent leurs pratiques… — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres, 1874)
- Au logis, ce bavard, qui s’est conquis par son bagout la confiance de tout un pays, n’ouvre la bouche que pour manger, boire ou ronfler. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 92-93.)
- La « réussite » accédait au rang de valeur transcendante, définissait la « France qui gagne », de Paul-Loup Sulitzer à Philippe de Villiers, auréolait un type « parti de rien », Bernard Tapie. C’était le temps des bagouts. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 154.)
- Autre cause du succès de l’ancien ministre, son bagout exceptionnel, son appétence pour les projecteurs, qui en font un « bon client » pour les médias. — (Vanessa Schneider, Claude Allègre et le climat : retour sur un flagrant déni, Le Monde. Mis en ligne le 21 décembre 2018)
- gouloux
- buoux
- panthou
- authou
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coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
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mamou
- Troisième personne du singulier du prétérit de mamar.
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renoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de renouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de renouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de renouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de renouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de renouer.
- spou
- diou
- arrout
- capoue
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vermout
- Variante de vermouth.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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anjou
- Vin d’Anjou.
- Buvez un anjou. — (Indice de bonheur élevé dans la Loire, Le Devoir.com, 21 octobre 2011)
- belleydoux
- restoue
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voue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de vouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de vouer.
- Sasan Amir voue une vraie passion à la photographie. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 27 janvier 2023, page 15)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de vouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de vouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de vouer.
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coucou
- (Ornithologie) Nom normalisé de 11 genres assez hétérogènes comprenant 56 espèces d'oiseaux de la famille des cuculidés habitant l'Ancien Monde, essentiellement caractérisées par leur parasitisme de couvée, habitude par laquelle elles confient la couvaison et l'élevage des oisillons à d'autres espèces d'oiseaux le plus souvent plus petites qu'elles; l'espèce-type de ce groupe d'oiseaux est le coucou gris (Cuculus canorus) dont le cri a donné son nom au genre.
- Les coucous ne font point de nid et déposent leurs œufs dans celui des autres oiseaux.
- Sans doute, la femelle du coucou, dans le but d’assurer à son propre jeune une nourriture suffisante, détruit quelques œufs de passereaux insectivores. — (Société royale forestière de Belgique, Bulletin: Volume 24, 1921)
- Puisque nous sommes sur le terrain philologique ou linguistique, et que nous venons de tuer un coucou, oiseau qui dans tous les pays a reçu un nom onomatopéen, nous allons voir ce que peut la différence d'oreilles. Le coucou s'appelle kounjou en chinois; kouti en tibétain; koukouchka en russe; kakou en dialecte tarantchi; pakou en ousbeg. — (Gabriel Bonvalot, De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, Éditions Olizane, 2008, page 420)
- (Ornithologie) (Absolument) Coucou gris
- Cri de cet oiseau.
- Le chant de ce coulicou est à peu près le même que celui du coulicou à ailes rousses, car il répète coucou d'un ton bas, quatre à six fois de suite. — (Jacques Eustache de Sève, Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, …, Paris : Deterville, 1817, volume 8, page 272)
- Des coucous résonnent dans le bois.
- (Biologie) Espèce cleptoparasite, par analogie au comportement de parasitisme de couvée du Coucou gris.
- Les abeilles coucou de la famille des Megachilidae parasitent généralement des genres proches phylogénétiquement.
- (Élevage) Variétés de poules appréciées pour leur chair, dont le plumage rappelle celui du coucou gris.
- Le coucou de Malines, le coucou de Rennes.
- Pendule, ordinairement de bois, où il y a une figure d’oiseau qui, lorsque les heures sonnent, se montre à une petite porte et imite le chant du coucou.
- Pendule à coucou ou simplement coucou.
- Entre deux croisées à petits carreaux était accrochée au mur une antique pendule dite coucou. — (Eugène Sue, Arthur, Journal d’un inconnu, 1839)
- Je descendis chez le concierge. Son coucou marquait une heure du matin. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Hou, hou !…Chacun se retourne ! C’est le coucou de Renoul que sa mère lui a envoyé. On voit un petit oiseau qui ouvre une porte avec son bec et qui fait : Hou, hou !Hou ! hou ! Je m’empare de ce hou, hou-là !« Hou ! hou ! L’oiseau de nuit dit « hou, hou ! » mais nous verrons bien ce que dira l’alouette gauloise, celle de nos pères (toujours nos pères !) quand elle partira vers le ciel en effleurant de son aile, la tête, peut-être fracassée déjà, du Comité des Jeunes ! » — (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) Salut amical et familier.
- Il n’y a qu’à la téloche que l’on voit des gens heureux et qui font coucou avec leur tête parce que leurs bras chargés de cadeaux. — (Thierry Décloitre, La vie est clandestine, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 54)
- J’entends les éclats de rire de la fillette du premier, en face. On se fait coucou de la main. Elle doit trouver le temps long. — (Victorine de Oliveira, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 20/03/220 de Philosophie Magazine)
- (Botanique) (Familier) Nom vernaculaire de la primevère officinale ou primevère vraie (Primula veris)
- Il était allé lui cueillir un bouquet de coucous pour mettre au pied de la statue de la Vierge qui trônait sur un vieux confiturier reconverti en fourre-tout de laines et de tissus où elle puisait pour occuper ses doigts. — (Élise Fischer, Le Rêve de la Grenouille : une enfance lorraine, Paris : Presses de la Cité, 2011, chapitre 9)
- Ängslöt était un minuscule enclos dans le bois, un petit pré fleuri de coucous au printemps, des coucous drus et pleins de sève. — (Gunilla Linn Persson, « Maman Bon-Cœur », dans Par-delà les glaces, traduit du suédois par Martine Desbureaux, Éditions Les Escales, 2017)
- Je voulais vous parler des coucous, des pissenlits, des boutons d’or, des primevères, des pâquerettes, des fleurs des cerisiers et des pruniers en me demandant pourquoi, depuis cinq jours qu’en privilégiée je suis réfugiée au vert, j’éprouve un plaisir particulier à les regarder pousser. — (Catherine Portevin, Newletter du 2 avril 2021, de Philosophie Magazine)
- (Vieilli) Voiture hippomobile qui assurait le transport de passagers à la demande dans la banlieue de Paris entre 1780 et le milieu du XIXe siècle.
- De tous les véhicules de l’Époque-Rococo , il ne reste que le coucou de Paris et la vinaigrette de Lille ; le coucou, humble boîte à compartiments que traîne un cheval poussif, la vinaigrette qui tient le juste milieu entre la chaise à porteur et la brouette. — (Honoré de Balzac, Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du 19e siècle)
- Pour nous rendre à terre, il fallut nous transborder, nous et nos effets, dans de petites barques dont les patrons, avec des vociférations effroyables, se disputaient les voyageurs et les malles à peu près comme autrefois à Paris les cochers de coucous pour Montmorency ou pour Vincennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les chemins de fer suisses ont quelque chose de débonnaire et de patriarcal. Les abords n’en sont pas défendus : l’on va et l’on vient sur la voie, et les machines n’y semblent pas si méchantes que les nôtres, qu’on prendrait pour des monstres d’acier et de cuivre prêts à tout avaler. En attendant le départ, qui s’opère tranquillement comme un départ de diligence ou de coucou, nous regardions avec reconnaissance quelques femmes qui avaient eu la délicate attention de revêtir leur costume national, pour la plus grande joie des touristes. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 61)
- Où il y avait le coucou, il y a le wagon ; où il y avait la patache, il y a le bateau à vapeur. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- En chemin, il sautait à chaque tournant de sa voiture, raccommodait un trait, parlait à son cheval. Un cigare à la bouche, déguenillé, crasseux ; un horrible coucou attelé avec des cordes, une rossinante jaune. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Familier) Avion (ou autre type de machine : automobile, ordinateur...) vétuste et n’inspirant pas la confiance.
- Elle était coiffée d’un casque d’aviatrice d’où dépassait une mèche blonde. Marignan m’expliqua qu’elle avait jadis battu des records du monde dans de « vieux coucous impossibles ». — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 38)
- À bord du coucou à six places qui, depuis deux heures, survole l’Amazonie, la vue est tout simplement sublime… — (Axel Gyldén, L’Express Mag, 20 juillet 2006)
- Il y a bien un hélicoptère Sea King à bord du Charlottetown, mais ces vieux coucous tombent en panne si souvent qu'on n'ose pas souvent les utiliser. — (Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, page 118)
- Idiot, crétin, attardé mental, fou.
- Bien des commentateurs ne comprennent tout simplement pas que des électeurs normalement constitués se soient permis de voter pour lui, sauf à diagnostiquer chez eux de basses pulsions racistes, sexistes et complotistes. Sa candidature attire assurément des coucous. — (Mathieu Bock-Côté, Dans la tête des trumpistes, Le Journal de Montréal, 4 novembre 2020)
- Bref, monsieur et madame Tout-le-monde ont suivi le gouvernement, mais pas aveuglément. Ils posaient des questions quand il y avait des questions à poser. La manifestation de dimanche dernier pour la reprise des sports d’équipe en était le parfait exemple. Ce n’était pas un rassemblement de coucous. — (Richard Martineau, Un an plus tard, hommage au gros bon sens, Le Journal de Québec, 11 mars 2021)
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runabout
- À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, véhicule hippomobile ou à moteur, destiné à la promenade.
- En 1901, Darracq présente une automobile entièrement conçue et construite par son entreprise, un runabout qui, grâce à l'utilisation de tôle d'acier emboutie, peut être vendu à un prix compétitif.
- (Marine) Vers les années 1930, sous l'influence américaine, ce terme s'est appliqué aux canots automobiles de course ou de plaisance à moteur intérieur fixe (par opposition à hors-bord).
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grisou
- (Industrie minière) Gaz inflammable qui se dégage de certaines espèces de houilles, et qui s’allume quelquefois avec explosion par le contact de matières enflammées.
- Coup de grisou.
- Deux semaines après son arrivée à Varses, Alexis avait été témoin d’un de ces accidents et en avait failli être victime ; une explosion de grisou. Le grisou est un gaz qui se forme naturellement dans les houillères et qui éclate aussitôt qu’il est en contact avec une flamme. Rien n’est plus terrible que cette explosion qui brûle et renverse tout sur son passage ; on ne peut lui comparer que l’explosion d’une poudrière pleine de poudre ; aussitôt que la flamme d’une lampe ou d’une allumette est en contact avec le gaz, l’inflammation éclate instantanément dans toutes les galeries, elle détruit tout dans la mine, même dans les puits d’extraction ou d’aérage dont elle enlève les toitures ; la température est quelquefois portée si haut que le charbon dans la mine se transforme en coke. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Sans doute, Zacharie, mal éclairé, furieux de cette lueur vacillante qui retardait sa besogne, commit l’imprudence d’ouvrir sa lampe. On avait pourtant donné des ordres sévères, car des fuites de grisou s’étaient déclarées, le gaz séjournait en masse énorme, dans ces couloirs étroits, privés d’aérage. Brusquement, un coup de foudre éclata, une trombe de feu sortit du boyau, comme de la gueule d’un canon chargé à mitraille. Tout flambait, l’air s'enflammait ainsi que de la poudre. — (Zola, Germinal, 1885)
- (Par extension) Explosion.
- Le bombardement se ralentit, s'arrête, dans un nuage de fumée retentissante encore des fracas, dans un grisou palpitant et brûlant. — (Barbusse, Feu, 1916)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.