Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coucheur
Que signifie "coucheur" ?
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- Personne qui couche.
- Ce ne sont pas des gens de caserne, des coucheurs de chambrée ! Ils ont de la famille, ces irréguliers, mauvais hommes de camp et de bivouac ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Personne qui couche avec une autre.
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coucheur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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chamailleur
- Qui se chamaille.
- Comme les Gaulois, les ratons-laveurs péquenauds, infantiles, rondouillards, chamailleurs, sont envahis par une civilisation urbaine impérialiste.
- Pour l'éditorialiste du Sole 24 Ore, Stefano Folli, Berlusconi a le grand mérite d'avoir « bipolarisé » la vie politique en la sortant de la gangue des coalitions chamailleuses qui ont longtemps dominé l'Italie. — (Silvio Berlusconi tente de soigner sa sortie, Figaro.fr, 12 novembre 2011)
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affameur
- Celui qui réduit une ou plusieurs personnes à la faim.
- (Populaire) Exploiteur.
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
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bâtisseur
- Celui qui a l’habitude de faire bâtir.
- Dagobert était un grand bâtisseur d'églises et exerçait même la fonction d'aumônier. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Celui qui essaie de bâtir de nouvelles choses pour le bien collectif.
- Ce n’était pas un spécialiste de la chose, c’était plutôt un socioprofessionnel, un bâtisseur. — (Jean-Pierre Raffarin, La dernière marche, 2007)
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gageure
- Promesse que des personnes se font réciproquement de payer ce dont elles conviennent en gageant.
- Faire une gageure.
- Gagner une gageure, la gageure.
- Perdre une gageure, la gageure.
- Hasarder une gageure.
- Soutenir la gageure.
- (Par extension) Chose gagée.
- Voilà la gageure que je vous dois.
- Quand me paierez-vous ma gageure ?
- (Sens figuré) (Familier) Action, opinion singulière et étrange, qui semble un défi au bon sens.
- La dégringolade des notes trimestrielles de l’élève jusque là modèle aurait été due à une de ces gageures héroïques comme on n’en fait que dans l’adolescence : pour laisser à l’étrangère la première place, Fernande s’éclipsait, travaillait mal, bafouillait exprès. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 290)
- Avoir 15 ans et déjà un plan pour sa vie est une gageure pour la plupart des jeunes. — (Eric Nunès, Dyspraxie : la lutte contre le handicap d’un futur ingénieur, Le Monde. Mis en ligne le 10 octobre 2018)
- Si l’on s’élève un peu cependant, le secteur touristique fait face à un autre défi d’ampleur : il est aujourd’hui responsable d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, et cela ne fait que commencer. Penser le futur, à dix ou vingt ans, relève alors de la gageure : il faudrait imaginer une expérience touristique sans accrocs tout en réduisant l’impact du secteur sur la biosphère. Ces deux injonctions sont-elles seulement compatibles ? — (Mais où va le Web ?, Tourisme, désir et prospective, 20 novembre 2018 → lire en ligne)
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bouquineur
- (Familier) Celui qui bouquine.
- C’est un bouquineur.
- Mais les quais de la Seine exercent encore un autre attrait sur moi : j’y complète mes très graves études sur les bouquineurs et les pêcheurs à la ligne. — (Jacques Barozzi, Littératures parisiennes: de Guillaume Apollinaire à Stefan Zweig : morceaux choisis, 1997)
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caboteur
- (Marine) Marin qui fait le cabotage.
- Edmond était devenu aussi habile caboteur qu’il était autrefois hardi marin ; — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 238)
- (Marine) Navire côtier.
- Effectivement, un beau matin l’Utile, petit caboteur qui fait le service de l’île, appareilla, l’emporta avec toute sa famille, et nous revint avec un autre régisseur. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- C’est là qu’ils s'étaient réunis, entrechoquaient leurs verres pleins d’une rude eau-de-vie ou des petits vins de Bordeaux apportés sur ces côtes par les caboteurs. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 153-154)
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codébiteur
- (Droit) Celui qui a contracté une dette conjointement avec un autre.
- Codébiteurs solidaires.
- Le codébiteur solidaire non intéressé ne prend l’habit de caution qu’après avoir payé la dette, et seulement à l’égard des autres coobligés. — (Manuella Bourassin, Vincent Brémond, Marie-Noëlle Jobard-Bachellier, Droit des sûretés, 2015)
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assesseur
- (Désuet) (Rare) Celui qui détermine l’assiette d’une taxe ou d’un impôt.
- Si une personne refuse ou néglige de donner la liste de ses propriétés après que l’Assesseur en aura fait la demande, l’Assesseur procédera à assesser les propriétés de la personne d’après ses connaissances et d’après les meilleures informations obtenues. — (No 55 Acte pourvoyant à l’Augmentation des Revenus de l’État et aux Moyens de payer l’intérêt sur la dette de l’État, dans Laws for the Government of the District of Louisiana/Actes passés par l’assemblée générale de l’État de Louisiane, du 4 octobre 1865, Nouvelle-Orléans, 1865, page 155)
- (Justice) Officier de justice adjoint à un juge principal, pour l’assister dans ses fonctions ou le suppléer en son absence.
- Sur la scène était dressée une estrade où était placée une table drapée de rouge, devant laquelle s’asseyaient le président, son assesseur et son assesseuse. — (Journal des économistes, Société de statistique de Paris, 1878)
- Comme il faut que Paris soit toujours la ville des excentricités, il s’y fonda un club de femmes, où les hommes n’étaient admis que comme spectateurs. Le président était une présidente, les assesseurs des assesseuses. J’ignore s’il tint plusieurs séances. […] Le possesseur de la voix est un garde national de six pieds de haut, qui saute d’un bond à la tribune. À sa vue éclate un tumulte éprouvantable [sic] : présidente, assesseuses, et zouavesses se jettent sur lui, le pincent, l’égratignent, et il ne s’échappe qu’en lambeaux de leurs mains… — (Francisque Sarcey, Le Siège de Paris : Impressions et souvenirs, tome 1, E. Lachaud, Libraire-Éditeur, Paris, 1871, 5e édition)
- (En particulier) (France) Personne qui surveille le bon déroulement des opérations dans un bureau de vote.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- En Vallée d'Aoste, désigne les membres du Conseil de la Vallée (conseil régional), ainsi que des Conseils communaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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navetteur
- (Économie) Personne qui fait régulièrement la navette au moyen d’un transport public ou d’un véhicule privé, de son habitation à son lieu de travail au sens strict, ou à son lieu d’étude et d’autres activités au sens large.
- Le navetteur est sur le quai de la gare avec son abonnement à la main.
- Que font les navetteurs belges dans les files ?— (http://www.vroom.be/fr/actualite-auto/9710,traffic-jam-activities-.html)
- Paris-Lyon : le TGV a changé la vie des «navetteurs». — (titre d’extrait du JT de 13h, TF1.fr, 22 septembre 2011)
- Dans cette étude, un navetteur est un actif en emploi ou un étudiant qui se déplace d’un point à un autre pour aller travailler ou étudier. — (INSEE, « Les émissions de CO2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études en Languedoc-Roussillon », Repères Synthèse, n° 02, avril 2011)
- Les liaisons TGV, qui relient de plus en plus de grandes villes en quelques heures, ont fait naître ce que l’on appelle les navetteurs, ces personnes qui sont loin de leur domicile plusieurs jours par semaine, poursuit la sociologue. — (« Êtes-vous un “navetteur” ? », LeParisien.fr, 2 février 2010)
- Les navetteurs influencent la dynamique linguistique par la réalisation d’activités publiques à l’extérieur de leur municipalité de résidence. — (Paul Béland et autres, Les navetteurs et la dynamique des langues sur l’île de Montréal, Conseil de la langue française, septembre 2001)
- À Bruxelles, […] on se plaint de la moindre régularité des « navetteurs », […] de leur tendance à demander des horaires spéciaux et à en profiter pour se mettre à l’aise. — (C. Mertens, La répartition de la population sur le territoire belge, 1946)
- Vu l’époque où la statistique fut dressée (31 décembre), on constate qu’il y a peu de chômage en Belgique parmi la multitude des navetteurs et des semainiers. — (Hugues Romans, Les migrations ouvrières à travers la Belgique, 1919)
- (Vieilli) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- La broderie compte 130 métiers occupant 130 brodeurs et 300 aides (bobineurs, navetteurs, etc…). — (Le Musée Social, volume 21, 1914)
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danseur
- Celui qui danse.
- C’est un bon danseur, un grand danseur.
- Un danseur, une danseuse de l’Opéra.
- La musique enivre et règle le danseur, tandis que le curieux voit le mouvement seul et rit de ce pantin qui s’agite sans raison, car le curieux, lui, n’entend pas la musique. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Les deux danseurs à tour de rôle s'agitaient en frappant sur un tambourin de peaux de phoque. Ce n'était pas beaucoup plus étrange que le charleston ou le black-bottom. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Tard dans la soirée, les danseurs commencèrent à s'animer. Il y eut alors quelques essais de « upa upa », qui est d'origine tahitienne, suggestive et voluptueuse. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Celui qui aime à danser, qui danse souvent, ou qui fait profession de danser.
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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rêveur
- Qui rêve ; qui s’entretient de ses imaginations.
- (Sens figuré) — On lit ce livre absolument comme au bord de la cascade on entendrait, rêveur, le gazouillement des eaux. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 133)
- Bertuccio, qui le voyait rêveur, monta sans rien dire sur le siège auprès du cocher. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 582)
- Qui marque ou qui exprime la rêverie.
- Marandier alluma une cigarette et suivit d'un regard rêveur les volutes bleues qui serpentinaient vers le plafond. — (Maurice Ciantar, La Mongolique, Gallimard, 1949, page 295)
- Arrivé la veille au matin en Argentine (…), il a la mélancolie rêveuse que provoque parfois le jetlag et, durant les deux jours de vagabondage qu'il nous accordera, cette saudade ne le quittera pas, […]. — (Philippe Azoury, Macadam à deux voix, dans — (Libération (journal)), n° 9532, cahier cinéma, 4 janvier 2012, page II)
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commentateur
- Auteur d’un commentaire littéraire, historique, juridique.
- Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Raschi, en se cantonnant dans son rôle de commentateur, s'est attiré, lui, la reconnaissance de tous. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- On écrit toujours de la même façon sur le plaisir du Prophète et la virginité d'Aïsha. Aucun commentateur n'a remis en cause ses prédécesseurs. — (Houria Abdelouahed, Opprimer, c'est sacré, Télérama n°3460, mai 2016)
- (Péjoratif) Celui qui fait divers commentaires sur ce qu’il ignore.
- Le silence du docteur laissait le champ libre aux commentateurs; l'abbé Moulle s'élança dans l'arène. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Au quotidien The Globe and Mail, à Toronto, les commentateurs grimpaient aux rideaux, montaient aux barricades, prédisaient l'érosion, la balkanisation imminente du Canada. Ici ? Presque rien, si peu, bof. Étonnant, non ? — (L'Actualité, 2007, vol.32, page 131)
- Pourquoi ? Parce que les journalistes politiques et autres commentateurs qui donnent le la sont rabougris du cervelet ? Infirmes de la comprenette à force de s'enfermer eux-mêmes dans la boite à chaussure des schémas normalisateurs ? — (Jean-François Kahn, L'horreur médiatique, Marianne (magazine) , 25 janvier 2014, page 27)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- harfleur
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bobineur
- (Art) Ouvrier qui bobine.
- Quant aux causes, elles peuvent incomber au bobineur qui n’a pas apporté tous les soins voulus à son travail, les isolants sont blessés; ou bien le bobinage est humide. — (Émile Duquesne, Ulysse Rouvière, Pratique des essais des machines électriques, à courant continu et alternatif, 1903)
- Envideur travaillant dans une filature.
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accepteur
- (Finance) Celui qui accepte.
- L’accepteur d’une lettre de change devient personnellement débiteur de la somme.
- C'est pourquoi l'on autorise le tiré accepteur à opposer toutes les exceptions au tireur porteur. — (Augustin Boujeka, La provision: essai d'une théorie générale en droit français, 2001)
- Par l’examen des variations des effets Δ-iso, avec la nature du noyau décoalescé i (fig. 6), nous mettons en évidence un transfert électronique vers l’accepteur, plus important dans un des deux isomères présents, quand la densité électronique du système π s’accroît. — (Bulletin de la Société chimique de France, Chimie moléculaire, partie 2, 1978)
- pervertisseur
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coadministrateur
- Celui qui administre conjointement, avec un autre administrateur ou administratrice, une société, une administration, etc.
- Il a été nommé coadministrateur des finances.
- Il était l’administrateur honoraire de l’Alpine Club et le coadministrateur du Comité de l’Himalaya. — (Mick Conefrey, Everest 1953: La véritable épopée de la première ascension, 2013)
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contrôleur
- Celui qui est chargé de contrôler.
- Il y a des contrôleurs généraux de l’Armée, de la marine.
- Contrôleur des finances publiques ; du travail.
- Cet homme aurait pu être commis expéditionnaire, contrôleur des contributions directes, inspecteur des impôts, inspecteur du travail, administrateur civil, ministre, voire Premier ministre. — (Cheikh Yérim Seck, Kéba Mbaye : parcours et combats d’un grand juge, Kathala, 2009, page 101)
- Contrôleur des théâtres.
- (En particulier) (Chemin de fer, Transport) Employé chargé de contrôler la validité des titres de transport dans les transports en commun.
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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chantepleure
- Entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler.
- Depuis deux jours on m’entretientPour savoir d’où vient chantepleure ;Du chagrin que j’en ai, je meure,Si je savais d’où ce mot vient,Je l’y renverrais tout à l’heure. — (Le Chevalier de Cailly)
- Fente dans un mur de clôture ou de terrasse pour le passage des eaux, barbacane.
- Murs percés de chantepleures. — (Joris-Karl Huysmans, Là-bas, tome 1, 1891)
- Robinet d’un tonneau à vin, à cidre ou à bière.
- La noire figure géante avisait un coffre d'aspect imposant, et en tirait une urne enflée, au moins en apparence, à contenir la cuvée de trois arpents de vigne, et la soutenait à mi-corps dans cette attitude d'expectative propre au pichet que l'on présente à la chantepleure. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 44)
- Dans l’ombre, il savait où se trouvait le puise-bois. C’était une grosse écuelle creusée dans un billot de bouleau. Il la mit sous la chantepleure et il la remplit. Il but à même. Le goût de blé, et de terre descendit dans son ventre. Dans sa bouche, il eut le goût du vin. C’était son vin. — (Jean Giono, Que ma joie demeure)
- Arrosoir de jardinier, à queue longue et étroite.
- Rigole ouverte dans la berge d’une rivière.
- Tonneau dans lequel on foule, en certains vignobles, le raisin avant de le descendre dans la cuve.
- (Viticulture) Pipette, tastevin.
- Auprès de chaque cuvée, un vigneron se tient, avec, au poing, la « chantepleure », ou « chantefleure », ou « tastevin », c’est-à-dire la pipette de verre que l’on plonge dans le fût par la bonde. Les tasses d’argent ouvragé, jusqu’alors soigneusement enveloppées d’un linge fin, sortent des poches, et se tendent vers les chantepleures. — (Académie de Mâcon. Société des Arts, Sciences, Belles-lettres, Archéologie, Agriculture et Encouragement au Bien de Saône-et-Loire, Annales, 1921)
- La chantepleure […] est un instrument qui sert a puiser du vin dans un tonneau sans troubler ce liquide. Il est forme d’une espèce de cylindre creux qui porte à ses extrémités deux ouvertures. Quand on le plonge dans une liqueur, elle y monte à la même hauteur que dans le réservoir, et demeure suspendue dans ce tube lorsqu’on a soin de fermer l’orifice supérieur en le tirant hors du vase. — (Pierre Jacotot, Cours de physique expérimentale et de chimie)
- Siphon, transvaseur, tuyau.
- On place la chantepleure devant le bondon de la cuve, et l’on se sert, pour chasser le bouchon de liège, d’une broche de bois qui entre dans le trou de la chantepleure ; cette broche de bois se nomme lancette. — (Manuel du Cirier)
- La matière broyée sous des meules à l’eau, est soutirée par des chantepleures et reçue dans des cuves munies de robinets à différentes, hauteurs. — (Encyclopédie du commerçant : fabrication de l’Azur)
- (Poétique) (Rare) (Sens figuré) Tristesse.
- Dans la clairière d’une enfanceOù la chantepleure a pris voixComment oublier son regardQu’on voyait parfois La tristesse embrumer. — (Revue « Poésie présente », no 97, 1995)
- Armoiries avec une chantepleure (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant divers outils dans les armoiries. Anciennement, la chantepleure était représentée comme la bouse (outres servant à puiser et transporter l’eau) dont elle était synonyme. Puis la représentation est passé à celle d'un entonnoir muni d'un tuyau rappelant l’ustensile utilisé dans le vignoble pour remplir les tonneaux sans troubler le vin. Enfin, elle fait référence au robinet situé à la base d'un tonneau et permettant de se servir. Cette dénomination doit être utilisée en connaissance du contexte historique et culturel de création des armoiries.
- D’argent à la barre d’azur remplie du champ, chargée de la devise « chante et pleure » en lettre de sable, accompagnée, en chef de deux léopards d’azur passant l’un sur l’autre et en pointe, d’une chantepleure du même remplie aussi d’argent, qui est de la commune d’Auzouville-sur-Ry de Seine-Maritime cf. illustration « armoiries avec une chantepleure »
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babeurre
- (Boisson) Liqueur séreuse et blanche que laisse le lait quand sa partie grasse est convertie en beurre, utilisée comme boisson et ingrédient pour différents mets.
- On étala ses provisions : elles étaient frugales : trois œufs durcis, du fromage séché fort dur, et du pain de seigle. Jacquot et moi, nous avions de la vieille brebis en bœuf-à-la-mode, du fromage durci et un pain salé pétri avec du babeurre, que les paysans aiment beaucoup. — (Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas ou Le cœur humain dévoilé, première époque, 1796-1797)
- À l’arrivée dans les grandes agglomérations, loin des centres de production, le babeurre se prête mal à la stérilisation par la chaleur. Industriellement, néanmoins, on prépare des babeurres concentrés et même des poudres de babeurre. — (M. H. Martel, Sur la valeur alimentaire du lait écrémé et du babeurre, première époque, Le concours médical, 09/02/1941)
- (Désuet) Bâton dont on se sert pour battre la crème dans la baratte.
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bailleur
- Qui baille.
- Les organes de la société bailleresse continuent à fonctionner normalement et les droits et devoirs des différents membres de la société ne supportent aucune modification. — (Michael Bode, Le groupe international de sociétés : le système de conflit de lois en droit comparé français et allemand, Peter Lang, 2010, page 398)
- On se réjouit que Téléfilm et la SODEC, les grosses institutions bailleuses de fonds, ne tiennent plus le baromètre du succès de salles à tout prix, d’autant moins depuis que les œuvres sont diffusées sur plusieurs plateformes. — (L’année glorieuse du cinéma québécois, Le Devoir.com, 3 janvier 2014)
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accommodateur
- Qui assure l’accommodation.
- (Muscles) Qui permet l’accommodation du cristallin.
- Le muscle accommodateur paralysé par l'atropinisation forçait le malade à donner une impulsion d’accommodation particulièrement forte à l’œil gauche pour voir distinctement les objets éloignés. — (Henri Dor, Edouard Meyer, Revue générale d’ophtalmologie : Volume 28, 1909)
- (Cuisine) Qui apprête ce qui reste des plats (adjectif jouant sur la locution accommoder les restes).
- Ni même le modèle au-dessous, moins distingué, plus torchon, les frotteuses d’évier à se mirer dedans, les accommodatrices de restes, et celles qui sont à la sortie de l’école un quart d’heure avant la sonnerie, tous devoirs ménagers accomplis ; les bien organisées jusqu’à la mort. — (Annie Ernaux, La Femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 325)
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bouilleur
- (Art) Long cylindre en tôle, placé horizontalement sous la chaudière d’une machine à vapeur et en contact direct avec le feu.
- (Automobile) Moteur d’une F1.
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aboyeur
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.