Dictionnaire des rimes
Les rimes en : correspondue
Que signifie "correspondue" ?
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- Participe passé féminin singulier du verbe correspondre.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "correspondue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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fessue
?- Féminin singulier de fessu.
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contenu
?- Ensemble de choses se trouvant à l’intérieur d’un récipient ou d’un ensemble.
- […], il fouilla de sa main gauche dans sa poche intérieure et en déversa le contenu sur la table. — (Henry Miller, L’Ancien Combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface, […]. — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, page 15)
- Les tuples sont rangés à l'intérieur de partitions associatives dont la taille est en général une piste mais peut être moins. L’adressage à l'intérieur d'une partition s'effectue par le contenu. — (Actes du Congrès "Architecture de machines et systèmes informatiques", Association française pour la cybernétique économique et technique, Éditions hommes et techniques, 1982, page 54)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pp. 97 à 109)
- Ensemble des idées d’un texte.
- Toutefois, en raison d’un héritage marqué par quatre siècles de scribalité et d’imprimerie, ces contenus de foi semblent souvent sans emprise apparente sur le vécu des jeunes générations et tombent à plat. — (Michel Beaudin, Anne Fortin et Ramón Martínez de Pisón L., Des théologies en mutation : parcours et trajectoires, Fides, 2002, page 230)
- (Cartographie) Ensemble des phénomènes représentés sur la carte et éventuellement des autres informations portées sur elle[1].
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lapsus
?- (Linguistique) Erreur involontaire qui fait dire à une personne autre chose que ce qu’elle avait prévu d’exprimer.
- Nous sommes foudroyés, dit-il. Il voulait dire « fourvoyés », mais c'était là un lapsus léger et que rendaient excusable, d'ailleurs, ces circonstances exceptionnelles. — (Georges Courteline, Train 8 h 47, 1888)
- Un lapsus, une faute de prononciation, le soufflet sur la joue d’un clown, peuvent créer un accès irrésistible avant qu’aucun couple comparatif de concepts ait eu le temps d’intervenir. Le rire a jailli avec la rapidité du réflexe ; il est souvent aussi véloce que le geste d’un instinct élémentaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 43)
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détendue
?- Féminin singulier de détendu.
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accrue
?- Accroissement.
- Accrue de bois, augmentation de l’étendue d’un bois, qui se fait naturellement, sans qu’on ait planté ni semé.
- Toutes accrues [terres envahies par les bois voisins] sont reputées vaines pastures.
- L’accrue n’est acquise au propriétaire du bois contigu, qu’après trente ans de silence de la part du propriétaire voisin parce qu’une aussi longue inaction est assimilée à un abandon du terrain et à une reconnaissance de la propriété d’autrui. — (Jean Baptiste Joseph Pailliet, Manuel de droit civil commercial & criminel: Volume 1, 1855)
- Augmentation que reçoit un terrain par la retraite insensible des eaux ou par atterrissement.
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inattendue
?- Féminin singulier de inattendu.
- L’une d’elles, inattendue, est une certaine libération par rapport à la Loi en tant qu’écrit qu’il faudrait talmudiser à l’infini. — (Daniel Sibony, Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes, 2017)
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combattu
?- Participe passé masculin singulier de combattre.
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invendue
?- Féminin de invendu.
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chenu
?- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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afflue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affluer.
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détenue
?- Femme détenue.
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entendu
?- (Vieilli) Qui s’entend bien à une chose.
- Des gens entendus dans la culture des orangers ont exposé, […], que les pots de terre sont préférables aux caisses. — (L’agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Nous sommes persuadé, d’ailleurs, que l’avocat du marquis saura tirer tout le parti désirable d’un fait qui montre à quel point Bonaventura du Breil était un commerçant entendu en affaire, faisant de la colonisation sérieuse et possesseur de concessions authentiques. — (Léon Millot, Chronique, Port-Breton, dans La Justice, no 1247, 15 juin 1883, 5e colonne en haut)
- La mère Grillon, une brave femme, entendue au commerce, appelait le jeune homme et sa compagne : « ses deux tourtereaux », et semblait tout attendrie par cet amour avantageux pour sa maison. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 220)
- Bien compris, complice.
- Une remarque entendue.
- Et les cinq hommes se regardèrent avec un sourire entendu. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- Radom et Pelat, d'un seul mouvement, lui emboîtèrent le pas, gardant le silence et se regardant de côté, d'un air entendu. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- Quelques filles se promènent ouvertement la main dans la main avec un garçon, disparaissent des cours, quelquefois elles reviennent avec le fameux air distant et entendu, elles sont mariées. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 392)
- Conçu ; organisé ; concerté ; réfléchi.
- Jamais décorateurs de théâtre n’ont imaginé une toile plus pittoresque et mieux entendue ; quand on est accoutumé aux plates perspectives des plaines, les effets surprenants que l’on rencontre à chaque pas dans les montagnes vous semblent impossibles et fabuleux. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, Charpentier, 1859)
- Même si certains médias et organismes de recherche font, à intervalles réguliers, semblant de le découvrir pour attiser la curiosité du public, l’affaire est entendue depuis longtemps : de l’eau a coulé jadis sur Mars en abondance. — (Pierre Barthélémy, Mars pourrait avoir abrité un grand océan circumpolaire, il y a trois milliards d’années, Le Monde. Mis en ligne le 22 janvier 2022)
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dévalue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dévaluer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dévaluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dévaluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dévaluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dévaluer.
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hypertendue
?- Féminin singulier de hypertendu.
- échinocactus
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humus
?- (Jardinage) Terre végétale.
- Les jours filent clairs parmi le friselis des feuilles, le froufroutement des brises, les odeurs âpres des humus, le parfum des sèves, entouré d’oiseaux et d’abeilles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Pédologie) Couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique, principalement par l'action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol.
- À la rigueur on peut voir des liens entre une plante herbacée et un arbre de la forêt. Il est possible que l’humus produit par les feuilles de Conifères conviennent à ces plantes, mais l’inverse est insoutenable. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 121)
- En 1840 enfin, von Liebig publie La chimie dans ses rapports avec l’agronomie, livre dans lequel il montre que les plantes ne se nourrissent pas d’humus, mais de solutions minérales et que l’humus est un produit transitoire entre les matières organiques végétales et les sels minéraux, seuls aliments des plantes. — (Aubert, G. & Boulaine, J. (1980). Chapitre premier. La notion de sol. Dans : Georges Aubert éd., La pédologie (pp. 5-20). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France.)
- La podzolisation est essentiellement un processus d’altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l’action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Ces gens qui pendant des siècles ont remué la terre et collaboré avec les saisons ont disparu aussi complètement que le bétail qu’ils menaient paître et que les feuilles mortes dont ils faisaient de l’humus. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 165)
- Dans cette terre riche en humus et en azote et qui n'avait pas vu le soleil depuis six ans, c'était bien le diable si l'orge ne faisait pas merveille. — (Claude Michelet, L'appel des engoulevents: Des grives aux loups, Éditions Robert Laffont, 1990, chapitre 2)
- L’humus qui, lié aux argiles, contribue à la qualité de la structure des sols et à leur fertilité, résulte de la transformation de la matière organique. C’est un produit composite, chimiquement mal défini, et les détails de sa formation sont encore imparfaitement connus. — (Pierre Davet, Vie microbienne du sol et production végétale, Éditions Quae, 1996, page 143)
- Le parcours n’avait guère d’intérêt, hormis pour ceux qui s’intéresseraient au processus de transformation des feuilles mortes en humus – ce qui avait été mon cas par le passé, il y a maintenant plus de vingt ans, j’avais même effectué différents calculs sur la quantité d’humus produite en fonction de la densité de la couverture forestière. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 283)
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dilue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Au lieu de précipiter les deux nitracétanilides et de les séparer, je dilue le liquide, contenant les deux nitracétanilides, avec de l’eau chaude et je désacétyle de suite ce mélange. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, volume 64, page 283)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diluer.
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institut
?- (Histoire, Religion) Constitution d’un ordre religieux, règle de vie qui est prescrite à cet ordre au temps de son établissement.
- Un louable, un pieux, un saint institut.
- (Par extension) Cet ordre même.
- Le chef d’un institut religieux.
- Société savante ou établissement d’enseignement supérieur indépendants ou annexés à une faculté.
- L’Institut catholique de Paris.
- L’institut agronomique.
- L’institut d’archéologie de la Faculté des lettres de paris.
- L’institut de Chimie appliquée.
- L’institut industriel du nord.
- L’institut d’Optique.
- L’institut Pasteur.
- L’institut de France.
- (Absolument) (Au singulier) (France) Nom sous lequel la Convention a groupé en 1795 l'Académie française, l'Académie des inscriptions et belles-lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts, auxquelles a été ajoutée en 1832 l’Académie des sciences morales et politiques.
- Les membres de l’institut.
- être élu à l’institut.
- On le dit aussi du lieu où se tiennent les séances de l’institut.
- Aller à l’institut.
- (Commerce) Établissement commercial qui dispense des soins divers.
- Le Sampran Rehabilitation est un institut de massage dont les masseuses sont toutes des personnes non voyantes. Comme la plupart ne parlent pas anglais, tout se fait par le toucher, et donne encore plus de sensations aux soins. — (Petit Futé Thaïlande 2016)
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attendue
?- Féminin singulier du participe passé du verbe attendre.
- On accordera aussi aisément, sans doute, que cette lecture non seulement est cohérente et presque attendue, appelée par la nature même du discours sémiostylistique (surtout ramassé et sélectionné de la bonne manière) ; mais qu’elle est aussi forte et vigoureuse, dans la mesure où elle désintellectualise, où elle désabstractise, où elle désangélise, oserai-je dire, la théorie apparemment éthérée, inexpérimentale et déprimante, voire rachitique, de la réception. — (Georges Molinié, Sémiostylistique ; L’effet de l’art, 1998)
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cosinus
?- (Géométrie) Rapport, dans un triangle rectangle, de la longueur du côté adjacent à l’angle considéré par la longueur de l’hypoténuse.
- Si dans un triangle rectangle on abaisse une perpendiculaire du sommet de l'angle droit sur l’hypoténuse, le rapport d'un segment d’hypoténuse à la longueur de l’hypoténuse est égal au carré du cosinus de l'angle adjacent au segment. — (L'Enseignement mathématique, 1923, vol. 23-24, page 108)
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mafflu
?- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Une jeune fille mafflue, qui pesait des carottes à chiques, leur indiqua la maison qu’ils cherchaient, une maison récemment barbouillée d’une couleur grumeleuse et rosâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Tout en graisse malsaine, sa tête immense, mafflue, était d'un rouge sombre ; les yeux, à peine visibles, se cachaient dans des bourrelets de chair écarlate ; une barbe maigre poussait dans cette hideuse masse gélatineuse. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Châtiment des Foyle, 1934)
- Là, vivant à discrétion, La galande fit chère lie, Mangea, rongea, Dieu sait la vie, Et le lard qui périt en cette occasion. La voilà pour conclusion Grasse, mafflue, et rebondie. — (Jean de La Fontaine, Fables, Livre troisième, 1668, La Belette entrée dans un grenier)
- Sa trogne mafflue apparaît sur un fond bleu incrusté du logo de l’IBA. — (Thomas Saintourens, Comment un fidèle de Poutine règne sur la boxe amateur, au service du soft power russe, Le Monde. Mis en ligne le 1er décembre 2022)
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accourue
?- Participe passé féminin singulier de accourir.
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avenue
?- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
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constitue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de constituer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de constituer.
- Cette conception, pour séduisante qu’elle puisse paraître, ne constitue pas une issue réaliste au débat opposant les tenants de l’universel et du particulier. — (Jacques Delcourt, Philippe de Woot, Les défis de la globalisation : Babel ou Pentecôte ?, 2001, page 685)
- Peu à peu se constitue ainsi un brain-trust capable de renseigner le général Salan sur la situation politique exacte du pays et de lui soumettre des projets d’action. — (Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, tome 2 : La Bataille, 1988)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de constituer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de constituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de constituer.
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accru
?- (Horticulture) Rejeton produit par la racine.
- Le ravin de l’oued, pas celui titubant sous le lupanar où lui l’accru, rejeton informe des racines, il n’écrira pas l’histoire à coups de migrations successives, de pousse initiatique. — (Abdelkader Djemaï, Saison de pierres, 1986)
- II est des arbres qui se multiplient beaucoup plus facilement par des accrus que d’autres : ainsi le peuplier grisard, l’orme, le prunier en fournissent beaucoup plus que le chêne, que le frêne, que le poirier. — (Tessier, Thouin & Bosc, Encyclopédie méthodique, Tome 7, 1821)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.