Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cornue
Que signifie "cornue" ?
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- Récipient qui sert à distiller.
- Note : Il peut être de verre, de terre ou de métal, renflé, arrondi et se terminant à sa partie supérieure par un tuyau étroit recourbé que l’on nomme col.
- Non, rien, si ce n'est, avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On obtient d’ailleurs artificiellement le réalgar en chauffant dans des cornues un mélange, en proportions convenables, de soufre et d’arsenic, ou d’acide arsénieux, de soufre et de charbon mais, d’après M. Guibourt, la densité du sulfure artificiel n’est que de 3.243 et ce composé diffère notablement par sens propriétés du réalgar naturel. — (Dictionnaire universel théorique et pratique, du commerce et de la navigation. tome 2. H-Z, 1859-1861, page 1295-1296)
- Papa est debout devant une des tables, revêtu d’une longue blouse blanche, il tient dans la main une cornue, il l’agite doucement au-dessus de la flamme et puis la lève et l’examine à la lumière. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d’intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Les récipients étaient des creusets, des coupelles et des bonbonnes, dont la cornue qui deviendra le symbole de la chimie. — (Claus Priesner, L’alchimie, science hermétique, Pour la Science, 1er octobre 2002)
- Ces hommes vindicatifs ont fermé mes laboratoires et mes magasins, confisqué mes bouteilles, mes alambics et mes cornues. — (Anatole France, L’île des pingouins, 1908)
- (Par analogie)(Sidérurgie) Récipient métallique servant à diverses opérations dans les usines sidérurgiques.
- la fin de l'opération, la cornue est inclinée et les scories sont déversées dans la poche à scories. — (Edmond Dourille , La sidérurgie dans le monde depuis 1952, Éd. La documentation française, 1981)
- (Œnologie) Récipient de bois servant à transporter la vendange. → voir comporte et gerle
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cornue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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gradus
?- Dictionnaire de prosodie, de syntagmes ou d'expressions latines ou grecques utilisé pour écrire ou traduire des vers.
- Quels rêves, mon Dieu ! et que d’heures passées derrière le pupitre, le nez sur le gradus, la tête au diable, à mille lieues de là, sur le Grand-Océan ! — (Jules Vallès, Les Réfractaires, G. Charpentier, Paris, 1881, page 164 → lire en ligne)
- (Par extension) Dictionnaire de poésie.
- On annonce, pour la fin du mois, la mise en vente […] d'un dictionnaire de la langue poétique, intitulé Le Gradus Français. — (La Quotidienne, édition du 18 décembre 1821, page 3 → lire en ligne)
- Le Gradus de Bernard Dupriez, dictionnaire de poétique et de rhétorique.
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discontinue
?- Féminin singulier de discontinu.
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jus
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 de la langue des signes de Jumla.
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dévolue
?- Féminin singulier de dévolu.
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foetus
?- Variante par contrainte typographique de fœtus.
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feuillu
?- (Botanique) Qui possède beaucoup de feuilles.
- Un cerisier feuillu.
- Tige bien feuillue.
- (Foresterie) Qualifie les arbres qui portent des feuilles, par opposition à ceux qui portent des aiguilles, les conifères.
- A l'heure actuelle, l'étendue inculte boisable en épicéa étant fortement réduite, son extension est due à la conversion de peuplements feuillus en pessières et au boisement de terres agricoles. — (Recherches économiques de Louvain, vol22, p. 566, Université catholique de Louvain, Institut des sciences économiques, 1956)
- Au XIVe siècle, a la fin de l'époque Kamakura (1185-1333), le chef d'un clan local implanta une forteresse entourée de levées plantées de sudajii, Cayiaiiopyis sieaoldi, feuillus sempervirents caractéristiques de la forêt lauriphylle.— (Andrée Corvol, Forêt et paysage : Xème-XXIème siècles, novembre 2011, p.24)
- (Vieilli) Qualifie un style touffu, difficile à comprendre.
- (Argot) (Désuet) (France) Qualifiait un officier supérieur, général ou maréchal, dont les galons étaient de feuilles de chêne.
- Alors vous direz votre obéissance, votre angoisse. Vous serez pathétique enfin ! amoureux, soldat dans l'âme, tout ce que vous voudrez, et pourvu que votre chef, galonné ou « feuillu », ait vraiment quelque bon sens, pan, pan! ça marchera. — (Le Correspondant, Vol.301, 1925, p.392)
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déçut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de décevoir.
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disparue
?- Femme disparue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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branchu
?- Qui a beaucoup de branches.
- Un arbre fort branchu.
- Ainsi parle Jean-Marie Defossez, qui exerce un nouveau métier, plus branchu que branché : sylvothérapeute. En d’autres termes, celui qui soigne par… les arbres. — (Clara Bamberger, « Feu de tout bois », Le Canard enchaîné, 11 juillet 2018, page 5.)
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cru
?- (Cuisine) Qui n’est pas cuit.
- Dans Mythologiques , Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. — (Françoise Vergès, « À vos mangues ! », traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
- (Par extension) (Vieilli) Très indigeste.
- Ce fruit est bien cru pour l’estomac.
- Qui ne cuit pas les légumes, qui ne dissout pas le savon, en parlant d’une eau.
- Qui n’a pas subi de transformation.
- Cuir, chanvre cru.
- Métal cru : Celui qui est tel que sorti de la mine.
- Une lumière crue tombait des néons, éclaboussait les murs de béton brut […] — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d’Occident, « J’ai Lu », 1997, page 163)
- (Sens figuré) (Par extension) Désagréable et dit sans aucun ménagement, sans prendre de précaution.
- Une parole bien crue.
- Il lui a fait une réponse très crue.
- Je lui ai dit la vérité toute crue.
- (Sens figuré) (Par extension) Indécent.
- Les termes flatteurs disparaissent dès qu’on passe à la langue populaire, qui n’a pas assez de termes crus pour évoquer le sexe stricto sensu en l’appelant la « tirelire », le trou qui pisse ou, et c’est un moindre mal, la salle des fêtes ! — (Georges Lebouc, Parlez-vous le politiquement correct ?, éditions Racine, 2007, page 23)
- Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s’invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, chapitre 6, Éditions Fayard, 2010)
- (Peinture) Qui ne se marie pas, qui ne se fond pas avec le ton qui l’avoisine, en parlant d’un ton en peinture.
- Qui tranche nettement, en parlant d’une couleur, d’une lumière, d’une ombre…
- (Québec) (Suisse) (Belgique) (Nord de la France) (Savoie) En parlant du temps, froid et humide.
- Il fait cru ce matin.
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diminue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diminuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diminuer.
- La fabrication de la serge diminue de plus en plus et fait place aux draps d’Elbeuf. — (Charles Dupin, Forces productives et commerciales de la France, volume 2, 1827, page 43)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diminuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diminuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diminuer.
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habitus
?- (Médecine) Apparence générale du corps considérée comme le reflet de l’état de santé ou de maladie d’un individu.
- habitus morbide : aspect d’un sujet diabétique ou alcoolique par exemple.
- habitus physiologique : apparence d’un sujet sportif.
- (Géologie) Aspect de la forme d’un cristal. Il peut être tabulaire, aciculaire, en prisme, columnaire, etc.
- (Sociologie) Manière d’être, ensemble d’habitudes d’un individu.
- Le christianisme consiste essentiellement dans une certaine attitude de l’âme, dans un certain habitus de notre être moral. Susciter chez l’enfant cette attitude, tel sera donc le but essentiel de l’éducation. — (Émile Durkheim, [L'Évolution pédagogique en France], chapitre 3, 1938)
- Les conditions sont donc réunies pour que la convergence entre l’informatique et la téléphonie se réalise sous la forme d’« ordiphones » mobiles très multifonctionnels, véritables bureaux de poche. Notebooks, notepads, assistants personnels numériques, livres électroniques…. les noms sont encore flottants, et ils sous-évaluent, selon un habitus culturel tenace, la fonction téléphonique qui apporte pourtant l’essentiel, à savoir la puissance commutative des réseaux. — (La France en prospectives, sous la direction de Jean-Baptiste de Foucauld et Robert Fraisse, éditions Odile Jacob, 1996)
- Nous pouvons penser que (re)créer, élargir le sens aujourd’hui des mots exil, desexil, tout en créant le schème desexil de l’exil suppose de (re)considérer ces mots, ces concepts, non comme des définitions fixées dans des dictionnaires, des traditions, des institutions, des champs disciplinaires, des habitus, mais comme des processus de création de concepts (Deleuze) en mouvement, en les situant dans l’histoire, l’espace, dans des rapports de pouvoir contemporains en profonde transformation. — (Marie-Claire Caloz-Tschopp, Valeria Wagner, Marion Brepohl, Vers le desexil, 2020, page 40)
- L’autorité à laquelle est soumise la femme a pour objet la préservation de la horma dans laquelle elle a été éduquée et qu’elle reproduit grâce à l’habitus, inculqué dès sa tendre enfance et qu’elle inculque à son tour lorsqu’elle devient mère. — (Lahouari Addi, Sociologie et anthropologie chez Pierre Bourdieu, La Découverte, 2002)
- (Botanique) Apparence générale d'un végétal, port de celui-ci, silhouette générale qui permet d'en faire l'identification.
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flue
?- (Pêche) Filet à maille fine que l’on place entre deux nappes tramail.
- La flue est aussi nommée demi-folle.
- La flue doit donc avoir une certaine ampleur par rapport aux aunées; on lui donne, en général, pour qu’il en soit ainsi, une hauteur égale à environ une fois et demni celle des aunées. — (Centre technique forestier tropical (France): Confection, montage et réparation des filets de pêche, 1964)
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avenue
?- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
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équivalu
?- Participe passé masculin singulier de équivaloir.
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grenu
?- Qui a beaucoup de grains.
- Quand il nous restait du temps avant la rentrée du soir, nous allions les regarder avec ma mère, ces drôles de paysans s’acharner à fouiller avec du fer cette chose molle et grenue qu’est la terre, où on met è pourrir les morts et d’où vient le pain quand même. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 123)
- […] si la neige grenue n’a pas été amollie par la chaleur du soleil, il est facile de cheminer par-dessus la gueule de ces abîmes cachés ; le voyageur peut les ignorer comme il ignore les grottes ouvertes dans l’épaisseur des montagnes. — (Élisée Reclus, Histoire d’une montagne, inFolio Collection Achigraphy, 2011 [édition originale en 1880], page 108)
- Racine grenue, formée de petits tubercules.
- Se dit aussi de cuirs dont le grain est beau et serré.
- Du maroquin bien grenu.
- (Biologie) Qui est ou semble composé de petits grains.
- Les antennes de cet insecte sont grenues.
- Qui semble composé de petits grains.
- Une sorte de cendre grenue et funèbre couvrait la montagne colossale, en tous ses jaillissements, tous ses retraits, jusqu’aux pans de ciel glacé, dépoli, qui lui servaient d’horizon. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Géologie, Pédologie) Ayant une structure en grains, se dit d’une roche éruptive, refroidie en profondeur, dont les cristaux sont visibles à l’œil nu.
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autobus
?- (Transport) Véhicule de transports en commun, sur des lignes urbaines régulières, comptant des places pour voyager assis et d’autres pour voyager debout.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quai envahis, l’exode des hiverneurs d’élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T. 2, p. 260)
- Il haussa les épaules, et, lentement, tête baissée, il se dirigea vers la rue Drouot où il savait trouver son autobus. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- De volumineux autobus arrivent, chargés à craquer : leur toit est même garni de paysans hilares assis en rang, à la place des marchandises, comme sur une impériale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le voyage de Zaheira fut pénible. L’autobus était bourré de paysans chargés de lourds paniers, de sacs de victuailles et accompagnés d’une marmaille d’enfants. Il cahotait sur toutes les ornières de la route. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Avec 56 lignes et 2 navettes, le réseau d’autobus est particulièrement bien développé sur le territoire métropolitain.
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absolu
?- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
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tendu
?- Qui subit une tension (arc, élastique, ressort, etc.).
- L’élastique est tendu.
- Qui exerce un effort en parlant des muscles, du corps.
- Le buste tendu comme un arc, les reins cambrés, la jambe allongée et levée en arrière. — (Bourgat, Techn. danse, 1959, page 86)
- Arrondi, enflé, œdémateux, turgescent.
- La mamelle du sein est tendue.
- Qui subit une tension intellectuelle, concentré, attentif, intense, en parlant de l’esprit, d’une personnalité, etc.
- Esprit, volonté tendu(e) à se rompre.
- Qui exprime cette tension intellectuelle.
- Un visage tendu.
- Qui subit une tension nerveuse, angoissé, anxieux, énervé, soucieux, nerveux.
- Il est préoccupé, tendu, irritable.
- Qui marque un tempérament tourmenté, un état d’énervement.
- Le style de sa poésie est tendu, nerveux, incisif.
- Dans les années 2000, les relations entre Harrods et la famille royale étaient pourtant tendues, en raison du rachat du groupe par Mohamed Al-Fayed, père de Dodi Al-Fayed, dernier compagnon de Lady Diana. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 4)
- C’est l’un des paradoxes de l’époque : on se plaint des interviews consensuelles et aseptisées, mais dès qu’un échange est un peu tendu, il est considéré comme un clash, dès qu’une parole surnage, ça devient l’engueulade du siècle. — (Aymeric Caron, dans L’ère Ruquier, Télérama, n° 3466, juin 2016, p.24)
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contrevenu
?- Participe passé masculin singulier de contrevenir.
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désobstrue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désobstruer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désobstruer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désobstruer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désobstruer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désobstruer.
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congrue
?- Féminin singulier de congru.
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statut
?- (Droit) Ensemble de lois, de règlements, coutumes, spécialement applicables, soit à des personnes, ou des groupes de personnes, soit à des biens.
- Ainsi pourvue d'un statut légal et de moyens financiers, la vulgarisation se développe rapidement, surtout dans la mouvance du syndicalisme. — (Paul Houée, Les politiques de développement rural, page 120, INRA, 1996)
- La femme marocaine continue de subir un statut défavorable qui la soumet à tutelle, dans divers domaines. Le code du statut personnel (moudawana) contient de nombreuses discriminations et sa réforme est demandée par de nombreuses femmes et associations de terrain. — (Amnesty International Belgique, Le statut des femmes marocaines ici et au Maroc, janvier 2003)
- État fixé par une loi, un règlement, etc.
- Obtenir le statut de réfugié. — Statut d'administrateur.
- (Par extension) Situation d'une personne dans un groupe.
- Quand les aînés devenus grands quittent la maison ou ne pratiquent plus l'alternance, son statut s'apparente alors à celui d'un enfant unique. — (Valérie Josselin, Famille recomposée, quid de l'enfant "trait d'union" ?, Version Femina n° 737, 15 mai 2016)
- Rappeler l’éminence de son statut social n’est guère évident quand l’autre risque en réponse de vous roter à la gueule ou de lâcher un pet. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 33)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
- (Droit) (Au pluriel) Règlement écrit établissant les caractéristiques et le fonctionnement d'une personne morale de droit privé.
- De la société : Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l'objet, l'appellation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement. — (Article 1835 du Code Civil français, 1978)
- Selon les statuts de cette société savante, ses futurs membres s'engageaient à offrir, pour leur intronisation, leur portrait grandeur nature. Bach fit donc peindre son portrait par Elias Gottlob Haussmann, le peintre officiel de Leipzig. — (Philippe Charru & Christoph Theobald, L'esprit créateur dans la pensée musicale de Jean-Sébastien Bach, Éditions Mardaga, 2002, page 269)
- Dans les rapports entre associés, et en l'absence de la détermination de ses pouvoirs par les statuts, le gérant peut faire tous actes de gestion dans l'intérêt de la société. — (Article L221-4 du Code de Commerce français, 2009)
- Message émis sur un réseau social par Internet, et spécialement sur Facebook.
- Légers cernes violacés sous ses yeux — trop de soirées tard devant la télé, trop d'heures devant l'ordinateur à produire des statuts enflammés. — (Nicolas Langelier, Année rouge, Atelier 10, Montréal, 2012, p. 39)
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comparue
?- Participe passé féminin du verbe comparaître.
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crépu
?- (Coiffure) Très frisé ; crêpé.
- Sur cette côte qui s’étend depuis le détroit de Gibraltar jusqu’au cap de Bonne-Espérance, les habitants ont tous, après le Niger, la tête oblongue, le nez large, écrasé, épaté, de grosses lèvres, une chevelure crépue comme la laine de nos moutons. — (Abbé Raynal, Historique phil. XI, 10.)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds ; […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Quand Miette riait, renversant la tête en arrière et la penchant mollement sur son épaule droite, elle ressemblait à la Bacchante antique, avec sa gorge gonflée de gaieté sonore, ses joues arrondies comme celles d’un enfant, ses larges dents blanches, ses torsades de cheveux crépus que les éclats de sa joie agitaient sur sa nuque, ainsi qu’une couronne de pampres. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 16-17)
- (Botanique) Qualifie les feuilles dont le bord est ondulé et chargé de petites rides très rapprochées.
- Feuilles crépues.
- (Zoologie) Qui est découpée régulièrement et quelquefois transversalement par des sillons onduleux.
- Coquilles crépues.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.