Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cordesse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cordesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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maîtresse
- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
- Celle qui a quelqu’un à son service.
- Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
- Celle qui exerce un pouvoir.
- Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
- Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
- ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
- Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
- Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
- (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
- Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
- Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
- Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
- Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
- Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
- N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
- Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
- Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
- (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
- Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
- Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
- Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
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gresse
- Graisse
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typesse
- (Argot) Femme anonyme.
- Dans la langue parlée moderne (surtout dans l’argot de Paris), le suffixe -esse a pris une assez grande extension. Voici quelques exemples de formation récente et toute populaire : Bougre — bougresse ; chef — chefesse (de rayon) ; clown — clownesse (Huysmans, Là-bas, p. 104) ; dab, dabe — dabesse ; faraud — faraudesse ; gonce — gonzesse ; grèle — grelesse ; juif — juivresse ; oncle — onclesse (concierge femelle d’une prison) ; singe — singesse ; snob — snobesse ; type — typesse, etc. — (Kristoffer Nyrop, Grammaire historique de la langue française, volume 2, 1903, page 291)
- Tour chez Frédé. […] Vu des types et des typesses. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 104, p. 110, 14 mai 1920)
- Ils allaient quelquefois sur les grands boulevards et suivaient des typesses mais ils n'osaient pas leur parler : « Que veux-tu, mon pauvre vieux, disait Berliac, nous ne sommes pas de la race qui plaît. Les femmes sentent en nous quelque chose qui les effraie. » — (Jean-Paul Sartre, L'enfance d'un chef, 1938)
- Hannibal ajouta : "Il faudra que je vous fasse connaître ma sœur. C'est une typesse épatante. Elle est fiancée à un Américain." — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 87)
- candresse
- gargilesse
- lucrèce
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acquéresse
- (Droit) (Vieilli) Celle qui acquiert quelque chose.
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
- witternesse
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hautesse
- Titre qu’on donnait au sultan.
- À mon arrivée, j’ai été informé par le capitaine d’un brûlot français qu’on a fait prisonnier environ douze des vaisseaux qui avaient combattu sous l’escadre de Vos Hautesses. — (Eugène Sue, Histoire de la Marine, éditeur Félix Bonnaire, 1837)
- Grand Prince, dis-je alors au sultan, veuillez croire que je suis d’avoir participé à cette audacieuse soustraction. Mais que Votre Hautesse veuille bien se rassurer. — (Léo de Bernard, Une séance de prestidigitation devant le sultan, paru dans Le Monde illustré, 1857)
- Au moment de nous séparer, il s’adressa à votre serviteur, à raison de mes fonctions de chancelier du Divan, que j’étais à cette époque, pour m’annoncer que Sa Hautesse, prenant en considération la requête qu’il lui avait présentée, de concert avec le sérasquier, avait bien voulu rendre la liberté à Stéfanâki, destiné à être interprète de l’armée, et à l’exilé Yacovâki, dont le sérasquiérat utiliserait les services. Il me donna, en outre, personnellement, l’ordre de promulguer, dès mon arrivée à la Sublime-Porte, les firmans relatifs à leur mise en liberté et de les délivrer au sérasquier. — (Akif-Pacha, Un diplomate ottoman en 1836 (affaire Churchill), Ernest Leroux, Éditeur, Paris, 1892, traduction annotée d’Arthur Alric)
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renaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de renaître (ou renaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de renaître (ou renaitre).
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plesse
- (Normandie) Haie, plessis, branche d’une haie, ramenée vers le centre de la clôture pour la fortifier.
- clesse
- rouesse
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enchanteresse
- (Fantastique) Personne qui est réputée pratiquer des enchantements.
- Pour lui [Jules Verne], qui rêva plus qu’il ne voyagea, la mer fut toujours, comme pour Baudelaire, la grande enchanteresse, la consolatrice suprême. — (Ghislain de Diesbach, Jules Verne politiquement incorrect ?, Via Romana, Versailles, 2019, ISBN 978-2-37271-135-7, Chapitre premier, page 33)
- Qu’elle se laisse envoûter par la prophétie d’une enchanteresse (Yolande Moreau) ou se fasse conter fleurette par un aviateur (Louis Garrel), la débutante est étonnante de naturel. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 11 janvier 2023, page 8)
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liesse
- Joie débordante et collective.
- Il y avait dans le mois certains jours de splendeur, où l’on ne serait pas descendu dans la rue sans gants, jours de liesse, où l’on dînait toute la journée. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Et maintenant on exigeait de lui, accablé, des chants, de la joie, une communion avec l'aveugle liesse populaire. — (Georges Rodenbach, Le carillonneur, 1917)
- Pourtant, le Roi des Rois n’est pas heureux. De la tour de son palais, à sept étages, tandis que la nuit tombe, il regarde avec colère la liesse de Babylone, la capitale du monde. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
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robustesse
- Force, vigueur, en parlant d'une personne.
- Sa robustesse a triomphé de la maladie.
- (Par extension) Solidité, en parlant d'une chose.
- Le facteur le plus important, en dehors de la robustesse de mon navire et de tout son matériel, était la possibilité de « capayer » à la voile […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ainsi, la robustesse du protocole RSA, utilisé dans les cartes bancaires, vient du fait qu’il est facile de multiplier des nombres premiers entre eux mais qu’il est difficile de faire l’opération inverse : trouver les deux nombres connaissant leur produit. — (David Larousserie, Logarithme discret, Le Monde, 13 mai 2014)
- (Informatique) Capacité d’un programme informatique à fonctionner dans des conditions non nominales, comme les erreurs de saisie, etc.
- La robustesse du programme face aux retours de ligne en trop.
- (Nucléaire) Capacité d’une installation à assurer certaines de ses fonctions de sûreté lorsqu’elle est soumise à des sollicitations plus fortes que celles qui sont prises en compte dans son référentiel de sûreté.
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promesse
- (Sens propre) Action de promettre ; ou résultat de cette action.
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Et il réfléchissait. Ce qui est inintelligible, se dit-il, c’est la disproportion qui existe entre les promesses que Jésus lui fit et les résultats qu’elles obtinrent. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Si Dimitri ne voulait pas épouser Phoebe, il aurait au moins dû avoir le courage de l’avouer et de rompre formellement sa promesse. Au lieu de cela, il avait opté pour le silence et l'hypocrisie, […]. — (Lucy Monroe , Pour l'honneur des Pétronides, traduit de l'anglais, dans le volume Séducteurs, éd. Harlequin, coll. Coup de Cœur, 2012)
- (Sens figuré) Ce que l'on espère obtenir.
- Le talent, chez les hommes est donc à peu près, quant au moral, ce qu’est la beauté chez les femmes, une promesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Parmi les fléaux qui s'abattent sur la vigne, le plus terrible, dans ses effets, est évidemment la grêle. Le vignoble est beau, et plein de promesses, et cinq minutes plus tard il n'en reste rien ; […]. — (Sachez soigner vos vignes grêlées, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 59, éditions La Terre nationale)
- (Droit) Engagement à terme.
- Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. C'est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l'empire d'un monopole aussi absolu qu'injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, 1853, page V)
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bizness
- (Familier) Trafic en tous genres permettant de survivre ou arrondir les fins de mois.
- Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « bizness ». — (Le Monde, 30 mai 2009)
- Le look rappeur, avec ses panoplies fashion, les étiquettes de marques qui dépassent et le cliquetis des bijoux autour du cou, ça fait marcher flouze et bizness. C'est pour ça qu'on préfère les rebeus habillés en dollars aux rebeues fagotées en foulard. — (Lionel Labosse, Karim & Julien, Éditions Publibook, 2007, p. 68)
- (Tunisie) → voir bezness.
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bassesse
- (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur.
- Bassesse d’âme.
- Bassesse de cœur.
- Bassesse de sentiments.
- Il s’est conduit avec bassesse.
- Louer avec bassesse.
- Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
- (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme.
- […] ; mais l’auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d’obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
- Trivialité ignoble ou choquante.
- La bassesse d’une pensée, d’une expression.
- Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
- (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
- La petite étrangère s’appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Entre amants il n’est plus ni grandeur ni bassesse,Je sais rendre un berger digne d’une déesse.— (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d’Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
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étroitesse
- Qualité de ce qui est étroit.
- […] ou bien, les marées sont nulles spécialement sur ce point du littoral américain, et peut-être pour les mêmes raisons qui les rendent insensibles dans certaines mers resserrées, la Méditerranée entre autres, où le rapprochement des continents riverains et l'étroitesse des pertuis ne donnent pas un accès suffisant aux eaux de l'Atlantique. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- On aurait pu croire que le rabbinat du Nord-Est dénué de toute culture générale, détenait le monopole de l'étroitesse d'esprit. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l’étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
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caresse
- Témoignage d’affection, de tendresse ou de sensualité que l’on donne à quelqu’un, en geste ou en paroles.
- Ce n’était point une linition douce, une fomentation onctueuse, mais un massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l’étrille que les caresses de la main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Aussi, Line ayant l’instinct des caresses en même temps que le désir d’en être l’heureux objet, elle ne doutait pas un instant que les faveurs de son amant ne dussent aborder peu à peu à toutes les parties de son corps où il serait doux de les attendre, et délicieux de les retenir. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole -1901)
- Oh ! chère petite ! je te comprends ! dit le colonel en serrant la main de Modeste à un moment où elle l’assaillait de caresses. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le petit orphelin fut reçu par elle comme un fils, élevé près de sa fille, et partagea avec celle-ci les caresses de la douairière, …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- On le dit également des animaux.
- Ce chien fait des caresses à tout le monde.
- (Sens figuré) Se dit aussi des choses.
- Durtal le connaissait ce moment délicieux où l’on reprend haleine, encore abasourdi par ce brusque passage d’une bise cinglante à une caresse veloutée d’air. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Il ne faut pas se fier aux caresses de la fortune.
- (Par extension) Témoignage par paroles d’une affection plus ou moins sincère.
- […] , voilà ce qui fait que j’ose vous dire que je ne suis dupe ni des caresses que me fait la maison de France, ni de celles que me fait la maison de Lorraine. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
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stresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de stresser.
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paraisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
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indélicatesse
- Manque de délicatesse dans les sentiments.
- Procédé indélicat.
- Elle avait prononcé ces derniers mots avec ce même air de me demander pardon pour une indélicatesse, qui m’avait tant frappé dans notre promenade, et en sauvant la familiarité de sa phrase par un « nous », que je savais trop bien mensonger. — (Paul Bourget, Le Disciple, page 208, 1899)
- Il avait commis l'énorme indélicatesse de publier, en appendice au tome III de la Prévencion, la série des lettres à lui adressées par l’« auteuresse », puis une lettre concernant cette jeune fille, une lettre en latin, — comme si le latin seul pouvait braver, en telle occurrence, l'honnêteté, — […]. — (André Beaunier, La jeunesse de Joseph Joubert , Paris : chez Perrin, 1918, page 243)
- Il protesta que les Frontenac ne l’avaient jamais soupçonnée d’aucune indélicatesse, et qu’ils lui étaient même reconnaissants des soins qu’elle avait prodigués à leur oncle. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 207)
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cesse
- (Vieilli) Fin, relâche.
- Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
- Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
- L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
- Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.