Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cor
Que signifie "cor" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-3 du cornique.
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cor".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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lord
- (Noblesse) Titre honorifique usité en Angleterre, qui signifie « seigneur », porté notamment par les membre de la haute chambre dite chambre des lords.
- Un lord.
- Lord Buckingham.
- Lord Marlborough.
- La chambre des lords.
- Lord de courtoisie: Titre de lord porté par les fils aînés des ducs, marquis et comtes du Royaume-Uni.
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polypore
- (Mycologie) Champignon parasite poussant sur les arbres.
- Aux pieds des arbres et sur les souches, d’autres champignons étaient nés pendant la nuit : russules, pholiotes et polypores écailleux. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
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nord
- (Géographie) Celui des quatre points cardinaux opposé au sud et qui correspond à la direction de l’étoile polaire ; direction du pôle de l'hémisphère boréal et correspondant à l'azimut 360°.
- La ville de Dunkerque se trouve au nord de Paris.
- Pendant la première semaine, la brise fut très légère et excessivement variable, tournant constamment du Nord au Suroit, en passant par l’Est. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’aiguille aimantée se tourne vers le nord magnétique.
- Une maison exposée au nord.
- (Géographie) Partie de la terre qui est opposée au midi.
- Les plus belles fourrures viennent du nord.
- Il a voyagé dans le nord.
- Région d’un pays ou partie du monde la plus rapprochée du nord.
- La Compagnie du chemin de fer du Nord.
- Milan est le centre économique de l'Italie du Nord.
- Pays du Nord. Pays développé.
- Les inégalités et disparités entre les nords et les suds révèlent ces nouvelles discontinuités que certains auteurs dénoncent comme des héritages de la colonisation. — (Gérard Bacconnier, La Mondialisation en fiches : Genèse, acteurs et enjeux, 2008)
- Vent soufflant vers le midi.
- Les suds sont aussi fort violens ; leur saison est dans le cours de juin, juillet et août, temps où les nords ne soufflent jamais. — (Jean-François de La Harpe, Abrégé de l’Histoire générale des voyages, 1820)
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pléthore
- (Désuet) (Médecine) Surabondance de sang et d’humeurs en ancienne médecine.
- Après les pléthores physiologiques et les pléthores morbides, viennent, dans un ordre naturel, les pléthores cachectiques, qui elles-mêmes, à défaut de moyens spécifiques ou directs, ne sont pas sans présenter quelquefois l’indication des émissions sanguines. — (Armand Trousseau, H. Pidoux, Traité de thérapeutique et de matière médicale Volume 1, 1838)
- L’avenir qu’on peut le plus raisonnablement prévoir, c’est une suite de pléthores et de saignées. Les gens d’église s’enrichiront pendant cinquante ans de paix, et quand les révolutions viendront, on leur prendra leurs biens. Mais ces purgations périodiques violentes sont malsaines. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Sens figuré) (Au singulier) Surabondance de quelque chose.
- Il y a pléthore d’argent dans ce pays.
- Nous déployons dans notre monde moderne une pléthore de stratégies de communication toujours plus sophistiquées. — (Catherine Audibert, L’incapacité d’être seul, Payot & Rivages, 2011, page 20)
- Les donneurs de leçons sont pléthore, mais combien, dans l’histoire, jouent véritablement leur peau, pour reprendre le titre de l’essai (Les Belles lettres) fondamental du statisticien Nassim Nicholas Taleb ? — (Saïd Mahrane, Ce qu’il faut lire cet été, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, page 115)
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jort
- Venin .
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sonore
- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
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confiteor
- Prière de la liturgie catholique.
- Confiteor ! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1020. En italiques dans l'original)
- Frénétiquement il se baisse, se relève, esquisse les signes de croix, les génuflexions, raccourcit tous ses gestes pour avoir plus tôt fini. À peine s’il étend ses bras à l’Évangile, s’il frappe sa poitrine au confiteor. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 200)
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, page 23. En italiques dans l'original)
- Je m'agenouillai devant lui et me signai.– Il vaut mieux que tu me racontes ça en confession, me dit-il. Confiteor…Il s'agenouilla à son tour. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Raoul, qui ne savait plus son confiteor, marmonna n’importe quoi, mais de grand cœur. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 91)
- Maxime exècre les remords humides et les confiteor, mais il était trop malheureux, ce jour-là, pour douter de la sincérité d’autrui. — (Pierre Moustiers, Demain, dès l’aube, 2005)
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métaphore
- (Rhétorique) Figure de style qui consiste à remplacer un mot par un autre, présentant avec lui un rapport d’analogie.
- Les prophètes et les patriarches, ces saints de la vieille loi, et qui n'ont connu la vérité qu’imparfaitement et à travers des métaphores, ont le nimbe en argent. — (M. Didron, Iconographie chrétienne : Histoire de Dieu, dans la Collection des Inédits sur l'Histoire de France, 3e série : Archéologie, Paris : Imprimerie royale, 1843, p.169)
- Dès l’Antiquité, les poètes ont usé de métaphores guerrières pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amour est un « archer » qui décoche ses « flèches mortelles ». La femme « se rend » à l’homme qui la « conquiert » […]. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, édition de 1946)
- Voila comment, dans la plupart des poèmes arabes que l’on va lire, les métaphores même les plus complexes ne quittent jamais le champ des réalités pour celui des abstractions. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- Ces docteurs confondent, par un grossier sophisme, un idéal qui, en tant que non changeant, peut par pure métaphore être qualifié de mort, avec les hommes, les êtres charnels […]— (Julien Benda, La Trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, éd. 1946)
- Ils ne sont pas en peine d’être gouailleurs et d’employer avec la pratique un langage ambigu, la métaphore et l’hyperbole. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Nous utilisons souvent cette figure de rhétorique qui consiste à substituer la comparaison analogique sans signaler la ressemblance. La métaphore la plus scandaleuse de l'histoire du théâtre est le fameux « Vous êtes mon lion superbe et généreux » de Victor Hugo qui déclencha la bataille d'Hernani. — (Jean-Claude Martin, Comment avoir le dernier mot : Développez votre sens de la repartie pour toujours répondre du tac au tac !, Leduc.s Éditions, 2011, page 118)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
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tortore
- (Argot) Nourriture, bouffe.
- Nous sommes sortis avec du fric plein nos chaussettesCe vieux coffre-fort était bourré comme un baronY avait d’quoi s’offrir de la tortore et des fillettesMais au coin d’la rue v’là Dudule qui s’écrie : « Les mecs, on est marrons » — (Boris Vian, Le Tango interminable des perceurs de coffres-forts. Chanson interprétée en 1958 par Les Frères Jacques.)
- Les grands désespoirs, je vais te dire : tu te suicides, ou bien tu bouffes ! La tortore a réconforté davantage d'amants trahis que la ciguë n'en a tués. — (San-Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- Il penche la tête, ça lui donne un air faux jeton, mais c'est la bonne pâte, il assure la tortore, c'est le seul qui gratte. — (Jackie Berroyer, « Les Rouvier », dans J'ai beaucoup souffert de ne pas avoir eu de mobylette, Éditions du Cherche Midi, 2013)
- C'était un homme qui savait vivre, Anatole, profiter des choses agréables de l'existence... la boisson, les dames, la tortore. — (Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 34.)
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honor
- Honneur, avantage.
- Dignité, bénéfice, droits honorifiques, fonds, terre, domaine, patrimoine.
- escassefort
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aure
- Synonyme de filaria à feuilles étroites.
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incolore
- (Didactique) Qui n’est pas coloré.
- COULEUR incolore, violet, pourpre, vert, jaune, orangé, rose, rose-orangé (« Padparadscha »), noir (étoilé), parfois polychrome ou dichroïque — (Jean-Claude Boulliard, Pierres précieuses : Guide pratique d’identification, page 276)
- Au fond de la place, la butte se dresse ravinée, couverte d’une herbe lépreuse, fanée comme du velours râpé, jaunâtre ou plutôt incolore. — (Jules Claretie, Le Train 17, 1877)
- (Sens figuré) Sans éclat.
- Les poëtes académiques du XVIIe et du XIIIe siècle n'auraient pas plus compris de telles inspirations que les paysans n'eussent admiré leurs odes, leurs épîtres et leurs poésies fugitives, si incolores, si gourmées. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- En résumé donc la définition que l'auteur donne de l'usure, — « l'accaparement subreptice, au nom du capital, de la partie des bénéfices destinée à rémunérer soit les autres parties du capital, soit le travail » — est aussi vague, aussi incolore que toutes les définitions hasardées par d'autres écrivains. — (J.-E. Horn, « Bibliographie : L'Usure, sa définition, par G. E. Marin-Darbel », dans le Journal des économistes: revue de la science économique et de la statistique, Paris : chez Guillaumin & Cie, 1859, page 467)
- – Madame Donis est jeune aussi, belle, très belle, passionnée, mariée à un homme plein de qualités, cela est certain, mais de ces qualités incolores qui constituent le genre « bon mari ». — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
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insectivore
- Qualifie un organisme vivant qui se nourrit d’insectes.
- La nécessité de protéger les oiseaux insectivores est indiscutable. Ce sont de précieux auxiliaires du cultivateur et surtout de l’arboriculteur. — (F. Dufour, Traité complet d’arboriculture fruitière, cinquième édition, éditions « L’Avenir », Bruxelles, page 306)
- En supprimant les feuilles mortes dans les parcs et jardins sous les arbres et arbustes et même entre les plantes vivaces, les souffleurs appauvrissent la terre, l’assèchent, détruisent la litière et ses habitants (invertébrés) et donc privent les oiseaux insectivores et les autres prédateurs de leur nourriture. — (« Les souffleurs de feuilles mortes sont néfastes pour les oiseaux des parcs et des jardins », ornithomedia.com, 15 octobre 2015)
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thyristor
- (Électronique) (Électrotechnique) Composant électronique semi-conducteur de puissance permettant de contrôler le passage du courant électrique.
- Contrairement au transistor, l’ouverture d’un thyristor au passage du courant n’est pas progressive, mais brutale. Dès que l’intensité dans la gâchette a dépassé une certaine valeur, le courant d’anode ne peut plus être interrompu que par passage à zéro de la tension entre anode et cathode.
- Un thyristor est un composant à état solide similaire à une diode à la différence près que sa fermeture est commandée par une borne supplémentaire : la gâchette. Les thyristors, individuellement, ne peuvent bloquer une tension que de quelques kV, les valves sont donc constituées d'un grand nombre de thyristors en série. Des capacités et des résistances sont également insérées dans les valves pour assurer une répartition homogène de la tension entre les thyristors : ensemble ils forment un « thyristor level ». — (Courant continu à haute tension sur l’encyclopédie Wikipédia )
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thermidor
- Onzième mois du calendrier républicain, qui commençait le 19 juillet et finissait le 18 août.
- Son père, président du tribunal révolutionnaire, s’était fait remarquer par tant d’énergie, que le pays ne fut pas tenable pour lui lorsque son père, assez méchant avocat, eût péri sur l’échafaud après le 9 thermidor. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il a emprunté à Quinet l’idée que la date maudite de la Révolution n’est pas le 9 thermidor, mais le 31 mai 1793, quand la Convention a cédé au coup de force antiparlementaire de la rue et exclu les députés girondins. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 222)
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pupivore
- (Vieilli) Qualifie un insecte dont la larve vit dans le corps de chrysalides, ou par extension de larves, et s’en nourrit.
- Par ces mœurs, la troisième tribu des Pupivores de Latreille n’est pas pupivore, mais zoophage, et se rapproche des Tenthrédines qui le sont aussi. Le nom de la famille est donc impropre, en ce qu’il ne convient pas à toutes les tribus ; on peut même ajouter qu’il convient à peu d’espèces, sa signification étant : « vivant de nymphes », tandis que la plupart des Ichneumonides vivent dans les larves, et quelques-uns dans les œufs des Insectes, et qu’un petit nombre d’entre eux seulement est destiné à vivre dans les nymphes. — (Amédée Lepeletier de Saint Fargeau, Histoire naturelle des Insectes, tome premier : Hyménoptères, page 6, Paris, Roret, 1836)
- gripport
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stégosaure
- (Paléontologie) Grand dinosaure herbivore qui a vécu à la fin du jurassique, entre 156 et 140 millions d’années.
- Puis, je me souvins : c’était le stégosaure, l’animal dont Maple White avait gardé l’image dans son album,... — (Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu )
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massore
- Exégèse du texte de la Bible, fait par les massorètes.
- Les docteurs furent appelés massorètes, du mot massore, qui veut dire tradition ; parce que ces docteurs s'attachèrent dans leur opération à conserver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de leurs pères dans la manière de lire et de prononcer. — (Dumars., Mél. gramm. philos. Oeuv. t. IV, p. 55)
- En fait, il sʼagit seulement de lisibilité : le paragraphe explique dʼabord pourquoi la massore a été mise par écrit. — (Colette Sirat, La Conception du livre chez les piétistes ashkenazes au Moyen Âge, Numéro 23, 1996)
- treport
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milord
- Terme anglais par lequel on s’adresse à un lord.
- Il est sûr, milord, dit le marquis en riant, qu'un Anglais pouvait seul me faire une proposition si bizarre. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Sens figuré) (Populaire) (Vieilli) Homme riche.
- Il a des breloques, il impose aux gens de menu, passe pour un milord dans les villages. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart)
- « Voilà notre milord ivre mort, disait le lancier. Eh bien, on a beau dire, moi je bois tout mon argent, mais jamais on ne m’a vu comme milord ». — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ils firent une courte halte chez Larouche, à Sherbrooke, le temps que lui aussi se sape façon milord pour aller se taper la cloche "Chez Bouchard-Taylor". — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- Francis Claude ambitionnait d'attirer chez lui les intellectuels et la bourgeoisie de la rive gauche, désireux de « s'encanailler ». Aurait-il pu choisir un autre nom que celui de l'homme qui se conduisait comme un milord avec les arsouilles et comme une arsouille avec les milords. — (Richard Khaitzine, Galeries et passages de Paris: A la recherche du temps passé: Guide complet , Grenoble : Le Mercure Dauphinois, 2010)
- Comme chaque fois que je nippais en milord, costume en cashmere, les pieds campés dans des Richelieu, j'avais une pensée pour le beau-père de mon ami P., un voyou de la vieille école, que je n'avais vu que trois fois dans ma vie, mais dont la ganache m'avait imposé le respect pour toujours. — (Jean Gab’1, Sur la tombe de ma mère, éd. Don Quichotte, 2013)
- Voiture à cheval où le cocher est assis sur un siège surélevé.
- Tant de bogheis, de phaétons, de milords n’étaient pas inutiles à un agité, qui du matin au soir, parcourait Paris. — (G. Augustin-Thierry, Conspirateurs et Gens de police : La Mystérieuse Affaire Donnadieu (1802), A. Colin, 1909, page 85)
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flore
- Ensemble des plantes d’un pays, d’une région, etc.
- Pendant ces excursions, la flore du pays avait été observée avec autant d'attention que la faune. Mais les végétaux étaient nécessairement moins variés que les animaux, […]. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Heureusement que la flore de l'île vint à mon secours et me fourni les principaux élémens de ma matière médicale. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Le digne savant, émerveillé par la riche flore qu’il avait sous les yeux, avait tout oublié pour ne plus songer qu’à l’ample moisson qu’il pouvait faire. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Charles Darwin les a visitées et en a décrit la flore et la faune dans la Croisière du Beagle qui faisait partie de ma bibliothèque de bord. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’endémisme est particulièrement développé dans trois sortes de flores : les flores isolées, les flores montagnardes, les flores insulaires. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 68)
- Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. — (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés , Éditions Quae, 2011, page 7)
- (Par extension) Livre contenant la description des plantes qui croissent naturellement dans un territoire géographique donné.
- Une nouvelle Flore portative, soigneusement faite, devenait donc indispensable. C'est ce pénible travail que M. Mérat a entrepris , et qu'il a exécuté d'une manière satisfaisante. — (Bulletin de la Société philomathique de Paris, vol.5, 1812, page 112)
- Celui qui consulte les différentes flores françaises constate rapidement que l'accord est loin d'être général sur le nom scientifique attribué à telle espèce. — (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés, Éditions Quae, 2011, page 26)
- (Architecture) Décor sculpté qui figure des plantes.
- Ils […] débouchèrent dans une grande cour, […], au fond de laquelle s’étendait une vaste construction du XVIIe siècle. Il n’y avait ni flore de pierre, ni sculptures, aucun porche animé, rien, sinon une façade de briques et de moëllons usés, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- En Occident, on sait combien le règne végétal a inspiré l'art du moyen âge. Dans les cathédrales s'épanouit une flore de pierre aussi riche que la flore persane, aussi merveilleuse par les formes que celle-ci l'est par les couleurs. — (Léon Lagrange, L'Art et l'Industrie, dans Le Correspondant, Paris : Charles Douniol, octobre 1865, vol.66, page 352)
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picador
- (Tauromachie) Cavalier qui dans les combats de taureaux attaque l’animal avec la pique.
- Il y a deux classes principales de toreros : les picadors, qui combattent à cheval, armés d’une lance ; et les chulos, à pied, qui harcèlent le taureau en agitant des draperies de couleurs brillantes. Parmi ces derniers sont les banderilleros et les matadors, dont je vous parlerai bientôt. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, pages 38-39)
- mais le silence ne tarda pas à se rétablir, le taureau ayant fendu en deux le cheval du premier picador et désarçonné le second. — (Théophile Gautier, « Malaga, le cirque et le théâtre », Revue des deux Mondes, 1842).
- Le picador a pour arme une lance ferrée d’une pointe d’un ou deux pouces de longueur ; ce fer ne peut pas blesser le taureau dangereusement, mais suffit pour l’irriter et le contenir. Un pouce de peau adapté à la main du picador empêche la lance de glisser ; la selle est très-haute par devant et par derrière, et ressemble aux harnais bardés d’acier où s’enchâssaient, pour les tournois, les chevaliers du moyen âge ; les étriers sont en bois et forment sabots, comme les étriers turcs ; un long éperon de fer, aigu comme un poignard, arme le talon du cavalier ; pour diriger les chevaux, souvent à moitié morts, un éperon ordinaire ne suffirait pas. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
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inconfort
- Absence de confort.
- Contrairement à beaucoup d’érudits en chambre, notre confrère profitait de ses inspections communales pour mener ses enquêtes sociologiques ou folkloriques sur le terrain, souvent dans des conditions d’inconfort inimaginables. — (Pierre Boyer, Émile Dermenghem (1892-1971), Bibliothèque de l'école des chartes, 1971, vol.129, n°129-2, p.526)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, page 27, 2005)
- L’Association du Barreau canadien (ABC), organisme où milite un très grand nombre de candidats à la magistrature pour faire preuve d’« engagement » dans la communauté, a manifesté son inconfort dans deux communiqués récents. — (Antoine Robitaille, « Un scandale étouffé », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.