Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coquille
Que signifie "coquille" ?
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- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Au jour naissant, il [le fleuve] apparaît comme un miroir d’argent que le souffle a terni ; les feux de midi le font rayonner et, quand le soleil décline, il se revêt de nacre ainsi que les coquilles où chante encore la mer. — (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource , LXX. « Maintenant de longues distances nous séparent », E. Sansot et Cie, 1907, page 143)
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d’une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- — Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coquille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
-
guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
-
calville
- Variété de pomme.
- elles étaient de peaux différentes, les pommes d’api au berceau, les rambourg avachies, les calville en robe blanche, les canadas sanguines, les châtaigniers couperosées, les reinettes blondes, piquées de rousseur. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- À côté, dans l'ex-sacristie, embaumait un étalage de reinettes grises, mélangées de calvilles. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 78)
-
scribouille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de scribouiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de scribouiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de scribouiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de scribouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de scribouiller.
-
pille
- (Jeux) Action qui consiste à prendre la retourne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
arille
- (Botanique) Partie charnue d’un fruit distincte du péricarpe.
- Il faut attendre juillet pour que les téguments se durcissent et que l’arille —la capsule charnue— se charge de substances mucilagineuses ; ce n’est qu’à l’automne suivant qu’il se colorera en rouge. — (Robert Bourdiu, L’If, Le nom de l’arbre, Actes Sud, 1997, page 24)
- (Botanique) Extension du cordon ombilical.
- (Botanique) Enveloppe de la graine qui n’adhère que par le style.
-
bidonville
- Ensemble d'habitations de fortune habité par des personnes avec peu de moyens, construit en marge de grandes agglomérations.
- L’impact […] s’inscrit dans la géographie des villes, des quartiers et des bidonvilles où les migrants tendent à se regrouper par ethnies, il s’inscrit aussi au niveau régional, accentuant les déséquilibres entre régions dynamiques et en crise. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d’Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
- Les images de forêts luxuriantes, de montagnes enneigées et de réserves naturelles masquent celles des natures urbaines, des bidonvilles et des plantations. — (Malcolm Ferdinand, L’Écologie décoloniale, 2019, page 17)
-
titille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe titiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe titiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe titiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe titiller.
- Deuxième personne du singulier du présent de l’impératif du verbe titiller.
-
coquille
- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
-
dactyle
- (Versification) Pied qui est formé d’une syllabe longue suivie de deux brèves, comme le doigt qui comporte une phalange longue et deux courtes.
- Le vers hexamètre est composé de dactyles et de spondées.
- Quant aux groupes quadrisyllabes impairs (premier et troisième), des seize pieds quadrisyllabes, à priori, treize peuvent commencer le vers, onze ou douze peuvent commencer le second pâda ; en d’autres termes, 3 seulement sont interdits au commencement du 1er pâda, 4 ou 5 le sont au commencement du second. Quels sont ces trois et ces cinq ? Les trois sont le procéleusmatique, le dactyle et le choriambe ; les mêmes, plus le diïambe, voilà les 4, plus l’épitrite 3e, voilà les 5. — (« Spécimen d’une traduction française complète du Râmâyana », in Bulletin mensuel de l’Académie delphinale, tome 3me, Imprimerie de Prudhomme, Grenoble, 1851)
- LES VARIÉTÉS DE L’HEXAMÈTREPartagé en deux hémistiches ce vers devient le priapéen ; Le buccolique, quand il l’est en deux, et une dipodie, séparées par une pause. Les deux premières dipodies forment le vers alcmanien ; Les deux dernières le phalisque ; La dernière l’adonique ; Le dernier hémistiche forme le phérécratien ; Une fraction d’un spondée et de deux dactyles forme un glyconique ; Et une fraction impaire forme le dactylique tétramètre catalectique. C’est un composé de trois pieds et demi ou une epthémimérie. Le miurus ou téliambe, mentionné dans le même tableau, n’est que le résultat d’un accident prosodique. Mais chacune de ces variétés a sa valeur mimique. — (Émile-Jacques Pérès, Noologie : ou, Philosophie de l’intelligence humaine, troisième volume, A. Durand, Éditeur, Paris, 1865)
-
babil
- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
-
drille
- (Vieilli) Soldat vagabond, soudard.
- Sur le champ, il boucla son armure, sauta en selle, choisit quelques cent cinquante petits drilles et, dans un grand fracas de gongs et de tambours, tous descendirent de la montagne vers le village de la famille Shi. — (Shi Nai’an, Au bord de l’eau, chapitre II)
- (Familier) Bonhomme, compagnon. Ne s’emploie aujourd’hui que dans les locutions suivantes :
- Un bon ou joyeux drille est un bon compagnon, un homme jovial. (Vieilli)
- Ensuite, il passa chez un autre assesseur du collège, ou un major, un joyeux drille auquel il avait dit souvent en réponse à ses différentes piques :“Je te connais, vipère !” — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 105))
- Il le sait, répliqua nonchalamment le jeune drille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison du scorpion, 1932)
- Il était tard, ils étaient une compagnie de trois joyeux drilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 249)
- Un pauvre drille est un pauvre diable, un pauvre malheureux. (Vieilli)
- Un vieux drille se dit d’un vieux libertin, et quelquefois d’un homme vieux et rusé. (Vieilli)
-
systyle
- (Architecture) Ordonnance d’architecture suivant laquelle l’entrecolonnement est de deux diamètres ou quatre modules.
- Le pycnostyle et le systyle, à moins qu’il ne s’agît de monuments à proportions colossales, étaient si resserrés, qu’ils ne permettaient pas à deux personnes de passer à la fois. — (Article Entre-colonnement dans l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle, tome XI, Paris, 1858)
-
camomille
- (Botanique) Un certain nombre de plantes à fleurs de la famille des Astéracées à capitules jaunes du genre Chamomilla mais aussi Anthemis, Chamaemelum et Tanacetum.
- Camomille romaine.
- Deux très gros bouquets de roses et de camomilles, cordés comme des fagots, se fanent sur la cheminée, dans les vases de verre bleu, et jusqu’au jardin dilatent le parfum fort et flétri qui suit les enterrements… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 63)
- Chaque année, la saison des cuc chi (Chrysanthemum indicum), dont le nom vernaculaire est camomille de Chine ou chrysanthème d’Inde, dure deux à trois semaines en novembre et décembre — (« Féérie de camomilles à Hung Yên », lecourrier.vn, 13 décembre 2020)
- (Médecine) (Par ellipse) Infusion de camomille (la plante).
- Prendre de la camomille.
- (Agriculture) Matricaire.
- Propriétés et usages. La matricaire camomille jouit des mêmes propriétés que la camomille romaine (anthemis nobilis), quoiqu’à un plus faible degré. Elle est moins fréquemment employée, mais elle peut fort bien la remplacer. Autrefois même on la préférait généralement à cette dernière. Mais son arome est moins suave et son amertume moins intense; en sorte que les patriciens modernes prescrivent plus fréquemment la camomille romaine. — (Achille Richard, Botanique médicale, ou histoire naturelle et médicale des médicamens, des poisons et des alimens, tirés du règne végétal, volume 1, Bechet, 1823, page 385)
-
potentille
- (Botanique) Genre de plantes de la famille des rosacées, qui compte de nombreuses espèces.
- Bien sûr, il n’attendait pas un miracle de cette longue feuille rugueuse couverte d’un duvet blanchâtre, mais il eut soudain une envie désespérée de chercher, dans cette prairie aux couleurs chatoyantes et aux odeurs capiteuses, les plantes médicinales dont le nom lui revenait à la mémoire : l’aconit, la belladone, l’ergot de seigle, la stramoine, la jusquiame, le colchique, la digitale, l’adonis, le sénevé, le raisin d’ours, la gentiane, le muguet, la saponaire, la prêle, la potentille, la quintefeuille, le tussilage, le millepertuis, le genévrier, la mille-feuille, l’orchidée, l’aunée, le mélilot et la myrtille. — (Branimir Šćepanović, La Bouche pleine de terre, 1975. Traduit du serbo-croate par Jean Descat, 1975. Éditions du Rocher, 2008, pages 77-78)
-
ouille
- Interjection exprimant la douleur.
- Ouille, je me suis fait mal !
- − Non, madame, les grandes douleurs sont muettes.− Eh bien moi quand je me brûle je ne suis pas muette, j'en pousse des « ouille !! » — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, 1944)
-
textile
- Qui peut être divisé en fils propres à faire un tissu.
- Parmi les plantes oléagineuses, on cultive le colza et la navette, et, parmi les plantes textiles, le chanvre et le lin ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- L’amiante est une pierre textile.
- (Par extension) Relatif aux tissus, à leur fabrication, à leur industrie.
- Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie. — (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien?: Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, page 158)
-
déshuile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déshuiler.
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neutrophile
- (Biologie) Qui a une affinité pour les colorants neutres.
- Les granulocytes neutrophiles ne vivent que pour un temps relativement bref et ont pour fonction de phagocyter les bactéries dangereuses. — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Coll. Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 165)
- Le granulocyte neutrophile est un microphage. [1]
- (Botanique) Qualifie un végétal qui se plaît sur des sols neutres : ni acides, ni alcalins.
- La rive Est du plan d’eau présente localement une végétation neutrophile. — (developpement-durable.gouv.fr)
- La végétation naturelle, calcicole ou neutrophile, bénéficie d’un climat doux de type tempéré océanique du fait de la proximité de l’Atlantique, et pendant la période estivale, d’un climat ensoleillé, chaud et sec, de type provençal. — (terredechevres.fr)
- (Physique) (Moins courant) Se dit d’un noyau qui a une grande section efficace pour la capture de neutrons.
- Cet exemple montre que la méthode par transparence aux neutrons s’applique surtout dans le cas où l’on désire doser un corps très apte à capter les neutrons en présence d’autres éléments très peu neutrophiles. — (Pascaline Daudel, La Radioactivité au service de la chimie et de l’industrie, Presses universitaires de France, 1955)
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faufil
- (Couture) Fil pour faufiler.
- Enfin bref, de faufil en aiguille, voici Pâques Fleuries et il [le tailleur] loupe les boutonnières. — (Samuel Beckett, Fin de partie)
- (Sens figuré)
- Les phrases de mon cru ne sont tout au plus qu’un faufil : encore ai-je tenté de leur imprimer quelque chose de son rythme à lui. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 209)
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monostyle
- (Architecture) Se dit d’une colonne figurant une seule tige de papyrus à bouton fermé, ou qui est la réduction en un tout d’un bouquet de papyrus.
- Une colonne monostyle.
- Qui a un seul style.
- C’est [Marcel Proust] un écrivain qui ne cherche pas à changer de corps. Il croit à la vérité de sa quête et il croit à l’installation du passé. C’est un écrivain monostyle et ce monostyle est très modern’ style. — (Pascal Quignard, « Écrire n’est pas un choix, mais un symptôme », La Quinzaine littéraire, n° 565, 1er novembre 1990)
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armilles
- (Architecture) Petites moulures en façon d’anneaux qui entourent le chapiteau dorique, immédiatement au-dessous de l’ove.
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ptérodactyle
- (Zoologie) Genre de reptiles sauriens, qu’on a rangés tantôt parmi les oiseaux, tantôt parmi les poissons et dont on ne connaît que des débris fossiles.
- Cuvier, Oken, faisaient du ptérodactyle un reptile ; Sœmering voyait dans cet animal un mammifère volant ; Hunter et Blumenbach le regardaient comme un oiseau ; pour Goldfuss et de Blainville, le ptérodactyle doit prendre place dans une classe intermédiaire entre celles des reptiles et des oiseaux. — (Henri Coupin, Les animaux excentriques, chapitre XXXVII, « Les monstres disparus ». Paris : Librairie Nony et Cie, 1903, page 408.)
- Elles ont le monde entre leurs mains& nous sommes des oiseaux perdusdes ptérodactyles en déclinavec des sentiments tordus.— (Hubert-Félix Thiéfaine, Gynécées, 2005)
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oscille
- Nom que les Romains donnaient à de petites figures humaines dont il n’y avait guère que la tête qui fût bien formée ; ils les consacraient à Saturne et à Bacchus, en les faisant toucher ou en les suspendant à leur statue ou à la branche d’un arbre.
- Petit masque figurant Bacchus, et parfois Saturne que les Romains de l'antiquité disposaient dans les vergers et les vignobles, le vent faisait tourner le masque et l'on disait que la récolte serait bonne dans la parcelle que le masque regardait.
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chyle
- (Physiologie) Fluide qui, dans l’intestin grêle, est séparé des aliments pendant l’acte de la digestion, et que les vaisseaux dits chylifères pompent à la surface de l’intestin, et portent dans le sang pour servir à sa formation.
- Les aliments se confondent tous en une liqueur douce, qui devient une espèce de lait, nommé chyle. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Démonstration de l’existence de Dieu, 1712, p. 35)
- Il en résulte que les parties du chyle sont plus propres à être appliquées sur les fibres et à les nourrir. — (Montesquieu, Esp. XIV, 2.)
- Le potage et le bouillon de viande leur font un meilleur chyle. — (Jean-Jacques Rousseau, Ém. I.)
- Rien ne trahissait en moi cette épouvantable existence qui fait d’un homme un entonnoir, un appareil à chyle, un cheval de luxe. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Le corps de l’homme ne renferme aucun liquide inconnu ; on y trouve du sang, du chyle, de la lymphe, et ces trois fluides contiennent de l’albumine. — (Alexandre-Édouard Baudrimont, Recherches expérimentales et observations sur le choléra épidémique, G. Gounouilhou, Bordeaux, 1866, page 16)
- Les graisses animales sont contenues dans tous les tissus et organes des animaux. […]. Le chyle et le lait en renferment aussi une quantité importante. Les chairs musculaires, par contre, en sont complètement dépourvues. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
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chenil
- Lieu où logent les chiens de chasse.
- Les chiens au chenil aboyèrent tous. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Mr. et Mrs. Joliffe, aussitôt sortis de la maison, s’étaient rendus, l’un au chenil, l’autre à l’étable des rennes. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Sens figuré) (Familier) Logement fort sale et fort vilain.
- C’est un vrai chenil
- Établissement où on accueille les chiens.
- — Comment, dit Gazonal en regardant avec dédain le mobilier du salon par la porte que ses complices avaient laissée entr’ouverte, et en supputant ce que valait celui de la salle à manger, comment laisse-t-on une femme comme vous dans un pareil chenil ?… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Établissement où on élève les chiens dans le but de les vendre.
- Le directeur du chenil, un homme sensible, conservait depuis quarante ans les copies des pedigrees et une petite photo d’identité de tous les chiens qu’il avait vendus. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 184)
- (Suisse) (Franche-Comté) (Familier) Tas de poussière obtenu quand on balaye.
- Ramasser le chenil
- Ne marchez pas dans mon chenil
- La pelle, la brosse à chenil
- (Par extension) Désordre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.