Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coqueleux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coqueleux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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angineux
- (Médecine) Qui caractérise l'angine de poitrine
- (Médecine) Qui est soumis à des crises d'angine de poitrine
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galeux
- Qui est atteint de la gale.
- Enfant galeux. - Chien galeux. - Brebis galeuse.
- — Pourquoi tout le monde, dans la famille Driscoll, à l’exception de Kate, qui ne savait pas ce qu’elle faisait, me témoignait-il de mauvais sentiments, comme si j’avais été un chien galeux ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Quand j’eus chassé tout ce monde comme une troupe de bêtes galeuses, je vis de nouveau paraître la tête allongée du vieux Kaïroullah. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Tous les jours, j’y vois des jeunes de 20 ans hurler, pleurer, quémander des sous, de la drogue et de l’amour, dormir à même le sol entre deux chiens galeux et chier dans les devantures des commerces barricadés et couverts de graffitis. — (Richard Martineau, « De bruit et de fureur », dans Le journal de Montréal, 02 novembre 2020)
- (Par extension) Se dit aussi des arbres et des plantes.
- Poirier galeux.
- (Sens figuré) Dont l'aspect est irrégulier, mal entretenu.
- J’évoque passionnément ma douleur de ce temps-là, comme on imagine, du fond d’un lit tiède le froid du dehors, la pluie sur la nuque, une route de banlieue galeuse, jalonnée d’arbres gémissants… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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hébreux
- Pluriel d’hébreu.
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présomptueux
- Qui a une trop grande opinion de soi-même.
- C’est donc de ce jeu extravagant et ridicule auquel je préside, que proviennent ces philosophes présomptueux, auxquels ont succédé ces gens que le vulgaire appelle « moines ». — (Érasme; Éloge de la folie, 1509 ; traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Nous sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre , et même des gens qui viendront quand nous ne serons plus ; et nous sommes si vains, que l'estime de cinq ou six personnes qui nous environnent nous amuse et nous contente. — (Blaise Pascal, Pensées, 1re partie, article 5 : Vanité de l'homme ; effets de l'amour-propre , §. 5, avant 1662, dans Lettres provinciales et Pensées, nouvelle édition, tome 2, Paris : chez Lefèvre, 1821, p. 88)
- […], tu as pris là beaucoup sur toi ; tu es par trop présomptueux de faire sonner de la trompette ou lever la bannière, dans une ville où nous nous trouvons, sans commandement exprès. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Qualifie les choses qui annoncent de la présomption.
- Désirs présomptueux. - Projets présomptueux.
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moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
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amoureux
- Qui aime d’amour.
- Modeste n’est pas seulement amoureuse, elle aime quelqu’un ! répondit obstinément la mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les deux frères devinrent amoureux de moi, chacun avec les nuances de son caractère. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dès le lendemain du crime, je devins éperdument amoureux de Rosalie. Je songeai aussitôt à en faire ma maîtresse, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur)
- – « Je me marie parce que je suis… amoureux », fit David un peu gêné.Joseph rougit fortement et baissa les yeux. Il eût préféré que David ne se servît pas de ce mot suspect qui semblait couvrir un péché. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- Qui est enclin à l’amour.
- Être d’un tempérament amoureux, de complexion amoureuse.
- Qui exprime, qui marque de l’amour, qui est plein de sentiments d’amour, ou qui tend, qui est propre à inspirer de l’amour.
- Bon vin, bons mots, gaillardes chansonnettes ;Sont aiguillons aux amoureux désirs,En toute porte entr’ouverte aux plaisirsL’adroit Amour aisément s’insinue. — (Jean de la Fontaine, Le Sassenage -1691- Conte, dans Contes et nouvelles en vers, Vol. 3, 1762, page 185)
- (Par extension) Qui a une grande passion pour quelque chose.
- Être amoureux de la gloire, de la liberté. - Il est amoureux de la peinture. - Il est amoureux de tableaux.
- Il ne pouvait croire que je fusse amoureux de ses vers. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 350)
- Qui est relatif à l’amour.
- Et ce fut sans plus tarder, parmi la paille, préparée d’avance bien sûr, la culbute amoureuse, l’éclair des cuisses sans pantalon, l’étreinte farouche et brutale. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les excès amoureux donnent plus d’entraînement que de lassitude et sont moins difficiles à recommencer le lendemain que la semaine suivante. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VIII)
- La jeune fille arabe est toujours un enfant, et c’est par là qu’elle donne le ton (de même que la vierge hellène) à la poésie amoureuse toute naïve qui refleurit depuis trois mille ans autour des mers levantines. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, 1901, dans Archipel, 1932)
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malgracieux
- Qui a de la rudesse, qui manque de civilité.
- Quel malgracieux personnage!
- On avait dû la leur refiler ce matin à la maison mère, dès la prise de service, et, depuis les aurores, ils devaient bagoter, l’Auvergnat et son collègue, se casser le pif sur les portes closes, après l’escalade de centaines d’étages. Y avait de quoi rendre malgracieux! — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 168)
- Je l’avais toujours aimé et admiré, et bien que de trois ans seulement mon aîné, il m’était apparu hors d’atteinte lorsqu’il était arrivé à l’état d’homme, alors que je n’étais qu’un adolescent complexé, introverti et malgracieux. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 137)
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besogneux
- (Vieilli) Qui est dans la gêne, dans le besoin.
- Les petites gens eux, besogneux et si méritants, pour qui le passage des roussettes , des « tchatchas » et des draines était l'aubaine annuelle, quel tort n'allaient-ils pas subir ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Je m'installai comme menuisier dans mon village où je retrouvai la jeune et ravissante demoiselle qui me plaisait tant, fille cadette de bons et besogneux cultivateurs. — (Joseph Boreux, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 122)
- Qui fait une médiocre et mal rétribuée besogne.
- Le curé de chez nous, petit saint besogneux, […]. — (Georges Brassens, Le grand chêne)
- […] et je le retrouvais entre les mains besogneuses de la pute qui l’astiquait et le travaillait comme un souvenir oppressant mais indispensable à la jouissance. — (Olivier Sebban, Amapola, éd. du Seuil, 2008, page 131)
- Cette pièce établissait que le nommé « D » – on saura plus tard que c’était un Dubois, qui était cartographe à l’armée – ce nommé « D » touchait vingt francs par plan directeur. Alors, tout de même ! si Dreyfus avait trahi – Dreyfus qui était riche – eh bien, il aurait trahi pour une somme un peu supérieure à vingt francs qu’il aurait pris de temps en temps. Ça, c’était le fait, visiblement, d’un petit espion, d’un petit traitre besogneux. — (Henri Guillemin, Les Dossiers de l'Histoire : L’Affaire Dreyfus, 2e épisode, Radio Télévision Suisse, réalisé par Maurice Huelin, 9 janvier 1965)
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butyreux
- Qui a la nature ou l’apparence du beurre.
- […] ces différentes qualités du lait sont relatives à la quantité plus ou moins grande des parties butyreuses, caséeuses et séreuses qui le composent — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 589.)
- Il restait au fond du verre une sorte de crème épaisse et presque butyreuse. — (André Gide, Journal 1889-1939, Gallimard, Pléiade, 1951, p. 163)
- Ces molécules blanchâtres , confondues avec les parties butyreuses, jaunies par la bile qui domine alors sur la matière , composent ensemble la masse des excremens qui ressemble beaucoup à des œufs brouillés. — (François Planque, Bibliothèque choisie de médecine, Paris : Veuve D'Houry, 1761, vol.6, page 319)
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
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écumeux
- Qui est chargé d’écume.
- Le buffle passa le long du fourré, grondant, naseaux écumeux et martelant le sol de ses sabots. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- […] la voici, c’est elle, penchée par-dessus le garde-fou, toute nue, éblouie, comme fascinée par l’ouaiche écumeuse qui semble sourdre de la poupe ; […]. — (Vahé Godel, L’œil étant la fenêtre de l’âme, Éditions Grasset, 1972)
- Tantôt en familles, tantôt en bouquets, tantôt en touffes, ils attirent le regard et la main et je souhaiterais les caresser si la Déesse n’accélérait maintenant son allure, sa robe bruissant comme une écumeuse haute marée qui se hâterait vers le but désiré. — (Marcel Brion, L’Ermite au masque de miroir, page 97, 1982)
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liquoreux
- Qui est doux, sucré et épais ; qui a la consistance de la liqueur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- M. de Bouvy fut remplacé bientôt par M. Daniel, être malpropre, ignare et liquoreux, qui fleurait la taverne et le bordel. — (André Gide, Si le grain ne meurt, Gallimard, 1976, page 206)
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repleut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe repleuvoir.
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sablonneux
- Où il y a beaucoup de sable.
- Toutes les autres conditions étant égales, les formations argilo-siliceuses, argilo-loessiques ou molassiques, plus riches en zéolithes et sels minéraux podzolisent plus lentement et donnent des podzols moins prononcés que les formations sablonneuses. — (H.-H. Margulis, Aux sources de la pédologie (Dokoutchaïev-Sibirtzev), École Nationale Supérieure Agronomique, 1954, page 76)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, p.285 (appendice))
- L'argille convient pour améliorer les terres sablonneuses , graveleuses ou pierreuses ; on s'en sert beaucoup dans la Province de Stafford. — (Mémoire sur l'agriculture envoyé à la très-louable Société d'agriculture de Berne, avec l'extrait des six premiers livres du Corps complet d'œconomie rustique de feu M. Thomas Hale, Avignon, 1760, page 165)
- On suivait des ondulations sablonneuses d’un terrain à pentes douces. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
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queue
- (Anatomie) Appendice postérieur, plus ou moins développé, qui termine la colonne vertébrale d’un très grand nombre de vertébrés.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Cuisine) Plat, mets avec cet organe.
- Servir une queue de mouton. Potage de queue de bœuf. Queue de bœuf en hochepot.
- (Anatomie) Grandes plumes qui sortent du croupion des oiseaux et qui leur servent pour se diriger dans l’air.
- La queue des hirondelles est fourchée. Une queue de paon.
- (Anatomie) Partie qui s’étend du ventre jusqu’à l’extrémité opposée à la tête, chez les poissons, les cétacés, les serpents et quelques insectes.
- Queue de saumon. Une baleine peut renverser une barque d’un coup de queue.
- (Par extension) Partie mobile d'un animalcule, qui sert à sa locomotion.
- L’œuf pondu par une ascidie composée s’organise rapidement, […]. Comme chez la hermelle et le taret, il se change en larve de toutes pièces ; cette larve à corps ovalaire est munie d’une longue queue qui lui donne quelque ressemblance avec un têtard. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Par analogie) Choses qui ont quelque rapport (de ressemblance ou de position) avec cet appendice :
- La queue d’une poêle.
- Se dit des cheveux à l’arrière de la tête, lorsqu’ils sont attachés ensemble près du crâne. (En particulier) Longue tresse que portent les hommes en Extrême-Orient.
- Une perruque à queue.
- Dans la plus triste des chambres éclairées par ces vitres sales, on trouvait, devant un ancien bureau de Boule, un grand homme sec, portant par principe politique, de la poudre et une queue ; car il avouait souvent et avec plaisir que les cheveux courts et sans poudre étaient bien plus commodes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Billard) Canne, flèche ou tige avec laquelle le joueur pousse les billes.
- Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Vulgaire) Pénis, sexe de l'homme.
- Le plus beau con de la famille, c'est le sien ; et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise, moi qui ne suis pas gousse, moi qui aime la queue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- L’une des héroïnes des Mille et une nuits fait même l’éloge de la queue, en lui donnant toutes sortes de sobriquets : le Bélier, le Forgeron, le Père au turban, le Père des délices. Chez les Tunisiens, on parle aussi du Timide, du Pleureur, du Remuant, de l’Inspecteur, du Frotteur, du Guérisseur de l’envie, du Borgne et du Chauve. — (Le Devoir, 4 août 2006)
- Avais-je couché avec le travesti latino ? M'avait-il/elle sucé la queue pendant que j'étais dans le coaltar ? En étais-je réellement arrivé là : capable de n'importe quoi, totalement irrécupérable ? — (Dan Fante, Régime sec, 13e Note Editions, 2009)
- Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, page 157)
- (Musique) Le trait qui part du corps d’une note et monte ou descend, perpendiculairement aux lignes de la portée.
- (Typographie) Ce qui dépasse par en bas du corps de certaines lettres ("g", "j", "p", "q", "y").
- (Architecture) Extrémité d’une pierre longue, entrant dans la construction d’un mur ou d’une voûte.
- (Astronomie) Longue traînée lumineuse qui accompagne la tête d’une comète.
- Cette comète avait la queue tournée vers l’orient.
- (Aviation) Partie arrière du fuselage, et plus particulièrement l’empennage.
- Sur le bord du fleuve, […], il rencontra un autre aéroplane qui lui parut à peine endommagé. […]. Il reposait là, abandonné, et l’eau clapotait sur l’extrémité de sa longue queue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 332 de l’édition de 1921)
- Un arbre, par-ci par-là, rompait la monotonie des arbustes alignés, mais quelque chose qui n'était pas un arbre se dressait vers le ciel : la queue d'un avion. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Chancellerie) Languette.
- Lettre scellée sur simple queue, celle dont le sceau est sur la partie du parchemin coupée en forme de queue.
- Lettre scellée sur double queue, celle dont le sceau est sur une bande de parchemin qui passe au travers de la lettre.
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promeut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de promouvoir.
- Pour autant, selon Dominique Restino, le président de la CCI, cela ne sera pas suffisant : « Il faut élargir les publics et les accompagner », estime le dirigeant, qui promeut son opération Recruter autrement pour trouver vos talents, du 5 au 19 octobre. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 2)
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résineux
- (Botanique) Qui produit la résine.
- C'étaient d'importantes agglomérations de ces essences résineuses, auxquelles on pouvait donner, en certains endroits, le nom de forêts. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Plus précisément les écologistes accusent les essences résineuses de podzoliser les sols, […]. — (Maurice Bonneau, La forêt française métropolitaine à l'aube du XXIe siècle, 2006, p.290)
- (Botanique) Qui contient de la résine ; qui est de la nature de la résine.
- Les fibres textiles qui constituent la tige du lin sont agglutinées par une matière gommeuse et résineuse qu'il est essentiel de détruire afin de les séparer. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 149)
- L'encens, qui était une gomme résineuse, était exclusivement réservé aux cérémonies religieuses. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie., 1924)
- (Botanique) Qui a rapport à la résine.
- Mais loin de son Plateau, Arsène André étouffait. L'air résineux lui manquait, les brouillards de la Meuse lui enflammaient la gorge. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 71)
- […]; une agréable odeur résineuse embaumait l’air. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 378 de l’édition de 1921)
- (Foresterie) Relatif aux forêts plantées d'arbres gymnospermes à résine.
- Le Beaujolais, qui a connu après la Seconde Guerre mondiale à la fois un enrésinement massif et une extension viticole grâce au succès du Beaujolais nouveau, offre un terrain particulièrement riche pour étudier la confrontation, voire le conflit entre la vigne et la forêt résineuse. — (Vincent Moriniaux, En Beaujolais, du pin et du vin, dans Forêt et vigne , bois et vin XVIe-XXe siècle, L'Harmattan, 2002, p.173)
- (Vieilli) Qualifiait l'électricité statique obtenue par le frottement de la résine.
- Les corps résineux, frottés entre eux , acquièrent alternativement l’électricité vitrée et l’électricité résineuse; mais , étant frottés contre tout autre corps, ils deviennent résineusement électriques. — (Andrew Ure, Dictionnaire de chimie : sur le plan de celui de Nicholson, traduit de l'anglais sur l'édition de 1821, par Jn Riffault, Paris : Leblanc, 1823, vol.3, p.52)
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aphteux
- (Médecine) Qui est caractérisé par la présence d’aphtes sur la muqueuse de la bouche.
- Il suffit de frotter la muqueuse, à la face interne des lèvres, avec un linge imprégné de bave virulente ou de liquide aphteux. — (Edmond Nocard, Emmanuel Leclainche, Les maladies microbiennes des animaux: Volume 1, 1903)
- Faut-il toujours te lutiner autant pour te faire exploser le corps et la tête ? Pâ ! Comme une boutanche de rouille ! J'en avais la langue aphteuse à tant cunnilinguer ! — (Alain Vial, Samba tristesse, Régine Deforges éditeur, 1990)
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douteux
- Qui est l'objet d'un doute, faute d'éléments suffisants d'information.
- La validité des faits et des arguments rapportés dans de nombreux sites Web « amateurs » se révèle souvent douteuse ou carrément nulle. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
- Un succès douteux. — Une affaire douteuse. — Son droit est fort douteux.
- Qualifie les personnes sur qui l’on ne peut pas trop compter, dont on n’est pas sûr.
- Trois des membres du comité sont pour moi, trois contre, et les quatre autres douteux.
- Qui est équivoque, ambigu, qui provoque le doute.
- Une réponse douteuse.
- Qualifie un jour faible, le degré de lumière qui forme le passage du jour à la nuit ou de la nuit au jour.
- Jour douteux. — Lumière, clarté douteuse.
- (Poésie) Qui est longue ou brève dans le vers, suivant la place qu’elle y occupe.
- Voyelle douteuse, syllabe douteuse. — Le « I » final est douteux dans les mots latins mihi, tibi, etc.
- (Par euphémisme) Moralement mauvais.
- Rien dans ses agissements, ses relations, n'était douteux. Plusieurs heures durant, vingt limiers du Bureau Central avaient travaillé d'arrache-pied sur cette matière, cherchant la faille par où pourrait s'insinuer le soupçon. Pour aboutir à délivrer vingt certificats de bonne vie et mœurs... — (Léo Malet, Johnny Metal et le dé de jade, Paris : G. Ventillard, 1947 & Paris : Fleuve Noir, 1984, chap. 17)
- (Par euphémisme) Qui n'est pas conforme au bon goût ou à la bienséance.
- Oui, le timide n’a jamais osé danser, du coup, il a eu le temps d’affûter son sens de la répartie pendant que ses petits camarades galochaient des nanas au look douteux et au maquillage ringard. — (Pandora Reggiani, L'histoire d'amour dont vous êtes le héros , Michalon Éditeur, 2014, page 18)
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licencieux
- Qui fait preuve de licence, qui est déréglé, désordonné, contraire à la pudeur.
- Puis un sourire licencieux vint effleurer le sien et se mêler à lui. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole -1901)
- C'est là qu'elle est venue, portant de fantasques guirlandes de renoncules, d'orties, de marguerites et de ces longues fleurs pourpres que les bergers licencieux nomment d'un nom plus grossier, mais que nos froides vierges appellent doigts d'hommes morts. — (Shakespeare; Hamlet, traduit de l'anglais par François-Victor Hugo)
- Un vase inestimable en porphyre antique et dont les sculptures circulaires représentaient, de toutes les priapées romaines, la plus grotesquement licencieuse, délices de quelque Corinne, eut à peine un sourire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin : Le Talisman, 1831 ; p. 17 de l’éd. Houssiaux de 1855)
- Il avait, d’ailleurs, le désir de s’insinuer dans les bonnes grâces de la dame, car Jean était pour le moins aussi licencieux dans ses plaisirs qu’effréné dans son ambition ; […] .— (Walter Scott, Ivanhoé, ch. IX, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Un commerçant en cartes postales licencieuses l'engagea pour quelques sous. Le jeune homme devait fournir tout un stock de distiques appropriés à la marchandise. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
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pâteux
- Qui a la consistance ou l'aspect de la pâte.
- Se dit du pain qui n’est pas assez levé ou pas assez cuit.
- Ce pain est pâteux.
- Qualifie les choses qui font dans la bouche le même effet que ferait de la pâte.
- Ce fruit a la chair pâteuse.
- Un bonbon pâteux.
- Qualifie un liquide dans lequel des matières en suspens empêchent son entière liquidité.
- Chaque outil apporte une autre nature de formes et une autre modulation de la couleur. Et il n’y a pas que les outils, il y a aussi la matière, plus ou moins fluide ou pâteuse, et le subjectile, plus ou moins lisse ou rugueux. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.72)
- Cette liqueur est pâteuse, ce vin est pâteux..
- Encre pâteuse.
- (Sens figuré) Qualifie la bouche, ou ce qui en a trait, lorsqu'elle semble empâtée d’une salive épaisse.
- Avoir la bouche, la langue pâteuse.
- (Sens figuré) Qualifie un style mou, lourd, filandreux.
- (Sens figuré) Qualifie une parole embarrassée.
- On aurait pu se croire dans un fumoir anglaisNous sirotions à deux un breuvage irlandaisQui donnait à chacun une diction pâteuseUne douce apathie, une indolence heureuse. — (François Morel, Fumoir anglais, 2006)
- (Peinture) Qui semble avoir été peint d'un pinceau empâté.
- Touche pâteuse. — Chairs pâteuses.
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somptueux
- Qui est d’une grande richesse, d'une grande magnificence, en parlant des choses mais aussi des gens.
- De cent façons, New York et sa somptueuse ploutocratie répétaient Venise : dans la magnificence de son architecture, de ses arts, de ses édifices, dans le farouche acharnement de ses luttes politiques, dans sa suprématie commerciale et maritime. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 209 de l’édition de 1921)
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d'or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les gens comme les bêtes étaient ornés de leurs plus somptueux atours. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Elle me sert un café au lait somptueux avec du pain blanc comme neige, et du beurre, c’est l’avant-guerre oubliée dans ce village perdu… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 328)
- Même si c'est un rêve irréalisable, j'aimerais beaucoup caresser les oreilles d'un tigre, animal à l'allure somptueuse. — (Edgar Fruitier, Mémoires, propos recueillis par Jean Faucher, éd. Québec Amérique, 2009, page 137)
- La salle des fêtes était habillée pour une grande cérémonie, de somptueux rideaux blancs et pourpres qui tombaient du haut plafond jusqu'au bas des portes et des fenêtres. — (Maboa Bebe, Ewande Amours, peurs, espoir, L'Harmattan Cameroun, 2014, page 7)
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affreux
- Qui cause ou qui est propre à causer de la frayeur, de l’effroi.
- Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Âge, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le temps se modère un peu; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup , […]. — (Les feux flottants, dans le Magasin pittoresque, 1868, vol.36, p.118)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, 1844, 2e édition, page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie une personne d’une grande laideur ou une chose très désagréable.
- Avez-vous été à l’Odéon, monsieur, me dit-il, et avez-vous remarqué que les femmes qui viennent là sont les plus affreuses créatures du monde ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Tête coupée)
- Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Qualifie une personne fort dépravée, capable des actions les plus noires, les plus viles. — Note : Se dit souvent au sens moral.
- Leur sort est affreux.
- C’est affreux à voir, à dire.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui peut susciter une grande pénibilité ou une extrême douleur.
- Dès le début du XXe siècle, un avocat de Rocroi, François Cazin, constatait : « Souvent, j’ai vu la brigade de service sortir de Rocroi pour aller se mettre en embuscade dans les lieux les plus cachés et les plus difficiles et par les temps les plus affreux. […] » — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- C’est une ingratitude affreuse, une affreuse calomnie. — Il est affreux de calomnier cet homme. — Il était dans une affreuse misère.
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azoteux
- (Chimie) (Archaïsme) Dénomination ancienne de nitreux.
- À l'acide azoteux AzO2H correspondent les azotites utilisés (sels de sodium, de potassium) dans l'industrie des matières colorantes. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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cadavéreux
- Qui tient du cadavre.
- Je ne me souviens pas d’avoir aperçu par la pensée, soit dans les charniers de la Bible, soit dans les scènes les plus fantastiques de notre littérature cadavéreuse, un spectacle aussi épouvantablement majestueux. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 43)
- Aucun rendez-vous ne s’était passé d’une manière plus décente, ni plus chaste, ni plus froide peut-être, dans un lieu plus horrible par les détails, devant une plus hideuse divinité ; car cette mère était restée dans l’imagination d’Henri comme quelque chose d’infernal, d’accroupi, de cadavéreux, de vicieux, de sauvagement féroce, que la fantaisie des peintres et des poètes n’avait pas encore deviné. — (Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, écrit en 1834-1835)
- L’expression de désespoir qui se peint sur toutes ces physionomies cadavéreuses, dans ces orbites sans yeux, qui voient que leur labeur a été inutile, est vraiment tragique. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.