Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coquard
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coquard".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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espar
- Levier.
- Une forêt, que la perspective épaississait encore, confondait ces troncs, ces espars et ces plates-formes. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 131)
- (Pêche) Forte perche plus menue qu'un mâtereau.
- L'armement et les vivres des embarcations furent vérifiés ; les espars, pour dépousser les glaces, dégagés de la drome et répartis sur le pont. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Marine) Longues pièces de bois dont on fait de petits mâts, des bouts-dehors de vergue, etc[2].
- Prenez un espar pour faire un bout-dehors de bonnette.
- Espar. N’importe quelle pièce de bois allongée, comme la bôme, le bout-dehors, etc. — (Bernard Moitessier, La longue route, Arthaud, Paris, 1971)
- (Marine) (Par extension) Partie mobile d'un gréement, en bois ou en métal.
- J’ai vu hier dans le port un brik hollandais qui venait de faire un voyage autour du monde et qui rentrait avec des mâts japonais, des espars du Chili, un équipage bariolé comme une carte géographique… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 213)
- (Marine) Support de signalisation maritime en forme de perche, de mât, etc.
- (Viticulture) Nom d'un cépage du sud de la France.
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épinard
- (Botanique) Plante potagère dicotylédone, à graine épineuse, dont les feuilles hastées et d’un vert foncé sont comestibles et se mangent cuites ou crues.
- Le bois flambait, la braise craquait, et, sur la longue table de la cuisine, parmi les quartiers de mouton cru, s’élevaient des piles d’assiettes qui tremblaient aux secousses du billot où l’on hachait des épinards. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Le mari et la femme étaient occupés, l’un à servir une pâtée verte, qu’il coupait avec une sorte de truelle et qui, disait-il, était des épinards ; l’autre était en discussion avec une pratique pour un sou rendu en moins. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Comme la chicorée, les épinards ont besoin d'être cuits à grande eau, — (F.Delahaye, La Cyisine des petits ménages, 1882)
- Tous ces paysages du Nord sentent trop l’épinard ; quelques vagues brumes blanches, quelques lointains bleuis adoucissent un peu cette couleur monotone ou crue. On pense aux monts du Midi, rosés, violacés, gorge-de-pigeon, d’un jaune doré. — L’œil du coloriste n’est pas heureux ici ; ces sites-là parlent plus à l’être moral qu’à la sensibilité physique. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Parmi d’anciens potagers envahis par les ronces, un seul était à peu près émondé et des plants d’épinards et de carottes y alternaient avec les vasques givrées des choux. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Quant aux épinards qui sont, dit Littré, « la mort au beurre », ils n’accompagnaient aucun plat. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 118)
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hagard
- le vieil anglais hauke, aujourd'hui hawk, « faucon », avec le suffixe péjoratif -ard ;
- le scandinave hak-r, « tête chaude », avec le même suffixe.
- Huet[3] avait proposé l'allemand Hag, ancien français hague[1] (d'où haie), « lieu propre à rendre fier celui qui l'a pour défense » ; l'explication est mauvaise, mais l'étymologie est bonne[3], car un auteur du XIVe siècle dit que le faucon hagard est celui qui est de mue de haie :N'est mestiers c'om m'apaie [apaise]Par tels discours ; ne sui muiers de haie — (Ménagier, II, 317).Le faucon hagard est le faucon qui mue de haie, c'est-à-dire dans les haies, et non en domesticité[3]. Mais il s'agit vraisemblablement d'une étymologie populaire[1].
- Apparenté[1] à l’anglais haggard, lui-même issu du français mais à rapprocher de hag (« sorcière, vieille femme ») ; étymologie avancée[1] par Kluge pour l'allemand hager (« maigre, hâve ») mais non retenue par la suite[1].
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cougouar
- Autre nom du puma.
- Il est difficile à apprivoiser et se distingue en cela du cougouar ou puma appelé encore lion d’Amérique. — (Jules Macé, Les merveilles de la vie animale: Les mammifères, 1876)
- Je ne savais pas ce que tu étais. Tu as surgi de nulle part, et je t’ai pris pour un cougouar… — (Octavia E. Butler, Novice, traduit de l’anglais américain par Philippe Rouard, Au diable vauvert, 2008, page 80)
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hussard
- (Militaire) Qui est propre aux hussards.
- Il est vêtu d’une capote ancien modèle, bleu foncé, avec une grande poche rapportée, d’un joli bleu hussard. — (Roland Dorgelès, Les Croix de bois, Albin Michel, 1919, page 69)
- (Sens figuré) (Désuet) Qui a les manières brusque, sans distinction.
- — L’Argentière, tu fais le roué !… Non, mon ami, non, ce n’est point une fille digne d’un traitement aussi hussard, c’est une jeune enfant infortunée ! — (Pétrus Borel, Champavert : contes immoraux, Eugène Renduel, Paris, 1833, page 48)
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héligare
- (Transport aérien) Gare destinée aux passagers d’hélicoptères.
- Et c’est à peu près la seule héligare existante en France. — (L’Architecture d’aujourd’hui, volume 34, numéros 112 à 115, 1964)
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isobare
- (Nom féminin) (fin XIXe siècle) Substantif de l’adjectif.
- (Nom masculin) (début XXe siècle) Substantif de l’adjectif.
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broutard
- (Élevage) Veau ou agneau élevé en plein air, nourri au lait maternel et au pâturage.
- Mes fils adhèrent, en 1969, à la coopérative Beef-Grill Champagne qui leur fournit des broutards, dits babys. Ce sont des taurillons venant de régions où ils vivaient une grande partie de l’année dans de bonnes pâtures. — (Mémoires de la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne, volume 107, page 376, 1992)
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dinar
- (Numismatique) Monnaie d’or arabe copiée à partir du denier d’or de l’empire romain d’orient.
- Monnaie de divers pays.
- Le dinar algérien.
- Centième partie du rial, en Iran.
- (Métrologie) Ancienne unité de poids en usage dans divers pays arabe et qui équivalait à une drachme et demi, soit approximativement 5,8 grammes.
- (Argot), (Au singulier) Argent.
- Tu viens manger avec nous ? -Non désolé j’ai pas de dinar sur moi.
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hansart
- (Désuet) En Normandie, hachette ou couperet dont on se sert pour découper la viande.
- Il frappa avec le hansart au milieu des côtes, c’était pas facile ; puis, avec une petite scie aux dents aiguisées, il a levé des filets de barbaque encore rouge... — (Patrick Boutin, Corps et âme, 2018)
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camisard
- (Histoire, Protestantisme) Calviniste insurgé dans la région des Cévennes après la Révocation de l’Édit de Nantes en 1685.
- […], combien de camisards entêtés dans leur foi, combien de magnarelles diligentes n’ont pas vécu ici sans prévoir cette mort prochaine de leur petite patrie ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le pasteur-historien devait avoir bien des continuateurs, notamment Napoléon Peyrat (Histoire des pasteurs du Désert, 1842), qui réhabilite les camisards et le phénomène du prophétisme, […]. — (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
- (Par extension) Protestant trop zélé.
- Regardez-moi ce camisard qui veut tout révolutionner !
- (fin XIXe siècle – début XXe siècle) (Populaire) Soldat de compagnie de discipline, et qui portait la chemise blanche.
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savoir
- Appréhender par l’esprit ou la connaissance ; connaître de façon certaine.
- Vatelin.– Un monsieur suit ma femme, je me dis : il peut savoir qui elle est ; il me rencontre, il pense : "Tiens, voilà le mari de la dame que j’ai suivie", j’ai l’air d’un serin, mais vous, n’est-ce pas, vous savez que je sais ; je sais que vous savez que je sais ; nous savons que nous savons que nous savons ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- […] ils n'ignorent rien de tout cela et savent notamment fort bien que c'est en l’affirmant qu'ils créeront cette éternité de barbarie nécessaire au maintien des institutions qui leur sont chères. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- Les potamologues savent que les levées de la Loire ne tiendront pas si des crues comme celles de 1854 et 1864 se reproduisent. Les renforcer coûterait cher et obligerait à déplacer des gens. — (Daniel Zajdenweber, Regard sur l'assurance des catastrophes, Propos recueillis par Margueritte Laforce et Guillaume Maujean, Les Échos (www.lesechos.fr), le 18/04/2006)
- J'ignore quel est le crétin qui est arrivé à la conclusion qu’une image vaut mille mots, et si je le savais, je trouverais le moyen de lui régler son compte en chambre noire. — (Ofir Touché Gafla, Le Monde de la fin, Éditions Actes Sud, 2015, chapitre 5)
- Tu sais, ô mon seigneur, que je sais que tu saisQue je viens pour jouir plus près de ta présence,Et tu sais que je sais que tu sais qui je suis :Lors à nous saluer pourquoi donc tant tarder ? — (Michel-Ange, Poésies, traduction de Michel Orcel, XIX)
- Avoir dans la mémoire.
- Arsène André étend ce mépris aux méthodes scolaires. […] une pédagogie qui refuse par système le bénéfice éprouvé des leçons sues par cœur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L’écolier sait sa leçon. L’actrice sait mal son rôle. — L’orateur savait son discours par cœur.
- Posséder quelque science, quelque art, être instruit, habile en quelque profession, en quelque exercice.
- Le bon Piqueur doit sçauoir bien parler en cris, & langages plaisans aux chiens, crier, hucher, & houpper ses compagnons, forhuer en mots longs, & sonner de la trompe. — (René François, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, 1632, page 18)
- L’éducation moyenne atteignait un niveau extraordinaire, et, à l’aube du XXe siècle, on trouvait relativement peu de gens, dans l’Europe occidentale, qui ne sussent lire et écrire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 407 de l’édition de 1921)
- On ne peut tout savoir. — Savoir jouer du violon. — Savoir danser. — Savoir se battre.
- (Absolument) Avoir l’esprit orné et rempli de choses utiles.
- C’est un homme qui sait. — Il a un grand désir de savoir.
- Être accoutumé ou exercé à une chose, la bien faire.
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c'est la forme de la langue : […]. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- Savoir parler aux foules. — Il sait persuader. — Il sait plaire.
- Il sait plaisanter. — Il sait vaincre ses passions. — Il sait se modérer, se contenter de peu.
- Avoir le pouvoir, la force, le moyen, l’adresse, l’habileté de faire quelque chose.
- Je saurai bien le faire obéir. — Je saurai bien me défendre.
- Je n’y sais, je n’y saurais que faire. — Il n’a su en venir à bout.
- Pouvoir. — Note : Dans ce sens, il s’emploie surtout avec le conditionnel et avec la négation ne.
- Mais si la beauté impressionne les sens, elle ne saurait obtenir d’empire durable et puissant qu’autant qu’elle les subjugue. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans la Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Alors, Madame Cordier, parce que Bastien m’a lâché, parce que Bastien ne part plus au Canada, moi je ne saurais plus y partir ? — (Charles Vildrac, Le Paquebot Tenacity, 1920, acte III, scène 2)
- Je ne saurais faire ce que vous me dites. — Ne sauriez-vous aller jusque-là ? — On ne saurait avoir plus d’esprit.
- Couvrez ce sein que je ne saurais voir. — (Molière, Tartuffe, acte III, scène II, 1664)
- (Belgique) Pouvoir — Note : Dans le sens « avoir la capacité de ». Il peut être à l’indicatif, dans une phrase positive.
- Sais-tu me passer le sel ?
- Je ne sais pas venir au rendez-vous, j’ai un empêchement.
- Apprendre, être instruit ou être informé de quelque chose.
- […] je ne sache pas qu’ils aient jamais rompu des lances contre les espérances insensées que les utopistes ont continué de faire miroiter aux yeux éblouis du peuple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 169)
- Elle ne salait les mets qu’après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- — Qu’est-ce que tu en sais, mon pauvre drôle ? — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 284)
- Désormais, pour continuer de se voir, il faut aux amants user de subterfuges. Après tout, il est prêtre, elle est mariée, tous deux savent ou devraient savoir que cela finira mal. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690–1750) , Communications, volume 46, n° 46, 1987, page 119)
- Je sais fort bien qui est Mr Kipling, bien que vous ayez cru bon dans votre "Étude en rouge" de me faire passer pour un béotien en décrivant ma culture littéraire comme nulle ! — (Philippe Chanoinat (scénario) & Frédéric Marniquet (dessin), Les Archives secrètes de Sherlock Holmes, volume 3 : Les adorateurs de Kâli, éd. Glénat BD, 2017, page 23)
- (En parlant d’une personne ou d’une chose) Être informé qu’une personne ou qu’une chose existe ou peut être trouvée.
- Je sais un habile horloger qui demeure près d’ici.
- Connaître, reconnaître, distinguer.
- Derrière l’objectif de l’appareil photo, derrière les phrases rituelles […], on est quelqu’un que les autres ne savent pas.Laurence me savait. Je l’avais cru, du moins. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 4)
- (Archaïsme) À savoir ; précède une explicitation par une énumération.
- Différents effets à l'usage des dits appartements lesquels sont chez le concierge. Sçavoir, : 29 chandelliers argent, 30 paires de cuivre, mouchettes argent haché, 62 bougeoirs ferblanc. — (Cordier, « Inventaire général des meubles du château roïal de Commercy », 1764 ; dans le recueil d’Albert Jacquot, Le mobilier, les objets d’art des châteaux du roi Stanislas, duc de Lorraine, 1907, page 75 → lire en ligne)
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geignard
- Qui geint, gémit, se lamente ou se plaint volontiers.
- C'est une geignarde, il faut toujours qu'elle se plaigne de quelque chose ou de quelqu'un !
- Dean Singleton ne prend pas de gants devant ses pairs : « Il y a trop de geignards parmi les éditeurs, les journalistes et les syndicats qui persistent à aboyer dans la nuit, en pensant qu’ils la feront fuir. Ils chérissent avec nostalgie notre histoire, comme s’ils pouvaient la faire revivre, comme si nous pouvions embaucher à nouveau indéfiniment dans les rédactions. […] » — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 169)
- J’ai tendance à croire, toutefois, que les tensions sociales seraient moins vives si on ne présentait pas ceux qui souffrent de libertés comme des geignards et des braillards, se plaignant le ventre plein, comme si, finalement, le confinement perpétuel ne représentait rien de grave. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
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déclaratoire
- (Droit) Déclaratif.
- Acte, sentence déclaratoire.
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battoir
- (Technique) Instrument qui sert à battre.
- (Spécialement) (Désuet) Sorte de palette enduite de colle et de nerfs et recouverte de parchemin, à manche court pour jouer à la courte paume, à manche long pour jouer à la longue paume.
- Grosse palette de bois qui servait autrefois aux blanchisseuses à battre le linge.
- Elle jeta sur la berge un tas de chemises, retroussa ses manches, prit son battoir ; et les coups forts qu’elle donnait s’entendaient dans les autres jardins à côté. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Elles savonnent à tour de bras, frappent à tour de battoir le linge qui s’égoutte sur la planche. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Agenouillé au bord du bassin, il le secouait et le cognait contre la margelle, comme on voit les laveuses, à grands coups de battoir, aplatir leur linge baveux. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 172)
- Financés à hauteur de 30 % par l’État, ces « lavoirs communs » plus ou moins rudimentaires permettent ainsi aux « lavandières » de lessiver leur linge avec de l'eau propre et de l'essorer efficacement sur les bords inclinés du bassin en le frappant avec un battoir, puis de le faire sécher sur place si elles ne disposent pas d'assez de place chez elles. — (Julien Arbois, Dans l'intimité de nos Ancêtres, City Éditions, 2014)
- (Par extension) (Sens figuré) Main de grande taille.
- Au bout de deux heures de cet exercice, il ruisselait de sang et de sueur, les mains, ou mieux les battoirs, rouges comme ceux d’un assassin, les pieds trempés de pourpre et toujours guilleret. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 140)
- Dans l’énorme battoir, le truc mincillot craquait. — (A. L. Dominique, Gaffe au gorille, Gallimard, 1954, page 121)
- De ses énormes battoirs, il me giflait à toute volée. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Gordon Gotch était assis derrière une table en merisier luisant. Il avait posé ses deux battoirs sur la table vide, les doigts croisés sur les grosses phalanges, comme un prêtre joint les mains face aux fidèles. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 44)
- (Vieilli) Instrument dont on se servait pour battre la terre de pipe.
- (Agriculture) (Vieilli) Battant de fléau.
- (Vieilli) Jeu où les enfants se frappent mutuellement les mains en cadence.
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musard
- (Vieilli) (Familier) Qui passe son temps à muser, à ne rien faire, désoeuvré, flâneur, oisif.
- Un coup de sifflet de Zirone – coup de sifflet de gamin musard - fit envoler tout un groupe de ces pigeons bleus … — (Jules Verne, Mathias Sandorf)
- Mademoiselle, haussant les épaules, nous rentre à l’hôtel, traînardes, égrenées, si musardes qu’elle doit toujours en attendre quelqu’une au détour des rues. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 188)
- La chambre d’un vieil homme n’a pas besoin d’être coquette ; il suffit qu’elle soit propre et Thérèse y pourvoit. Celle-ci est, de plus, assez imagée pour plaire à mon esprit resté un peu enfantin et musard. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; édition Le Livre de Poche, 1967, page 206)
- Antoine ne répondait aux menaces paternelles que par des paroles de défi. Ainsi, non seulement il était musard, paresseux, indiscipliné, mais il manquait encore à ses devoirs de piété filiale. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 31)
- Il réfléchit quelques instants, et de sa voix musarde, collant aux mots comme ses semelles au cambouis du chemin :– C’est fini pour eux, pas pour nous !… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 20)
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gaufroir
- Fer avec lequel on gaufre les cuirs, les étoffes, les papiers.
- Le gaufrage des feuilles se fait à l’aide du gaufroir gravé qui est composé de deux parties, la cuvette et le gaufrant. — (Collection ethnologie québécoise, volumes 1 à 3, 1972)
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hart
- Espèce de lien fait d’osier, ou d’autre bois souple, dont on lie les fagots, les bourrées, etc.
- …on laisse le bout supérieur de ce mât déborder le soin pour pouvoir y attacher, avec des harts, des playons, au bout desquels sont pareillement attachées de grosses pierres, qui empêchent que le vent n'emporte la pointe de la meule. — (Henri-Louis Duhamel Du Monceau, Éléments d'agriculture, tome 2, 1762)
- Le saule, le peuplier, le noisetier, l'aune, le bouleau, le hêtre et le chêne, sont les essences de bois que l'on doit préférer pour les fascines, les harts, clayons et piquets, à employer pour la confection des matériaux de sape. — (Joseph Laisné, Aide-mémoire portatif à l'usage des officiers du génie, 1839)
- Il poussa la barrière qui cria dans sa hart, et à pas lents il s’avança vers la maison.— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887)
- Avec une longe ou même avec une simple hart nouée autour des cornes, un enfant promène la vache le long des chemins herbus, là où la pâture n’appartient à personne,— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887)
- La botte de fougère fut coupée et serrée dans une hart de saule de façon à pouvoir être facilement transportée dans l’aumuche. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- …des chênes bien droits, bien drus, du bois de marine extra. Ils les attachaient sur des futailles, en radeaux que reliaient l'un à l'autre des harts grosses comme des poignets d'enfants, des harts que seul savait fabriquer le Baptiste Chapelle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Corde avec laquelle on étranglait les criminels.
- On lui donna certaine somme.Il devait au bout de dix ansMettre son âne sur les bancs ;Sinon, il consentait d’être en place publiqueGuindé la hart au col, étranglé court et net,Ayant au dos sa Rhétorique,Et les oreilles d’un Baudet. — (La Fontaine, VI, 19, Le Charlatan)
- Vous avez fait là, drôle, une réponse qui mériterait la hart ! Savez-vous à qui vous parlez ? — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- — Oui, à mort ! hurlèrent une centaine de furieux, comme si la grande masse leur eût donné la réplique.— A la hart ! à la hart ! cria le grand ensemble ; vive le roi !— Non ! non ! pas de potence ! cria la majorité, vive Colbert! — (Alexandre Dumas, Le vicomte de Bragelonne, tome 1)
- Ces considérations nous portaient donc à croire que l’histoire des bouts de corde était le produit de l’imagination de quelque amateur de l’horrible, de ces gens qui ne peuvent voir une hart se balançant à une branche d'arbre sans que leur esprit frappé ne mette un pendu au bout, avec des corbeaux décrivant leur affreuse courbe autour du supplicié pour en choisir les meilleurs morceaux; […]. — (Corneille Trumelet, Une page de l'histoire de la colonisation algérienne : Bou-Farik, Alger : chez Adolphe Jourdan, 1887, page 5)
- Et de par le roi, le cri fut fait à son de trompe, par tous les carrefours, que les aventuriers, gens de peu, faux mendiants et traîneurs de rues, vidassent les lieux, sur peine de la hart. — (Marcel Schwob, Les Boute-feux, dans Cœur double, Éditions Ollendorff, 1891, page 196)
- (Par extension) (Art) Chevillette de fer en demi-cercle et fixée à la muraille, sur laquelle le gantier et le peaussier passent et étirent les peaux.
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gabare
- (Marine) Embarcation à voile et à rames, qui sert à naviguer sur les rivières, à charger et à décharger les bâtiments, etc.
- Cependant le vent était tombé et la gabare ne gouvernait plus. Il fallut jeter l’ancre et attendre. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- La gabare charentaise est un bateau à fond plat qui servait au XIXe siècle au transport des marchandises comme le sel, le bois, l’eau-de-vie, les poteries… — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 40)
- Certains bâtiments de transport.
- (Pêche) Filet qui ne diffère de la seine que par la grandeur.
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égouttoir
- Planche, treillis, éclisse sur laquelle on met égoutter quelque chose.
- Tu vous cet égouttoir? C’est comme ça que je t’arrangerai si je te retrouve ici demain! — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 24)
- Le mari, d’âge moyen, a la passion de la photographie. Ses journées se passent dans sa chambre noire au milieu des cuvettes et des égouttoirs. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 258)
- L’égouttoir à fromage se trouve sous 4 formes majeures : - un plateau en bois, - un meuble en bois composé de 2 plateaux superposés, - un plat très creux en céramique ou en bois, muni d’un champignon central, - un récipient dont le fond est garni de trous et que l’on appelle couramment « faisselle » — (Objets d’hier , site sur l’Art Populaire et les Objets de Curiosité [1])
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bobard
- (Très familier) (Familier) Mensonge, fausse nouvelle.
- Attention aux artistes ! nous prévint le patron. J’les paie leur poids d'bobards et j’tiens pas à m’faire agonir. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je ne me laisse pas éblouir par les bobards : je suis pour les actes, moi, mon cher monsieur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- D’ailleurs on dit que les Allemands sont antisémites, mais ce n’est peut-être même pas vrai ! On nous fait avaler tant de bobards… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 99)
- Comme autres pigistes, il y avait Jean-Joël, que je trouvais un pipoteur de première, je n'arrivais même pas à comprendre comment les gens pouvaient acheter ses bobards […]. — (Marie de Biet, Marie, un peu de biais, Mon Petit Éditeur, 2013, page 200)
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falloir
- Être de nécessité, de devoir, d’obligation, de bienséance.
- Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Les prairies, émaillées de saxifrages, sont clôturées de murs en pierres sèches qu'il nous faut franchir à tout instant. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)
- …mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La malheureuse était grise et il allait falloir bientôt la transporter dans une salle du premier pour l'y laisser cuver son vin. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Il eût fallu hurler pour échanger la moindre phrase. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Hier, en France, il fallait être humanitaire, kantien, philosémite. Actuellement, la mode, chez nous, penche vers un christianisme édulcoré. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 43)
- Puisqu’il fallait qu’elle suât, elle devait boire beaucoup. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- À une époque où les artistes de jazz apparaissent de plus en plus souvent sur scène, il peut sembler surprenant qu'il ait fallu attendre 1956 pour voir réalisé un microsillon contenant l'enregistrement d'un récital de Garner. — (Boris Vian, « Errol Garner … sur scène », dans Derrière la zizique, Paris : C. Bourgois, 1976, Le Livre de Poche, 2012)
- Non mais, qu’est-ce qu’ils venaient nous casser les pieds, tous ces Parisiens, avec leurs modes modernes, que tu savais jamais ce qu’il fallait faire pour qu’on se foute pas de ta poire ? — (Paul Fabre, Le solitaire de Costejourdes, Éditions L’Harmattan, 2013, page 35)
- Il fallut qu’Abdel Latif insistât, et elle accepta enfin, comme à regret. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Les gros livres reliés de cuir où il eût fallu puiser les dates des batailles, les manuscrits jaunis desquels il eût fallu tirer la concordance des personnages, les bibles couvertes de toiles d'araignée qu'il eût fallu sortir de leur sommeil, tous ces objets, […], ne pouvaient servir car les ours en avaient lacéré les pages. — (Jean-Christophe Duchon-Doris, Les Ours polaires, Paris : chez Seghers, 1991)
- (Mathématiques) Il faut et il suffit que… « si et seulement si » ou équivalence.
- Encore faut-il que… il est du moins nécessaire, malgré tout, que…
- Ni le docteur ni Thérèse ne rient de ma plaisanterie. Il faut qu’ils ne l’aient pas comprise. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967, page 207)
- Être ce dont on a besoin.
- Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états, tome II : XVe siècle, livre 2, Bruxelles : chez Wouters, Raspoer & Cie, 1843, page 127)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je maintiens, et il est impossible de me démentir, que personne ici ne peut dire approximativement ce qu'il faudra; ce qui est certain, c’est qu’il faudra une somme considérable. — (Emmanuel Arago, « Assemblée nationale législative : séance du 19 avril 1850 », dans les Comptes rendus des séances de l’Assemblée nationale législative, tome 7 (8 avril - 15 mai 1850), Paris : chez Panckouke, 1850, page 210)
- Quelles sont donc les causes de ces insuccès ? Il n’y en a qu’une : c’est que ces sociétés n’ont pas le directeur qu’il leur faut. Sans un directeur qui joue le rôle d’entrepreneur, ils ne peuvent pas réussir. — (Maurice Block, Les progrès de la science économique depuis Adam Smith, éditions Guillaumin, 1890, page 309)
- — Si ça vous dit, Monsieur Duprez, je peux préparer un couscous pour ce soir ? J’ai tout. Seulement faudrait pas trop tarder à me le dire, pour le bouillon. — (André Pierrard, Le janissaire, Dunkerque : Éditions des Beffrois-Westhoek, 1983)
- Ce qu’on doit donner d’argent à quelqu’un pour un prix, pour un salaire.
- — Mais combien vous faut-il pour votre voyage ? Je vous dis que je ne suis pas en fonds. — (Walter Scott, « Les aventures de Nigel », chapitre 34, traduit de l’anglais, Œuvres complètes de Sir Walter Scott, tome 48, Liége : chez Fr. Lemarié, 1828, page 191)
- Misérable, maître chanteur, quelle somme vous faut-il pour que vous me laissiez mon enfant ? — (Éveline Le Maire, La maison d'émeraude, Paris : Librairie Plon, 1926, chapitre 26)
- Il demande plus qu’il ne lui faut.
-
grattoir
- Outil ou instrument utilisé pour gratter ou pour racler.
- Un grattoir de pare-brise.
- Un grattoir de peinture.
- Dans le compartiment, il n’y a que le mode d’emploi du véhicule, un grattoir à givre, un roman policier, un pistolet automatique et une liasse de billets de cinq cents euros épaisse comme un steak américain. — (Sébastien Gendron, Révolution, 2017)
- Instrument propre à gratter le papier, le parchemin, etc., pour en enlever l’écriture ou les taches.
- Effacer des mots avec un grattoir.
- Type d’outil préhistorique en silex taillé et retouché.
- Grille ou lame où l’on gratte ses chaussures avant d’entrer dans une maison; décrottoir ; gratte-pieds.
- Outil manuel d’ajusteur, généralement de section triangulaire, qui fonctionne par arrachement d’un copeau.
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accapare
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accaparer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accaparer.
- Là où ça se complique, c’est pour la fourrette, les vilaines sont jamais disponibles aux bonnes heures, pourtant y’a pas d’autre boulot où le pétrissage de miches accapare autant. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 5)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe accaparer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe accaparer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe accaparer.
-
nénuphar
- (Botanique) Nymphéacée qui a de larges feuilles rondes et de grandes fleurs en forme de roses simples.
- Tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes, on voit sur les deux courants latéraux remonter le long des rivages, des îles flottantes de pistia et de nénuphar, dont les roses jaunes s’élèvent comme de petits pavillons. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- La Thève bruissait à notre gauche, laissant à ses coudes des remous d'eau stagnante où s’épanouissaient les nénuphars jaunes et blancs, où éclatait comme des pâquerettes la frêle broderie des étoiles d’eau. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Ils pensaient au départ qu’il s’agissait du Victoriana amazonia, l’une des deux variétés connues de nénuphars géants, dont le nom vient de la reine Victoria. — (journal 20 minutes, édition Grand Paris, 8 juillet 2022, page 31)
- On coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ils étaient parvenus sur le bord d’une immense pièce d’eau. Vers leur droite elle fuyait à perte de vue, de place en place ornée de nénuphars et de nymphéas, parmi lesquels s’élevaient des oiseaux gris et lumineux dans les premières lueurs du jour. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Cet étang que tu avais vu sur un tableau, bordé de joncs, couvert de nénuphars… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio.)
- (Pharmacologie) (Par métonymie) Rhizome du nénuphar.
- Un cataplasme de nénuphar et de concombre. — (Honoré de Balzac, Annette et le Criminel, tome 2, page 205, 1824)
- (Pharmacologie) (Par métonymie) Fleur du nénuphar.
- Le sirop de nénuphar ordinaire, c’est-à-dire préparé avec les fleurs. — (Denis Diderot, Jean le Rond d’Alembert, Encyclopédie, tome 11, Paris, 1765)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.