Dictionnaire des rimes
Les rimes en : copropriétaire
Que signifie "copropriétaire" ?
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- Celui, celle qui possède par indivis avec un ou plusieurs autres une propriété.
- La juridiction peut condamner le copropriétaire défaillant au paiement des provisions restant à courir sur l’exercice en cours, telles que résultant du budget prévisionnel approuvé au début de l’exercice. — (Philippe Cléon, Copropriété, mode d’emploi: les guides Cléon 2007-2008, 2007)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "copropriétaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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solitaire
- Qui est seul ; qui vit dans la solitude.
- L’hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d’angoisse. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- Tu étais de plus en plus malade, solitaire, retranché en toi-même. — (Alina Reyes, Nus devant les fantômes, 2000)
- (Par extension) (Désuet) Qui qualifie celui qui vit reclus dans l’abbaye de Port-Royal.
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cerbère
- (Mythologie) Gardien sévère, par allusion au chien à trois têtes qui, selon la fable, gardait la porte des Enfers.
- C’est un cerbère, un vrai cerbère. Votre vieux cerbère ne voulait pas me laisser entrer.
- — Montrez-moi vos papiers ! dit le cerbère, un Tatar colossal. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre III)
- (Québec) (Sport) Gardien de but, surtout au hockey.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’animal mythologique du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté avec deux têtes tournées à dextre, la troisième contournée, chacune la gueule béante. Une tête de serpent orne l’extrémité de la queue et est orientée à senestre. Il suit les principes de blasonnement des quadrupèdes. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Écartelé : au 1er d’or à la grappe de raisin de pourpre feuillée d’une pièce de sinople, au 2e d’azur à la barque catalane d’argent voguant sur une mer d’azur, au 3e d’azur au cerbère d’or, au 4e d’or à quatre pals de gueules, qui est de la commune de Cerbères des Pyrénées-Orientales — (→ voir illustration « armoiries avec un cerbère »)
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cloyère
- (Vieilli) Sorte de panier dans lequel on transporte les huîtres.
- En général une cloyère contient 25 douzaines d’huîtres.
- Un jour on apporta chez lui dans une bourriche, comme une cloyère d’huîtres, un gros garçon nouveau né, criant le diable et dûment emmitouflé de langes. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Vieilli) (Par extension) Sorte de panier dans lequel on transporte des objets en vrac.
- (Par extension) Le contenu de ce type de panier.
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père
- Mâle ayant fécondé un ovule qui a donné naissance à un enfant.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Rabalan)
- À mon père, inaccessible et caché comme un dieu, je ne saurais directement penser. — (Pierre Michon, « Vies d'Eugène et de Clara », in Vies minuscules, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1984, page 71)
- Un bon père, un père tendre.
- Être père de plusieurs enfants.
- Tendresse de père, amour de père.
- Il faut honorer son père et sa mère, respecter son père, obéir à son père.
- Les enfants ne peuvent avoir trop de déférence, trop de respect pour leur père.
- Cet enfant a perdu ses père et mère.
- Individu mâle qui a pris le rôle et la responsabilité paternelle dans la vie d’un enfant.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Ascendant, quel que soit le degré de parenté.
- C’est la loi de mes pères, répondit Rébecca ; elle leur a été donnée au milieu des foudres de la tempête, sur le mont Sinaï, dans la nue et dans le feu. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Nous considérons aujourd’hui comme une parfaite cuistrerie l’ancienne prétention qu’eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 195)
- (Sens figuré) Celui qui a beaucoup fait pour la prospérité, pour le salut, pour le bonheur d’un peuple ou d’une classe nombreuse de personnes, qui agit envers ceux dont il prend soin comme un père agirait envers ses enfants.
- Cicéron fut appelé le père de la patrie.
- Ce général est le père de ses soldats.
- Cet homme est le père des pauvres.
- Ce maître est un père pour ses élèves.
- (Religion) (Surtout au pluriel) (Par ellipse) Père de l’église.
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; qu'aussi la Tradition varie fort sur cela ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, vol.2, page 135)
- Alors que les premiers Pères expliquaient les analogies entre les enseignements des Écritures et ceux des philosophes par des contrefaçons diaboliques […] un Origène, un Eusèbe, un Ambroise recourent à la théorie du plagiat des Écritures par les Sages de la Grèce. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Homme ayant inventé ou fait naître une science, un art, une technique.
- Cet écrivain est considéré comme le père de la poésie anglaise. — (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 203)
- Mon département a eu l’honneur de donner naissance au père de l’Entomologie ; l’illustre Latreille. — (Edmond Perrier, préface à Le Faune de France - Coléoptères de Alexandre Acloque, Baillière, 1896)
- Mais ce fut le comte de Chardonnet […] qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Tout autre fut l’attitude de l’oratorien Richard Simon, le père de la critique biblique, dont les controverses avec Bossuet sont restées célèbres. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Remarquons d’entrée de jeu qu’il faut méconnaître le père de la théorie de la relativité pour imaginer qu’il ait pu assimiler l’astrologie à une « science ». — (Denis Hamel, Albert Einstein, astrologue ? Vous voulez rire ? La fin d’un canular, dans Le Québec sceptique, n°57, été 2005, p. 31)
- Il y est encouragé par l’ingénieur Oskar von Miller, le « père » de l’hydroélectricité allemande, qui y voit une solution pour électrifier le pays. — (Ludovic Dupin, La Centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n°3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Titre donné aux dignitaires des congrégations et des ordres religieux.
- Le père Cotton craignait si peu que ses pénitentes le quittassent, qu’au contraire il leur conseillait d’aller parfois aux autres confesseurs […] — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, Hachette & Paulin, 1845, 3e éd., p. 83)
- Ces négociants, volés et persiflés par les jésuites, les attaquèrent en justice réglée ; ils prétendirent que ces pères, en vertu de leurs constitutions, étaient solidaires les uns pour les autres, et que ceux de France devaient acquitter les dettes des missions américaines. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- À peine majeur et par les soins de l’Ignacien, Laurent Tailhade fut marié à une hoberelle bretonne dont le terre à terre provincial et l'esprit façonné par les Pères étaient capables de couper les ailes au poète le mieux doué. — (Fernand Kolney, Laurent Tailhade: son œuvre, étude critique, Carnet-Critique, 1922, page 9)
- (Religion) Première personne de la sainte trinité, dans la doctrine chrétienne trinitaire.
- Le père, le fils et le Saint-Esprit.
- Le père éternel.
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme d’un certain âge que l’on traite avec familiarité. Dans certains cas cette appellation peut contenir une nuance de déférence voire d’admiration affectueuse.
- Par un entrebâillement de rideaux, un rayon de soleil planta dans la pièce sa lance d’or, et son éclat […] sembla transformer la chambre du poêle du père Jourgeot. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con . » […] Mais, quand je détournais mon regard [du mot « con »], c’était pour retrouver l’appellation infâme : « le père Barrault », qui m’épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu’en augurer le sens ; mais je savais très bien qui on appelait « père Untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. Quelqu’un voyait M. Barrault, l’instituteur, le collègue de mon grand-père, sous l’aspect d'un vieux pauvre. […] Il me semblait à la fois qu’un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j’avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « Bonjour, Monsieur l’Instituteur » et que j’étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. […] Je murmurai : « Le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m’enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud papillon. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, I, 1964)
- D’abord le père Perrault. (Le titre de père, en Craonnais, est obligatoirement accolé au nom des hommes, même célibataires, qui ont dépassé la quarantaine et n’ont pas droit, de naissance, à s’entendre appeler « monsieur ». Il est officiellement employé en chaire.) — (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, V)
- Fête (souvent bachique), apparue dans l’armée pour célébrer un certain nombre de jours avant la quille. Note : Cette fête est aujourd’hui présente dans certains lycées un certain nombre de jours avant le baccalauréat, et dans quelques autres écoles un certain nombre de jours avant le diplôme.
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animalière
- Féminin singulier de animalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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caissière
- Femme qui tient la caisse chez un banquier, chez un négociant, ou dans une administration, dans un établissement public, dans un supermarché.
- Et il lui montra, en dehors de l’enceinte, en face, dans une autre cabine de bois jaune, la caissière, une vieille et énorme femme, qui rangeait des piles de sous et de pièces de cinq francs. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
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cosignataire
- (Droit) Celui, celle qui signe une même pièce avec un autre.
- Il s’agit de servir celui qui a été mon chef dans la France Libre, qui d’un vaincu avait fait de moi un vainqueur, cosignataire de la capitulation sans condition de l’Allemagne, le 8 mai 1945 à Berlin. — (François Flohic, De Gaulle intime, 2010)
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cochère
- Celle qui dirige l’attelage d’une voiture de maître ou d’une voiture publique.
- Rassurez-vous, lecteur, et vous de même, chère lectrice, ce cocher était une cochère. — (Raoul Ponchon, La Muse au cabaret, Librairie Charpentier et Fasquelle, Paris, 1920, page 181)
- C’est, depuis un demi-siècle, en effet, une ascension continue : l’avocate, la doctoresse, la cochère, qui indignèrent nos pères ou nous firent sourire, passent inaperçues aujourd’hui. — (Léon Abensour, Histoire générale du féminisme, Delagrave, 1921, page 5)
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binoculaire
- (Optique) Relatif aux deux yeux.
- La connexion qui existe entre la myopie binoculaire et le strabisme divergent n'a pas non plus passé inaperçue autrefois. — (Frans Cornelis Donders, Mémoire sur la pathogénie du strabisme, traduit de l'allemand par Auguste Van Biervliet, Bruxelles : chez Veuve J. Van BuggenHoudt, 1863, page 53 - extrait des Annales d’oculistique, volume 50 (8e série, tome 10), Bruxelles, juillet et août 1863, page 253)
- L'écart des chiffres pour les deux sexes est beaucoup moins considérable dans la cécité binoculaire que dans la cécité monoculaire. — (Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, volume 41, 1905, page XXIX)
- (En particulier) Qualifie la vision qui donne la formation simultanée sur la rétine des deux yeux de deux images d’un même objet, sous un angle différent, et ainsi qui donne la perception du relief.
- L'acuité visuelle est plus élevée en vision binoculaire qu'en vision monoculaire. Dans la vision binoculaire, les deux axes optiques doivent converger sur l'objet à percevoir, de manière que son image tombe dans des régions correspondantes de la rétine de chaque œil. — (Chantal Dufresne, Encyclopédie de sécurité et de santé au travail, Organisation internationale du travail, 2000, volume 1, page 11-18)
- Qui comporte deux oculaires.
- Le microscope binoculaire peut être disposé de manière à permettre aux deux yeux d'un seul et même observateur de s'appliquer sur les deux tubes. […]. Nous avons, par ce moyen, le microscope stéréoscopique, seule application utile du microscope binoculaire. — (Heinrich Frey, Le Microscope manuel à l'usage des étudiants, traduit de l'allemand par Paul Spillmann, Paris : F. Savy, 1867, chapitre 3, page 59)
- Je n’ai jamais vu un enfant regarder longtemps dans une visionneuse binoculaire View-Master. Moi-même, je n’ai jamais pu prendre vraiment au sérieux une de ces scènes qui se présentaient dans une espèce de fiche rectangulaire qu’on insérait dans le boîtier. — (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 89)
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baptistaire
- (Religion) Qui constate un baptême.
- Registre baptistaire, registre où l’on inscrit les noms de ceux qu’on baptise.
- Extrait baptistaire, extrait de baptême.
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capitulaire
- Qui a rapport aux assemblées de chanoines ou de religieux.
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autoritaire
- Associé à une personne qui use ou montre de l’autorité.
- Avec beaucoup de tact, ce vieillard, qui savait n’être ni autoritaire ni égoïste, s’efforçait de gagner l’affection de Nazira et de se faire pardonner d’être vieux. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Agrégé d'histoire du droit et de droit romain, autoritaire et un rien coléreux, il est fasciné par les méthodes policières. — (Thierry Pfister, Les socialistes, Albin Michel, 1977)
- (Vieilli) Associé à une personne qui est partisanne de l’autorité comme valeur prédominante d’un régime, d’un système, d’une institution.
- Actuellement le jeu chiraqien, malgré son ineptie, a le mérite d'empêcher le glissement d'une fraction de l’électorat « autoritaire » vers le PCF. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 208)
- Associé à un concept, une idée, une chose qui manifestent de l’autorité.
- (Psychologie) Associé à une personne qui à une personnalité qui souhaite prendre l’ascendant sur les autres, leur imposer sa volonté.
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amphotère
- (Chimie) Qui agit à la fois comme un acide et comme une base : qui peut fournir un ion H+ et capter cet ion.
- L’eau est un composé amphotère.
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couturière
- (Couture) Personne qui invente des costumes, prêt-à-porter ou sur mesure.
- Pour le désespoir des femmes, sa toilette était irréprochable, et toutes lui envièrent une coupe de robe, une forme de corsage dont l’effet fut attribué généralement à quelque génie de couturière inconnue… — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Couture) Femme qui exécute des travaux de couture, qui fabrique des vêtements.
- Petite couturière. — Couturière en chambre. — Couturière à la journée.
- Je croyais que maman me conduirait chez « Léonie sœurs » qui habille les dames élégantes de la ville. Elle m’a menée chez une couturière en chambre, Mlle Bernet. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Elle avait entre vingt-cinq et trente ans. Elle était de taille moyenne, un peu grasse. Ses vêtements étaient faits par une petite couturière, ou alors, s’ils sortaient d’une bonne maison, elle ne savait pas les porter. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 65)
- C’était Pierson. Il était agenouillé, et avec un mètre de couturière il paraissait très occupé à mesurer le sol. Ses manches étaient retroussées, ses mains tachées de terre, et il y avait une petite pelle à ses côtés. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 147)
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caloyère
- Féminin singulier de caloyer.
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bergère
- (Élevage) Gardienne de troupeau (pour un homme, on dit : berger).
- Il pleut, il pleut, bergère, rentre tes blancs moutons ! — (chanson populaire française)
- Margoton, la jeune bergère,Trouvant dans l’herbe un petit chatQui venait de perdre sa mère,L’adopta ... — (Georges Brassens, Brave Margot, in Le Vent, 1953)
- (Mobilier) Fauteuil plus large et plus profond que les fauteuils ordinaires et garni d’un coussin sur lequel on s’assied.
- Mlle de La Mole était le centre d'un petit groupe qui se formait presque tous les soirs derrière l'immense bergère de la marquise. — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- Le général était assis, ou, pour mieux dire, enseveli dans une haute et spacieuse bergère, au coin de la cheminée, où brillait un feu nourri. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Enfin elle s’installe dans une bergère où elle s’enfonce doucement en se demandant comment elle s’en relèvera jamais. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 352.)
- Lui-même s'enfonça dans une ample bergère qui garnissait un des coins du salon de feu Mr Gardner. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Pieuvre noire, 1933)
- Ridicule je l’étais certainement quand, prié à dîner chez mademoiselle Préfère, je m’assis dans une bergère (c’était bien une bergère) à la droite de cette inquiétante personne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 197)
- (...) il avait laissé choir le vieux prêtre sur la bergère du vestibule. — (Pierre Bordage , L'enjomineur, Tome 1 ; éditions L'Atalante, 2004)
- (Coiffure) (Vieilli) Coiffure de femme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Femme, en général.
- [...] il me faudrait une petite chignole commak pour balader certaines bergères de ma connaissance dans les bois ombreux de l’Ile-de-France ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 216)
- (Argot) (En particulier) Épouse, compagne régulière.
- Chez lui, sa bergère mettait l’embargo sur la pagouze et lui octroyait généreusement cinquante louis pour sa nicotine mensuelle et ses apéros. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Ça tourne au vinaigre, Fleuve Noir, 1956)
- Ma bergère s’est envoléeen vache elle m’a plaquéelle a fait la malleen loucedéavec mon pote Fernandet le mobilier. — (Armand Lanoux, Le montreur d’ombres, Grasset, 1982)
- - Laisse, Alfred, tu vois bien qu’il est soûl ! lui lâcha sa bergère, pleine de bon sens. — (Jean Sébastien Plaut, Vitago ou les doux plaisirs de l’inutilité, site lulu.com, 2012)
- (Par ellipse) (Zoologie) Chienne de berger, femelle du berger.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Poétique) Amante.
- Une bergère inconstante.
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abécédaire
- Qui a rapport avec l’alphabet.
- Livre abécédaire.
- (Poésie) Qualifie un poème dont les premières lettres des vers ou strophes suivent l’ordre alphabétique.
- Poème abécédaire.
- (Vieilli) Élémentaire.
- Si, une indigente école abécédaire qui végétait, les enfants tassés comme des prugnes en bocal sous la férule d’un triste sire. — (Mérona Dutray, Isabeau - Robe et soutane, tome 2, 1999, Éditions du Laquet)
- (Par extension) (Vieilli) (Ironique) Médiocre, mal fait.
- C’est une loi d’état parmi nous en vigueur,Qu’un homme sans génie a le droit d’être Auteur ;Que maçonnant sans art un livre abécédaire,Il peut impunément ruiner un Libraire. — (Guyédant, dans M. Fréron, L’Année littéraire, tome 1, pages 176-177, 1781, Mérigot)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui apprend l’abécé, à tracer les lettres et les chiffres.
- En conséquence, il sera incessamment procédé à la nomination ou élection d’un précepteur pour instruire gratuitement et sans salaire les jeunes enfants abécédaires de la ville et faubourgs. — (Archives du Puy-de-dôme dans Pierre Cubizolles, Auzon : ville royale fortifiée : une des treize "bonnes villes" d’Auvergne’', page 324, 2000, Éditions Créer)
- (Par extension) (Vieilli) Qui n’a fait aucune étude, qui est d’une ignorance complète.
- Comme pour payer son écot, il fait enseigner leur jeunesse non-seulement par ceux des nôtres qui l’accompagnaient et les religieuses qui s’étaient réfugiées au même lieu ; mais lui-même, tout cassé qu’il est, va tous les jours aux écoles et prend pour sa part les abécédaires et plus idiots comme les plus pénibles et fâcheux. — (Bedel, citation en note dans Le Correspondant : religion, philosophie, politique, …, page 872, 1846)
- (Linguistique) (Vieilli) Conforme à la classification de l’alphabet.
- Pour enchaîner l’ordre des matières, […], à l’ordre abécédaire, la seule méthode qu’on ait suivie, […], est de les indiquer par la matière ou le mot distinctif de l’Ouvrage. — (Table générale, alphabétique et raisonnée du Journal historique de Verdun, tome 1, page 25, 1759)
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bicentenaire
- Qui a accompli sa deux-centième année.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Qui remonte à deux-cents ans.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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fier
- Qui éprouve une satisfaction d’amour-propre souvent fondée.
- Cet homme est fier ; peut-on s’y fier ?
- – […] Comment est-il quand il rentre ?– Tout content, comme au début de notre mariage.– Crois-moi, s’il avait une mauvaise conduite, il ne serait pas fier en rentrant à la maison. Ne pense plus à cela. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 11)
- Les plus militantes avancent à visage découvert, fières d'être putes, revendiquent leur droit à la parole et, face à la stigmatisation, aux injustices, à la répression, à la victimisation, au moralisme et au tabou, elles multiplient les débats et les interventions pour parvenir à exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles. — (Jean-Michel Carré, Travailleu(r)ses du sexe. et fières de l'être, Le Seuil, 2010, chapitre 6)
- Il nourrit six enfants ; pour ses noces d’étain, sa petite famille lui a offert un cadeau dont il n'est pas peu fier : la maquette, cuivrée, d’une gondole d’or. Initiales sculptées... éclairage indirect... Elle est électronique… et elle joue Santa Lucia !!! — (Jacques Rouré, Vaporetto, vaporetti, Éditions de La Table ronde, 1984, chapitre 15)
- (Sens figuré) — Le Beerenberg apparut fier et arrogant dans une brusque et étroite déchirure des nuées ; le blanc immaculé de son sommet éclairé par le soleil se détachait dans une auréole d’azur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Familier) Remarquable. — Note : Dans ce sens, se place toujours devant le nom qu'il qualifie.
- Décidément, peuples civilisés, vous êtes ou de fiers coquins ou de grands imbéciles : de fiers coquins, si c'est sciemment et après mûre délibération que vous dépensez votre temps, votre or et votre génie pour trouver les meilleurs moyens d'assassiner et de massacrer le plus promptement possible le plus grand nombre de vos semblables ; mais vous n'êtes que de grands imbéciles , si vous qui souffrez de la guerre, vous ne voulez pas tuer la guerre. — (Joseph Boniface, La Belgique indépendante: de la neutralité armée, Bruxelles & Leipzig : chez A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1861, page 30)
- — Tenez ! l’autre a bien fait de mourir. C’est une fière chance. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Moricet, haussant les épaules.— Ah ! j’ai eu une fière idée de me fourrer dans ce guêpier-là ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Ce Tactale était le mari de la femme-chef, la mère du Grand-Soleil; c'était à la fois un fier filou et un gars qui avait la langue sacrément bien pendue. — (Hubert Jules Deschamps, Manon l'Américaine: ou, La vie de René des Grieux : histoire sauvage des deux mondes, Éditions Opta, 1977, page 194)
- Notre voisin l'ancêtre était un fier galantQui n'emmerdait personne avec sa barbe blanche. — (Georges Brassens, L'Ancêtre, in Misogynie à part, 1969)
- (Héraldique) (Rare) Se dit d'un lion représenté avec le poil hérissé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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douaire
- (Droit, Histoire) Ce que le mari donnait à sa femme en faveur du mariage qu’il contractait et pour qu’elle en jouît en cas de survivance.
- Et sache, d’ailleurs, belle fille de Sion, que, si le roi très chrétien m’offrait sa fille très chrétienne, avec le Languedoc pour douaire, je ne pourrais l’épouser. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- S’estimant moins intelligente et moins raffinée que lui, elle ne voyait d’excuses à ses yeux que dans son argent. Elle lui demandait pardon de n’en avoir pas plus, elle voulait le lui prodiguer. Et de fait, elle mangea avec lui ce qu’elle n’avait pas gaspillé du douaire laissé par un premier mari assez riche, puis une partie de l’héritage de son père. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Demandeuses ou non, elles font face à des situations diverses : spoliation de biens, demande de restitution de douaire ou de biens confisqués, garde et tutelles d’enfants mineurs. — (Valérie Deplaigne, Les femmes nobles dans les conflits de transmission de biens aux lendemains de la bataille d’Azincourt, en pays de droit coutumier français, 2007)
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dictionnaire
- (Lexicographie) Ouvrage de référence qui répertorie des mots dans un ordre convenu (alphabétique en général) pour les expliquer avec différentes informations.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu’on devait dire le coude-pied, parce que, disait-il, en joignant l’exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. Cette raison ne me paraissant pas satisfaisante, je proposai une autre orthographe, mais on me ferma la bouche en me montrant le Dictionnaire de l’Académie. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l’Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- Il était d’ailleurs plus empressé que d’autres à acheter des grammaires et des dictionnaires, et il écrivait fièrement son nom à la première page. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- À côté de moi, Lagneau étudiait, avec un très vif intérêt, le dictionnaire français-latin.Je lui demandai la raison de ce zèle. Il chuchota :« Dans les dictionnaires de mon père, il y a tous les gros mots. Dans celui-là, il n’y a même pas cul de bouteille… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 309-310)
- Soudain il se levait et courait empoigner le Dictionnaire, remède évident à tous les maux d’imagination, consolateur absolu, livre des livres. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 42)
- En fait, non ! J’échangerais mille dictionnaires contre un seul morceau de gâteau rassis. Mais quand même, j’aimerais avoir un dictionnaire. Un dictionnaire contient tous les livres jamais écrits, tous les livres qui seront écrits un jour. — (Kevin Brooks, Captifs, traduit de l’anglais, éditions Super 8, 2016, chapitre 40)
- Yves Ballu n’a, certes, pas tort lorsqu’il dénonce comme une « injustice du dictionnaire », une « indélicatesse » vis-à-vis des Pyrénéens, la captation par les Alpes du mot « alpinisme » pour désigner les ascensions en montagne. — (Frédéric Thiriez, Dictionnaire amoureux de la montagne, éditions Plon, 2016)
- Explication principalement du sens avec des définitions.
- Là-dessus arrivèrent les savants, les grammairiens, les pédants, et particulièrement Robert Estienne, avec son dictionnaire de 1540. Robert Estienne était féru de latinité et d’étymologie. Il voulut calquer la langue française sur la latine. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Les dictionnaires sont irremplaçables parce qu’ils sont l’expression des connaissances et de l’idéologie dominante à un moment donné de l’histoire. — (Élisabeth Badinter, préface de : Samuel Souffi et Jean Pruvost, La mère, édition Honoré Champion, 2010)
- Il y en a qui prétendent que le gofio se fait avec de la farine de maïs mais il n’y a que le dictionnaire de l’Académie espagnole pour soutenir pareille chose et dans ces cas-là on sait ce que ça veut dire. — (Julio Cortázar, Un Certain Lucas, traduit de l’espagnol (Argentine) par Laure Bataillon, éditions Folio, 2014)
- Explication principalement à l’aide de mots reliés par le sens comme des synonymes et antonymes.
- Je te recommande ce dictionnaire des synonymes.
- Dictionnaire des homonymes.
- Explication avec l’histoire du mot, l’étymologie.
- Un dictionnaire étymologique.
- Explication dans une autre langue par le biais de traductions.
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d’inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- Il existe même une grammaire du kiptchak et un dictionnaire franco-arméno-kiptchak. — (L. Papazian, Les Arméniens dans l’historiographie turque, dans Armenia, no 97, avril-mai 1986, page 23)
- Attester de la simple existence d’un mot, de façon normative, sans donner aucune autre information.
- Le dictionnaire du Scrabble dresse l’inventaire des mots valides dans ce jeu.
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fougère
- (Botanique) Plante aux grandes feuilles, dont les très nombreuses espèces constituent la classe des filicinées, la plus importante classe des cryptogames vasculaires.
- Déchues de leur rôle de dominatrices, les Fougères se sont réfugiées à l'ombre des grands Phanérogames; elles vivent sous bois et n'y brillent pas. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, introduction, page III, Octave Droin éditeur, 1896)
- Les travaux des femmes y sont légers : effeuiller la vigne pour laisser passer le soleil, éclaircir les grappes en détachant les grains avariés, couper le fruit sans le défleurer, et, lorsque vient le moment de la vente, préparer la fougère qui doit envelopper et parfumer le raisin? — (Louis-Aimé Martin, Éducation des mères de famille, 1834, page 349)
- Un sac tenait lieu d’oreiller.« Vous savez, la fougère est fraîche, dit Rosalie, on ne mettrait pas quelqu’un qui arrive, coucher sur de la vieille fougère ; ce n’est pas à faire quoiqu’on raconte que dans les hôtels, les vrais, on ne se gêne pas. » — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les Fougères se disséminent par des spores. Les appareils sporifères forment des amas de formes variables à la surface inférieure des feuilles. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les fougères m’étaient ennemies parce qu’on m’avait appris dès l’enfance qu’elles contenaient de l’acide prussique. J’abattais les têtes des plus orgueilleuses et parfois je me jetais dans leur foule pressée et respirais l’odeur de leur sève empoisonnée comme si c’était du sang que j’eusse répandu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 33)
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sincère
- Qui est franc, véridique, qui dit ce qu’il pense, ce qu’il sent réellement.
- Comment se fait-il que la vérité fuie devant nous comme si ce n’était pas de la vérité, et qu’on ne puisse pas, malgré sa sincérité, être sincère ? — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le proviseur adjoint l’écoute poliment et acquiesce à ses suggestions, le valorise et lui donne de l’importance. Je ne sais pas s’il est sincère. — (Rose Ceraudo, En CAE dans un lycée d'une riche banlieue, chez l'auteur, 2012, page 10)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Qui est pensé, senti réellement.
- Une amitié sincère.
- Une réconciliation sincère.
- Un repentir sincère.
- Des promesses sincères.
- Une foi sincère.
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bannière
- (Féodalité) Enseigne que le seigneur de fief avait droit de porter à la guerre et sous laquelle se rangeaient les vassaux qu’il y conduisait.
- (Par extension) Enseigne ; étendard.
- Les petites bannières blanches viennent de grimper au sommet des minarets, annonçant l'heure méridienne de l’oûli, quand nous passons sous la voûte sombre de la grande porte de Casablanca. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 27)
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Pavillon qui indiquait à quelle nation appartenait le navire qui l’arborait.
- Trafiquer sous la bannière de France. Arborer la bannière.
- Voile en bannière : (Marine) Voile déployée dont la partie inférieure n’est retenue par aucun cordage.
- Sorte d’étendard que l’on porte aux processions et qui sert à distinguer une paroisse ou une confrérie.
- […] des frères de charité avec leurs dalmatiques rouges, dont l’un portait une bannière et l’autre la lourde croix d’argent, riaient en dessous, s’amusaient à se bourrer le dos de coups de poing. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par métonymie) (Administration, Féodalité) En Albanie, Mongolie et Touva, territoire relevant de l’autorité d’un seigneur.
- Ils rappelaient des cas de personnes punies par leurs familles elles-mêmes, de familles entières châtiées par le village et même de villages entiers punies par un groupe de village, ou par la bannière. — (Ismaïl Kadare, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 18)
- Signe ou insigne partisan ; parti.
- Une guerre au service d’une grande idée est la seule susceptible d’être comprise par un Berbère, c’est la guerre sainte, celle qui, sous le nom de djehad, permit aux Arabes d’enrôler les indigènes nord-africains sous les bannières de l’Islam […] — (René Pottier, Saint Augustin le Berbère, Lanore, 2006, page 249)
- (Informatique) Court texte renvoyé par un serveur avant la demande d’identification de l’utilisateur.
- La bannière du serveur FTP.
- Pour qu'une bannière web soit efficace, elle doit comprendre plusieurs éléments : le logo de la marque, la proposition de valeur et un appel à l'action.— (Hubspot, "Bannière web : 5 exemples de bannières réussies pour vous inspirer (+ conseils)", 9 juillet 2021 → lire en ligne)
- (Informatique, Internet) Zone d’écran plus haute que large, à vocation publicitaire, informative ou décorative, située sur un des côtés de la page d’un site.
- (Publicité) Forme abrégée de bannière publicitaire.
- (Héraldique) Meuble représentant l’enseigne du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée carrée, attachée à une lance et orientée à senestre. Certains illustrateurs utilisent à tort le guidon comme représentation (drapeau rectangulaire étroit et long à l’extrémité fendue). Elle est parfois dite enverguée quand une barre horizontale est utilisée pour maintenir le tissu tendu. On la dit frangée quand la bordure est faite de fils. Par commodité, il arrive qu’elle soit orientée à dextre quand son déploiement à senestre n’est pas faisable (un autre meuble gêne, le mât est trop près du flanc senestre, un espace vide apparaît dans l’écu…) mais ce n’est jamais blasonné. À rapprocher de étendard, gonfanon, guidon, oriflamme, pavillon et pennon.
- D’or aux trois bannières enverguées d’azur rangées en fasce, au chef de gueules chargé d’un lion léopardé d’argent, qui est de la commune de Chessy-les-Mines du Rhône → voir illustration « armoiries avec 3 bannières »
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.