Dictionnaire des rimes
Les rimes en : convoieront
Que signifie "convoieront" ?
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- Troisième personne du pluriel du futur du verbe convoyer.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "convoieront".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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abattissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif de abattre.
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admettons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de admettre.
- Première personne du pluriel de l’impératif de admettre.
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abandonnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abandonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abandonner.
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abrogerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abroger.
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maison
- (Architecture) Bâtiment servant de logis, d’habitation, de demeure.
- Les maisons peuvent brûler, les fortunes sombrer, les pères revenir de voyage, les empires crouler, le choléra ravager la cité, l’amour d’une jeune fille poursuit son vol, comme la nature sa marche […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Ils avaient une maison à eux. […] Oh ! une vraie cabane ! couverte de chaume, bâtie en pisé, fermée par des volets qui claquaient au vent […] — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 324)
- Cheikh Gaafar possédait une maison, toute neuve, en bordure des champs, à l’écart du village. C’était une maison en briques, entourée d’un jardin, avec de grandes fenêtres et des balcons. Une vraie maison d’homme riche. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Pas de fermes isolées, rien que des bourgs formés de maisons les plus dissemblables, qu’une lézarde de géraniums essaye en vain d’appareiller […]— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- J’avais laissé Reykjavik, un grand village ; les maisons en bois étaient toiturées de tôle ondulée ; les plus importantes s’enorgueillissaient d’un étage surmontant l’entresol […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À la campagne, les maisons très éloignées les unes des autres, et en général rudimentairement installées, rendent difficiles et souvent inefficaces les soins médicaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ménage ; foyer ; tout ce qui a rapport aux affaires domestiques (qu’il s’agisse réellement d’une maison ou d’une autre forme d’habitation).
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22–23)
- Quitter la maison paternelle ou maternelle.
- Faire ses devoirs à la maison.
- (Par métonymie) Maisonnée ; famille.
- Toute la maison dormait encore. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction d’Ardève Barine, édition 1922, page 199)
- […] mais à Mervale les dix maisons, comme dix vieilles filles revêches, continueraient à s’épier, à s’envier, à s’enfoncer de plus en plus secrètes et solitaires, chaque mois davantage […] — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- Pendant les trois semaines précédant le Carême 1667, la maison de la princesse Palatine aura ainsi englouti 200 unités vendues par le marchand de volailles, dont une quinzaine de chapons et autant de chapons gras. — (Jérôme Fehrenbach, La princesse Palatine : L’égérie de la Fronde, Éditions du Cerf, 2016)
- (Sens figuré) Lignée ; famille, en parlant des familles nobles et illustres. → voir Maison d’Autriche
- L’armée et la flotte furent remplies de nobles qui n’avaient vu ni un camp ni la mer depuis vingt-cinq ans ; on refit la maison du roi telle qu’elle était sous Louis XVI […] — (Théophile Lavallée, Histoire des français : depuis le temps des Gaulois jusqu’en 1830, volume 4, Paris : J. Hetzel & Paulin, 1841, 3e édition, page 535)
- Pour lui faire épouser l’héritier d’une des plus illustres maisons de France, la marquise avait tout sacrifié. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Souvent même, forcée de reculer devant la pression française devenue trop forte, la maison de Savoie a dû chercher en Allemagne son point d’appui et a trouvé un refuge dans la maison de Habsbourg. — (« La Maison de Savoie, ses origines et sa politique », Revue des deux Mondes, deuxième période, tome 66 : novembre et décembre 1866)
- Dans les seuls évêchés de Dol, Saint-Malo et Saint-Brieuc, quatorze feudataires dont les revenus nobles propres allaient de 1500 à 40 livres monnaie appartenaient à la maison du vicomte de Rohan. — (Michel Nassiet, Parenté, noblesse et états dynastiques: XVe-XVIe siècles, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2000, page 121)
- Entreprise ; fonds de commerce ; artisan.
- Les expéditeurs sont à leur poste ; les courtiers des grandes maisons étrangères sont sur pied. Sans beaucoup de bruit, des cours s’établissent, des transactions s’effectuent, des chargements s’accomplissent. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Offrir cinq cents flacons de vinaigre des quatre-voleurs comme produit désinfectant au bureau de bienfaisance du XIe arrondissement, c’est un acte généreux ; faire savoir qu’il provient de la maison Maille, Robillard, Segond et Cie, cela devient de la réclame […] — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s’abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 199)
- 1929 : Delteil devient représentant en blanquette de Limoux, plus précisément de la bien nommée maison Génie. — (Joseph Delteil, Les dossiers H, L’Âge d’Homme, 1998, page 353)
- D’une dissidence à l’autre, Touly s’émeut également de ce que Mme Messier, épouse du plénipotentiaire PDG de Vivendi, puisse toucher quelques subsides de l’auguste maison. — (Renaud Lecadre, « À l’eau de rosse », dans Libération du jeudi 23 septembre 2010)
- (Histoire, Religion) (Vers 1175) Établissement d’une communauté religieuse.
- Les maisons provinciales d’un ordre.
- Maison de chartreux (Chartreuse), de capucins, de clarisses…
- (Astrologie) Un des fuseaux obtenu après division du ciel par les astrologues afin d’établir un thème astral.
- Lettré, théologien, juriste et philosophe, il est le type parfait, très rare aujourd’hui, du savant arabe : véritable encyclopédie vivante de la science d’il y a un demi-millénaire. Il croit fermement aux horoscopes, à l’influence des planètes et des constellations, des « douze maisons » du soleil, à la pierre philosophale et à la possibilité de transformer les métaux vils en métaux précieux. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 122)
- Le pôle nord de l’écliptique se trouve à 23°5' du pôle nord céleste. Les points de la Terre qui sont situés sur le cercle polaire ont leur zénith à 23°5' du pôle céleste. Donc, au cours du mouvement diurne, le pôle de l’écliptique passe chaque jour au zénith de tous ces lieux terrestres. Alors, l’écliptique coïncide avec l’horizon et ne traverse plus aucune maison. Il n’y a plus d’horoscope pour les malheureux qui naissent à ce moment-là. — (Paul Couderc, L’Astrologie, 1974)
- (Argot) Maison close ; lupanar.
- J’ai été en maison, répondit Véra, jusqu’à ce que Cramoisi, mon second homme, m’en ait sortie pour m’affranchir des taules et des taulières. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le soir du crime, Pedro a prétendu avoir passé la soirée dans une maison spécialisée : chez Mme Arthur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, ch. IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 88)
- Il était maquereau dans le civil et sa femme préférée était en maison à Bordeaux. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- (Argot) (Péjoratif) Maison poulaga ; police.
- Quand on a une fortune de trente millions, on est toujours honorable… [...] On n’a aucun intérêt à commettre un crime, parce que, avec son argent, on peut avoir tout ce qu’un crime pourrait vous donner, et avec moins de risques. Croyez-moi, mes enfants, depuis bientôt trente ans que je suis de la maison, j’en ai vu de tous poils et de toutes couleurs, et je sais ce que je dis. — (Régis Messac, Cinis in cinerem [1936], éditions de la Grange Batelière, 2022, p. 148)
- (Droit féodal) Redevance sur le transport des vins par voie fluviale.
- (Curling) Cible circulaire dessinée sur la glace ; là où la pierre doit être lancée.
- Vient ensuite l’essence du curling, le curl, cette manière imperceptible d’imprimer une rotation à la pierre pour que celle-ci décrive une courbe l’amenant tranquillement, ou vigoureusement, c’est selon, jusqu’à la maison, le nom de la cible dont le centre s’appelle le tee ou le dolly. — (Jean-Baptiste Duchenne, Non, le curling n’est pas le pire sport du monde (et je vous le prouve), telerama.fr, 27 octobre 2019)
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affairons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affairer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affairer.
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brouillon
- Premier jet de ce qu’on écrit d’abord sur le papier pour le mettre ensuite au net.
- En plus de sa machine arithmétique, la première contribution importante de Leibniz aurait été, aux yeux de Huygens, la quadrature arithmétique du cercle, dont Leibniz avait rédigé le premier brouillon en octobre 1674. — (Javier Echeverría, en préface de : Gottfried Wilhelm Leibniz, La caractéristique géométrique, Vrin, 1995, p.27)
- Un cahier de brouillons.
- Au contraire on ne saurait assez louer plusieurs nobles esprits, qui se sont essayez à nettoyer la Géographie, de toutes erreurs, & rapporter l'ancienne à la Moderne: l'honneur desquels m'est tant recommandable, que pour faire honte aux Brouillons, je suis content mettre ici les meilleurs & les plus assurées cartes, qui se trouvent pour le jour d'huy. — (Plantz, pourtraitz et descriptions de plusieurs villes et forteresses tant de l'Europe, Asie et Afrique que des Indes et terres neuves, leurs fondations, antiquitez et manières de vivre ... le tout mis en ordre, région par région, Antoine Du Pinet, Lyon, 1564)
- Le papier même sur lequel on a écrit le brouillon.
- Les deux officiers avaient trouvé plusieurs clés USB, ainsi que trois disques durs externes et des brouillons de formules mathématiques, certainement le fruit des recherches du défunt chercheur. — (Mirabelle C. Vomscheid, Meurtres à la Pépinière, BoD/Books on Demand, 2014, chap. 20)
- (Comptabilité) Brouillard.
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abnégation
- Renoncement, sacrifice.
- Cette responsabilité d'honneur, cette abnégation magnifique donnèrent insensiblement à la jeune marquise une dignité de femme, une conscience de vertu […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- L’Abnégation du Guerrier est une croix plus lourde que celle du Martyr. Il faut l’avoir portée longtemps pour en savoir la grandeur et le poids. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Si donc l’histoire récompense l’abnégation résignée des hommes qui luttent sans se plaindre et accomplissent sans profit une grande œuvre de l'histoire, comme l'affirme Renan, nous avons une raison nouvelle de croire à l'avènement du socialisme, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 330)
- Je n’ai pas de leçons à donner, mais s’il y avait eu des smartphones quand j’avais 18 ou 20 ans, je ne sais pas si j’aurais eu le même parcours. Car il m’a demandé beaucoup de travail et un peu d’abnégation. — (Thomas Pesquet, Laure Belot, Thomas Pesquet : « Le plus grand obstacle à la réussite est l’autocensure », Le Monde. Mis en ligne le 7 janvier 2019)
- (Théologie) Détachement de tout ce qui n’a pas rapport à Dieu.
- Pour s’attacher uniquement à Dieu, il fait abnégation de ce que l’homme a de plus cher.
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affabulation
- (Littérature) Partie d’une fable, d’un apologue, qui en explique le sens moral.
- Sire, dit alors maître Ogier, permettez que je déduise de ceci une affabulation. Ces passereaux sont vos nobles, cette vigne est le peuple. Les uns banquètent aux dépens de l'autre. Sire, qui gruge le vilain gruge le seigneur. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Trame d’un récit ; intrigue d’une pièce.
- Voici en deux mots l’affabulation de cette comédie.
- Il faut évoquer ici le thème récurrent du « cryptogramme ». Certains romans commencent par la découverte d’un document écrit – incomplet ou chiffré– dont le déchiffrement va jouer un rôle décisif dans l’affabulation. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 91)
- (Par extension) (Péjoratif) Récit mensonger ; déclaration mensongère.
- Rejeter toute affabulation et n’admettre pour matériaux que des faits véridiques (et non pas seulement des faits vraisemblables, comme dans le roman classique), rien que ces faits et tous ces faits, était la règle que je m’étais choisie. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 15)
- Son reportage plein d’affabulations décrivait de faux héros opposés à des administratifs tatillons et avides de pouvoirs. Sous le titre allusif « le poids de l'administration », il taillait un costume sur mesure à Si Omar et pour ce faire rapportait des propos qu'il imputait à Meyer. — (Anne Leduc, Le chant du lendemain: Alger, 1962-1969, Bouchène, 2004, page 63)
- Les affabulations du mythomane finissent par tisser une trame si serrée qu'il a parfois du mal à faire la part entre ce qu'il a imaginé et ce qu'il a réellement vécu. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, page 348)
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accostons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoster.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoster.
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pardon
- Action de pardonner une faute, une offense.
- Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaineDe pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,Épargne-toi du moins le tourment de la haine,À défaut de pardon, laisse venir l'oubli. — (Alfred de Musset, Nuit d’octobre, 1837)
- Jésus n'a pas été le seul à annoncer le pardon. Çakya-Mouni disait avant lui : "Sois comme le bois de santal qui parfume même la hache qui le coupe". — (Adrien Bertrand, Eugène Brieux (1910).)
- Mais au moment où l’auguste pardon descendait sur elle, un sourire céleste illumina ses traits innocents : le prêtre pensa qu’elle se sentait sauvée et que d’obscures visions séraphiques transparaissaient pour elle sur les mortelles ténèbres de la dernière heure. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éditions J. Corti, 1954, volume 1, page 12)
- Le pardon, c'est donner « par delà », dans la relation. C'est rétablir une relation aimante et valorisante. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 123)
- Il n’est pas question de pardon. « Seules errances d’amour sont dignes d’un pardon », comme l’écrivait Cervantès. — (Alexandre Duyck et Soazig Quéméner, L'irrésistible ascension : Les dessous d’une présidentielle insensée, Éditions Flammarion, 2017, chapitre 2)
- (Familier) Action de demander le pardon.
- Monsieur Orgon.— Mon cher monsieur, je vous demande mille pardons de vous avoir fait attendre ; mais ce n’est que de cet instant que j’apprends que vous êtes ici.Arlequin.— Monsieur, mille pardons ! c’est beaucoup trop ; il n’en faut qu’un, quand on n’a fait qu’une faute. Au surplus tous mes pardons sont à votre service.Monsieur Orgon.— Je tâcherai de n’en avoir pas besoin. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Une autre fois, ce confrère (de moins en moins ami) me dit sans rire : « Si Hitler s'était allié aux Juifs, il aurait gagné la guerre. » Ouais, et si ma tante en avait - pardon pour la trivialité -, on l'appellerait mon oncle. — (Portrait(s) de Victor Zigelman, textes et documents réunis et édités par Isabelle Pleskoff, L'Harmattan, 2009, page 128)
- (Droit) (Désuet) Remise de peine.
- Lettres de pardon, lettres que le prince accordait en petite chancellerie, pour remettre la peine de certains délits moins graves que ceux pour lesquels les lettres de grâce étaient nécessaires.
- (Religion) Rémission des péchés, des offenses, indulgence, acte de miséricorde.
- Le Grand Pardon, le jour du Pardon, Yom Kippour, fête que les Juifs célèbrent le 10 du mois tisri, qui correspond à notre mois de septembre ; ils s'abstiennent du travail, comme le jour du sabbat, jeûnent jusqu'au soir, et font profession ce jour-là de pardonner toutes les injures qu'ils ont reçues[2].
- (Histoire) (Au pluriel) Indulgences que l’Église catholique accorde aux fidèles.
- Il est allé gagner les pardons.
- Il a rapporté de son pèlerinage beaucoup de pardons et peu de vertus.
- (Régionalisme) Pèlerinage religieux, surtout en Bretagne ; fête à cette occasion.
- Aux pardons de Runan, de Plouëc, de Brélidy, de Coatascorn, de Trézelan, de Prat, partout où ils allaient, ils étaient les plus beaux, et faisaient crever de dépit les envieux et les jaloux. — (François-Marie Luzel, « Hénora Lestrézec, partie 2 : La folle », dans la Revue de Bretagne et de Vendée, éditée par Arthur La Broderie et Émile Grimaud, 8e année, 2e série, tome 5, Nantes, 1864, page 183)
- Aux fêtes, aux Pardons, ivrognerie générale ; alors on s’abandonne et vous voyez beaucoup de garçons et de filles dans les fossés… Le soir du marché, ils se font la reconduite, etc. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Qui n'a entendu parler des pardons bretons ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il nous engagea fort à nous détourner de notre direction et à faire une pointe d’un quart de lieue dans les terres pour voir le pardon de Saint-Eugen. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 152)
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accessoirisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accessoiriser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accessoiriser.
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proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
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abstrairont
- Troisième personne du pluriel du futur de abstraire.
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acquiescions
- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe acquiescer.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe acquiescer.
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interprétation
- Action d’interpréter ou résultat de cette action.
- […] mais aussi à cette translation se joignit bientôt quelque chose de plus que la traduction pure et simple; des interprétations, d’abord morales seulement, puis allégoriques, mirent sur la voie de ce que l’église voulait éviter, et de ce que la réforme a proclamé depuis, l’examen individuel de l’Écriture. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- […] ; on apprenait à mesurer le vent aux diverses altitudes en observant un ballon au moyen d’un théodolite ; on calculait les tables qui permettaient une interprétation rapide, et en même temps d'autres tables de correction pour le tir de l’artillerie. — (Alain, Souvenirs de guerre, p.202, Hartmann, 1937)
- Malgré la possibilité d’un échec final, il paraît donc utile de reprendre par sa base le problème très difficile de l’interprétation de la Mécanique ondulatoire, afin de voir si l’interprétation actuellement orthodoxe est vraiment la seule que l’on puisse adopter. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l’Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
- Dans tous les articles, les auteurs s'attachent scrupuleusement aux faits, aux données brutes et concrètes : pas de bavardage, pas d’interprétations oiseuses, mais des informations précises étayées par des citations sourcées. — (Bulletin critique du livre français, n°666-669, Association pour la diffusion de la pensée française, 2005, p.5)
- Dès qu'on évoque le rôle de l’interprétation analogique dans une argumentation ou une invention scientifiques, on entend aussitôt crier haro sur la métaphore. — (J.-C. Passeron, Analogie, connaissance et poésie, dans, Métaphores et analogies : schèmes argumentatifs des sciences sociales, Librairie Droz, 2000, p.19)
- (Théâtre) Façon dont les acteurs traduisent une pièce ou un rôle.
- L’interprétation d’un rôle, d’une pièce de théâtre,
- (Musique) Façon de jouer ou de chanter une œuvre musicale.
- L’interprétation de cette immense sonate est d’ailleurs à l’image du documentaire : très sobre, extrêmement sérieuse, presque sans affect. — (Patrick Georges Montaigu, Trois sonates de Beethoven sous analyse, resmusica.com, 15 novembre 2009)
- Une interprétation historiquement informée, c’est une interprétation qui essaie de se rapprocher le plus possible des intentions et des conditions d’origine de la création d’une œuvre. — (Marina Chiche, Cordes sensibles, radiofrance.fr/francemusique, émission du 30 août 2020 : Historiquement informés : aux origines)
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abolissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abolir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abolir.
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acquiesçons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acquiescer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acquiescer.
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adhésion
- Action d’adhérer.
- Quand l'auteur anonyme de l’acte d’accusation écrit que le complot « résulte aussi bien du fait de l’adhésion respective du Comité de la Troisième Internationale, du Parti Communiste et de la Fédération des Soviets à l'Internationale de Moscou », il juge lui-même sa propre accusation. — (Henry Torrès, Histoire d'un complot, Paris : Éditions Clarté, 1921, p.18)
- Parce qu'elle est mutilation psychologique, et s'accompagne généralement de pratiques mortificatoires, l’adhésion idéologique doit être considéeée comme un état morbide, même si elle est socialement acceptée, devenant par là psychose socialisée. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 45)
- Ce n'est pas chaque fin de semaine que le peuple suisse se rend aux urnes pour se prononcer sur un acte de politique étrangère tel que l'adhésion de la Suisse à l'ONU. — (Éric Roethlisberger, Dialogue de Suisses sur l'adhésion à l'ONU, 1986)
- En effet, la forte mobilité du personnel de la direction fonctionne aussi comme un puissant système d'incitation au légitimisme, c'est-à-dire à l’adhésion aux raisons et intérêts de l'institution budgétaire. — (Alexandre Siné, L'ordre budgétaire: l'économie politique des dépenses de l'État, Éditions Economica, 2006, page 256)
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migration
- (Didactique) Action de passer d’un pays dans un autre pour s’y établir.
- L'origine de cette espèce asiatique a été très discutée : suivant De Candolle [Augustin Pyrame deCandolle] et divers auteurs, elle serait originaire des pays caspiens et aurait suivi en Europe les migrations des tribus nomades des Zingaris. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 187)
- La flore française contient aussi quelques plantes dont l'origine doit être recherchée dans une migration vers l'Ouest de plantes aralo-caspiennes au Miocène ou au Pliocène. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.96)
- L’intérêt phytogéographique des Corbières réside d'une part dans le fait qu'elles ont dû jouer un rôle important dans les migrations d'espèces qui se sont effectuées entre les Pyrénées et le Massif Central, entre les Pyrénées et les Alpes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication nº 61, 1937)
- Parfois voulues, parfois subies, les migrations introduisent un mode d’organisation réticulaire dans le pavage territorial, d’autant qu’on constate que leur fonctionnement est de plus en plus de type diasporique. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- Voyages que font certaines espèces d’animaux, soit périodiquement, soit à des époques irrégulières.
- Les smolts parviennent ainsi à la mer soit par une migration unique présentant des pointes correspondant aux montées d'eau, soit plus généralement, semble-t-il, par une série de migrations fractionnées qui se produisent toujours au printemps. — (Hommes et mondes, vol. 13, Société d'édition de revues et publications, 1950, p. 554)
- (Informatique) Passage d'un état existant d’un système d’information ou d'une application vers une cible définie dans un projet ou un programme. Autrement dit, c’est changer de logiciel ou de machine, ce qui peut impliquer des traitements complexes des données déjà existantes.
- (Chimie) Déplacement d'espèces chimiques, par agitation thermique aléatoire (mouvement brownien), sous un gradient de potentiel chimique, sous un gradient de potentiel électrostatique (électrophorèse), sous un gradient de pression (vent, chromatographie), sous l'effet de la pesanteur ou d'une force inertielle.
-
absoudrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe absoudre.
-
affadirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe affadir.
-
affectionnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affectionner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affectionner.
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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accrétion
- (Astronomie) Phénomène, lié à la gravitation, d’agglomération d’éléments matériels pouvant être à l’origine de la formation d’un astre puis le processus d’accumulation de matière à sa surface.
- Le soleil, la lune et les autres astres, qui se formaient par eux-mêmes, étaient ensuite enveloppés par le monde, ainsi évidemment que tout ce qu’il préserve, mais dès le début ils se façonnaient et s’accroissaient (de la même façon que la terre et la mer) grâce à des accrétions et des tournoiements de fines particules […] — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme)
- Processus d’accumulation de limon, de sable, de galets par l’eau courante quelle qu’en soit la cause.
- Sur les côtes basses et meubles, les taux d'évolution peuvent être importants, tant en érosion qu'en accrétion, au gré des mouvements sédimentaires. — (Denis Sergent, Comment la mer modifie les contours de la France, Journal La Croix, 20 mars 2015, page 3)
- Le Pilat est aussi sous l’influence des phénomènes d’érosion et d’accrétion (d’avancée) qui redessinent souvent le trait de côte. — (Émilie Veyssié, La dune du Pilat a grandi de 1,30 m en un an, Le Monde 13 juillet 2017)
- (Médecine) Accumulation de dépôts dans l’organisme.
- Il y a accrétion lorsque des sels forment un calcul de la vessie.
- (Géologie) Accroissement de volume d’un corps par apport de matière extérieure.
- La formation de plaque océanique est appelée l’accrétion océanique.
- Un prisme d’accrétion est formé par l'accumulation de sédiment dans la zone de subduction.
- (Par extension) (Sens figuré) Tout procédé d’accumulation, de stratification.
- Quel que soit le soin avec lequel ces archives sont tenues —conservées, classées, informatisées— elles finissent par devenir floues avec le temps. Des histoires se bâtissent par accrétion. Des contes naissent par accumulation —comme des amoncellements de poussière. — (Isaac Asimov, Fondation foudroyée (traduction de Jean Bonnefoy), Denoël-Présence du futur, page 430)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.