Dictionnaire des rimes
Les rimes en : contraire
Que signifie "contraire" ?
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- Concept inverse, logiquement opposé.
- Le contraire d'en haut est en bas.
- Vous m’avez dit le contraire.
- Je vois tout le contraire de ce qu’on m’avait promis.
- Je soutiens le contraire.
- Je vous prouverai le contraire.
- Je ne dis pas le contraire.
- Deux contraires ne peuvent subsister ensemble.
- Concilier les contraires.
- Or le droit et la justice sont le contraire de la violence et de la force. — (Jean Izoulet, La cité moderne: métaphysique de la sociologie, 1895)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "contraire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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bergère
- (Élevage) Gardienne de troupeau (pour un homme, on dit : berger).
- Il pleut, il pleut, bergère, rentre tes blancs moutons ! — (chanson populaire française)
- Margoton, la jeune bergère,Trouvant dans l’herbe un petit chatQui venait de perdre sa mère,L’adopta ... — (Georges Brassens, Brave Margot, in Le Vent, 1953)
- (Mobilier) Fauteuil plus large et plus profond que les fauteuils ordinaires et garni d’un coussin sur lequel on s’assied.
- Mlle de La Mole était le centre d'un petit groupe qui se formait presque tous les soirs derrière l'immense bergère de la marquise. — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- Le général était assis, ou, pour mieux dire, enseveli dans une haute et spacieuse bergère, au coin de la cheminée, où brillait un feu nourri. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Enfin elle s’installe dans une bergère où elle s’enfonce doucement en se demandant comment elle s’en relèvera jamais. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 352.)
- Lui-même s'enfonça dans une ample bergère qui garnissait un des coins du salon de feu Mr Gardner. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Pieuvre noire, 1933)
- Ridicule je l’étais certainement quand, prié à dîner chez mademoiselle Préfère, je m’assis dans une bergère (c’était bien une bergère) à la droite de cette inquiétante personne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 197)
- (...) il avait laissé choir le vieux prêtre sur la bergère du vestibule. — (Pierre Bordage , L'enjomineur, Tome 1 ; éditions L'Atalante, 2004)
- (Coiffure) (Vieilli) Coiffure de femme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Femme, en général.
- [...] il me faudrait une petite chignole commak pour balader certaines bergères de ma connaissance dans les bois ombreux de l’Ile-de-France ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 216)
- (Argot) (En particulier) Épouse, compagne régulière.
- Chez lui, sa bergère mettait l’embargo sur la pagouze et lui octroyait généreusement cinquante louis pour sa nicotine mensuelle et ses apéros. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Ça tourne au vinaigre, Fleuve Noir, 1956)
- Ma bergère s’est envoléeen vache elle m’a plaquéelle a fait la malleen loucedéavec mon pote Fernandet le mobilier. — (Armand Lanoux, Le montreur d’ombres, Grasset, 1982)
- - Laisse, Alfred, tu vois bien qu’il est soûl ! lui lâcha sa bergère, pleine de bon sens. — (Jean Sébastien Plaut, Vitago ou les doux plaisirs de l’inutilité, site lulu.com, 2012)
- (Par ellipse) (Zoologie) Chienne de berger, femelle du berger.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Poétique) Amante.
- Une bergère inconstante.
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chatière
- Ouverture qu’on pratique aux portes (ou aux toits des greniers) pour laisser passer les chats.
- J'avisai alors, au niveau du parquet, un trou nommé chatière, qui existe dans les châteaux du Midi au bas de toutes les portes, afin de donner aux chats un libre accès dans les appartements. — (Marcellin Marbot, Mémoires du Général Baron de Marbot, tome I, E. Plon, Nourrit et cie., 1891, page 6 → lire en ligne)
- Par un trou de carreau cassé rustiquement rebouché de papier, par la chatière d’une porte ou l’évidement d’un mur bas à l’endroit où passent les poutres, elle était parvenue, certaine nuit à couler dans la grange son corps vermiforme […] — (Louis Pergaud, De Goupil à Margot, 1910)
- Marie Coquelière tenait entre ses jambes le moutard barbouillé de mûres, ouvrant, de la largeur d'une chatière, une bouche d'où sortaient sans répit des beuglements de porc échaudé. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 79)
- Une chatière, trou rond, dissimulé par un clapet mobile ouvrant de-ci de-là, au gré des allées et venues de l’animal. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 152)
- Pour remercier sa chatte Marion de lui avoir inspiré cette révélation, Isaac Newton eut l'idée de faire un trou carré dans le bas de sa porte afin de lui permettre d'entrer et de sortir de chez lui à sa guise. Il fut donc non seulement l'inventeur de la physique moderne, mais aussi de la… chatière. — (Bernard Werber, Demain les chats, Albin Michel, « Le Livre de poche », 2016, page 160)
- (Par extension) Ouverture pratiquée pour la ventilation des toits.
- (Par extension) Ouverture pratiquée pour l’écoulement des eaux d’un bassin.
- Piège pour prendre les chats.
- (Spéléologie)(Cataphilie) Passage étroit où l’on doit se glisser pour passer d’un endroit à un autre.
- C’est le 3 septembre 1977, profitant d’une période d’étiage, que les spéléologues de la société Dijonnaise de plongée souterraine franchirent la chatière qui jusqu’alors s’était révélée infranchissable. — (F.L., Crues : la fosse Dionne à Tonnerre plus mystérieuse que jamais, France Télévisions. Mis en ligne le 9 janvier 2018)
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propriétaire
- Dont un ayant droit possède la propriété intellectuelle, dont la duplication, la modification ou l'usage est limité, en particulier en parlant d’un logiciel.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Qualifie un logiciel distribué sans son code source.
- Cette solution de téléphonie sur Internet multi-plateformes utilise une technologie propriétaire basée sur le peer-to-peer afin d’établir une connexion vers le correspondant. — (Nicholas Petreley et Jono Bacon, Utiliser Linux à 200%, traduit par Amaury Amblard-Ladurantie, Eric Aupépin et Eric Barons, Paris : éditions O’Reilly, juillet 2005, page 201)
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bréviaire
- (Religion) Livre contenant les offices que ceux qui sont dans les ordres sacrés sont obligés de dire tous les jours.
- Quiconque a vu, comme moi, le père Aubry cheminant seul avec son bâton et son bréviaire dans le désert, a une véritable idée du voyageur chrétien sur la terre. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- […] ce visiteur était une espèce de prêtre champêtre qui […] estime qu’une tranche de lard vaut dix pages de son bréviaire. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Et fermant la marche, quelques ecclésiastiques en retard se hâtaient, […], s’interrompant pour rattraper le bréviaire qui glissait sous le bras, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce volume, petit in-32, semblable à un Annuaire du Bureau des Longitudes, est recouvert de drap pelucheux comme un bréviaire de chanoine, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Par extension) (Religion) Ces offices mêmes que disent chaque jour ceux qui y sont obligés.
- Dire, réciter son bréviaire.
- Cet homme aurait fait empaler Zadig pour la plus grande gloire du soleil, et en aurait récité le bréviaire de Zoroastre d'un ton plus satisfait. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. L'envieux, 1748)
- (Sens figuré) Livre dont on fait sa lecture habituelle.
- (Sens figuré) Livre qui indique une marche à suivre.
- Si nous n'avons pas encore le bréviaire de la révolution que Lucien Herr avait annoncé en 1900, nous savons tout au moins qu'il y a déjà des règlements tout préparés pour assurer le service de la comptabilité dans la société collectiviste […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 222)
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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aliénataire
- Celui ou celle en faveur de qui on aliène.
- La négociabilité renvoie à la transmissibilité d’un titre par livraison de main à main du titre, si son aliénataire en est désigné être le porteur ou par livraison et endossement s’il est désigné à l’ordre d’une personne identifiée. — (Normand Leclerc, L’argent en monnaie, un lexique, 2008)
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déterre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déterrer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déterrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déterrer.
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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bétaillère
- Véhicule ou remorque pour transporter le bétail.
- Fernand Raynaud, parlons-en : […]. Une bétaillère qui avançait trop lentement abrégea son voyage terrestre en projetant sa Rolls contre le mur du cimetière auvergnat du Cheix-sur-Morge. On congédierait un scénariste imaginant une mort pareille. — (Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012)
- La veille de mon départ Momo me propose de prendre sa deudeuche pour le retour, moi je prendrai la bétaillère pour rapatrier quelques chevaux. — (Roland Forgues, Ithaque est mon chemin, Editions Edilivre, 2014, page 219)
- (Sens figuré) Véhicule pour transporter des personnes.
- La Renault Espace est surnommée la « bétaillère à cathos ». — (article Renault Espace sur Wikipédia)
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allocataire
- Celui ou celle qui perçoit une allocation.
- L’allocataire, qui s’estime injustement privée des allocations familiales, nous paraît avoir qualité pour intenter une action en paiement de celles-ci. — (Philippe Gosseries, La doctrine du judiciaire ou l’enseignement de la jurisprudence, 1998)
- (Prestations familiales) Personne qui ouvre droit à une ou plusieurs prestations familiales, en étant ou non l'attributaire.
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fonctionnaire
- Celui, celle qui remplit une fonction de l’État.
- Le moyen classique pour inciter à l’augmentation des salaires, c’est de toucher au smic et au point d’indice des fonctionnaires. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 6)
- Les paroles trébuchèrent, et il eut l’air étrangement déplacé, presque risible, cet appel aux sentiments d’un fonctionnaire, quand les fonctions ne peuvent être remplies qu’objectivement. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 199)
- Le fonctionnaire de la police nationale est loyal envers les institutions républicaines. Il est intègre et impartial ; il ne se départit de sa dignité en aucune circonstance. — (« Code de déontologie de la police nationale », décret du 18 mars 1986)
- Mais en lui-même, il savait bien qu’il suffit de quelques fonctionnaires ignorants et brutaux pour rendre la France haïssable aux yeux de pauvres villageois illettrés et obscurs. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Quelques très rares Annamites frayaient avec les Français. Un fonctionnaire annamitophile était en principe condamné à ne jamais « avancer ». Nous étions, du fait de la condition de ma mère, au dernier échelon de l'échelle des fonctionnaires. — (Marguerite Duras, Cahiers de la guerre et autres textes, POL Éditeur, 2006)
- Qu’est-ce que la vertu ? Au sens où l’entend son restaurateur, c’est sans doute la probité et le désintéressement, c’est ce genre d’intégrité qui rend un fonctionnaire ou un mandataire inaccessible à toutes les tentations, à toutes les corruptions […]. — (Anatole Claveau, La Vertu, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 43)
- Les anciens impôts basés sur le Koran sont supprimés et remplacés par des contributions nouvelles qui seront recueillies par des fonctionnaires spéciaux, au lieu de l’être par les caïds. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 65)
- (Stéréotype) (Péjoratif) Personne lente à l’ouvrage, fainéante, rechignant au travail ; employé d’administration rêche et peu avenant.
- Celui-là ? Un vrai fonctionnaire, il n’avance que quand je le regarde !
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chambrière
- (Équitation) Bâton au bout duquel est attachée une courroie ou une longe de cuir pour fouetter les chevaux dans un manège.
- Plus le cheval est irritable, nerveux ou craintif plus il faut être modéré dans l’emploi de la chambrière ; […]. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 255, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
- […] Au cirque, le signe du commandement est la chambrière. Le chef de piste ou le maître de manège sont seuls détenteurs de cet important instrument, qui doit mesurer la moitié de la piste, soit six mètres cinquante. — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
- (Vieilli) (Désuet) Bâton qui sert à soutenir une voiture quand on dételait les chevaux ou quand les charrons la réparaient.
- On avait sorti une charrette de dessous un hangar ; on la posa sur ses chambrières, et on nous fit monter dedans. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Vieilli) (Désuet) Trépied de charron.
- (Vieilli) (Désuet) Béquille de charrette.
- (Vieilli) (Désuet) Chandelier.
- (Vieilli) (Désuet) Petit ruban qui tenait la quenouille.
- (Marine) Forte tresse en corde qu'on attachait au hauban.
- (Musique) (Rare) Baguette de l’archet.
- Mariées comme la mèche et la flamme et la cire, les étoiles au fond du ciel perceront le noir de la nuit. Sous la main tsigane et jusqu’au déploiement de l’aube, les archets à talon d’argent, chambrières tendues de crins fins, feront gémir nos violons d’érable et de sapin. — (Jacques Debot, Romstorie : A Francesca, enfant rom, née dans la rue, morte dans la rue sur blogs.mediapart.fr, 4 janvier 2015)
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clystère
- Lavement d’eau parfois complétée avec du sel ou des médicaments. Cette eau est ainsi introduite dans le corps par l’anus, à l’aide d’une seringue ou d’un clysopompe.
- Argan : "Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraichir les entrailles de monsieur ?" Ce qui me plait de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c’est que ses parties sont toujours fort civiles. — (Molière, Le Malade imaginaire, acte I)
- Escortée d’un énorme chauffeur, qui la portait de salon en salon, et d’une vieille secrétaire humiliée qui lui donnait ses clystères et timbrait sa correspondance, elle courait l’Europe, pour grignoter et décorer toutes les célébrités. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Prendre un clystère.
- Donner un clystère.
- Rendre un clystère.
- (Par extension) Instrument servant à administrer un lavement.
- Son provincial, il va le cuisiner aux petits oignons : en le faisant poursuivre par des médecins complètement givrés, armés de clystères, en répandant le bruit qu’il est criblé de dettes, en l’accusant de polygamie, avec comparution devant un faux juge, etc. — (Mathieu Perez, Monsieur de Pourceaugnac (Les masqués et l’emplumé), Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 7)
- Une foule de gens et de gamins suivait en tumulte le train des musiciens et la marche était fermée par un pizzicarolo, célèbre à Rome pour ses embonpoints, brandissant un clystère haut comme un clocher. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 362))
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bijoutière
- Artisane qui fabrique et qui vend des bijoux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) (XIXe siècle) Marchande d’arlequins.
- Voici la mère Maillard : c’est une bijoutière ou marchande d’arlequins. Je ne sais pas trop l’origine du mot bijoutier, mais l’arlequin vient de ce que ses plats sont composés de pièces et de morceaux assemblés au hasard, absolument comme l’habit du citoyen de Bergame . — (Privât d’Anglemont, 1854, Paris anecdote)
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nécessaire
- (Au singulier) Ce qui est utile et suffisant, qui permet de réaliser une chose. Le degré en-dessous d’indispensable.
- Je vais faire le nécessaire.
- Pour mener à bien cette affaire, j’ai fait le nécessaire.
- (Par extension) Un ensemble d’outils pour une tâche.
- Voici le nécessaire pour effectuer cette réparation.
- (Au singulier) Tout ce qui est essentiel pour les besoins de la vie, par opposition au superflu.
- Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
- Il s’est réduit, borné, restreint au nécessaire, au strict nécessaire.
- Il faut s’occuper du nécessaire avant de songer à l’agréable.
- Sac, bagage contenant les objets nécessaires pour réaliser une chose.
- Un nécessaire de toilette.
- Un nécessaire de couture.
- Choulette, plus rude encore que de coutume, demandait du fil et des aiguilles pour raccommoder lui-même ses habits. Il gémissait d’avoir perdu un humble nécessaire qu’il portait dans sa poche depuis trente ans, et qui lui était cher pour la douceur des souvenirs et la force des conseils qu’il en recevait. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- L’armoire vitrée devait être son fief avec quelques belles porcelaines jamais utilisées, ses manuels d’école, de chants, les jeux de famille, peut-être son panier de tricot, son nécessaire de couture. — (Louison Dutoit, Le Courage de la terre : 1950-2000, une paysanne raconte, Éditions d’en bas, 2004)
- Le général […] leur fit voir ce que contenait sa cassette et son nécessaire de voyage. […]. Le nécessaire était en vermeil et contenait tout ce qui pouvait être utile pour la toilette et les repas. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange gardien, 1888)
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boulangère
- (Boulangerie) Artisane dont le métier est de fabriquer ou de vendre le pain.
- Pendant qu’il attendait sa monnaie, un petit garçon de six ou huit ans, pauvrement mais proprement vêtu, entra dans la boutique du boulanger. « Madame, dit-il à la boulangère, maman m’envoie chercher un pain. » — (Pierre-Jules Hetzel, préface à Charles Perrault, Contes, Pierre-Jules Hetzel, 1867 (1re édition 1697))}
- La boulangère a des écusQui ne lui coûtent guère. [bis]Elle en a, je les ai vus ;J’ai vu la boulangère aux écus,J’ai vu la boulangère. — (Pierre Gallet (1698-1757), La boulangère a des écus)
- Il prendra vos filles pour parfumeuses, pour cuisinières et pour boulangères. — (La Bible, « Livre de Samuel », 1923, traduction Augustin Crampon, paragraphe 8, ligne 13)
- (Christianisme) Sœur converse qui fait le pain d’un couvent de religieuses.
- Or, ce même jour, la bonne Sœur boulangère avouait à la supérieure une omission dont elle gémissait : elle avait oublié de boulanger ! De ce chef, la communauté se trouvait privée de pain. — (Gaëtan Bernoville, Une apôtre de l’enfance délaissée : Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur d’Angers, Alsatia, Paris, 1950, page 213)
- (Vieilli) Épouse d’un boulanger.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cuisine) Plat cuisiné comprenant des pommes de terre et des oignons.
- Boulangère de merlu au safran.
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cornière
- (Par ellipse) (Architecture) Canal de tuiles ou de plomb qui est à la jointure de deux pentes de toit et qui en reçoit les eaux.
- (Art) Pièce de fer à deux branches qui sert à maintenir les angles d’un meuble.
- (Art) Une moulure en bois, en carton ou un profilé en métal dont la section forme un L.
- (Urbanisme) Partie couverte sous les arcades de la place centrale des bastides du sud-ouest de la France.
- Aller par les rues de Barzac, c’était plonger dans le marché. Il avait envahi tout l’espace, les places entourées de cornières et les moindres ruelles. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 33)
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douaire
- (Droit, Histoire) Ce que le mari donnait à sa femme en faveur du mariage qu’il contractait et pour qu’elle en jouît en cas de survivance.
- Et sache, d’ailleurs, belle fille de Sion, que, si le roi très chrétien m’offrait sa fille très chrétienne, avec le Languedoc pour douaire, je ne pourrais l’épouser. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- S’estimant moins intelligente et moins raffinée que lui, elle ne voyait d’excuses à ses yeux que dans son argent. Elle lui demandait pardon de n’en avoir pas plus, elle voulait le lui prodiguer. Et de fait, elle mangea avec lui ce qu’elle n’avait pas gaspillé du douaire laissé par un premier mari assez riche, puis une partie de l’héritage de son père. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Demandeuses ou non, elles font face à des situations diverses : spoliation de biens, demande de restitution de douaire ou de biens confisqués, garde et tutelles d’enfants mineurs. — (Valérie Deplaigne, Les femmes nobles dans les conflits de transmission de biens aux lendemains de la bataille d’Azincourt, en pays de droit coutumier français, 2007)
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conifère
- (Botanique) Qui porte des cônes.
- L’air plus frais qu’on y respirait, les ondulations des crêtes recouvertes de verdure et d’arbres conifères, nous donnaient l’espoir d’avoir à suivre désormais des chemins moins pénibles. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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confrère
- Celui qui fait partie d’une compagnie, d’une société religieuse, littéraire, artistique, etc., particulièrement quand il a été admis par les autres membres à en faire partie. — Note : Dans ce sens, il s’oppose à collègue.
- Le citoyen Tracy, mon collègue au Sénat, et mon confrère à l’Institut national, prouve, avec beaucoup de sagacité, que toute idée de corps extérieurs suppose des impressions de résistance, et que les impressions de résistance ne deviennent distinctes que par le sentiment du mouvement. — (Pierre Jean Georges Cabanis, Des premières déterminations de la sensibilité, dans les Œuvres complètes de Cabanis, Paris : Firmin Didot, 1824, vol.4, p.294)
- Mais que puis-je contre le doctissime confrère Joseph Bédier et de son collaborateur M. Hazard, pour lesquels […] les contes gallois où nous pensons trouver les originaux d’Yvain et de Perceval, « ne sont que des refaçons et des malfaçons des romans de Chrestien » ? — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.102)
- (Par extension) Celui qui exerce la même profession libérale qu’un autre membre de ce métier.
- Ainsi, nul ne sait – sauf quelques confrères – que l’auteur du schéma d’origine de la « ville nouvelle » de l’Isle d’Abeau – fut un architecte–urbaniste nommé Claude Vignaud, et ceci quel que soit le jugement que l’on peut porter sur cette réalisation et ce qu’elle est devenue aujourd’hui. — (Jacques de Courson, Urbaniste, 2015, page 39)
- "C’est une avocate, parce qu’elle a fait son métier d’avocate, qui est ainsi traitée, s’est indigné le vice-bâtonnier de Paris, Basile Ader. C’est la négation de l’existence de la défense", a-t-il ajouté. Avec ses confrères, ils ont élu à l’unanimité Nasrin Sotoudeh "membre d’honneur" du barreau de Paris. — (Iran : le barreau de Paris soutient l'avocate Nasrin Sotoudeh et "ne la laissera pas tomber", francetvinfo.fr, 13 mars 2019)
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fière
- Féminin singulier de fier.
- Les sections de la fière cité de Marseille ont bien mérité de la patrie, législateurs; elles ont désagonisé l’esprit public, septembrisé par une faction liberticide; et s’armant de la pique redoutable, elles ont terrassé les insolens conspirateurs qui étaient dans leur sein. — (C. Lourde, Histoire de la révolution à Marseille et en Provence, tome III, Marseille, 1839)
- Cette dernière est fière de voir émerger plus d’artistes qui osent remettre en cause l’hétéronormativité : « On est tous différents, mais je suis contente que l’expression se fasse ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 20 janvier 2023, page 11)
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civière
- Dispositif muni de brancards sur lequel on porte à bras des fardeaux.
- (En particulier) (Secourisme) Dispositif destiné au portage des malades et blessés.
- François marchait près de la civière. On n'apercevait pas Lulu : elle avait le visage couvert d'un drap et la forme de son corps disparaissait sous un amas de couvertures étroitement bordées. Les brancardiers pressèrent l'allure. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 170)
- (Histoire) Anciennement, noble sans fief, du dernier ordre.
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braisière
- (Cuisine) Vaisseau, récipient sur le couvercle duquel on met de la braise de manière que les aliments cuisent par-dessus et par-dessous.
- Piquez votre foie de veau de gros lard assaisonné; foncez une braisière de bardes de lard; mettez-y le foie avec des carottes, un bouquet garni, des oignons, […]. — (Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine, Paris : Alphonse Lemerre, 1873, p.565)
- (Vieilli) (Désuet) Étouffoir à braises.
- En même temps, il poussait la braisière auprès de l'alga, et quand son maître fut convenablement étendu, le visage tourné du côté de la muraille, il introduisit le page du Ras en lui recommandant de parler bas. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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antiquaire
- Celui, celle qui recherche pour les vendre des objets anciens.
- Le nombre des magasins d’antiquaires croît chaque jour.
- (Désuet) Celui qui s’adonnait à l’étude des objets antiques ; archéologue.
- L’archéologie a trop négligé l’étude des poteries gallo-romaines; et celles du Mans resteraient inconnues des antiquaires, sans le zèle généreux de M. De Caumont. — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- A force de gratter la terre, de recueillir des médailles et des légendes, il était devenu tout à fait antiquaire. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- C’est une excursion que l’on peut faire à son aise en une après-dînée, à moins que l’on ne soit un antiquaire forcené, et que l’on ne veuille regarder une à une toutes les vieilles pierres soupçonnées d’inscriptions. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Pourquoi serais-je forcé de voir ce que les autres ont vu ? Je ne voyage pas dans un but déterminé : je ne suis pas antiquaire. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, page 103)
- Un perron étroit et rapide conduit à une porte basse située du côté du midi de la tour, par où l’antiquaire audacieux peut encore, ou du moins pouvait, il y a quelques années, gagner un petit escalier …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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abécédaire
- Qui a rapport avec l’alphabet.
- Livre abécédaire.
- (Poésie) Qualifie un poème dont les premières lettres des vers ou strophes suivent l’ordre alphabétique.
- Poème abécédaire.
- (Vieilli) Élémentaire.
- Si, une indigente école abécédaire qui végétait, les enfants tassés comme des prugnes en bocal sous la férule d’un triste sire. — (Mérona Dutray, Isabeau - Robe et soutane, tome 2, 1999, Éditions du Laquet)
- (Par extension) (Vieilli) (Ironique) Médiocre, mal fait.
- C’est une loi d’état parmi nous en vigueur,Qu’un homme sans génie a le droit d’être Auteur ;Que maçonnant sans art un livre abécédaire,Il peut impunément ruiner un Libraire. — (Guyédant, dans M. Fréron, L’Année littéraire, tome 1, pages 176-177, 1781, Mérigot)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui apprend l’abécé, à tracer les lettres et les chiffres.
- En conséquence, il sera incessamment procédé à la nomination ou élection d’un précepteur pour instruire gratuitement et sans salaire les jeunes enfants abécédaires de la ville et faubourgs. — (Archives du Puy-de-dôme dans Pierre Cubizolles, Auzon : ville royale fortifiée : une des treize "bonnes villes" d’Auvergne’', page 324, 2000, Éditions Créer)
- (Par extension) (Vieilli) Qui n’a fait aucune étude, qui est d’une ignorance complète.
- Comme pour payer son écot, il fait enseigner leur jeunesse non-seulement par ceux des nôtres qui l’accompagnaient et les religieuses qui s’étaient réfugiées au même lieu ; mais lui-même, tout cassé qu’il est, va tous les jours aux écoles et prend pour sa part les abécédaires et plus idiots comme les plus pénibles et fâcheux. — (Bedel, citation en note dans Le Correspondant : religion, philosophie, politique, …, page 872, 1846)
- (Linguistique) (Vieilli) Conforme à la classification de l’alphabet.
- Pour enchaîner l’ordre des matières, […], à l’ordre abécédaire, la seule méthode qu’on ait suivie, […], est de les indiquer par la matière ou le mot distinctif de l’Ouvrage. — (Table générale, alphabétique et raisonnée du Journal historique de Verdun, tome 1, page 25, 1759)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.