Dictionnaire des rimes
Les rimes en : contiens
Que signifie "contiens" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de contenir.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "contiens".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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parviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de parvenir.
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crétin
- Équivalent francoprovençal (Valais, Savoie) de chrétien[1][2] ; mot de compassion devenu péjoratif comme benêt, fada, innocent, etc.
- De l’allemand Kreidling, dérivé de Kreide (« craie »), à cause de la couleur blanchâtre de leur peau.
- Dérivé de crêt, avec le suffixe -in ; le crétin serait un habitant des montagnes, le crétinisme résultant d’un manque en sels minéraux, dont l’iode, dans leur alimentation.
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bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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andin
- Qui vient des Andes, qui est relatif aux Andes.
- Le bleu du ciel s’assombrissait déjà, et le soleil effleurait de ses derniers rayons les hauts pics des plateaux andins. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Notre propos n’est pas de présenter ici une description exhaustive du magmatisme andin, qui n’est pas de notre compétence. — (Bernard Dalmayrac, Gérard Laubacher, Réné Marocco, Caractères généraux de l’évolution géologique des Andes péruviennes, 1980)
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douzain
- (Versification) Strophe de douze vers.
- Trois textes médiévaux sont connus sous le nom de Vers de la Mort: un de la fin du XIIe siècle, celui d'Hélinand de Froidmont (50 douzains, 600 octosyllabes) ; deux de la seconde moitié du XIIIe siècle, ceux de Robert le Clerc d'Arras (312 douzains, 3744 octosyllabes) et d'Adam de la Halle (3 douzains, 36 octosyllabes). — (Annette Brasseur, « Avant-propos » de Les vers de la mort, édités par Annette Brasseur & Roger Berger, Librairie Droz, 2009, page 9)
- (Régional) (Désuet) Cadeau de noces offert à la mariée par sa famille ou par celle de son mari, et qui consiste en douzaines de certains objets. (Littré)
- — Quand tu te marieras, je t'offrirai un beau cadeau... laisse venir !... Ton parrain n’est pas riche, mais il vit tout seul comme un vieux loup... Il pourrait bien te payer un collier d’or ou te faire un douzain d’écus, quand tu te marieras... — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
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humain
- Relatif à l’espèce humaine.
- Aucune forme humaine ne surgit entre les halliers, aucun bruit humain ne m’arrive. Partout le silence et partout la solitude ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- – « Tu es si humain ! » lui disait parfois ma mère, avec un accent d’indéfinissable suspicion.Elle ajoutait, pour ne le point trop blesser :– « Oui, tu comprends, tu étends la main pour savoir s’il pleut. » — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 68)
- La justice, en tant qu’elle veut l’inviolabilité de la personne humaine par le seul fait qu’elle est humaine, ne saurait considérer l’homme que dans l’abstrait. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d’une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l'art littéraire chinois, dans Choix d'études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant.
- Cet homme est très humain et fort sensible aux misères d’autrui.
- Je ne connais pas de cœur plus humain.
- Avoir, montrer des sentiments humains.
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estonien
- Relatif à l’Estonie, aux Estoniens.
- Pietr-le-Letton parcourut quelques journaux des yeux, accorda plus d’attention qu’aux autres au Revaler Bote, une feuille estonienne dont il n’y avait au Majestic qu’un vieux numéro, vraisemblablement oublié par un voyageur. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 125)
- « Mais, me dit-il, c’est le seul roman français contemporain dont le héros est estonien. » J’ouvre des yeux ronds. « Mais si, voyons, insiste-t-il, à la fin le jeune mousse qui se retrouve dans l’île déserte avec Robinson après le départ de Vendredi se dit estonien. » — (Michel Tournier, Vendredi et les pirates, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 193)
- Après huit des vingt spéciales au programme de l’épreuve asphaltée, le pilote Hyundai devance son équipier estonien Ott Tänak et la Toyota du Britannique Elfyn Evans de respectivement 2 et 13 secondes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 31)
- Relatif à l’estonien, la langue estonienne.
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enfreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enfreindre.
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cassetin
- (Imprimerie) Chacune des petites cases ou cellules de différentes grandeurs qui divisent une casse d’imprimerie.
- Chaque lettre a son cassetin.
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daltonien
- Personne atteinte de daltonisme, c’est-à-dire ne différenciant pas certaines couleurs.
- La première question que l’on pose toujours concernant le daltonisme est : « Comment le daltonien voit-il le monde qui l’entoure? » — (Philippe Lanthony, Les Yeux des peintres, 1999)
- Georges déclara à Liane qu’elle était une ravissante petite fée bleue ; elle portait une robe verte. Georges n’était pas daltonien, il savait surprendre les femmes. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
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fuégien
- Relatif à la Terre de Feu.
- J’ai goûté au jus très doux des pommes fuégiennes, petits fruits dont la peau dure protège la pulpe blanche des morsures des vents polaires. — (Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde, 1989 ; traduit de l’espagnol du Chili par François Maspero, 1993, page 27)
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gaullien
- Relatif à Charles de Gaulle, son action, sa personnalité, etc.
- Survivance sans doute des grand-messes gaulliennes, où le général se posait à lui-même les questions auxquelles il souhaitait répondre. — (Pierre Taribo, L’Est républicain, 8 janvier 2008)
- Nicolas Sarkozy et l’OTAN : gaulliste ou gaullien ? — (Patrick Jarreau, Le Monde, 21 juin 2008)
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matin
- Les premières heures du jour.
- […], mais ce lui était plaisir que de ne point manquer la sortie de l’étable fumante, dans la prime fraîcheur du matin. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- Tout le temps qui s’écoule depuis le moment où le soleil se lève jusqu’à midi ; matinée.
- Cette quasi-religieuse allait à l’église tous les matins, elle accomplissait les austérités claustrales, et faisait des économies pour soulager les pauvres… — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)'
- (Par extension) En parlant des heures qui s’écoulent depuis minuit jusqu’à midi.
- Une heure, deux heures, onze heures du matin.
- (Poétique) Commencement, début.
- Le matin de la vie : la jeunesse.
- Telles sont les chimères qui charment et égarent au matin de la vie. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
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galopin
- (Vieilli) Jeune garçon employé dans un atelier pour faire différentes courses.
- Renverrez-vous vos ouvriers ?… Mon avis est de laisser les choses comme elles sont, et d'avoir un galopin le plus tôt que vous pourrez ; car je regrette le temps perdu de Nicolas. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, Bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 356)
- Petit garçon qui polissonne, principalement dans les rues.
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l’étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme un seul homme, ils sautent sur leurs mobs et pèsent sur les pédales à grands coups de reins et de jarrets. Ils n’ont qu’une idée, les petits galopins : déguerpir. — (Joseph Joffo, Tendre été, Jean-Claude Lattès, 1981, chapitre 13)
- (Familier) Petit garçon quelconque qui a donné un sujet de mécontentement.
- Mais il ne s’était résigné au désir d’Angèle qu’à la condition d’oublier au collège de Plassans leur fils Maxime, un galopin de onze ans, sur lequel sa grand-mère avait promis de veiller. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Enfant (garçon ou fille).
- Et il voyait clair, brusquement, il voyait la femme qu’elle était devenue, lorsque, du galopin sans sexe, s’était dégagée cette créature de charme et d’amour, avec ses jambes longues et fuselées, son torse élancé et fort, à la poitrine ronde, au cou rond, aux bras ronds et souples. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- Garçon qui sert dans les cuisines.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Moitié d’un demi de bière, soit 12,5 centilitres.
- Le Balzar m’attirait ; je me rappelais que mon grand-père – mort depuis – m’y avait amené quelquefois, en 1913 : nous nous asseyions côte à côte sur la banquette, tout le monde nous regardait d’un air de connivence, il commandait un bock et, pour moi, un galopin de bière, je me sentais aimé. Donc, quinquagénaire et nostalgique, je poussais la porte de la brasserie et je me faisais servir un galopin. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 160)
- (Cuisine) Spécialité culinaire de la Picardie à base de brioche.
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péruvien
- Relatif au Pérou, pays d’Amérique du Sud.
- Il quitta avec plaisir Mathilde, la plus séduisante personne du bal, parce qu’il vit entrer un général péruvien. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 396)
- Là, le soir, devant sa table couverte d'un tapis péruvien, entouré de papiers vélin vert d'eau ou bleu roi, en robe de chambre chaudron, […], Larbaud poursuivait le travail commencé — son travail ou ses lectures — très avant dans la nuit. — (Marcel Thiébaut, Entre les lignes, chap. 3, dans La Revue de Paris, vol. 62, p. 2, 1955, p. 149 & à Paris : chez Hachette, 1962)
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chrétien
- (Christianisme) Qui professe la religion issue des enseignements de Jésus-Christ.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Sur le front, juste au milieu, la croix berbère était tracée en bleu, symbole inconnu, inexplicable chez ces peuplades autochtones qui ne furent jamais chrétiennes et que l’islam vint prendre toutes sauvages et fétichistes, pour sa grande floraison de foi et d’espérance. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais la grosse voix du curé, la voix claire des gamins arrivaient encore à son oreille et continuaient derrière elle :- Êtes vous chrétien ?- Oui, je suis chrétien.- Qu’est-ce qu’un chrétien ?- C’est quelqu’un qui, étant baptisé…, baptisé…, baptisé. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Qui appartient ou qui est propre au christianisme.
- Toutes les religions prêtent la main au despotisme ; je n’en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne. — (Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, 1774)
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l’esprit, dès qu’on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- (Par extension) Qui adopte un comportement généreux, supposé conforme aux préceptes de la religion de Jésus-Christ.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
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empreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
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zostérien
- (Médecine) Relatif au zona ou qui est causé par le zona
- Une infection à virus varicelleux ou zostérien.
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contins
- Première personne du singulier du passé simple de contenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de contenir.
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césarien
- Pour le terme de chirurgie, comme l’explique Littré[1] : « le latin Caesar, Caeso fut un surnom donné à des enfants que l’on tirait du sein de leur mère par une incision, dite plus tard césarienne, de caedere, couper, inciser. »
- Pour le gentilé québécois, voir Césaire.
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nervin
- (Pharmacie) (Vieilli) Qualifiait les substances qui agissent sur le système nerveux central.
- Le guarana favorise le travail intellectuel, et, chez la plupart des hommes, agit avec plus d’efficacité que le thé, le café et le maté. Sa véritable place dans le groupe sympathique des aliments nervins est indiquée dans le tableau ci-dessous : […] — (Paul Moktegazza, Du guarana, nouvel aliment nervin, dans Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, vol. 73, Société de thérapeutique, 1867, page 173)
- […], l’observateur vouloit s’assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines […] — (Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (Valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l’expérience d’Erich Odhélius, dans L’Esprit des journaux, vol. 2, 1792, page 388)
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épervin
- Variante de éparvin.
- Le jardon est toujours situé au-dessous de la pointe du jarret, c’est dʼun effort de tendon; on peut y appliquer quelques pointes de feu comme à lʼépervin. — (J. B. De Graet, Le maréchal de poche, qui apprend comment il faut traiter son cheval pour le conserver en santé, Les connaissances particulières que tout acquéreur de chevaux doit avoir, Le résumé de lʼâge du cheval, précautions à prendre dans lʼachat, Observations sur la ferrure, et des accidents qui arrivent, 1853)
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commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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gadin
- Chute, en particulier chute de cheval.
- Il s’est pris un beau gadin.
- Courtial ! ton sphérique ! C’est la seule chose que tu saches faire ! Ailleurs tu prendras que des gadins ! C’est pas la peine que tu insistes ! Ton blot, c’est les ascensions ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
- – […] Chevau-légers !… Chevaux de bride et de remonte !… Chevaux d'artimon ! Chevaux de parade !… Dans tous les cas à la hauteur !… Ils ne pourront rien m'apprendre en Chine sur le cheval, la chevalerie, ses pompes, ses fers, ses avatars ! Je possède le métier dans la viande, j'ai pris des gadins par milliers !… — (Louis-Ferdinand Céline, Guignol’s band I, Denoël, Paris, 1944)
- Des flics allaient et venaient, débonnaires, surtout attentifs à ne pas poser leurs godasses sur des détritus, ce qui leur auraient fait perdre l’équilibre et ramasser un gadin incompatible avec leur dignité. — (Léo Malet, Le soleil n’est pas pour nous, SEPE, Paris, 1949)
- Mais, au tournant du Moulin, Saint-Martin ramassa un gadin colossal. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
- (Argot) Cheval.
- Petite sphère fixée à l’extrémité d’un flotteur utilisé pour la pêche à la ligne.
- (Lyonnais) (Parler gaga) (Parler dauphinois) Caillou.
- En plein cœur du patrimoine lyonnais, Le Petit Gadin fait un pied de nez au gros cailloux— (le Petit Gadin)
- Arrêtez de jeter des gadins après ces vaches !
- (Argot) Jeu d’adresse.
- (Par extension) (Familier) Intelligence.
- Ce type-là, il a l’air de rien, mais c’est tout dans le gadin.
- (Nouvelle-Calédonie) Nom vernaculaire du cerf de Java (Cervus timorensis ou Rusa timorensis)
- Pétez le gadin' avec le double narine : invitez vous à un coup’d’chasse avec tonton Marcel pour aller "péter le gadin". C’est "damé" de cerfs en brousse. "Quatquat" et double narine (fusil à deux canons) obligatoires. — (J’ai gouté pour vous le civet de cerf au soyo' sur bsenges.free.fr)
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airain
- (Fontainerie) (Vieilli) Métal rouge connu sous le nom de cuivre rouge, que l'on mélange avec la calamine pour faire le cuivre jaune, et avec l'étain pour faire le bronze ou la fonte.
- (Vieilli) ou (Littéraire) (Chimie) Alliage de différents métaux dont le cuivre est la base ; bronze.
- Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
- Et, frappant du doigt une cloche sombre et nue, qui rendit un son grêle :— Celle-ci, reprit-elle, est une sainte villageoise du Ve siècle. C’est une fille spirituelle de saint Paulin de Nole, qui le premier fit chanter le ciel sur nos têtes. Elle est d’un métal rare, qu’on a nommé airain de Campanie. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Dans l’airain de Corinthe entrait une certaine quantité d’or et d’argent.
- (Littéraire) Objet de ce métal.
- Comme ils parlaient de la sorte, la lourde cloche de l’église de Saint-Michel de Templestowe […] vint couper court à leur contestation. Leurs oreilles furent successivement frappées par ces mornes vibrations, […] avant que l’oreille se sentît remplie de nouveau par la répercussion du glas de l’airain. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sa voix sonore tinte comme de l’airain. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Les carnets d'un fou, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 313))
- (Sens figuré) Symbole de la dureté.
- Sa vitalité était prodigieuse ; avec son poumon abîmé il vivait, au fond, en bravant toutes les lois de la médecine, mais une formidable volonté de vivre, un sentiment d’airain du devoir à accomplir le maintenait debout. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 443)
- Les injures s’écrivent sur l’airain et les bienfaits sur le sable, on se souvient longtemps des injures et on oublie vite les bienfaits.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.