Dictionnaire des rimes
Les rimes en : consensus
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "consensus".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
embattue
- Participe passé féminin singulier du verbe embattre.
-
déglue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dégluer.
-
continu
- Dont les parties ne sont pas séparées les unes des autres et tiennent les unes aux autres.
- Le rivage n’était pas entièrement continu, le récif était frangé d’îles qui présentaient entre elles de minuscules passes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Étendue continue.
- Parties continues.
- Qui est d’une durée sans aucune interruption.
- Certes, la France renferme plus d’un homme instruit, plus d’un patriote par Commune ; mais je suis certain qu’il n’existe pas dans chaque Canton un homme qui, à ces précieuses qualités, joigne le vouloir continu, la pertinacité du maréchal battant son fer. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Aucune femme de tête n’eût pu résister à la puissance exhilarante de cet encensement continu. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Des communications fréquentes, sinon continues, existaient à l’Éocène entre les contrées du Sud de l’Europe et le continent africain. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
- (Architecture) Qualifie le soubassement d’une file de colonnes avec base et corniche.
- Piédestal continu.
- (Mathématiques) Proportion continue : qualifie une proportion où le conséquent de la première raison est l’antécédent de la seconde.
- (Mathématiques) Qualifie une fraction dont le dénominateur est composé d’un nombre entier et d’une autre fraction, qui a également pour dénominateur un entier et une fraction, et ainsi de suite.
- (Topologie) Qualifie une fonction ou une application dont la variation est très petite, quand la variable varie très peu.
-
due
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du dumaget de l’Umiray.
-
nue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du ngundu.
-
campus
- (Éducation) Vaste ensemble de bâtiments universitaires.
- Retrouvez dans cette rubrique toutes les infos concernant la vie sur le campus : la culture, le sport, la restauration et logement, la santé et social. — (www.univ-tlse2.fr)
-
exténue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de exténuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de exténuer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de exténuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de exténuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de exténuer.
-
griffu
- Qui est armé de griffes.
- La cage à oiseaux était un centre d’attraction. Plus le temps passait, plus l’oncle & la grand-mère adoraient autant leurs chats que leurs oiseaux, malgré l’antagonisme entre l’espèce ailée & la griffue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 399).
-
cornue
- Récipient qui sert à distiller.
- Note : Il peut être de verre, de terre ou de métal, renflé, arrondi et se terminant à sa partie supérieure par un tuyau étroit recourbé que l’on nomme col.
- Non, rien, si ce n'est, avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On obtient d’ailleurs artificiellement le réalgar en chauffant dans des cornues un mélange, en proportions convenables, de soufre et d’arsenic, ou d’acide arsénieux, de soufre et de charbon mais, d’après M. Guibourt, la densité du sulfure artificiel n’est que de 3.243 et ce composé diffère notablement par sens propriétés du réalgar naturel. — (Dictionnaire universel théorique et pratique, du commerce et de la navigation. tome 2. H-Z, 1859-1861, page 1295-1296)
- Papa est debout devant une des tables, revêtu d’une longue blouse blanche, il tient dans la main une cornue, il l’agite doucement au-dessus de la flamme et puis la lève et l’examine à la lumière. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d’intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Les récipients étaient des creusets, des coupelles et des bonbonnes, dont la cornue qui deviendra le symbole de la chimie. — (Claus Priesner, L’alchimie, science hermétique, Pour la Science, 1er octobre 2002)
- Ces hommes vindicatifs ont fermé mes laboratoires et mes magasins, confisqué mes bouteilles, mes alambics et mes cornues. — (Anatole France, L’île des pingouins, 1908)
- (Par analogie)(Sidérurgie) Récipient métallique servant à diverses opérations dans les usines sidérurgiques.
- la fin de l'opération, la cornue est inclinée et les scories sont déversées dans la poche à scories. — (Edmond Dourille , La sidérurgie dans le monde depuis 1952, Éd. La documentation française, 1981)
- (Œnologie) Récipient de bois servant à transporter la vendange. → voir comporte et gerle
-
conçue
- Féminin singulier de conçu.
-
dilue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Au lieu de précipiter les deux nitracétanilides et de les séparer, je dilue le liquide, contenant les deux nitracétanilides, avec de l’eau chaude et je désacétyle de suite ce mélange. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, volume 64, page 283)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diluer.
-
crochu
- Qui est courbé en crochet.
- Un morceau de fer crochu, doigts crochus.
- Mains crochues.
- Ongles crochus.
- Bec, nez crochu.
-
cru
- (Cuisine) Qui n’est pas cuit.
- Dans Mythologiques , Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. — (Françoise Vergès, « À vos mangues ! », traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
- (Par extension) (Vieilli) Très indigeste.
- Ce fruit est bien cru pour l’estomac.
- Qui ne cuit pas les légumes, qui ne dissout pas le savon, en parlant d’une eau.
- Qui n’a pas subi de transformation.
- Cuir, chanvre cru.
- Métal cru : Celui qui est tel que sorti de la mine.
- Une lumière crue tombait des néons, éclaboussait les murs de béton brut […] — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d’Occident, « J’ai Lu », 1997, page 163)
- (Sens figuré) (Par extension) Désagréable et dit sans aucun ménagement, sans prendre de précaution.
- Une parole bien crue.
- Il lui a fait une réponse très crue.
- Je lui ai dit la vérité toute crue.
- (Sens figuré) (Par extension) Indécent.
- Les termes flatteurs disparaissent dès qu’on passe à la langue populaire, qui n’a pas assez de termes crus pour évoquer le sexe stricto sensu en l’appelant la « tirelire », le trou qui pisse ou, et c’est un moindre mal, la salle des fêtes ! — (Georges Lebouc, Parlez-vous le politiquement correct ?, éditions Racine, 2007, page 23)
- Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s’invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, chapitre 6, Éditions Fayard, 2010)
- (Peinture) Qui ne se marie pas, qui ne se fond pas avec le ton qui l’avoisine, en parlant d’un ton en peinture.
- Qui tranche nettement, en parlant d’une couleur, d’une lumière, d’une ombre…
- (Québec) (Suisse) (Belgique) (Nord de la France) (Savoie) En parlant du temps, froid et humide.
- Il fait cru ce matin.
-
ardue
- Féminin singulier de ardu.
- Si « Hitler, le Juif et le Troisième Homme », de Fernand Rohman, n’est pas à proprement parler un livre de cinéma, il tisse un tel réseau de références qu’il pourra être utilement lu en complément du récent « Hitler, un film d’Allemagne », de Syberberg, tellement cette gigantesque fresque (6 heures de projection) s’avère complexe et ardue à décryptographier pour des cinéphiles ayant peu de connaissances du sujet. — (revue Progrès, 1984, volumes 90 à 99, page 16)
-
bourru
- Qui est d’une humeur brusque, fâchée et chagrine.
- Un esprit bourru. — Avoir l’humeur bourrue, etc.
- Messire Robert d’Estouteville s’était éveillé le matin du 7 janvier 1482 fort bourru et de massacrante humeur. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- — Je vous en prie, monsieur, essayez donc de rester tranquille !Il est gêné, car sa voix est beaucoup plus bourrue qu’il ne le voudrait. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, pages 8-9)
- (Vieilli) (Sens propre) Qui est rempli de bourre, qui n’est pas lisse.
- Fil bourru. — Plante bourrue.
- Pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il avait remarqué une haie très bourrue et très épaisse qui courait entre des saules. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 241)
- (Limousin) (Sens propre) Poilu.
- [...] ses grands bras bourrus de laine blanche étalés vers l'âtre et sur le rebord du lit,[...]. — (Françoise Henry, Les Îles d'Inishkea, Éd. Septentrion, 2012)
- Il a bouclé peut-être, sans se soucier du froid, une cuirasse de fer sur son torse bourru. — (Revue bleue, volume 50, numéro 1, 1912)
- (Vieilli) Mal dégrossie, en parlant d’une pierre de construction.
- Pierre bourrue.
- (Œnologie) Qui n’a pas totalement fermenté et qui se conserve doux dans le tonneau durant une semaine, en parlant d’une sorte de vin blanc nouveau.
- Le vin comme l'amour, L'amour comme le vin, Qu'ils soient impérissables, Qu'ils soient sans lendemain, Qu'ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu'il ne faut pas Mettre d'eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
- Qui vient d’être trait, en parlant du lait.
- L’air léger, à haute dose d’oxygène, le changement de régime alimentaire, les bols de lait bourru absorbés à la porte de l’étable et puisés à même le ciselin, le poids de la fatigue accumulée durant l’année citadine, la tension nerveuse privée d’objet qui tout à coup se détend. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
- Le meilleur lait à donner est le lait bourru, c’est-à-dire le lait de vache naturel avant qu’il se soit refroidi. — (Armand Trousseau, Traité de thérapeutique et de matière médicale, volume 1, 1875)
-
aperçut
- Troisième personne du singulier du passé simple de apercevoir.
- À ce moment, il aperçut un ours superbe, un grizzly à fourrure noire, de haute taille, qui marchait sur ses pieds de derrière en longeant la voie, troublé sans doute par cette lutte des éléments qui impressionne si vivement les animaux. — (Jules Verne, Le Testament d’un excentrique, 1899, livre 2, chapitre 12)
- La princesse s’en aperçut et pour effacer cette faroucherie, redoubla de grâce et d’affabilité. — (Napoléon Peyrat, Le Journal du siège de Paris par les Allemands - 1870 -)
-
goulu
- Qui aime à manger, qui mange avec avidité.
- Toutes les femmes semblent échappées d'un carême ; elles se jettent à la viande, goulues; et pleines, et repues, elles laissent négligemment échapper « qu'un rien les indigestionne. » — (Edmond de Goncourt & Jules de Goncourt, Histoire de la société française pendant le directoire, 1864, 3e éd.p.189)
- Pourtant, si l’on avait l’artDe m’accommoder au lardUn bon plat de ces lentilles,Si petites, si gentilles,J'aurais le tort qu’ÉsaüA eu, Aussi goulu que velu. — (Arm. Gouffé, Chanson)
- (Par extension) Avide.
- Donnez-moi cette main qu’il ne baisera plus,Je veux la dévorer de mes baisers goulus. — (Paul Scarron, D. Japhet d’Arm. III, 4)
- C'est que chacun n'a pas cette amitié goulueQui n'en veut que pour soi. — (Molière, Éc. des femmes, II, 3)
- Sous la moustache blonde du grand gaillard, ses lèvres goulues cherchaient la bouche voluptueuse, cependant que l’autre, sans s’attarder à des bagatelles inutiles et connaissant la valeur du temps, troussait vigoureusement les jupes. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le cocher contemplait Thérèse avec une attention goulue. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
-
cousue
- (Argot) (Familier) (Vieilli) Cigarette industrielle, déjà roulée, par opposition à celle que l’on roule soi-même.
- Mine de rien, j’allume une cousue. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 101)
- Quelqu’un le vit un jour en train de couper au rasoir une cousue, autre surnom de la chose, et de disposer les deux bouts devant lui. Il aurait ainsi l’impression, dit-il au visiteur, de fumer deux cigarettes au lieu d’une […]. — (Michel Van Schendel, L’œil allumé : contes de la colère triste, VLB, 2004)
- Certains ont offert aux copains et grillé à la hâte une “cousue” au dernier moment. — (Philippe Mesmin, Nostalgie en Poitou : Une enclume, une croix de guerre 14-18, Société des écrivains, 2012, page 132)
-
distordue
- Participe passé féminin singulier de distordre.
-
lue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du luvale.
-
encourut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe encourir.
- Pris d’un effroi soudain, il traversa l’avenue en hâte et s’encourut vers le nord, résolu à ne plus se tantaliser par des spectacles et des bruits si alléchants et si troublants. — (Louis-Joseph Vance, Le loup solitaire, traduction de Richard de Clerval, 1947, chapitre XVIII)
-
apparue
- Participe passé féminin singulier de apparaître (ou apparaitre).
- Le développement des techniques de l’urgence et les résultats spectaculaires qu’elles obtenaient sur le terrain des accidents, dans le traitement des pathologies lourdes et très délabrantes ont attiré, dès le début, l’attention des médias de l’image, en particulier des médecins télévisés, et ont en quelque sorte « façonné » la compréhension du public à ces nouvelles demandes à tel point qu’une nouvelle culture est apparue qui a conduit, à la longue, à « urgentiser » toutes les réponses de la Santé. — (Xavier Emmanuelli, M. Fleury, Rôle des ONG, in Catastrophes, de la stratégie d’intervention à la prise en charge médicale, sous la direction de Pierre Huguenard, 1996, page 38)
-
lapsus
- (Linguistique) Erreur involontaire qui fait dire à une personne autre chose que ce qu’elle avait prévu d’exprimer.
- Nous sommes foudroyés, dit-il. Il voulait dire « fourvoyés », mais c'était là un lapsus léger et que rendaient excusable, d'ailleurs, ces circonstances exceptionnelles. — (Georges Courteline, Train 8 h 47, 1888)
- Un lapsus, une faute de prononciation, le soufflet sur la joue d’un clown, peuvent créer un accès irrésistible avant qu’aucun couple comparatif de concepts ait eu le temps d’intervenir. Le rire a jailli avec la rapidité du réflexe ; il est souvent aussi véloce que le geste d’un instinct élémentaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 43)
-
assidu
- (Sens propre) (Sens figuré) Qui fait preuve d’assiduité.
- Magistrat assidu aux audiences.
- Écolier assidu au travail.
- Être fort assidu auprès du prince.
- Il était fort assidu auprès de cette femme.
- Martin de l’Aisne, député au Corps législatif en 1809, fut nommé l’année suivante membre de la commission des finances, dont les travaux assidus et secrets convenaient à son esprit laborieux et timide. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 43)
- (Par extension) Qui est continu, qui se répète fréquemment.
- La famille entretenait un culte marial assidu. Les grands-mères et arrière-grands-mères avaient toutes accompli le pèlerinage de Lourdes. Le folklore conservait de ces antiques pérégrinations quelques histoires scabreuses […]. — (Bernard Gardey, La foi hors les murs: Grappillage de la Saint-Martin, 1912-1999, Éditions Karthala, 2001, page 50)
- C'est désormais au Pakistan, ou en Iran, que la fréquentation des sites de téléchargement de films X est le plus assidue. Qui sait quelles bombes mentales s'allument dans les nuits solitaires de Kaboul ou de Karachi ? — (Hervé Juvin, Le gouvernement du désir, Éditions Gallimard, 2016)
-
maintenu
- Participe passé masculin singulier de maintenir.
- Cette illusion consiste à croire qu’un mot grec ancien encore employé en grec moderne a paisiblement traversé les siècles sans sortir de l’usage — illusion entretenue, entre autres, par un ouvrage comme le Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Chantraine, qui, sous couvert d’«histoire des mots», indique, le plus souvent sans enquête historique véritable, que «le grec moderne a gardé …», alors que, dans de nombreux cas, le mot moderne censé s’être maintenu dans l’usage depuis l’Antiquité n’est rien d’autre qu’un «emprunt fait au grec ancien au XVIIIe ou au XIXe siècle». — (Jean Lallot, Vessies et lanternes dans l’histoire du vocabulaire grammatical grec, contribution à un ouvrage collectif dirigé par Louis Basset, Frédérique Biville, Bernard Colombat, Pierre Swiggers et Alfons Wouters, Bilinguisme et terminologie grammaticale gréco-latine, 2007)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.