Dictionnaire des rimes
Les rimes en : connu
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "connu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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tenue
- (Génériquement) Action de tenir.
- Bonne tenue au feu, très bonne stabilité au vieillissement. — (Isolation Antivibratoire et Antichoc, Éditions Techniques Ingénieur, page 16)
- (Marine) Ancrage d’un navire.
- (Marine) En quelqu’endroit qu’on foit mouillé (dans le port de Baldivia au Chili) on eft toujours en füreté de tous vents, parce que la tenue eft bonne, fur un fonds de vafe dure, […]. (sic) — (Dictionnaire universel françois et latin, Par la Compagnie des Libraires Associés, 1771, page 1032)
- (Comptabilité) Remplissage et maintien à jour des livres comptables.
- Conformément à leurs traditions, ils commencèrent bien, dans toutes leurs tenues du temps de la régie, en 1749, 1750, 1752 et 1754, par demander que la Bretagne fût exempte d’un impôt destructif de ses immunités (2). — (Armand Rébillon, Les États de Bretagne, de 1661 à 1789, Éditions A. Picard, 1932)
- (Équitation) (Vieilli) Art de garder une bonne assiette et une position correcte à cheval.
- Il faut attendre qu’il soit bien placé, avant de lui demander de la tenue. — (François Bohan, Principes pour monter et dresser les chevaux de guerre, Demonvilla, 1821, page 30)
- (En particulier) Période pendant laquelle certaines assemblées se tiennent.
- Pendant la tenue des états.
- Durant la tenue du concile.
- À la dernière tenue des assises.
- (En particulier) (Franc-maçonnerie) Réunion ouverte et fermée rituellement.
- Ce qui surprend dans les tenues blanches ouvertes, par rapport à des conférences publiques, c’est la rigueur avec laquelle les débats sont menés. — (Philippe Benhamou, Christopher Hodapp, La Franc-maçonnerie pour les Nuls, 2011)
- Manière de tenir, d’entretenir, de soigner.
- La tenue d’une maison.
- Façon de se tenir, du maintien, des manières ; dignité dans la conduite ; correction, soin dans le style.
- C’est un homme qui a de la tenue.
- Il a une bonne tenue, une mauvaise tenue.
- Un jour, ma femme à moi aussi me regardera de ses yeux consternés ; je souffrirai d’un cancer ou bien je serai estropié. Rien à faire ! Je perdrai toute tenue, je me dégonflerai, sans compter les mille petites misères qui fondent sur les malades et sur les morts : faire sur un bassin, ne plus dominer son sphincter, sentir mauvais, se liquéfier. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 112.)
- Monsieur William vous manquez de tenue,Qu'alliez-vous faire dans la treizième avenue. — (Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré, chanson "Monsieur William", 1950.)
- Vous manquez de tenue, Archibald ! — (Titre d’un roman de Charles Exbrayat, 1965)
- Ce style n’a pas de tenue.
- '(Militaire) Ce régiment a une belle tenue : il a une belle allure.
- (Habillement) Manière d’être habillé, habit.
- Il était entièrement vêtu de casimir noir, ainsi qu’il convient à un notaire. Mais comme on se trouvait au plus fort de l’été, M. Bernard avait cru pouvoir égayer sa tenue sévère d’une ombrelle d’alpaga blanc. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Sur le pont, en tenue légère, étaient des matelots américains, tous abondamment tatoués. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Sa tenue suffisait à prouver qu’il ne pensait point à rendre visite à ses voisins : des bottes de roulier dont les tirants pendaient, une lévite d’un vert bouteille défraîchi, un carnier en bandoulière, et sa fourchetine sous le bras. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 2, 1910)
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- La foule était considérable. En tête, dans sa tenue d’apparat, coiffé d'un bicorne, hallebarde sur l'épaule, le bedeau ouvrait le ban. — (Nathalie de Broc, La Tresse de Jeanne, Place des éditeurs, 2012, chap.2)
- (Militaire) Uniforme avec tout ce qu’il comporte comme effets et insignes.
- C’était l’époque de la Chambre bleu horizon, comme on l’appelait, une Chambre d’extrême droite et d’un patriotisme sourcilleux. Lors de la grève des employés du métro, j’ai vu, de mes yeux, les polytechniciens en grande tenue et en gants blancs conduire les rames de wagons pour faire échec aux ouvriers. — (Georges Simenon, Un homme comme un autre, 1975)
- Au bout d'une minute, la porte s'ouvrit et une fliquette en tenue, une brune plutôt mimi, mais gâchée par l'air sévère qu'elle se sentait obligée de prendre, sortit et avança vers la guérite. — (Laurent Chalumeau, Bonus, éditions Grasset, 2010, chapitre Treize)
- (Musique) Action de tenir, de prolonger une note.
- (Droit féodal) Fief qui relève d’un autre fief, tenure.
- (Franc-maçonnerie) Réunion rituelle habituelle
- Notre tenue du 12 avril se déroulera successivement aux trois premiers grades
- (Sports hippiques) Capacité d'un cheval de course à résister à l'effort sur un long parcours.
- un cheval de tenue
- (Pêche) Endroit où se tient le poisson.
- Un silence qui pouvait lui faire croire que la journée ne faisait que commencer et qu’il allait, en compagnie d’un vieux pêcheur un peu braconnier, repérer les meilleurs tenues du poisson. — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 14)
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lue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du luvale.
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pue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gününa yajich.
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charrue
- (Agriculture) Terme générique par lequel on désigne les différents types d’instruments de labourage qui varient selon les pays, les époques, les techniques et les besoins.
- Avant de récolter le grain qui lui servira de nourriture, avant de cueillir le fruit qui étanchera sa soif, l’habitant des terres doit planter l’arbre ou fatiguer le sol avec la charrue. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Ce n’est pas un cheval irritable, […] qu’il faut pour conduire la charrue ou traîner le tombereau dans les champs ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Ceux qui possèdent des charrues polysocs feront avec elles un déchaumage parfait en réglant la profondeur à 5 ou 6 centimètres ; […]. — (Les mauvaises herbes et leur destruction, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, page 84, éditions La Terre nationale)
- Le même après-midi, à l’heure où l’on dételait les bœufs de la charrue, douze femmes sortirent de la maison du fiancé. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par extension) (Vieilli) (Désuet) Quantité de terre qu’une charrue pouvait labourer annuellement.
- (Pêche) (Vieilli) (Désuet) Filet en forme de poche.
- (Québec) (Haut-Jura) Chasse-neige[1].
- (Québec) (Familier) Fille aux mœurs légères ou souffrant d’embonpoint.
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retenue
- Action de retenir.
- (Comptabilité, Finance) Ce qu’on retient, en vertu de la loi ou d’une stipulation convenue, sur un traitement, un salaire, ou sur une rente.
- La retenue est de tant pour cent.
- Subir une retenue.
- Retenue légale.
- Franc et quitte de toute retenue.
- Dix mille francs, nets de toute retenue.
- (Arithmétique) Chiffre, le nombre que l’on retient.
- La retenue est deux.
- Il a oublié la retenue.
- (Éducation) Privation de sortie, infligée à un écolier comme punition de quelque faute.
- Pour la moindre incartade, je foudroyais toute l’étude de pensums et de retenues… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- Il ajouta qu’il ne fallait pas croire, pour autant, qu’un lycée fût une pétaudière, et il insista particulièrement sur les « retenues », qui sont une espèce de condamnation aux travaux forcés, et qui font monter le rouge au front d’une famille. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 260)
- Cet enfant est en retenue.
- On l’a mis en retenue.
- Faire sa retenue.
- Réservoir où l’on retient de l’eau.
- Pour arroser son jardin, il avait une retenue d’eau.
- Espace entre deux écluses où l’eau est retenue.
- Retenue de chasse — Sorte d’écluse dans certains ports de mer, qui sert à retenir l’eau et que l’on ouvre tout à coup, de manière que le courant chasse les galets et le sable qui obstruent l’entrée du port.
- (Sens figuré) Action de se retenir, modération, discrétion, modestie.
- Un avocat raconta à ses voisins une cause jugée dans la journée. Il s’exprimait avec retenue, presque en confidence, à raison du sujet. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Mutisme et retenue semblent les mots d’ordre lorsqu’il est maintenant question du député de Rimouski. — (Gilles Turmel, Député accusé d’agression sexuelle: le malaise Harold LeBel, Le Journal de Québec, 17 décembre 2020)
- Il ne s’emporte jamais, j’admire sa retenue.
- Il faut avoir de la retenue.
- Ne garder, ne mettre aucune retenue dans sa conduite.
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ému
- En proie à une émotion plus ou moins vive.
- J’étais si ému que je ne pouvais plus parler.
- Étymologiquement, que signifie « é-mu »? Mû hors de. Un homme ému est un homme arraché à lui-même, arraché au « je » relatif qui aurait pu se manifester en lui. Un homme ému est un homme aliéné, décentré. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 347)
- Qui manifeste une émotion.
- J’ai couru deux ou trois fois — je ne sais plus ! — le Tour du Finistère, appelé aussi le Tourduf, dans le milieu des années deux mille, et j’en garde un souvenir particulièrement ému. — (Jean Glavany, La mer est toujours ronde, 2014)
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inétendu
- Qui est sans étendue.
- Car le corps consiste dans l’inertie naturelle, et formellement il est inétendu. — (Christiane Frémont, L’être et la relation, 1981)
- Il avait pu éprouver une impression aussi confuse, une de ces impressions qui sont peut-être pourtant les seules purement musicales, inétendues, entièrement originales, irréductibles à tout autre ordre d’impression. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 206)
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fourbu
- (Médecine vétérinaire) Qualifie un équidé ou bovidé qui a une inflammation du tissu réticulaire du pied.
- ...un grand bai, qui aurait eu des chances, si on ne l’avait pas fourbu à l’entraînement. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- (Par analogie) Qui est harassé de fatigue.
- Dites donc, vous autres, – les apostropha-t-il […], – je meurs de fatigue, et je ne me tiens plus sur les jambes d’avoir été si longtemps en selle. Impossible de vous accorder une seule seconde d’entretien, je suis fourbu, esquinté. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 31 de l’édition de 1921)
- Nous sommes entrés dans un champ de blé où nous nous sommes laissés tomber par terre, fourbus, comme des rosses à bout d’haleine. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 187, 2012)
- (Par analogie) Usé.
- Rodolphe jeta un regard de pitié sur une paire de bottes fourbues. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
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équivalut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe équivaloir.
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bossu
- Qui a une ou plusieurs bosses au dos ou à la poitrine, par un vice de conformation.
- Vers la fin du siècle dernier, le vélocifère, prédécesseur de la diligence et des messageries, débarquait à Paris un provençal, plein de verve et d'entrain, né dans la ville d'Aix, et bossu, comme Ésope, par devant et par derrière. — (« Désorgues (Théodore) », dans le Dictionnaire de la conversation et de la lecture, 2e édition, tome 7, Paris : chez Firmin Didot frères, fils et Cie, 1860, page 465)
- (Sens figuré) Au milieu du fleuve, un train de péniches nageait à la queue leu leu, bossues de charbon. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 16)
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élut
- Troisième personne du singulier du passé simple de élire.
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chevelu
- Qui porte des cheveux longs et touffus.
- Les rois chevelus.
- Bourras était un grand vieillard à tête de prophète, chevelu et barbu, avec des yeux perçants sous de gros sourcils embroussaillés. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Qui est garni de cheveux.
- (Par analogie) (Botanique) Qui est garni de poils
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barbu
- (Barbe) Qui a de la barbe, qui porte une barbe.
- Il y avait là Legray, le photographe, Lockroy, le dessinateur, etc., enfin, une quatorzaine de troupiers finis, plus ou moins moustachus, plus ou moins barbus, le sac au dos, le fusil à deux coups sur l'épaule, et chacun avec un râtelier varié à sa ceinture. — (Henri Durand-Brager, Quatre mois de l'expédition de Garibaldi en Sicile et en Italie, Paris : chez E. Dentu, 1861, page 84)
- D’un étage à l’autre, c’était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, prisonniers déguenillés, barbus de plusieurs jours. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- La chèvre est un animal barbu.
- (Botanique) Qualifie les parties d’un végétal qui ont des touffes de poils, de barbes.
- Les anthères du charme sont barbues.
- La feuille du tilleul est barbue à l’angle des nervures.
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malentendu
- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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conçu
- Participe passé masculin singulier de concevoir.
- Ils y avaient conçu leur nid, fécondé leur couche, défriché un brûlot hostile, décaillassé d’impossibles parcelles, dressé des terrasses, inventé des règles de survie… — (Jean Siccardi, La Source de Saint Germain, 2010)
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crépu
- (Coiffure) Très frisé ; crêpé.
- Sur cette côte qui s’étend depuis le détroit de Gibraltar jusqu’au cap de Bonne-Espérance, les habitants ont tous, après le Niger, la tête oblongue, le nez large, écrasé, épaté, de grosses lèvres, une chevelure crépue comme la laine de nos moutons. — (Abbé Raynal, Historique phil. XI, 10.)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds ; […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Quand Miette riait, renversant la tête en arrière et la penchant mollement sur son épaule droite, elle ressemblait à la Bacchante antique, avec sa gorge gonflée de gaieté sonore, ses joues arrondies comme celles d’un enfant, ses larges dents blanches, ses torsades de cheveux crépus que les éclats de sa joie agitaient sur sa nuque, ainsi qu’une couronne de pampres. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 16-17)
- (Botanique) Qualifie les feuilles dont le bord est ondulé et chargé de petites rides très rapprochées.
- Feuilles crépues.
- (Zoologie) Qui est découpée régulièrement et quelquefois transversalement par des sillons onduleux.
- Coquilles crépues.
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branchu
- Qui a beaucoup de branches.
- Un arbre fort branchu.
- Ainsi parle Jean-Marie Defossez, qui exerce un nouveau métier, plus branchu que branché : sylvothérapeute. En d’autres termes, celui qui soigne par… les arbres. — (Clara Bamberger, « Feu de tout bois », Le Canard enchaîné, 11 juillet 2018, page 5.)
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avenue
- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
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conflue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de confluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de confluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de confluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de confluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de confluer.
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laïus
- (Péjoratif) Long discours, exposé, long développement verbeux et creux, baratin.
- Que penses-tu de ces laïus à perte de vue à la Chambre. — (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906, page 144)
- À défaut du sens de ce discours, elle comprenait qu’il pouvait rentrer dans le genre commun des « laïus » et scènes de reproches ou de supplications dont l’habitude qu’elle avait des hommes lui permettait, sans s’attacher aux détails des mots, de conclure qu’ils ne les prononceraient pas s’ils n’étaient pas amoureux, que du moment qu’ils étaient amoureux, il était inutile de leur obéir, qu’ils ne le seraient que plus après. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 135)
- Ah ! Ce n’était que verbiage livresque et littérature que j’essayais de fignoler du fond même de ma misère, c’était du laïus ! Je reste là peut-être une demi-heure, hoquetant et marmonnant, cramponné à la porte. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 202)
- À la fin de son laïus, Honecker demande s’il y a des questions. — (Olivier Guez et Jean-Marc Gonin, La Chute du Mur, Le Livre de Poche, 2011, ISBN 978-2-253-13467-1)
- (Péjoratif) Exposé un peu convenu, qui semble manquer de sincérité ou de vérité. Note : Souvent accompagné de l'adjectif petit.
- Le dimanche, un séminariste prononçait un petit laïus qui passait pour une méditation et quelquefois ne manquait pas de drôlerie. — (André Billy, Introïbo, 1939, page 78)
- En fait, j'ai vu des infopubs américaines doublées en français plus convaincantes que son petit laïus. — (Patrick Senécal, Malphas 1: Le cas des casiers carnassiers, Éditions Alire, Montréal, 2011, page 9)
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abstenu
- Participe passé masculin singulier de s’abstenir.
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fétu
- Brin de paille.
- Ramasser un fétu.
- Aucun de ces pouvoirs n'obtiendrait de lui, de faire passer un fétu d'un plateau à l'autre de sa balance. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
- Un cri répondait à l’autre, un passant éveillait un désir, les lumières l’allumaient comme un fétu, chaque vie se gonflait sur le boulevard et criait aussi, comme la bête d’amour, jusqu’au fond des cœurs défaillants. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 62)
- Il suivit la foule, presque soulagé de sentir sa volonté prise dans cette volonté éparse ; et un peu comme un fétu dans un ruisseau, il se laissa entraîner. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- Elles avaient trouvé chacune un fétu de paille qu’elles lui fourraient dans les oreilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 255)
- (Familier) Symbole de quelque chose sans valeur, triviale.
- Je n’en donnerais pas un fétu, cela ne vaut pas un fétu : Se dit d’une chose dont on ne fait nul cas.
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indue
- Féminin singulier de indu.
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entrebattue
- Participe passé féminin singulier du verbe entrebattre.
- couvrue
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.