Que signifie "congé" ?

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  • Permission d’aller, de venir, de s’absenter, de se retirer.
  • Cet employé a obtenu un congé de huit jours.
  • Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d'être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n'avait ja-ja-jamais navigué. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 151)
  • Alors maman, qui, en toutes circonstances, savait ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, se leva et nous obligea tous à nous lever, sauf Mme Duport qui dut sentir le congé que lui signifiait maman, adouci d’une formule de gratitude pour les renseignements qu’elle nous avait donnés. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 73)
  • Congé de convalescence. Être en congé.
  • Accorder un congé de huit jours.
  • Ce député a demandé un congé à la Chambre, pour cause de maladie.
  • (En particulier) (Vieilli) En parlant d’un domestique, action de se retirer tout à fait ou fait d'être renvoyé par son maître. Note : Dans ce sens, s'emploie généralement avec l'adjectif possessif.
  • Un domestique qui demande son congé.
  • Son maître lui a donné congé, son congé.
  • Vacances scolaires.
  • Jours de congé.
  • Les élèves ont eu congé.
  • C’est demain congé.
  • Les congés de Noël, de Pâques.
  • (Simplement) Permission, autorisation.
  • Se marier sans le congé de ses parents.
  • (Fiscalité) (Vieilli) Permission de transporter la marchandise dont les droits ont été acquittés.
  • On peut expédier ce vin, voici le congé.
  • Le 29 janvier 1686, il stipule que tout canot chargé de marchandises et ne possédant pas de congé dûment signé sera confisqué. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, volume 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 244)
  • (Mécanique) Arrondi rentrant créant un raccordement progressif entre deux surfaces.
  • (Architecture) Raccordement d'une moulure et d'un parement.
  • Outil de sculpteur pour faire un congé.
  • (Marine) Laissez-passer que le capitaine d'un navire doit avoir quand il quitte le port pour prendre la mer.
  • Acte, écrit ou verbal, par lequel le propriétaire ou le principal locataire d’une maison, d’une ferme, etc., signifie à un locataire ou fermier qu’il ait à vider les lieux dans un certain temps.
  • Ce propriétaire a donné congé à son fermier, à son locataire.
  • Recevoir congé.
  • À sa sortie de l’hôpital, elle réintégra son petit appartement de la rue des Entrepreneurs (Justine avait réussi à convaincre sa propriétaire de ne pas tenir compte du congé que celle-ci lui avait adressé). — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
  • On le dit également d’un locataire à l’égard du propriétaire ou du principal locataire.
  • Lorsque le locataire se marie en cours de bail, le conjoint qui n'a pas signé le contrat peut quand même se prévaloir du bail. Il faudra donc que le renon donné par les locataires soit signé par les deux époux et si l'un ne le fait pas, le bailleur pourra considérer que le congé est nul. — (Pierre Jammar, Guide du propriétaire bailleur et de ses conseillers, EdiPro, 2e édition, 2016)
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Mots qui riment avec "é"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "congé".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : ai , ais , ait , aits , aie , aies , aix , é , és , ée , ées , er , ers , ez , ied , et et ets .

  • congé
    • Permission d’aller, de venir, de s’absenter, de se retirer.
    • Cet employé a obtenu un congé de huit jours.
    • Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d'être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n'avait ja-ja-jamais navigué. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 151)
    • Congé de convalescence. Être en congé.
    • Accorder un congé de huit jours.
    • Ce député a demandé un congé à la Chambre, pour cause de maladie.
    • (En particulier) (Vieilli) En parlant d’un domestique, action de se retirer tout à fait ou fait d'être renvoyé par son maître. Note : Dans ce sens, s'emploie généralement avec l'adjectif possessif.
    • Un domestique qui demande son congé.
    • Son maître lui a donné congé, son congé.
    • Vacances scolaires.
    • Jours de congé.
    • Les élèves ont eu congé.
    • C’est demain congé.
    • Les congés de Noël, de Pâques.
    • (Simplement) Permission, autorisation.
    • Se marier sans le congé de ses parents.
    • (Fiscalité) (Vieilli) Permission de transporter la marchandise dont les droits ont été acquittés.
    • On peut expédier ce vin, voici le congé.
    • Le 29 janvier 1686, il stipule que tout canot chargé de marchandises et ne possédant pas de congé dûment signé sera confisqué. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 244)
    • (Mécanique) Arrondi rentrant créant un raccordement progressif entre deux surfaces.
    • (Architecture) Raccordement d'une moulure et d'un parement.
    • Outil de sculpteur pour faire un congé.
    • (Marine) Laissez-passer que le capitaine d'un navire doit avoir quand il quitte le port pour prendre la mer.
    • Acte, écrit ou verbal, par lequel le propriétaire ou le principal locataire d’une maison, d’une ferme, etc., signifie à un locataire ou fermier qu’il ait à vider les lieux dans un certain temps.
    • Ce propriétaire a donné congé à son fermier, à son locataire.
    • Recevoir congé.
    • À sa sortie de l’hôpital, elle réintégra son petit appartement de la rue des Entrepreneurs (Justine avait réussi à convaincre sa propriétaire de ne pas tenir compte du congé que celle-ci lui avait adressé). — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
    • On le dit également d’un locataire à l’égard du propriétaire ou du principal locataire.
    • Lorsque le locataire se marie en cours de bail, le conjoint qui n'a pas signé le contrat peut quand même se prévaloir du bail. Il faudra donc que le renon donné par les locataires soit signé par les deux époux et si l'un ne le fait pas, le bailleur pourra considérer que le congé est nul. — (Pierre Jammar, Guide du propriétaire bailleur et de ses conseillers, EdiPro, 2e édition, 2016)
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  • tuer
    • Ôter la vie d’une manière violente ; ne se dit pas quand il s’agit d'une euthanasie, ni à la forme pronominale dans le cas d’une mort accidentelle par noyade, étouffement ou empoisonnement : on emploie alors se noyer, s’étouffer, s’empoisonner.
    • Le conducteur de la voiture, un homme âgé de 37 ans, a été tué sur le coup.
    • Une centaine d’hommes gisent sur le pavé ; les uns sont tués roides, d’autres atteints mortellement. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c’est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s’ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
    • Un autre eût quitté une pareille femme, il l’eût tuée peut-être : moi, je me remis à l’aimer. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
    • Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
    • Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Si les trois villages se soulevaient et qu’on tuât deux ou trois gendarmes, guillotinerait-on tout le monde ? — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre cinquième)
    • Provoquer une mort violente par accident, provoquer une mort naturelle en parlant des maladies.
    • Une tuile lui tomba sur la tête et le tua.
    • Il a été tué par la foudre.
    • (Par extension) Causer la mort.
    • C’est vrai qu’aujourd’hui, les inégalités tuent en Seine-Saint-Denis. Ces profondes injustices, que plus personne ne peut choisir d’ignorer, il faudra s’y attaquer de front, avec des actes. — (Collectif, Coronavirus : « Les inégalités tuent aujourd’hui en Seine-Saint-Denis », Le Monde. Mis en ligne le 11 avril 2020)
    • (Par hyperbole) Fatiguer excessivement le corps, altérer la santé.
    • Le chagrin le tue.
    • Vous vous tuez à mener une pareille vie.
    • Il se tue à force de travailler.
    • (Familier) (Sens figuré) Incommoder, provoquer une forte émotion le plus souvent négative, comme la colère, et parfois positive, comme le rire.
    • Ce récit est d’une longueur, d’un ennui qui tue.
    • Le grand bruit me tue.
    • Mettre en vente un produit qui ne marche pas, ça me tue !
    • Elle m'a tué avec sa réplique au policier !
    • Duchotel. — Oh ! figure-toi, un chevreuil à gauche qui filait comme ça et qui, en passant, fait lever un coq de bruyère… pan, pan, v’lan !… Ah !… j’ai tué Cassagne !Léontine, appuyant. — Tu as tué Cassagne ?Duchotel. — Hein !… Oui… enfin, je l’ai stupéfié !Léontine. — Ah, bon !… Et le gibier ? est-ce que tu l’as tué aussi ? — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
    • (Sens figuré) Faire disparaitre ; anéantir.
    • Des usines s'élevèrent sur tous les points du territoire, tuant lentement mais sûrement l'artisanat des campagnes. Le premier coup lui fut porté par la création des bateaux à vapeur, qui anéantit l'industrie, si florissante des toiles à voiles. — (Marie Soraye-Racapé, Janzé, ses origines, son histoire, Janzé : chez l'auteur, 1968, page 116)
    • (Sens figuré) Détruire l’effet d’une chose.
    • Cela tue l’effet du spectacle.
    • Le voisinage de ce tableau-là tue celui-ci.
    • On peut tuer un poème, comme on peut lui donner des ailes, rien qu'en le lisant. — (Mustapha Fahmi, La leçon de Rosalinde, éditions La Peuplade, Chicoutimi (Québec), 2018, page 95)
    • Dissiper, occuper, en parlant du temps, de la durée.
    • Les gens se donnent beaucoup de mal pour tuer leur vie heure à heure. Encore n'en sont-ils pas capables tout seuls, il faut qu'on les dirige. Une revue a été créée dans ce but : signaler aux Parisiens, de façon méthodique, les occasions qui leur sont offertes de perdre leur temps. — (Henry de Montherlant, Les lépreuses, 1939, chapitre 5)
    • Nous tuons les longues heures comme nous le pouvons, chacun y mettant du sien — toujours pour les autres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Et il y avait près de deux heures à tuer. Il hésita entre rester assis sur son banc ou reprendre le métro, mais où aller ? — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 285)
    • (Pronominal) Se suicider.
    • — Soyez convaincu que mourir et se tuer sont deux verbes qu’on emploie surtout au futur ; au moins pour moi je ne les ai jamais vu conjuguer qu’à ce temps. « Si vous me trompiez, si vous m’oubliiez, je me tuerais. » — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Un jeune homme que je connaissais à Evian s’est tué sous la fenêtre d’une de mes amies qui avait été coquette avec lui. — (Maurice Rostand, La Solitude passionnée, 1925)
    • La motivation qui pousse à se tuer et donc à tuer ses propres divinités est plus grave, karmiquement, que la motivation qui conduit à tuer une autre personne […]. — (Louis-Vincent Thomas, Mélanges thanatiques: deux essais pour une anthropologie de la transversalité, L’Harmattan, 1993, page 193)
    • Marat vint à la Convention, monta à la tribune, et pistolet sur la tempe menaça de se tuer si la calomnie l’accusant de la « septembrisade » ne cessait pas. Danton écourta la tragi-comédie. — (Isabelle Siac, Le Talent ou la Vertu, Place Des Éditeurs, 2016)
    • (Pronominal) (Par hyperbole) (Suivi de la préposition à et d'un infinitif) Se donner beaucoup de peine.
    • Je me tue à vous répéter toujours la même chose.
    • Et enfin les autres se tuent à remarquer toutes ces choses, non pas pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu'ils en connaissent la vanité [...]. — (Blaise Pascal, Pensées)
    • (Centre-Ouest) Éteindre en parlant d'une bougie, d'une chandelle. (Note : ne s'emploie plus guère que dans tue la chandelle, qui s'utilise encore à la campagne pour signifier éteins la lumière
    • [...] il regarde ce ravage, il croit que c'est le chat; il tue la chandelle et se met dans son lit,[...]. — (Giuliana Colajanni, Les scénarios franco-italiens, Edizioni di storia e litteratura, Rome 1970)
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  • appeler
    • Désigner quelqu’un par son nom ; pourvoir quelqu’un d’un nom.
    • […]; trois mois auparavant, c’est-à-dire à l’époque où sa mère vivait encore, on l’avait appelé le prince de Béarn ; on l’appelait maintenant le roi de Navarre, en attendant qu’on l’appelât Henri IV. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
    • Le sucre de raisin que l'on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
    • Le thé le plus exquis est un thé dont les feuilles sont dorées comme celles du tabac turc ; les Chinois l’appellent le thé rouge. Ne s'en procure pas qui veut. — (Léon Caubert, Souvenirs chinois, Paris : Librairie des bibliophiles, 1891, note n° 1 page 130)
    • Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits, […]. — ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
    • (Pronominal) Il s’appelle Charles. — C’est ainsi qu’on l’appelle. — Cette fleur s’appelle anémone.
    • Quel est votre nom? — Je m’appelle Marie. — Un joli nom. — C’est le nom de ma mère. — En vérité! — (1854, Gustave Chouquet, Easy Conversations in French‎, page 9)
    • Désigner une personne ou une chose par une qualité bonne ou mauvaise.
    • Quand il suivit un peu plus tard comme externe les classes du collège d'Arbois, il appartint tout d'abord à la catégorie des élèves que l'on pourrait appeler bons-ordinaires. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 12)
    • Le mouvement pacifiste, au XXe siècle, a été très largement porté par les femmes, plus sensibles que les hommes à l'absurdité d'une puissance qui s'édifie en semant la mort, et qui appelle « champs d'honneur » les lieux des pires massacres. — (Marie Gratton, Côté cour, côté jardin : Voyage intérieur en 365 jours, Montréal (Canada) : éditions Médiaspaul, 2001, page 492)
    • (Pronominal)Ceux qui s’appellent les gens comme il faut, les sages par excellence. Cela s’appelle un véritable ami. Cela s’appelle folie en bon français.
    • Désigner par leur nom ceux qui doivent se trouver présents en un endroit.
    • On va appeler tous les soldats l’un après l’autre. Ce soldat n’était pas à la caserne quand on l’a appelé.
    • Je ne me suis point entendu appeler quand on a lu cette liste. Beaucoup d’appelés et peu d’élus.
    • (Justice) Lire tout haut le nom des parties, afin que leurs avocats viennent plaider pour elles.
    • Appeler une cause. On vient d’appeler votre cause. La cause sera appelée à son tour de rôle.
    • Faire venir en se servant de la voix ; héler.
    • Il appela un de ses copains, un jeunot coiffé d'une gapette américaine à viscope pointée vers le ciel. — (Léo Mallet, Les rats de Montsouris, Éditions Robert Laffont, 1955)
    • Quand cette image de la mort en turban crasseux, en casaquin sinistre, regarda les grains de millet que la poule noire piquait, et appela son crapaud Astaroth pour qu’il se promenât sur les cartes étalées, Mme Cibot eut froid dans le dos, elle tressaillit. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
    • (Par extension) Ne pouvant plus l’appeler de la voix, il l’appelait encore de la main. Appeler des yeux, du geste.
    • (Transitif) ou (Pronominal) (réciproque) Contacter quelqu'un par téléphone.
    • Les toxicos t’attirent que des emmerdes. Surtout les PD. Ces chbebs qui t’appellent trois fois par jour, ils s’injectent la coke avec des seringues. — (Alexandre Kauffmann, Surdose, Paris : Éditions Goutte d'or, 2018, chap. 8)
    • T’as perdu la boule ou quoi ? Tu me l’as refilé hier en me demandant de t’appeler ce soir. La picole te réussit pas, p’tit gars. — (Greg Waden, La disparue du 5701 : Coup de cœur virtuel à Lille, Villeneuve-d'Ascq : Éditions Ravet-Anceau, 2018, chap. 5)
    • Pousser son cri pour faire venir à eux ceux de leur espèce, pour les animaux.
    • Le mâle appelle sa femelle. La brebis appelle son agneau.
    • (Par analogie) Appeler des oiseaux en imitant leur cri.
    • Inviter à venir.
    • Appeler le médecin, le chirurgien. Cet artiste fut appelé en France, à la cour, par tel prince.
    • Appeler un général à l’armée. Tous les chefs furent appelés à ce Conseil.
    • Les Maures furent appelés en Espagne par le comte Julien.
    • (En particulier) (Droit, Justice) Citer devant le juge.
    • Appeler en justice. On l’a fait appeler pour se voir condamner à payer une somme.
    • Appeler quelqu’un en témoignage. Être appelé comme témoin.
    • Appeler en garantie. Le juge ordonna que les parties seraient appelées.
    • Envoyer, défier.
    • Appeler au combat, appeler en duel ou simplement Appeler :
    • Avertir de se trouver en quelque lieu par un signal.
    • Mais avant que Kurt eût pu fournir une explication, les sonneries aiguës du branle-bas appelèrent chacun à son poste, et l’officier s’éloigna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l’édition de 1921)
    • (Sens figuré) avertir, exciter, obliger à se trouver en quelque endroit, pour quelque chose que ce puisse être.
    • J’irai où l’honneur, où le devoir m’appelle. Mes affaires m’appellent ailleurs.
    • La vengeance l’appelle. Ce beau temps nous appelle à la chasse.
    • (Rare) Rendre nécessaire.
    • Les hormones, une des plus anciennes familles d’herbicides, vont continuer à nous rendre service et elles sont un bon exemple d'un certain type de sélectivité et de systémie ; cette dernière notion appelait le glyphosate. — (Christian Gauvrit, Efficacité et sélectivité des herbicides, INRA, 1996, page 111)
    • Ce crime appelle la vengeance des lois. Ces abus appellent une réforme.
    • Ce mot ne peut être employé seul, il appelle un complément. Ce grave sujet appelle toute votre attention.
    • (Religion) Faire ressentir sa volonté aux hommes, en parlant de Dieu.
    • Il ne faut pas résister quand Dieu nous appelle. Dieu appela saint Paul à l’apostolat. Il fut appelé de Dieu à cette mission.
    • Désigner une personne, pour une fonction ou une action importante.
    • Appeler quelqu’un à un poste. Il fut appelé à siéger dans le Conseil.
    • L’important devoir que nous sommes appelés à remplir. Il fut appelé à lui succéder.
    • (Par extension) Désigner pour prendre une décision.
    • Par dérogation au premier alinéa de l’article 42 de la Constitution, la discussion d’un projet de loi devant l’Assemblée nationale appelée à statuer définitivement porte sur le texte dont cette assemblée a été saisie et non sur le texte de la commission, qui n’en adopte pas […]. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
    • Être conduit par ses qualités, ses talents et les circonstances qui déterminent la vocation, le sort, la condition.
    • Le génie de Turenne l’appelait au commandement des armées. Il a su jouer le rôle auquel il a été appelé par les événements.
    • (Absolument) (Droit, Justice) Recourir à un tribunal supérieur pour faire réformer le jugement, la sentence d’un tribunal inférieur.
    • Il appellera de ce jugement. Il a appelé du tribunal de première instance à la Cour d’appel.
    • Appeler comme de juge incompétent. Appeler a minima.
    • (Sens figuré) (Familier) Ne pas se soumettre à une décision, ne pas l’adopter.
    • J’appelle de votre décision, ou J’en appelle.
    • (Sens figuré) Invoquer ; se référer.
    • J’en appelle à votre témoignage : J’invoque votre témoignage.
    • J’en appelle à votre probité, à votre honneur, à votre sagesse, etc. : Je m’en réfère à votre probité, à votre sagesse, etc.
    • Jeunes filles, mes sœurs, et jeunes femmes, j’en appelle à vos souvenirs. Ne sont-ils pas délicieux, les moments de rêve et d’angoisse que l’on vit dans sa chambre pendant qu’au salon, une mère dit à la vôtre :— Madame, j’ai l’honneur de vous demander pour mon fils la main de Mademoiselle votre fille… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 99.)
    • (Sens figuré) (Familier) Revenir d’une grande maladie.
    • Il en a appelé.
    • (Pronominal) Porter le nom de.
    • "Il n’y a de vérité que dans les détails" : c’est un froggie, Stendhal qu’il s’appelait, qui a dit ça… — (Bernard Domeyne, Vacances trop mortelles, 2014, page 1002)
    • (Foresterie) Annoncer à voix haute les caractéristiques de l’arbre marqué ; faire un appel.
    • Les coupes d'éclaircie et de jardinage sont marquées en délivrance: seuls les arbres à abattre portent les empreintes du marteau (blanchis et empreinte au pied, blanchis et empreinte au corps). Ils sont appelés par essence, circonférence (ou diamètre) et hauteur, pour que l'estimation en soit possible. — (Jean-Paul Debleau, Peintres, peintures marques peintes sur les arbres en forêt de Fontainebleau., février 2016 → lire en ligne)
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  • prêter
    • Fournir, donner.
    • Elle s'était levée et prêtait l'oreille à des bruits imaginaires. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
    • Historiquement, la « tête gouvernante » de l'impérialisme nord-américain prête une attention supérieure au contrôle militaire, tandis que sa « tête privée » se consacre au contrôle économique. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
    • La nuit lui prêtait son ombre.
    • Prêter secours, aide, faveur, etc., secourir, aider, favoriser quelqu’un en quelque chose.
    • Prêter la main à quelque chose, aider à faire quelque chose, être complice de quelque chose.
    • Il a prêté la main à ce vol, à ce meurtre.
    • Prêter la main à quelqu’un, l’aider à porter quelque chose de pesant, à remuer, à soulever quelque fardeau ; et, figurément, l’aider à réussir dans une entreprise.
    • Prêtez-moi un peu la main.
    • Prêter l’épaule.
    • Prêter serment, faire serment devant témoins.
    • Prêter serment devant un tribunal.
    • Il fut admis à prêter serment.
    • Prêter foi et hommage se disait d’un vassal qui rendait foi et hommage au seigneur duquel il relevait.
    • Prêter son nom, laisser faire en son nom un acte où l’on n’a point d’intérêt, dont un autre a les avantages et les charges. Il se dit aussi de celui qui autorise un autre à se servir de son nom en quelque occasion → voir prête-nom.
    • Prêter sa voix, prêter son ministère à quelqu’un, parler pour lui, s’employer pour lui.
    • Fournir une chose sous condition que celui qui la reçoit la rendra ; permettre l’usage temporaire d’une chose. Il s’emploie absolument dans ce sens; c’est alors le plus souvent d’argent qu’il s’agit.
    • Les machines seront toutes prêtées par l’entreprise Caterpillar, qui en profitera pour proposer des démonstrations. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 23)
    • Prêter sa voiture.
    • Prêter des meubles.
    • Il nous a prêté sa maison.
    • Prêtez-moi cette brochure.
    • Il ne rend jamais les livres qu’on lui prête.
    • C’est un homme qui n’aime pas à prêter.
    • Prêter à intérêt.
    • Prêter à la petite semaine, prêter pour un temps très court et à un intérêt très élevé.
    • Attribuer, imputer.
    • Prêter à quelqu’un des propos, des opinions, des projets, des intentions, une action, un ouvrage, une chanson, une plaisanterie.
    • Prêter à une personne des torts, un ridicule, un travers.
    • (Intransitif) Fournir matière à ; donner lieu à.
    • Envisagé du bord, un débarquement semblait d’autant plus difficile qu’outre les remous et les brisants qui encerclaient l’îlot, la configuration du rocher ne s’y prête guère. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Sa présence à Sagra ne prêtait pas moins à cent explications banales. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • Mais à cette réunion, j’eus le tort de présenter mes idées sous une forme édulcorée (la théorie de l’onde-pilote) qui prêtait à de nombreuses objections. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l’Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
    • Nul ne sait si l'histoire d'un automobiliste faisant marche arrière pour « confisquer » le « barbecue » (le surnom du radar mobile) qui venait de le griller» est vraie. Ou juste imaginaire parce que prêtant à sourire. — (Denis Boulard, Radar Business, Éditions First-Gründ, 2012 chapitre 7)
    • Ce que vous me dites prête à penser.
    • S’étendre aisément quand on les tire, en parlant du cuir, des étoffes, et autres choses de même nature.
    • Du cuir qui prête.
    • Un bas qui prête.
    • Une étoffe qui prête.
    • C’est un sujet qui prête, se dit, en parlant des ouvrages de l’esprit, d’un sujet qui peut fournir des développements brillants, suggérer des idées intéressantes.
    • J’ai fait de la poésie, de l’éloquence là-dessus. Le sujet prêtait : Guillaume amoureux d’une paysanne !… son père pouvait bien l’avoir été. Guillaume cédant à sa passion !… son père y avait cédé. — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • (Pronominal) S’adonner, se laisser aller momentanément à quelque chose.
    • Se prêter à l’espérance, à l’illusion.
    • (Pronominal) Consentir par complaisance à quelque chose ; se plier à.
    • Notons que le terme association a été très mal choisi. Il n'implique pas que les plantes se prêtent une aide quelconque. En général, elles sont concurrentes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 114)
    • On n'a jamais très bien compris ce qu'on reprochait aux poses très prudes et un rien mélancolique de l'étudiante génépiste qui s’y était prêtée. — (Louis Perego, Le coup de grâce, Les Éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, 1995, p. 88)
    • Convenir à ; être utilisable pour.
    • Ces lignes pures, ce ton fauve et doré, prêteraient merveilleusement à la peinture, et il est fâcheux que Léopold Robert, ce Raphaël des paysans, soit mort si jeune et n’ait pas fait le voyage d’Espagne. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • (Pronominal) Convenir à ; être utilisable pour.
    • Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l’abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l’exploitation agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 219)
    • Le sol argilo-calcaire, parfois décalcifié en surface — devenant argilo-siliceux au contact des grès bigarrés — se prête bien à la culture des céréales. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
    • Un sandwich enroulé (wrap en anglais) dans une tortilla de blé, voilà l'idée toute simple née en Californie dans les années 1990. Digne descendant du burrito, le wrap n'a pas tardé à conquérir le monde, tant il se prête à toutes les variations. — (Estérelle Payany, Wraps, éditions Variations gourmandes/Solar éditions, 2012, introduction)
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  • manier
    • Prendre, tâter, toucher avec la main, pour s'en servir, pour évaluer ou pour déplacer.
    • Manier un drap pour voir s’il est souple.
    • Manier des papiers.
    • J’ai manié beaucoup de livres dans ma vie.
    • Il manie bien, il sait bien manier le ciseau, le burin, la pointe, la plume, le crayon, le pinceau, l’épée, le sabre, les armes.
    • Manier un fusil, une raquette.
    • Diable ! des glaces, c’est fragile, et je veillerai à ce qu’on ne les manie pas trop rudement. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXIII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • (En particulier) Mettre en œuvre la matière propre à un ouvrage.
    • Des entraves, ils en ont créé des centaines, maniant à tout va les outils de la récurrence, de la géométrie, de la linguistique, plus récemment de l'informatique. — (Pierre Jean Ruffieux , Les chroniques de l'Acratopège, Lulu.com, 2012, page 63)
    • Manier la pâte, le levain.
    • Manier les couleurs.
    • Manier la terre, le plâtre, le marbre.
    • (Manège) Manier un cheval : le faire aller, le mener.
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  • surchargé
    • Participe passé masculin singulier de surcharger.
    • (Héraldique) Se dit d’un élément (meuble ou pièce) sur lequel se trouve un meuble ou une pièce alors qu’il est lui-même déjà placé sur un autre élément. Qualifie donc le second élément d’un empilement de 3 éléments (le premier est dit chargé, le second surchargé).
    • D'azur à la bande d'argent chargée d'une bande de sable surchargée de trois flanchis d'or, accompagnée en chef d'une colombe du Saint Esprit aussi d'argent fondant et tenant en son bec la Sainte Ampoule aussi d'or, qui est de Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson → voir illustration « bande de sable surchargée »
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  • graver
    • Tracer quelque trait, quelque figure avec le burin, avec le ciseau, sur du bois, sur du cuivre, sur du marbre, etc.
    • Rétoil, qui est marbrier au cimetière de Volvic et nous a promis à chacun sa meilleure inscription, grave en attendant dans le marbre de la cheminée: …. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • (En particulier) Tracer, sur une planche de cuivre ou d’autre matière, la copie d’un tableau, d’un dessin, pour la reproduire ensuite plusieurs fois sur le papier, sur la toile, etc., par le moyen de l’impression.
    • Graver un tableau, un dessin. — graver de la musique, des exemples d’écriture, des adresses, etc.
    • Graver sur bois. — graver à l’eau-forte. — graver à la manière noire.
    • (En particulier) Façonner le poinçon avec lequel on frappe le coin d’une médaille, d’une monnaie.
    • (En particulier) (Désuet) Façonner les poinçons avec lesquels on frappait les matrices qui servaient à fondre des caractères d’imprimerie.
    • (Sens figuré) Imprimer fortement quelque chose dans l’esprit, dans la mémoire, etc.
    • Je restai silencieux, et le regardai pour bien graver ses traits dans ma mémoire. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
    • Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards, qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave ineffaçablement dans l'esprit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
    • La beauté cachée de la capitale millénaire est une source d’inspiration intarissable pour les poètes et les écrivains et reste gravée à jamais dans la mémoire des Hanoïens émigrés loin de leur pays natal… — (My Anh, Le charme de l'automne hanoïen, lecourrier.vn, 10 octobre 2020)
    • Graver profondément un bienfait, une injure dans sa mémoire.
    • Vos bontés resteront à jamais gravées dans nos cœurs.
    • (Informatique) Écrire des données sur un disque optique tel qu’un CD, un DVD ou un blu-ray.
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  • transmet
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de transmettre.
    • Le réfractaire-né avait reproché à son confrère et ami, dans son article du Citoyen libre, du 15 février 1881 : « d’offrir une prime à la servilité, de présenter aux loups la pâtée des chiens, de nouer un bouchon de paille à la queue d’un pur-sang, d’émasculer les forts, d’abeilardiser les virils, de sembler croire, enfin, que la littérature se transmet comme une couronne et qu’il y a une dynastie d’idées à répandre »… — (Lucien Descaves , Souvenirs d’un ours, 1946, pages 158-159)
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  • envoler
    • Voler ailleurs.
    • Le Sphinx. − Œdipe ! Où est-il ? Où est-il ?Anubis. − Parti, envolé. Il court à perdre haleine proclamer sa victoire. — (Cocteau, Machine infern., 1934, II, page 85)
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  • écouter
    • Faire attention, prêter l’oreille pour entendre.
    • – Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
    • J’ai à la main gauche un mange-disques sur lequel nous écoutons un quarante-cinq tours de Barry Whit et un autre de Guitar Boogie. — (Azouz Begag, La guerre des moutons, éd. Fayard, 2008, page 91)
    • De chaumières en tavernes, il écoute les bardes et les vieux rhapsodes qui lui récitent des chants populaires remontant à la nuit des temps. — (André Clavel, L’Iliade boréale, dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
    • Camille demanda à ses hôtes ce qu’ils buvaient, chercha les alcools avec des hésitations qu’on pouvait prendre pour de la distraction, puis s’assit avec un verre de jus d’orange, la mit en veilleuse et écouta. — (Tom Verdier, « Le beauf », dans Lucie dans le ciel, Éditions Albin Michel, 2011)
    • […] – au moment où j’écris ces lignes, mon voisin de palier, un Napolitain d’origine dont le restaurant a fermé, écoute de la variété italienne kitschissime en chantant à tue-tête. — (Victorine de Oliveira, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 20/03/2020 de Philosophie Magazine)
    • À 19 h 20, après avoir dîné, les Washington ont entamé une partie de mistigri en écoutant de vieux succès de l’ère doo-wop. La conversation, en partie masquée par la musique, était banale. — (Dean Koontz, L'escalier du diable, traduit de l’américain par Sébastien Danchin, Éditions de L’Archipel, 2020)
    • (Théâtre) Cet acteur sait écouter, il écoute bien.
    • Écoute, écoutez, à l’impératif, s’emploient souvent pour appeler quelqu’un, ou pour éveiller fortement son attention.
    • Écoutez, j’ai quelque chose à vous dire.
    • Un écoute s’il pleut s’est dit d’un Moulin qui n’allait que par des écluses.
    • (Sens figuré)
    • C’est un écoute s’il pleut se dit d’un Homme faible qui se laisse arrêter par les moindres obstacles, ou qui attend toujours pour agir une aide incertaine.
    • Prêter l’oreille, prêter attention avec plus ou moins de bienveillance.
    • Silence, voyons, dit le maire. Chacun doit écouter avec courtoisie l’adversaire, même s’il est de mauvaise foi, même s’il manque de civilité ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Pendant qu’il se débondait avec rage dans un besoin d’évacuer toute sa purulence, les autres écoutaient, vivement intéressés, presque apitoyés. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 18)
    • Les chanteurs que nous écoutions lorsque nous étions ados nous paraissent un peu nian-nian, nous sommes passées à autre chose tout en les conservant dans notre cœur. — (Sioux Berger, Ma to-do list pour bien m'organiser : 100 listes pour aller à l'essentiel, éd. Marabout, 2013)
    • Donner quelque croyance, quelque consentement à ce qu’une personne propose ; prendre plaisir à l’entendre.
    • On ne voulait pas écouter la proposition de paix qu’il faisait.
    • S’il me propose cela, je l’écouterai volontiers.
    • Il parla d’accommodement, mais il ne fut pas écouté.
    • Écoutez la voix, les inspirations de Dieu.
    • Écouter les conseils, les avis de quelqu’un.
    • Apaisement ! apaisement ! Hélas ! nous écoutera-t-on ? — (Victor Hugo, Actes et paroles — Avant l’exil, chapitre Le Droit et la Loi, 1875, page 34)
    • Obtempérer ou obéir à quelqu’un.
    • Cet enfant ne veut écouter personne.
    • Ces soldats indisciplinés n’écoutèrent pas leur chef. (Sens figuré)
    • Écouter la raison.
    • Écouter la voix de la nature.
    • N’écouter que sa passion, sa colère, son désespoir.
    • N’écouter que soi-même, Ne consulter que ses propres inspirations, bonnes ou mauvaises.
    • (Sens figuré) Se laisser aller à un sentiment ou à une passion.
    • Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
    • J’en aurais long à vous narrer sur son compte si je m’écoutais, mais il faut me borner et m’en tenir à cette frasque, qui, rien que d’y songer, amène encore le rire sur mes lèvres. — (Albert Cim (1845-1924), Mes amis et moi (1893))
    • (Canada) Regarder (un film, la télévision).
    • Les 13–14 enfants de l’étude écoutaient en moyenne 8h50 de télévision par semaine à l’âge de deux ans et demi. — (Mathieu Perreault, « La télévision plus néfaste que prévu », dans La Presse, 3 mai 2010 [texte intégral])
    • (Pronominal) Parler lentement, avec apprêt en croyant bien dire.
    • C’était un gros homme blond et pâle, de beaucoup d’instruction et d’un peu d’esprit, qui s’écoutait parler et disait une fois au moins par jour qu’il n’avait pas encore quarante ans, ce qui était vrai : il avait trente-neuf ans passés. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • (Pronominal) S’inquiéter à tout propos de sa santé.
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  • résonner
    • Renvoyer le son ; le concentrer par réflexion.
    • Cette voûte résonne bien. Cette salle ne résonne pas, résonne trop. Faire résonner les échos.
    • Rendre un grand son, beaucoup de son.
    • Entends-tu s’agiter en moi et résonner les puissants refrains des temps anciens, les chants de l’amour et de la gloire ? — (Charles Baudelaire, Du vin et du haschisch -1851)
    • Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire et que leurs coups sourds faisaient résonner la coque qui vibrait et se plaignait sous les chocs, je restai allongé sur ma couchette, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Certaines nuits, donc, les murs de la villa de M. et Mme Bourdon se mirent à résonner sous les coups terrifiants d’un esprit frappeur si malin que personne ne put le localiser. — (René Cavanhie, Les esprits frappeurs de Vailhauquès, dans Le Québec sceptique, n°24, p.28, décembre 1992)
    • (Sens figuré) Qu a résonné dans le passé et dont le souvenir se fait encore ressentir.
    • — Des nuits entières, durant un mois, j’ai entendu hurler des hommes que l’on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • — Et on entend encore résonner la phrase banale du mari, la phrase étrangère à elle, la phrase blasphématoire dans cette chambre où elle apporte sa nudité. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • (Électronique, Physique) Favoriser une fréquence particulière.
    • Cette corde du piano résonne à quatre cent trente cinq hertz. C’est le la du diapason.
    • Ce quartz résonne à soixante cinq mille cinq cent trente six hertz. Il est parfait pour équiper une montre.
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  • devais
    • Première personne du singulier de l’imparfait de devoir.
    • Si je devais payer pour me déplacer, j’aurais probablement un peu renoncé au chauffage, confie pour sa part Jordan, 29 ans, habitant Diekirch, qui fait chaque jour cinquante minutes de train pour aller travailler. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 11 janvier 2023, page 6)
    • Deuxième personne du singulier de l’imparfait de devoir.
    • Tu as besoin de picoler dès huit heures du matin… tu es pathétique… c’est toi qui as rompu notre accord… tu devais laisser tomber la dope… les tox, c’est pas fiable… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 19)
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  • protéger
    • Prendre la défense de quelqu’un, de quelque chose ; prêter secours et appui.
    • Chaque matin, un détachement de soldats précède la colonne pour protéger les douars des velléités pillardes de leurs camarades. Ordre a été donné de ne plus dévaster les champs. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
    • Protéger la veuve et l’orphelin. — Protéger les faibles, les opprimés, l’innocence.
    • S’intéresser, contribuer à la fortune d’une personne ; veiller au maintien, au progrès d’une chose.
    • Et le gouvernement ne s’est pas encore aperçu qu’en protégeant les courses, il patronnait l’immoralité et laissait nos races dans la décadence ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • L’insuffisance du numéraire circulant en France étant avérée, Colbert avait résolu de protéger à outrance l’industrie du royaume. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, éditions Honoré Champion, 1925, page 119)
    • Garantir, mettre à l’abri d’une incommodité, d’un danger.
    • Chemin faisant l’émeute triomphait sans combattre. On désarmait les troupes qui se laissaient faire, et on protégeait leur retraite. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Une fort belle grille, agrémentée d’une décoration dix-huitième de pampre et de raisin, protégeait les carreaux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Les villes de l’intérieur n’étaient protégées que par des murailles en pisé flanquées de tours et de bastions dont l’entretien incombait, en principe, aux habous mais qui tombaient généralement en ruines. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 82)
    • Dans les dépressions où leur puissance était grande, les prêles ont protégé les roches meubles sous-jacentes, tandis que l’érosion déblayait celles-ci là où cette couverture protectrice était absente ou moins épaisse. — (Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie, volumes 57 à 58, 1948, page 620)
    • Un mur de pierres blanches jointées en losange protégeait cette portion de trottoir des regards et servait de crottoir aux clébards du quartier. — (Xavier-Marie Bonnot, Les Âmes sans nom, éditions Belfond, 2010, chapitre 11)
    • Mazelle Piquegrain, effrayée, leva son aile droite pour se protéger des coups. Aussitôt, le renard surgit et, ni une ni deux, dévora toutes les poules. — (Gudule, La fiancée du singe : Quinze contes d’animaux, Librairie générale française, 2009)
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  • modifier
    • Changer une chose dans quelqu’une de ses parties.
    • Les effets perméabilisants qui accompagnent les réactions anaphylactiques cutanées ne sont pas modifiés par l’héparine. — (Archives Internationales de Pharmacodynamie et de Thérapie, 1957, page 36)
    • La silva proche des habitats fut totalement modifiée par l'action de l'homme qui traçait ses sentiers, taillait des arbres, bûcheronnait, pendant que ses bêtes broutaient les feuilles et les jeunes pousses. — (Martine Chalvet, Une histoire de la forêt, Éditions du Seuil, 2011)
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  • transporter
    • Porter d’un lieu dans un autre.
    • Le lendemain, à l'aube, nous nous mettons en marche — en marche est ici une façon de parler — car nous nous faisons tout bourgeoisement transporter en chemin de fer jusqu’à La Neuveville, où nous redeviendrons piétons. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895)
    • La malheureuse était grise et il allait falloir bientôt la transporter dans une salle du premier pour l’y laisser cuver son vin. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Ce sont d’abord les saints ayant foi en la révélation qui, prochainement et du jour au lendemain, disparaîtront tous de ce monde pour être transportés au ciel, sans laisser ici-bas aucune dépouille mortelle. — (Une station sur les côtes d’Amérique — II. New-York et la société américaine, dans La revue des deux mondes, 1862, page 197)
    • On écrivit au maire d’Allemant qui répondit qu'en effet le capitaine Bordes-Pagès avait été transporté le 9 Septembre à Allemant et que de là on l'avait dirigé sur Linthes. — (Joseph Ageorges, Une famille française au XIXe siècle (les Pagès et les Bordes-Pagès), J. Duvivier, 1920, page 442)
    • Il saisit Héloïse, l’enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu’il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Le bureau d’Halifax de Atlas Shipping était chargé de noliser les bateaux par vingt ou quarante à la fois. La contrebande était transportée, sur ces navires, de Saint-Pierre au Canada et aux États-Unis. — (Jean-Pierre Andrieux, La Prohibition... Cap sur Saint-Pierre et Miquelon, traduit de l'anglais par Georges Poulet, Ottawa : Éditions Leméac, 1983, page 171)
    • (Sens figuré) Implanter dans un endroit ce qui vient d’un autre lieu.
    • La véritable foi transporte les montagnes, mais, à cause de cela, elle ne saurait être transportée elle-même, par simple décret administratif, dans l’âme de l’incroyant... — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • (Sens figuré) Déplacer.
    • Et les deux hommes, s’étant enquis cordialement de leur santé respective, parlèrent de la pluie et du beau temps, puis transportèrent la conversation sur divers autres sujets d’un intérêt tout aussi palpitant ; […]. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Constantin transporta le siège de l’empire romain à Constantinople.
    • Transporter la guerre dans un autre pays. — Transporter un événement, une action sur la scène.
    • (Spécialement) (Histoire de France) Déporter hors du pays, en parlant de personnes.
    • L’assemblée avait décrété, avant la fin de la lutte, que tous ceux qui seraient pris les armes à la main seraient transportés sans jugement ; les autres, traduits devant les conseils de guerre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Si quelques-uns de ces fils de famille sont, demain, massacrés ou transportés, c’est de la graine d’insurrection jetée dans le champ des bourgeois. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • La réhabilitation mémorielle concerne en premier lieu les victimes d'une politique coloniale de peuplement, par laquelle des condamnés de droit commun ont été transportés en Nouvelle-Calédonie pour des faits parfois mineurs. — (Benoît Carteron, Identités culturelles et sentiment d'appartenance en Nouvelle-Calédonie, L'Harmattan, 2008, page 67)
    • (Droit) Céder, transférer à quelqu’un le droit qu’on a sur quelque chose.
    • Il m’a transporté tous les droits qu’il avait sur cette terre, sur ce domaine.
    • Transporter une rente, une dette, une créance.
    • Mettre hors de soi, agiter violemment.
    • La fureur le transporte à un tel point qu’il ne se connaît plus.
    • La joie l’a tout transporté.
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  • cliquer
    • (Vieilli) Émettre un bruit retentissant, résonner.
    • Et les cigales cliqueront sur les roses.
    • (Informatique) Enfoncer et relâcher le bouton-poussoir (ou cliquet) d’une souris ou d’un dispositif similaire.
    • Cliquer sur un bouton, une icône, un hyperlien.
    • C’est un super-média pour vos super-vidéos de pubs car si elles sont cliquées et recliquées maintes fois, elles seront reprises à l’œil par les grands médias tels que la presse ou la télévision.. — (Babette Auvray-Pagnozzi, Langue de pub : le kit de survie du publicitaire, 2012)
    • (Argot) Comprendre.
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  • remet
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de remettre.
    • La limande qui mouillait pour sa correspondance respire, elle glose et reglose sur les contrôleurs qui blablabla et remet une couche de sale satisfaction de vieille morue recrépie sûre de son « bon droit » - et une bonne droite dans ta gueule de bourgeoise, vieillasse ?… — (Michel Kessler, Joséphine, 2002)
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  • internet
    • (Internet) (Indénombrable) Réseau informatique mondial.
    • Une dame de 52 ans de Sherbrooke a porté plainte au Service de police de Sherbrooke (SPS) après avoir été fraudée via l’internet. — (« Fraude sur l’internet : une Sherbrookoise flouée de 60 000 $, Radio-Canada.ca, 5 mars 2015)
    • […], Nath a dû contracter un crédit revolving à la con. Merci internet qui permet de trouver un crédit aussi facilement qu'une baguette dans une boulangerie. — (Laurent, Un serment au-dessus des lois: Plus qu'un livre ou un témoignage, un cri un hurlement, un SOS, Librinova, 2020)
    • Sous-ensemble d’ordinateurs reliés à Internet, limité à une région ou une fonction particulière.
    • Selon les experts, Moscou craint que d’éventuelles futures sanctions occidentales n’aient un impact sur l’internet russe. — (AFP, « Moscou envisagerait de couper internet en Russie en cas de guerre », Libération.fr, 19 septembre 2014)
    • Le dernier ouvrage de Frédéric Martel, Smart (Stock, 2014), montre précisément comment les internets l’emportent sur la notion d’Internet. — (Cynthia Fleury, « Les internets », L’Humanité.fr, 16 mai 2014)
    • (Par métonymie) Le monde virtuel formé par l’ensemble des réseaux.
    • Longtemps proclamée boss final des internets, son effet de mode a fini par se dissiper il y a quelques années. — (Oriane Alcarini, « Que devient Grumpy Cat ? », Programme-tv.net, 8 août 2017)
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  • connecter
    • Joindre ou attacher ensemble deux objets (machines, personne et macine ou serveur distant, concepts, etc.).
    • J’ai spoofé ton IP pour la cacher, et j'ai rebondi sur plusieurs bécanes et serveurs avant de me connecter à l’ordi de l'autre con, là. Avec ça, il ne serait jamais remonté jusqu'à toi, mais... — (Dominique Manotti & ‎DOA, L'honorable société, Éditions Gallimard, 2013, chap. 1)
    • Elle brancha son ordinateur, se connecta sur Internet et commença par chercher un lieu d'hébergement réservable et payable en ligne, où on ne lui demanderait ni carte de crédit ni papiers d'identité. — (Michelle Gagnon, Expérience Noa Torson #1 : Ne t'arrête pas, éd. Nathan, 2015, chap. 5)
    • L’oniroscope. Il avait acheté ce fameux appareil au succès grandissant, qui enregistrait les rêves des gens. On pouvait, en le connectant avec un téléviseur ou un ordinateur, regarder ce qu'on avait rêvé pendant la nuit. — (Gyrdir Eliasson, Entre les arbres, traduit de l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books éd., 2012)
    • Mais ils permettaient aussi de surfer anonymement sur Internet car ils s'appuyaient sur des serveurs proxy qui cryptaient les données. Peter pouvait ainsi se connecter facilement, et seul serait visible son accès au serveur VPN – et non à celui de l'AMRF. — (Michelle Gagnon, Expérience Noa Torson, tome 1 : Ne t'arrête pas, traduit de l'américain par Julien Chèvre, Paris : Éditions de Noyelles, 2015, chap. 6)
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  • contourner
    • (Désuet) Déformer ; faire qu’une chose soit de travers.
    • Ses deux douzaines de cheveux demeurés fidèles se tournaient, se contournaient et se recontournaient sur son crâne pour donner, à une portée de fusil, l’illusion d’un système pileux follement développé. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895)
    • Je n’admire que médiocrement ceux qui ne supportent point qu'on les contourne, ceux qu'on déforme à les regarder de biais. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 287)
    • Sa signature se contourna en arabesques maniaques et embrouillées. — (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 1)
    • (Par extension) Faire le tour de quelque chose.
    • […] il accompagna jusqu’en 1853 le capitaine Mac Clure dans l’expédition qui contourna le continent américain du détroit de Behring au cap Farewel. — (Jules Verne; Cinq Semaines en ballon)
    • Nous contournâmes, sans l’apercevoir, la colonne, puis le taxi remonta le faubourg Saint-Antoine, prit à gauche. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Notre cap au compas étant le 70°, à 5h.53, nous nous déroutons jusqu’au 345° pour essayer de contourner un véritable mur de nuages […] — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 133)
    • La vallée de la Lanterne […] occupe […] une longue dépression creusée à travers les formations triasiques et liasiques dont les bandes circulaires plus ou moins sinueuses contournent la croupe méridionale des Vosges. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 1)
    • (Par extension) (Usinage) Suivre, à l’aide d’une fraise, la forme d’une pièce ; usiner son contour.
    • Or en ce temps là, les modeleurs de cires de Prague avaient instauré une pratique parfaitement indigne, qui consistait à contourner des figurines habillées d’un petit manteau rouge à l’effigie du voleur et assassin Babinski. — (Gustav Meyrink, Le Golem, 1915 ; traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, 2003, page 222)
    • Dans cette phase, la fraise a contourné la pièce.
    • (Sens figuré) Éviter de respecter en exploitant un biais.
    • Ultracompétente et plutôt aimable (pour peu que vous respectiez son statut), elle sait contourner le règlement pour sauver la peau d’un malade : en l'occurrence, bibi. — (Gilles Bertin, Trente ans de cavale, 2019)
    • (Pronominal) Sinuer, faire des contours.
    • De Saint-Pipoy à Maraucourt le chemin bordé de saules se contourne au milieu des tourbières, cherchant pour passer un sol qui ne soit pas trop mouvant plutôt que la ligne droite. — (Hector Malot, En famille, 1893)
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  • vérifier
    • Examiner, rechercher si une chose est vraie, si elle est telle qu’elle doit être ou qu’on l’a déclarée.
    • Vérifiez certains points de détail. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
    • A plat ventre, près de la rampe, l'électricien vérifiait les ampoules sans s'occuper de la vedette. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Elle vérifia que la mentonnière maintenait bien la mâchoire. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 121)
    • Les bancs d’essai automatiques de dosage des protéines dans les céréales seront vérifiés globalement à l'aide de farines de référence. — (L’audit de la métrologie dans le cadre des certifications de systèmes de management, Collège Français de Métrologie & Lexitis Éditions, 2014, page 10)
    • Gorbatchev y affirme bien que l'élargissement de l' OTAN constituerait une trahison de ce qu'était selon lui «l'esprit» des discussions de l'époque, mais réaffirme qu'aucun engagement formel n'avait été pris. Les Russes continuent d'affirmer que les Occidentaux auraient néanmoins offert des garanties informelles. Une théorie qui a l'avantage d'être par nature impossible à vérifier. — (Elie Guckert, Cette promesse de l'OTAN à la Russie qui n'a jamais existé, 14 décembre 2021 → lire en ligne)
    • Dans l’ancienne législation, enregistrer un édit.
    • Vérifier un édit en parlement.
    • Faire voir la vérité ou l’exactitude d’une chose, d’une proposition ou d’une assertion ; les confirmer.
    • Ces photographies étaient cependant fort intéressantes : elles vérifiaient ce que la méthode graphique m’avait fait saisir relativement au mécanisme du vol, […]. — (Étienne-Jules Marey, Le Fusil photographique, dans La Nature - Revue des sciences, page 326, 1882)
    • Dans le deuxième cas, montrer que le mouvement est uniformément accéléré en vérifiant que la vitesse varie linéairement avec le temps (v = at + b) ou, ce qui est équivalent, en vérifiant que les intervalles entre les points forment une progression arithmétique de raison r = a(Δt)2. — (Roger Duffait, Expériences de physique: CAPES de sciences physiques, Éditions Bréal, 2e éd., 1996, p. 213)
    • Si vous voulez mon avis, Œdipe et tout ça, c'est des conneries. Et Freud est un malin et un sacré branleur parce que toutes ses théories reposent sur des suppositions et qu'on ne pourra jamais rien vérifier. — (Olivier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chap. 15)
    • L’évènement a vérifié votre prédiction.
    • Matignon pourra souligner qu’il n’est pas question, dans son projet de loi, de « contrôler », mais de « vérifier », et que l’on vérifie déjà l’identité des citoyens souhaitant payer par chèque, entrer dans un casino ou voir un film interdit aux moins de 16 ans. — (Henri Seckel;, «Passe vaccinal : les contours flous d’un contrôle d’identité inédit», LeMonde , 27 décembre 2021)
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  • épais
    • Qui a une certaine mesure dans la dimension transversale.
    • La seconde édition des recherches de M. Parent est en trois volumes in-12 fort épais. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Parent.)
    • Les pailles, dont les couches épaisses recouvraient entièrement le sol de la cour, se doraient peu à peu d’un jaune pâle sous la lueur grandissante du crépuscule. — (Jules Case, La Fille à Blanchard, 1886)
    • Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les petits coups de freins de Chak et l’épais tapis de neige se conjuguèrent pour ralentir le camion, et ce fut quasiment au pas qu'il s'engagea dans l'ouverture. — (Pierre Bordage, Les Derniers Hommes, épisode 3 : Les légions de l'Apocalypse, éd. Au Diable Vauvert, 2010)
    • Fort, solide.
    • Drap épais. Étoffe épaisse.
    • Langue épaisse — (Par extension) langue pâteuse, lourde, articulant difficilement.
    • Taille épaisse — taille grosse, peu élégante.
    • Cheval épais — cheval gros, lourd, sans élégance.
    • Nombreux, serré, touffu.
    • Des cheveux épais. Les bois épais. D’épais bataillons.
    • J’ai craint que de ces bois l’épaisse solitudeNe cachât un ramas de brigands révoltés. — (Ducis, Lear, I, 1)
    • Tissure épaisse — (Pêche) tissure d’un filet à mailles serrées.
    • Qui a une grande consistance ou une grande densité.
    • Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 39)
    • Le 22 Août, la marche vers le Nord devait être continuée. Mais un épais brouillard couvrait le sol empêchant les reconnaissances. — (Colonel-commandant Gelbert, Historique du 8e Régiment de Chasseurs : Campagne 1914-1918, Luxeuil : chez A.-F. Faivre d'Arcier, s.d (vers 1920), page 5)
    • […] cette liqueur épaisseMêle du sang de l’hydre avec celui de Nesse. — (Pierre Corneille, Médée, IV, 2.)
    • Une épaisse vapeur s’est du temple élevée. — (Pierre Corneille, Oed., II, 3.)
    • Ils l’ont enveloppé d’une épaisse fumée. — (Pierre Corneille, Tois. d’or, v, 2.)
    • Mais quelle épaisse nuit tout à coup m’environne ? — (Jean Racine, Andr., V, 5.)
    • Climats qu’un ciel épais ne couvre que d’orages. — (Voltaire, Orphel., I, 1.)
    • (Sens figuré) (Littéraire) Lourd ; grossier ; lent à comprendre.
    • De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, p.4)
    • Montchevreuil était un fort honnête homme, modeste, brave, mais des plus épais. — (Louis de Rouvroy, 4, 64.)
    • Les Béotiens, les plus épais de tous les Grecs, prenaient le moins de part qu’ils pouvaient aux affaires générales. — (Montesquieu, Rom. 5.)
    • Et la grosse gaieté de l’épaisse opulence. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méch., II, 3.)
    • (Québec) (Courant) (Familier) Imbécile. → voir épais dans le plus mince
    • Pompidou, Baudouin, Trudeau sont corrects. Ils ne veulent rien changer ; ils sont contents que nous restions épais comme nous sommes. — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, p. 16)
    • Dans un groupe, tu prends les décisions à cinq. Tu fais des gaffes à cinq, tu dis des niaiseries à cinq, quand un a l’air d’un épais, y’en a cinq qui ont l’air épais. — (Voir, 30 mars 2006)
    • (Botanique) Se dit de toutes les parties dont l’épaisseur, comparée à celles d’organes analogues, est plus grande que ne semblerait le comporter leur étendue.
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  • sait
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de savoir.
    • Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, 1958)
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  • glisser
    • Se mettre en mouvement, comme en coulant sur une surface lisse ou le long d’un autre corps.
    • L’adhérence de la roue sur le rail, qui agit le long du plan incliné en sens contraire du mouvement de translation, et produit la rotation de la roue en s'opposant à ce qu'elle puisse glisser sans tourner. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1837, V.5, page 910)
    • On patinait autour de lui. Des enfants, le col entouré de cache-nez écarlates, blancs, verts, bleus, glissaient et tournoyaient. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 95)
    • Le canot bascule sur le berthon, se met à glisser vers l'avant écrasant une trentaine de personnes et blessant grièvement à la jambe Isaac Lehmann. — (Philippe Masson, Les Naufrageurs du Lusitania et la guerre de l'ombre, Albin Michel, 1985, page 117)
    • Je fourre l’énorme pistolet dans mon froc et voilà le canon qui glisse dans mon slip. Je n'arrive pas, assis, à l’extirper. — (Michel-Jacques Aubin, Les Caractériels, Éditions Publibook, 2007, page 391)
    • (Sens figuré) Se déplacer avec légèreté et aisance.
    • Elle semblait faite pour glisser, en robe blanche, dans des paysages liturgiques, une branche de lis ou un rameau d’or à la main. — (Octave Mirbeau, Le colporteur)
    • L’avion revient vers nous, plane un moment sur nos têtes, glisse, remonte et, dans une dernière caracole, pique vers son hangar. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, pages 203-204)
    • Parfois, la nuit, sur la route de Londres, je croisais les camions. Ils glissaient silencieusement sur l'asphalte. — (Sylvain Tesson, Une vie à coucher dehors, Gallimard (folio), 2009, page 42)
    • Nous glissions vers l'été. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 167)
    • (Spécialement) (Québec) (Loisirs) Descendre des pentes neigeuses en glissant sur un traîneau, sur un carton, etc., voire sur le fessier.
    • Cet après-midi, avec les enfants, on est allés glisser.
    • Je regarde là-bas, à l'endroit où nous avons glissé vendredi; nous y avons laissé quelques traces visibles, arabesques géantes, filets de neige minces mais incrustés. — (Nadia Plourde, La gloire de mes élèves, éditions Les 400 coups, Montréal, 2008, page 72)
    • Effleurer un corps en parlant d'un instrument tranchant qui a dévié et qui n’entame pas profondément.
    • Le poignard glissa et ne lui fit qu’une légère blessure.
    • (Sens figuré) Passer légèrement sur quelque matière.
    • C’est une matière délicate qu’il ne faut pas trop approfondir, il faut glisser légèrement dessus.
    • L’orateur a glissé sur ce fait.
    • Glissez, glissez. Il est préférable que vous n’insistiez pas, que vous vous taisiez.
    • « Glissez, mortels, n’appuyez pas » — (Pierre-Charles Roy)
    • (Sens figuré) Ne faire qu’une impression légère, ou n’en faire aucune.
    • Mes remontrances n’ont fait que glisser sur lui.
    • Le mépris de la plume et l’outrage du glaiveGlissent sur notre orgueil comme une goutte d’eau; [...]. — (Clovis Hugues, Sérénade à Louise Michel, dans L’Intransigeant, Paris, 15 janvier 1882)
    • (Vulgaire) (Vieilli) (Transitif) Copuler avec.
    • (Transitif) ou (Pronominal) Faire entrer adroitement en quelque endroit ou en faire sortir.
    • Et elle glissa dans son corsage, tout raide de broderies et de diamants, cette lettre qui sortait du pourpoint du jeune homme, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
    • Une fois les billets glissés dans une enveloppe, nous trinquâmes, debout sous le néon. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXI)
    • Il se glissa dans la salle.
    • Glisser une clause dans un contrat.
    • Glisser un mot dans un discours.
    • Il s’est glissé beaucoup de fautes dans cet ouvrage.
    • Une infinité d’abus s’étaient glissés dans l’administration.
    • La mésintelligence ne tarda pas à se glisser entre eux.
    • Glisser une chose dans l’oreille de quelqu’un.
    • (Transitif) (Sens figuré) Remettre discrètement quelque chose à quelqu'un.
    • […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • (Handball) Au handball, s’engouffrer dans le dos de la défense.
    • Par exemple, pour “glisser” [s’engouffrer dans le dos de la défense], il faut avoir le feeling, savoir le fonctionnement des arrières, avoir une connexion avec les joueuses. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 novembre 2022, page 18)
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  • pitié
    • Sentiment douloureux face aux souffrances d’autrui, que l'on ne connaît ou partage pas soi-même.
    • Oscar Wilde n'inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n'ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
    • Je contemple avec pitié le carton coloré qui emballait les yaourts aux fruits. Absurde, cette pitié. Ou peut-être pas. Elle répond par l'absurde à l'absurde de l'existence du carton coloré emballant les yaourts aux fruits.— (Roger-Pol Droit, Dernières nouvelles des choses. Paris, Odile Jacob, 2003, page 163)
    • Mais qu'en est-il de la pitié? demande Isabella. Un bon juge doit en montrer un peu, n'est-ce pas? Angelo croit qu'il en montre en étant juste, car alors il a pitié des victimes. — (Mustafa Fahmi, La promesse de Juliette, éditions La Peuplade, Saguenay (Québec), 2021, page 133)
    • (Par analogie) Compassion ; commisération.
    • Rien dans son regard ne trahissait jamais la moindre pitié, c'était un pur soldat, dépourvu d’états d'âme. — (Arkan Simaan, L'écuyer d'Henri le Navigateur, éditions L'Harmattan, 2007, page 36)
    • « On se fatigue de la pitié lorsque la pitié est inutile », écrivait Camus. La pitié impuissante et distante devient compassion, c'est-à-dire désir intense de libérer autrui de ses souffrances […]. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 45)
    • (Par métonymie) Détresse, état misérable.
    • La grande pitié qu’il y avait au royaume de France.
    • La grande pitié de nos églises de campagne.
    • (Par analogie) Sentiment de mépris, d'orgueil ou de supériorité face aux souffrances ou difficultés d’autrui que l'on ne connaît pas soi-même.
    • Il raisonne à faire pitié (il raisonne de travers).
    • Il chante à faire pitié (il chante mal).
    • Vous me faites pitié de parler ainsi.
    • Vos menaces me font pitié.
    • Je vous ménage, j’ai pitié de vous.
    • C’est une pitié de voir sa façon de travailler.
    • Regarder quelqu’un en pitié (ne faire aucun cas de lui, le mépriser).
    • C’est un homme follement orgueilleux, qui regarde en pitié tout le genre humain.
    • Regarder, parler, traiter avec une pitié méprisante (avec une apparence de pitié mêlée à des marques de mépris).
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Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.