Dictionnaire des rimes
Les rimes en : concussionnaire
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "concussionnaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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barlotière
- (Architecture) (Vitraux) Traverse en fer qui tient les panneaux de vitrail à la maçonnerie.
- Un des premiers jours de l’installation, les verriers s’apprêtaient à creuser les trous de fixation des barlotières. Stupéfaits, ils se sont aperçus que les trous existaient déjà. Donc, les barlotières avaient déjà été fixées exactement aux mêmes endroits. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.112)
- La barlotière à grosse section divise le vitrail en panneaux, eux-mêmes consolidés par des vergettes de petite section.
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critère
- (Didactique) Ce qui sert à distinguer dans une chose le vrai du faux.
- Parfois, est réputé alphabète celui qui sait lire et écrire son nom. Ces critères assez simplistes se reflètent encore parfois, de nos jours, soit dans les programmes d’alphabétisation, soit dans la détermination des dimensions du problème de l’analphabétisme. — (Fathi El-Rashidi, Aspects humains du développement, Institut international des Sciences administratives, 1970, page 65)
- Caractéristique à laquelle on se réfère ou sur laquelle on se base pour choisir, classer, sélectionner quelque chose.
- En revanche, la définition de critères de complexité d’un parcours de soins interdit à une partie des usagers de bénéficier de l’accompagnement d’un case manager (mais pas du suivi de l’équipe de réhabilitation). — (Nicolas Franck, Traité de réhabilitation psychosociale, 2018, page 322)
- Suivant les domaines d'activité ou les catégories de produits de l’entreprise, les critères de segmentation sont très variés. Cela peut être le prix (comme dans l'hôtellerie) ; les circuits de distributions (comme dans les cosmétiques) ; la longueur, la hauteur, la puissance, la finition (comme dans l'automobile) ; le pourcentage en matière grasse, le pourcentage de sucre, le conditionnement et les parfums (comme dans les yaourts) ; etc. ; le rayon d'action et le nombre de passagers (dans l’aviation commerciale ) ; la surface et l'emplacement (comme dans la distribution), etc.— (Jean-Louis Swiners, « La segmentation », HEC Executive Education, 2007)
- Lors de sa conférence de pressse de rentrée, la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a reconnu la « nécessité de revoir en profondeur le système de bourses sur critères sociaux ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 4)
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complémentaire
- Qui sert à compléter.
- L'histoire, n'en déplaise aux élitistes et aux complotistes, faces complémentaires d'une même incompréhension, est faite par les masses, aisées, pauvres ou médiocres. — (Emmanuel Todd, Les luttes des classes en France au XXIe siècle, Éditions du Seuil, 2020, page 31)
- Couleurs complémentaires, Couleurs qui se font mutuellement valoir.
- Jours complémentaires s’est dit, dans le Calendrier républicain, des Cinq ou six jours que l’on comptait à la fin de l’année pour compléter le nombre de trois cent soixante- cinq ou trois cent soixante-six jours, les mois de ce calendrier n’étant chacun que de trente jours.
- (Géométrie) Dont la somme vaut un angle droit.
- Angles complémentaires.
- (Physique) Dont la réunion forme la couleur blanche.
- Couleurs complémentaires.
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cotonnière
- Ouvrière qui travaille le coton (pour un homme, on dit : cotonnier).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Nom vernaculaire générique des plantes appartenant au genre Filago de la famille des Astéracées.
- Voici la cotonnière négligée. C’est une fleur de la famille des pissenlits. — (Jean-Marc Toussaint, Les aventuriers des espèces perdues, Le Mag, supplément de Vosges Matin, 6 mai 2018)
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mère
- Femme qui a donné naissance à au moins un enfant.
- Mais comment, cependant, ne pas consacrer au moins un mot à cette admirable pouponnière, à cette garderie, à ces parcs à bébés où les jeunes mères déposent leurs petits, qu’elles viennent, à intervalles réguliers, allaiter avec des précautions de propreté, une incessante éducation d’hygiène dont je m’émerveille ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quelque mois après les élections, suivant l’un de ses fils, précédant l’autre, s’éteignait notre mère, ma mère vénérée, ma mère dont le portrait emplit la pièce où je travaille, ma mère dont le regard, vivant sur la toile, enveloppe encore son enfant préféré. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Premiers matins où les jeunes mères aiment leur fils, mais pas encore par amour maternel ; elles le plaignent, elles l’admirent : il sera un grand artiste : il se mariera. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n'y a pas encore très longtemps, les mères donnaient le jour à leurs enfants à leur domicile, et l'on décédait chez soi ou chez ses enfants. — (Gérard-François Dumont, avec la collaboration de Pierre Chaunu, Jean Legrand & Alfred Sauvy, La France ridée : les conditions du renouveau, nouvelle édition, Hachette, 1986)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Femme qui a pris le rôle et la responsabilité maternelle dans la vie d’un enfant.
- Une mère adoptive.
- Femelle d'un animal, lorsqu’elle a un ou plusieurs petits.
- La mère de ce poulain a gagné de nombreux concours.
- Un faon qui suit sa mère.
- Hôtesse d’une auberge qui recevait des compagnons, dans la tradition du compagnonnage.
- Il est compagnon du devoir, il a une grande canne avec de longs rubans, et il m’emmène quelquefois chez la Mère des menuisiers. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Nine, c’est un peu comme la mère de ce compagnonnage, où les loups sourient aux dévorants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- Comme il était alors d’usage, c’est une mère des compagnons qui gouvernait toute la maison.Celle-là était la jeune veuve d’un ferronnier, qui était tombé d’un clocher dont il venait de poser la croix. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, Le Livre de Poche, page 39)
- (Sens figuré) Environnement ou lieu où une chose a commencé, ou bien source, origine.
- Verser le sang pour la mère patrie (c’est-à-dire le pays où l’on est né)
- Ignorance est mère de tous les maux. — (Rabelais, Cinquième livre,)
- (Religion) Religieuse qui dirige un couvent.
- La mère abbesse sera absente pour la semaine.
- La mère supérieure charitable que fut Mère Teresa a été canonisée.
- Vous deviez, ma mère, surveiller plus étroitement les novices.
- Restauratrice, cheffe cuisinière.
- Des célèbres mères lyonnaises, nulle ne fut plus connue que la Mère Brazier, première femme qui a obtenu trois étoiles au Guide Michelin en 1933.
- (Familier) Femme âgée. — Note : se dit parfois de façon ironique, et souvent précède le nom de cette femme.
- La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu’elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)
- (Familier) Interpellation familière adressée par un homme à une femme d'un certain âge, notamment par l'époux à son épouse.
- — Vous lavez bien tard, la mère, lui demanda brusquement Marsillat, qui s’était approché d’elle assez près, mais qui ne pouvait réussir à distinguer ses traits. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- — Allons, la mère, allons voir s’il y a encore de la soupe ; moi j’en mangerai bien une potée. — (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 122)
- Levure de première fermentation, levure d’origine.
- Une mère de kéfir, un levain mère.
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cuprifère
- Qui renferme du cuivre.
- Les gisements cuprifères de la Corse sont contemporains de ceux de la Toscane dont le plus important et le plus remarquable est celui de Monte-Catini aujourd’hui épuisé. — (Revue de l’industrie minérale, Société de l’industrie minérale, 1925, p. 160)
- De nombreux gisements de minerais cuprifères ont été recensés à l’intérieur des limites de l’ancienne Égypte. — (Laurence Garenne-Marot, Le Cuivre en Égypte pharaonique : sources et métallurgie dans Paléorient, 1984, pages 97-126)
- Habituellement, le cuivre se trouve à l’état naturel au sein de dépôts minéraux appelés « porphyres cuprifères ». — (Morgane Gillard, Les éruptions ratées sont à l’origine d’importants gisements de cuivre, Futura Sciences, 18 mai 2022)
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diptère
- (Biologie) Qualifie un ordre d'insectes caractérisé par la présence de deux ailes. Elles peuvent s'être atrophiées ou avoir disparu.
- Insectes diptères.
- (Architecture) Qui a deux rangs de colonnes de chaque côté.
- Un temple diptère.
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déferre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déferrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déferrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déferrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déferrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déferrer.
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araire
- (Agriculture) Instrument aratoire, à bâti symétrique sans versoir, qui fend la terre sans la retourner et dont l’usage s’est perpétué jusqu’au XIXe siècle dans la moitié sud de la France.
- L’araire, dont les origines remontent à l’Antiquité, est toujours présent en Afrique du Nord, en Éthiopie, en Amérique centrale et dans certaines régions d’Asie. Autrefois entièrement en bois, certaines pièces travaillantes sont aujourd’hui en métal. — (Philippe Lhoste, Michel Havard, Éric Vall, La traction animale, 224 p., 2010, Quae - Cta - Presses agronomiques de Gembloux, page 118)
- L'araire à mancheron double était plus maniable, mais il occupait les deux mains, alors qu’un manche unique libérait une main pour mener les bœufs à l’aiguillon. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 67).
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allocutaire
- (Linguistique) Personne à qui s’adresse un énoncé.
- Sur le plan délocutoire, le locutif et l’allocutif représentent en effet la transposabilité dans le monde extérieur (chosalité) dont jouissent les deux éléments du monde subjectif, locuteur et allocutaire. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 367, § 308)
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copropriétaire
- Celui, celle qui possède par indivis avec un ou plusieurs autres une propriété.
- La juridiction peut condamner le copropriétaire défaillant au paiement des provisions restant à courir sur l’exercice en cours, telles que résultant du budget prévisionnel approuvé au début de l’exercice. — (Philippe Cléon, Copropriété, mode d’emploi: les guides Cléon 2007-2008, 2007)
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éphémère
- Qui ne dure qu’un jour.
- Insecte éphémère. Fleur éphémère. Fièvre éphémère.
- J’admirais dans les gouttières quelques végétations éphémères, pauvres herbes bientôt emportées par un orage ! — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- (Par extension) Qui n’a qu’une très courte durée.
- Calme et douce comme ces petits lacs purs que les pluies laissent au printemps pour un instant dans les éphémères prairies africaines, et où rien ne se reflète, sauf l’azur infini du ciel sans nuages… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Dès 1818, le vélocipède du baron Karl Drais von Sauerbroom avait été le support d’une mode éphémère et extravagante parmi les dandys et les aristocrates de Paris et de Londres. — (Monique de Saint Martin, L’espace de la noblesse, Métailé, 1993, page 145)
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dessert
- (Cuisine) Mets généralement sucré habituellement servi à la fin d’un repas.
- Sorbet, gâteau au chocolat, tarte au pommes, crème caramel, mousse au chocolat. Je vous récite la litanie mais il n'y a qu'un dessert qui compte : nos îles flottantes. Il est impératif que vous goûtiez nos îles flottantes. Spécialité absolue. — (Paul Emond, Les îles flottantes : théâtre, Éditions Lansman, 2005, page 51)
- Le but de l'étude consistait à optimaliser les propriétés sensorielles et rhéologiques des desserts lactés UHT, en recherchant les types adéquats et les quantités appropriées d’amidon et de carragénate, et en ajustant la technologie du procédé UHT direct. — (Revue de l'agriculture, n° 4 à 6, Paris : Ministère de l'agriculture, 1982, page 2808)
- — Je connais des enfants qui, si le choix leur était donné, préféreraient la fessée à la privation de dessert. — (Le griffon couronné - 7)
- (Par extension) Moment où ce mets est sur la table.
- Une discussion avait fait traîner le dessert en longueur, et les gens tardaient à servir le café. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Les hors-d’œuvre disparaissaient avec les banalités d'une conversation qui attend le dessert pour se dessiner. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.88)
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cerbère
- (Mythologie) Gardien sévère, par allusion au chien à trois têtes qui, selon la fable, gardait la porte des Enfers.
- C’est un cerbère, un vrai cerbère. Votre vieux cerbère ne voulait pas me laisser entrer.
- — Montrez-moi vos papiers ! dit le cerbère, un Tatar colossal. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre III)
- (Québec) (Sport) Gardien de but, surtout au hockey.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’animal mythologique du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté avec deux têtes tournées à dextre, la troisième contournée, chacune la gueule béante. Une tête de serpent orne l’extrémité de la queue et est orientée à senestre. Il suit les principes de blasonnement des quadrupèdes. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Écartelé : au 1er d’or à la grappe de raisin de pourpre feuillée d’une pièce de sinople, au 2e d’azur à la barque catalane d’argent voguant sur une mer d’azur, au 3e d’azur au cerbère d’or, au 4e d’or à quatre pals de gueules, qui est de la commune de Cerbères des Pyrénées-Orientales — (→ voir illustration « armoiries avec un cerbère »)
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bifilaire
- (Technique) Qui contient deux fils.
- Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils parallèles séparés par un isolant.
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barrière
- Assemblage de plusieurs pièces de bois ou d’autres matériaux, servant à fermer un passage.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La barrière de ciment qui entourait les pelouses était facile à franchir. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, hormis une poignée de bavasseurs accoudés aux extrémités de la rue Louis-Fournier. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chap. 1 (Décapsulé))
- (Histoire) Porte d’entrée grillée d’une ville fortifiée.
- Les assiégeants ont envahi la barrière, n’est-ce pas ? demanda Ivanhoé. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Bureaux placés aux voies d’accès des villes pour percevoir les droits d’entrée.
- Un ancien officier d’ordonnance de Napoléon, […], était venu passer les beaux jours à Versailles, où il habitait une maison de campagne située entre l’église et la barrière de Montreuil, sur le chemin qui conduit à l’avenue de Saint-Cloud. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il y a un mois, je serais parti content, et j’aurais peut-être craché sur Paris en passant la barrière, tant j’avais été étouffé là-dedans, tant j’avais eu de désillusions en voyant mes camarades, et mes maîtres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Par métonymie) Endroit mal famé.
- Une fois en train de battre, il ne s’arrêtait plus. Tout ce qu’il y a de mauvais, de destructeur dans ces affreux vins de barrière lui montait au cerveau et voulait sortir. — (Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 167)
- On y respirait une atmosphère frelatée de barrière, qu’un petit groupe d’individus en pull-over et en casquettes à carreaux s’employaient de leur mieux à rendre mystérieuse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Histoire) Enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc.
- Combattre à la barrière.
- Combat de barrière.
- Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État.
- L’Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées.
- Les Alpes servent de barrière entre l’Italie et la France.
- (Sens figuré) Empêchement ou obstacle à quelque chose.
- Il est partisan de rétablir toutes les barrières qui séparaient au siècle précédent les juifs d’avec les chrétiens. Quitte sans doute à accuser ensuite les juifs de séparatisme ! — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937, page 45)
- La province zoogéographique était définie comme une vaste aire où est présente une faune caractéristique en raison d’une position géographique par rapport à des barrières (y compris climatiques), en excluant ainsi le faciès en tant que facteur de contrôle du provincialisme. — (Fabrizio Cecca et René Zaragüeta i Bagils, Paléobiogéographie, EDP Sciences, 2015, page 110)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée avec un certain nombre de pals verticaux appointés reliés par 2 éléments horizontaux. À rapprocher de haie et palissade.
- De gueules à une barrière d’or, qui est de la commune de Thônes de Haute-Savoie → voir illustration « armoiries avec une barrière »
- (Sports hippiques) Un des types d'obstacle figurant dans les courses de steeple-chase.
- (Cirque) Petite palissade ou muret formant traditionnellement la façade des loges et délimitant l'aire de spectacle d’un cirque.
- (Cirque) Haie d'honneur réunissant l'équipe des garçons de piste en uniforme devant le rideau situé à l'entrée des artistes.
- Mais seul le régisseur général a son état-major qui, au cirque, prend le nom de barrière. On appelle barrière, en effet, cette théorie de valets formant la haie à l'entrée de la piste, et chargés d'ouvrir ou de fermer la barricade. […] — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
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aptère
- (Zoologie) Qualifie un animal dépourvu d'ailes.
- Grand chasseur, le crapaud dévore toutes sortes de petits invertébrés, aptères ou ailés. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- (En particulier) Qualifie les insectes dépourvus d'ailes alors que d'autres individus de la même espèce ou d'espèces appartenant au même taxon peuvent en avoir.
- Chez les fourmis, la caste des ouvrières est aptère alors que les individus reproducteurs possèdent des ailes fonctionnelles.
- (Antiquité) Qualifie les représentations allégoriques de la victoire sans les ailes qu'elle porte habituellement.
- (Antiquité) Est utilisé pour qualifier un temple sans colonnades latérales.
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bière
- Boisson alcoolique fabriquée à partir des parties glucidiques de végétaux, et d’eau, et soumise à fermentation.
- La bière, fabriquée avec les bourgeons de sapins, faisait, en gelant, éclater les barils. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- On emploie quelquefois d’autres grains ; ainsi la bière de Louvain, en Belgique, doit son goût particulier à l’avoine ; mais l’orge est le plus généralement préférée à cause de son prix peu élevé. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 138)
- L’hydromel était antérieur au cidre, dont on ne fit emploi qu’assez tard en Gaule alors que la bière y était répandue depuis longtemps ; […]. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 54)
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu'il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889.)
- Un peu plus loin, nous abordons pour boire un coup de masanga. Le masanga est une bière dont la base est la canne à sucre. Cette boisson est excellente quand elle est fraîche, mais ne se conserve pas. Au reste, dans les endroits où on la fabrique, on peut, chaque jour, s'en procurer de la nouvelle. — (Alexis-Marie Gochet, La barbarie africaine et les missions catholiques dans l'Afrique équatoriale: contenant particulièrement les actes des martyrs nègres de l'Ouganda, Paris : Procure Générale, 1891, page 175)
- Depuis toujours, la bière a été associée au sexe, ainsi qu’en témoignent les représentations sumériennes, selon Swinnen et Briski.— (Emmanuel Garessus, L’histoire de la bière raconte celle du monde, des conquêtes et des impôts, Le Temps, 18 septembre 2017)
- (En particulier) Boisson fermentée à base de malt, de houblon, de levure et d’eau.
- On est venu nous offrir des bières par le toit ouvrant, alors que les gens qui nous les tendaient ne nous connaissaient pas. — (Philippe Genion, Inventaire des petits plaisirs belges, 2013)
- Le dimanche nous avions chacun un cruchon de bière fraîche ; je connus ce que c’est que la bière fraîche. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 171, Hartmann, 1937)
- La plus ancienne loi sur l’alimentation encore en vigueur concerne la bière. Il s’agit du Reinheitsgebot bavarois de 1516. Ce règlement définit le contenu de la bière à travers ses quatre éléments (eau, levure, houblon, orge).— (Emmanuel Garessus, L’histoire de la bière raconte celle du monde, des conquêtes et des impôts, Le Temps, 18 septembre 2017)
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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appert
- (Vieilli) (Littéraire) Variante orthographique de apert.
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charnière
- Assemblage mobile de deux pièces de métal, de bois ou d’autre matière, enclavées l’une dans l’autre et jointes ensemble par une broche, par un clou qui les traverse.
- Le grincement des charnières et des essieux rouillés réveillèrent [sic : réveilla] à l’autre bout de la ville le veilleur de nuit qui, soulevant sa hallebarde, s’écria à tue-tête : « Qui va là ? » — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
- Elle avait dû laisser ouvert un des volets du salon, dont les charnières à moitié descellées ne permettaient pas aux contrevents de rouler sur leurs gonds. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- (Biologie) Partie où sont attachées ensemble les deux valves d’une coquille et sur laquelle se font leurs mouvements.
- (Bijouterie) Fil creux.
- (Histoire des techniques) Outil de graveur sur pierre.
- (Fauconnerie) Place du leurre.
- Moment historique lors duquel des changements importants s’opèrent.
- (Philatélie) Petit morceau de papier gommé et plié, destiné à fixer un timbre dans un album.
- (Rugby) Groupe de deux joueurs assurant la liaison entre les arrières et les avants, la paire de demis (n° 9 et 10).
- (Militaire) Point de jonction des deux dispositifs stratégiques.
- Un dernier espoir : Gouraud tient toujours, la charnière de Reims n’a pas cédé […] — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 113)
- Sedan était la charnière entre la 4e Armée française et la 1re Armée américaine. — (Pierre Congar, Jean Lecaillon & Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais: vingt siècles d'histoire, Guénégaud, 1969, page 548)
- (Par extension) Articulation.
- Il sentait que quelque chose était dérangé dans sa poitrine et il y avait des moments où ses jambes mollissaient soudain, comme si la charnière des genoux se fût détraquée. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, pages 38-39)
- (Par extension) (Familier) Périnée, espace entre anus et vagin.
- Cependant elle remuait admirablement de la charnière, et le foutoir craquait sous nous. — (Nicolas Edme Rétif de la Bretonne, L’Anti-Justine ou Les délices de l’amour, Veuve Girquard, Paris, 1798)
- (Exploitation forestière) Section du tronc entre le trait d’abattage et le cran de chute, destiné à empêcher l’arbre de quitter sa souche lors de sa chute.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
allocataire
- Celui ou celle qui perçoit une allocation.
- L’allocataire, qui s’estime injustement privée des allocations familiales, nous paraît avoir qualité pour intenter une action en paiement de celles-ci. — (Philippe Gosseries, La doctrine du judiciaire ou l’enseignement de la jurisprudence, 1998)
- (Prestations familiales) Personne qui ouvre droit à une ou plusieurs prestations familiales, en étant ou non l'attributaire.
-
nautonière
- (Vieilli) ou (Poétique) Celle qui conduit un navire, une barque.
- une nautonière de dix-huit ans, qui me prit à son bord, raccommodait, à chaque coup d’aviron, un bouquet de fleurs mal attaché à son chapeau. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1848)
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destinataire
- Personne à qui est destiné quelque chose.
- Le destinataire du sulfatage ce jour-là est un général à la trogne taillée à coups de serpe habitant une villa cossue du Beau-Fraisier. — (Serge Kastell, Le Maquis rouge : l’Aspirant Maillot et la guerre d’Algérie, 1956, L’Harmattan, 1997, page 236)
- (En particulier) (Plus courant) Personne qui doit recevoir un message, un courriel, une lettre, un paquet expédiés par une autre personne.
- Quand tu as des lettres de condoléances à expédier, ne tarde jamais, sinon le destinataire ne sait même plus de qui il s’agit. — (San-Antonio, Réflexions définitives sur l’au-delà, S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- On ne trouve pas la destinataire de cette lettre.
- (Linguistique) Auditeur ou lecteur, celui ou celle qui reçoit le message d’un locuteur.
- En linguistique, l’énonciation est l’acte individuel de production d’un énoncé, adressé à un destinataire, dans certaines circonstances.
-
cartouchière
- (Chasse, Militaire) Petit sac de peau où les soldats et les chasseurs portent leurs cartouches.
- Pendant ma promenade, j’ai pu admirer quelques magnifiques Lesghiens, la tcherkesse grisâtre avec cartouchières sur la poitrine, […], le papak blanc sur la tête, le long fusil en travers des épaules, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Tous ceux qui n’avaient pas de bidons, de troisième cartouchière, de vis de culasse, en découvrent soudain un choix près d’eux […]. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Les uniformes étaient usés. Propres, cependant ; propres, surtout l’armement : les énormes carabines Minié et Colt, les revolvers passés dans les ceintures-cartouchières de toile jaune, les bowie-knives, les baïonnettes larges et courtes. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 22)
- Et le long et maigre étranger, qui avait un regard de moquerie et de gaieté, s’appuya debout contre un tronc, derrière le guerrier bardé de cartouchières. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.