Dictionnaire des rimes
Les rimes en : conclure
Que signifie "conclure" ?
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- (Transitif) Arrêter ; fixer définitivement.
- Certains « youtubeurs » concluent un ou des partenariats commerciaux avec une entreprise en se faisant parrainer ou en valorisant un ou plusieurs de leurs produits… — (France Mutuelle Magazine, no 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 38)
- (En particulier) Fixer un prix accepté par toutes les parties dans une transaction.
- En 1971, peu ou prou quand Jeanne Cordelier a été rue Saint-Denis, la pastiquette se concluait aux alentours de 130, 150 francs – entre 19,82 et 22,87 euros. — (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Editions Parigramme, 2007, page 418)
- Terminer, en parlant d’un discours, d’un récit, etc.
- Nous conclurons là que la musique chorégraphique (formellement ou virtuellement chorégraphique) est imitative, mais en un sens large qui laisse la place à beaucoup d’indétermination. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts no 11, Grasset, 1922, page 80)
- C’est ainsi qu’il a conclu son discours.
- C’est assez délibérer, il faut conclure.
- Tirer une conséquence, inférer une chose d’une autre.
- Tous deux conclurent que Rockall est constitué par une roche spéciale exceptionnellement sodique presque dépourvue de chaux et de potasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ne les trouvant pas, ils en concluraient qu’il les avait gardés et ils le pourchasseraient. Il n’avait donc qu’à rester tranquillement à l’affût… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 361 de l’édition de 1921)
- Alarmé par toutes ces sollicitations, le chef d’état-major général de l’Armée se rend en inspection en Algérie et conclut, après cette tournée des popotes supérieures, à « l’inadaptation de l’Armée à cette forme de guerre » […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, pages 29-30, France-Empire, 1963)
- À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition […]. — (Grégory Taïeb, Narcor, tome 3: Les dés sont jetés, Éditions Publibook, 2013, page 169)
- (Droit) Proposer les fins de sa demande, après avoir déduit le fait, les raisons ou juger.
- L’avocat conclut à ce que…
- Le procureur général a conclu à la peine de mort.
- Avocat, concluez.
- Cet avocat plaide longuement et ne sait pas conclure.
- (Intransitif) Avoir un rapport sexuel.
- (Intransitif) Être probant, concluant.
- Les preuves concluent contre cette hypothèse.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "conclure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
-
blessure
- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
-
conclure
- (Transitif) Arrêter ; fixer définitivement.
- Certains « youtubeurs » concluent un ou des partenariats commerciaux avec une entreprise en se faisant parrainer ou en valorisant un ou plusieurs de leurs produits… — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 38)
- (En particulier) Fixer un prix accepté par toutes les parties dans une transaction.
- En 1971, peu ou prou quand Jeanne Cordelier a été rue Saint-Denis, la pastiquette se concluait aux alentours de 130, 150 francs – entre 19,82 et 22,87 euros. — (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Editions Parigramme, 2007, page 418)
- Terminer, en parlant d’un discours, d’un récit, etc.
- Nous conclurons là que la musique chorégraphique (formellement ou virtuellement chorégraphique) est imitative, mais en un sens large qui laisse la place à beaucoup d’indétermination. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts no 11, Grasset, 1922, page 80)
- C’est ainsi qu’il a conclu son discours.
- C’est assez délibérer, il faut conclure.
- Tirer une conséquence, inférer une chose d’une autre.
- Tous deux conclurent que Rockall est constitué par une roche spéciale exceptionnellement sodique presque dépourvue de chaux et de potasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ne les trouvant pas, ils en concluraient qu’il les avait gardés et ils le pourchasseraient. Il n’avait donc qu’à rester tranquillement à l’affût… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 361 de l’édition de 1921)
- Alarmé par toutes ces sollicitations, le chef d’état-major général de l’Armée se rend en inspection en Algérie et conclut, après cette tournée des popotes supérieures, à « l’inadaptation de l’Armée à cette forme de guerre » […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, pages 29-30, France-Empire, 1963)
- À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition […]. — (Grégory Taïeb, Narcor, tome 3: Les dés sont jetés, Éditions Publibook, 2013, page 169)
- (Droit) Proposer les fins de sa demande, après avoir déduit le fait, les raisons ou juger.
- L’avocat conclut à ce que…
- Le procureur général a conclu à la peine de mort.
- Avocat, concluez.
- Cet avocat plaide longuement et ne sait pas conclure.
- (Intransitif) Avoir un rapport sexuel.
- (Intransitif) Être probant, concluant.
- Les preuves concluent contre cette hypothèse.
-
cure
- Soin, souci. — En ce sens, il est surtout usité dans l’expression : n’avoir cure.
- Il connaissait Zaheira: elle était toute jeune et robuste, belle. Instruite aussi, ce dont il n’avait cure. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Ce qui chiffonnait le commissaire, c’est quelle se cachât pour boire. À quoi bon, puisqu’elle n’avait pas cure de l’opinion des gens, gagner la pièce du fond pour aller prendre une rasade d’alcool ou de vin à même la bouteille ? — (Georges Simenon, Maigret et le corps sans tête, ch. 3, Presses de la Cité, 1955 ; rééd. Le Livre de poche no 14238, 2002, ISBN 978-2-253-14238-6, p. 54)
- Mais il y a tout de même un processus et des règles à respecter. M. Fitzgibbon a candidement prouvé qu’il n’en avait cure et qu’il n’avait pas l’intention de s’y arrêter. — (Karine Gagnon, Fitzgibbon, le ministre qui se fiche des règles, Le Journal de Québec, 17 février 2023)
- Traitement des maladies, des affections graves ou chroniques.
- Tout cela me semble un rêve, dit le précepteur ; nous avons assez de médecins juifs qui font des cures merveilleuses sans qu’on les regarde comme sorciers. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (En particulier) Soins dispensés dans un établissement thermal.
- Je vous raconterai tout cela cet été si vous venez à Aix-les-Bains, vers le mois de septembre, car James veut y faire sa cure et je crois que je l'accompagnerai. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- La cure de boisson est la base du traitement à Vals. L'eau y est consommée suivant les prescriptions médicales dans des buvettes élégantes et bien agencées. — (Vals-Saint-Jean - la station de Vals-les-Bains et environs, éditée spécialement pour la Société Vals-Saint-Jean par G.-L. Arlaud, éditeur, Lyon (sans date ; vers 1930-1931), page 16)
- (Par extension) Faire une cure de quelque chose : manger exclusivement de cette chose. Par extension, passer son temps à une activité.
- Le hâd des Arabes [Cornacula monacantha Del. ; tb, kn = mi], plante très spéciale du désert, pourvue de nombreux piquants, très salée et dont les chameaux font avec profit une cure annuelle. — (Maurice Abadie, Afrique centrale ; la colonie du Niger, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1927, page 236)
- Je fais une cure de natation.
- Demeure du curé.
- La cure est en général dans le voisinage de l’église.
- (Par extension) Fonction ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d’une paroisse.
- D’autres places ecclésiastiques, telles que les principales chaires des universités et quelques grandes cures, s’obtenaient au concours. — (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Il vicaria à la campagne jusqu'au mois de Janvier 1692, époque où il fut pourvu de la cure d’Étrépigny et de But, sa succursale. — (Rudolf Charles, Préface de Le testament de Jean Meslier, tome 1, page XXXV, édition R.C. Meijer, 1864)
-
éraflure
- Écorchure légère faite en effleurant.
- Une éraflure d’épingle, d’épine, etc.
- Dites-moi, continua-t-il, ce gentilhomme n’avait-il pas une légère cicatrice à la tempe – Oui, comme le ferait l’éraflure d’une balle. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Il crut reconnaître sur ces murailles des éraflures de pointes d'épée, sur les dalles lavées, des éclaboussures noirâtres. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
-
cuniculture
- Variante de cuniculiculture.
- Devant mon air ahuri, il se sentit obligé de m’expliquer que « la cuniculiculture – ou cuniculture – est l’art d'élever des lapins ». — (Jean-Luc Garnier, La Voile, c’est con, il faut du vent... mais pas trop !, 2015)
-
chamarrure
- (Sens propre) (Vieilli) Manière de chamarrer, (assemblage d’ornements sur des habits, des meubles...)
- Je ne puis pas supporter les nombreuses réunions mondaines, les cohues d’habits, de chamarrures et de bijoux, où les vieilles dames, décolletées jusqu’aux reins, me font mal au cœur et les vieux messieurs, chargés de récits et d’honneurs, mal au ventre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 272)
- Cela commença par un petit livre bleu de nuit avec des chamarrures d’or un peu noircies, dont les feuilles épaisses sentaient le cadavre et qui s’intitulait : « L’Enfance des hommes illustres ». — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 170)
- Il est revêtu du même uniforme, étincelant des mêmes chamarrures et des mêmes croix. Ce contraste inspire à Octave de sombres réflexions dont il fera part à José. Pulvis et Umbra. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 207)
- À l'origine, « être cousu d'or », c'est « avoir de l'or sur toutes les coutures », par allusion aux chamarrures et aux fils d'ors sur les vêtements des gens de cour. — (Geneviève Peillon, Cousu d’or, journal La Croix, 1-2 août 2015, page 24)
- (Par extension) (Sens figuré) (par dénigrement, moquerie) Assemblage de couleurs éclatantes et disparates.
- Quelle chamarrure que son accoutrement!
- La chamarrure de son style.
- Peut-être pensaient-ils qu'en changeant de prénom ils changeraient le sens de ce qui était écrit au livre de leur destin, qu'en s'appelant Charles, comme M. l'ambassadeur de France, ils verraient les taches et les reprises de leur veston se changer en chamarrures […]. — (Maurice Bedel, Zulfu, 1932)
-
épluchure
- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
-
froidure
- (Littéraire) Température basse de l'atmosphère. Manifestation(s) particulière(s) de cette température.
- Leur pelage était encore roux en dessus, et d'un gris jaunâtre en dessous.[…]. Il fallait attendre et les laisser «mûrir», […], c'est-à-dire blanchir sous la froidure de l'hiver. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Dans le Grand Nord, ce territoire de froidure dont les conditions climatiques seraient un défi pour la grande majorité des gens ? — (Denise Bombardier, Le Canada, quel pays de fous !, Le Journal de Québec, 3 décembre 2022)
- (Poétique) L’hiver.
- Le ciel tisse une couverture en laineL'été prépare ses quartiers d'hiverMais n'aie pas peur de la froidure, HélèneJe te réchaufferai, je te réchaufferai — (Charles Aznavour, chanson Je te réchaufferai, album Aznavour-65, 1965)
- (Médecine) Lésion de la peau due au froid.
-
effilure
- Fils qui résultent de l’effilage.
-
échauboulure
- (Désuet) (Médecine) Éruption cutanée produite par la chaleur, par un eczéma dyshidrosique.
- Cela a lieu dans l’échauboulure (sudamina-hydroa), maladie locale très légère, comme dans les plus graves, telles que la fièvre jaune, le typhus, la peste, le choléra, maladie qui affectent simultanément tout l’organisme, qui le frappe de sidération. — (Barthélemy Lacoste, Pensées médicales sur la nécessité de n'avoir en médecine qu'un seul système, celui de la nature, Éditeur G. Baillière, 1838)
- (Désuet) (Médecine vétérinaire) Maladie de la peau qui apparaît subitement chez le cheval et chez le bœuf, sous la forme de bosselures.
- Une vache bretonne, de l’âge de sept ans, fut affectée de tumeurs, ressemblant à celles de l’échauboulure, et qui se montrèrent sur certaines parties du corps. — (École nationale vétérinaire d’Alfort, Recueil de médecine vétérinaire, 1837)
-
propréture
- Dignité, fonctions de propréteur.
-
démesure
- Perte du sens de la mesure, exagération excessive.
- Comme jadis la noblesse, la plèbe aujourd’hui prenait dans le succès le goût de la démesure. — (Salluste, Guerre de Jugurtha)
- S’il fallait en définitive reconnaître la grandeur de l’humanité européenne, c’est qu’elle pouvait à tout moment compenser la démesure de ses actions par la mesure de ses critiques. — (Jean-François Mattéi, Le Procès de l’Europe: Grandeur et misère de la culture européenne, 2011)
- Folie, hybris, orgueil qui s’empare d’un héros de fiction.
- Dimension excédant la mesure ordinaire.
- Le champ était très vaste mais sans démesure. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
-
baquetures
- Vin qui tombe dans le baquet quand on le verse, ou qu’on le met en bouteilles.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
agriculture
- Activité ayant pour objet l'exploitation des terres par la production de végétaux et l'élevage d'animaux.
- Après avoir fait la guerre et le commerce nous allons faire de l’agriculture et tu seras notre intendant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Ensuite - lorsque, avec la découverte de l’élevage et de l’agriculture, un homme sut produire davantage qu'il ne lui fallait pour vivre - les vainqueurs trouvèrent plus commode de réduire les vaincus au servage et de les faire travailler pour eux. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,)
- L’Ardenne est presque entièrement couverte de bois, sauf dans quelques vallées étroites et quelques espaces situés près des villages et laissés à l’agriculture. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 158)
- L'utilisation des pesticides a beaucoup augmenté dans les pays en développement à la fin des années 60 et pendant les années 70, à mesure que l’agriculture se modernisait. — (Agriculture mondiale: horizon 2010, p.174, FAO, 1995)
- Ce sont aussi des garanties pour l’existence des agricultures paysannes et biologiques, seules capables de nourrir et refroidir la planète. — (René Balme, Semons la biodiversité dimanche 25 avril 2010, humanite.fr, 16 avril 2010)
- (Agriculture, Économie) Ensemble des activités dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre (cultures), des forêts (foresterie), des produits de la mer, lacs et rivières (aquaculture, pêche), des animaux de ferme (élevage) et des animaux sauvages (chasse).
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.36)
- (Par métonymie) L'ensemble des agriculteurs et des exploitations agricoles.
- L'agriculture française.
-
bouture
- (Horticulture) Branche d’un arbre ou d’une plante vivace que l’on sépare de la tige et qui, étant plantée en terre, y prend racine.
- Trembley trouvait donc ici deux grands phénomènes, jusque-là regardés comme appartenant exclusivement aux végétaux, la reproduction par boutures et la multiplication par bourgeons ; mais en même temps il voyait ces prétendues plantes se nourrir à la façon des animaux chasseurs, […]. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Malgré son excessive floribondité, elle donne rarement des graines, et on en est réduit à la multiplier de boutures et de couchages. — (Le Bon jardinier: nouvelle encyclopédie horticole, Maison rustique, 1882, page 175)
- La bouture, fragment de végétal apte à donner naissance à un végétal de même nature, reproduit l’individu dont elle dérive avec tous ses caractères. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- La vigne, le cognassier, le groseillier, se multiplie facilement par boutures. — (Julien-Alexandre Hardy, Traité de la taille des arbres fruitiers, 1884)
- Pour cela nous allâmes couper une bouture d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
- Italienne qui pique un géranium rouge dans chaque canon de fusil, méthodiquement, comme si elle faisait des boutures. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Bijouterie) (Vieilli) (Désuet) Liquide pour blanchir les monnaies[1].
- (Travail du cuir) (Désuet) Partie filamenteuse[1]. On les enlèvent avec une étire ou un butoir, c'est l'opération du butage.
-
égratignure
- Action d’égratigner ou résultat de cette action.
- Une égratignure au visage.
- Se faire une égratignure.
- ne pouvoir souffrir la moindre égratignure, être peu endurant ou trop délicat.
- (Sens figuré)
- De Gaulle que tant de tempêtes avaient assailli sans jamais l'ébranler, s'évanouit et disparut à la première égratignure que lui fit un parlement-croupion. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- (Par extension) Blessure légère et peu dangereuse.
- Ce n’est qu’une égratignure.
-
posture
- Attitude, situation où se tient le corps ; manière dont on tient son corps, sa tête, ses bras, ses jambes, etc.
- Il se mit en posture d’invectiver un adversaire, les poings sur les hanches, la tête renversée. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Deux minutes après, un foulard de coton au cou et son béret « Le Vengeur » planté sur la tignasse épaisse, il attendait dans une posture recueillie et digne les ultimes recommandations paternelles. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était couchée auprès de moi. Elle se retourna sans aucun dessein de me proposer une posture ; […]. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- La posture neko ashi dachi (neko = le chat, ashi= le pied) est surtout pratiquée par les adeptes du Karaté Do. Cette posture est ainsi nommée car elle rappelle, dans son principe, le geste qu'un chat fait lorsqu'il touche une proie qu'il vient de tuer : […]. — (Philippe Pradel, Vademecum de l'instructeur de l'art du sabre japonais, volume I, Villsiscle : chez l'auteur & Lulu.com, 2014, page 249)
- (Sens figuré) État où est quelqu’un par rapport à sa situation morale ou sociale, à son crédit.
- Il n'empêche, la situation est limpide, je suis en mauvaise posture pour une bonne cause. C'est une mauvaise posture franchement honorable pour un chef de mission diplomatique, puisque je suis critiqué pour avoir expliqué la ligne de mon institution sur le dossier des droits de l'homme. — (Marc Pierini, Télégrammes diplomatiques: Voyage au cœur de la politique extérieure de l'Europe, Éditions Actes Sud, 2010)
- Je pense que si Strauss-Kahn avait adopté une espèce d'attitude rocardienne, c'est-à-dire bien ancrée à gauche mais moderne, il se serait trouvé très haut dans les sondages, et en bonne posture pour être finalement désigné par le PS. — (Claude Allègre, La défaite en chantant, conversations avec Dominique de Montvalon, éd. Plon & éd. Fayard, 2013)
- (Par extension) — Une fois son armée en bonne posture, il s'occupe de savoir ce que fait l'ennemi pour lui dicter la loi et lui imposer la bataille sans perdre un jour, ni une heure. — (Revue Napoléonienne, sous la direction de Albert Lumbroso, éd. F. Casanova, 1903 , volume 4, page 278)
- Comportement ; conduite.
- Vivier. Vieux sénateur. Vieux cochon. Bon républicain. S'est fait pincer vingt fois dans un édicule municipal en posture d'exhibitionniste. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
- (Sens figuré) (Par extension) Jeu de rôle qu'implique la vie publique et politique.
- Et cette identité peut fort bien se décliner de la façon la plus typée qui soit : non seulement ces jeunes refusent d’abandonner leur identité Beatles au seuil de l'établissement qu'ils fréquentent, mais ils se réclament d'une posture rebelle qui ne prédispose ni à la discrétion ni à l’invisibilité. — (Christian Le Bart, Les fans des Beatles: Sociologie d'une passion, Presses universitaires de Rennes, 2000, page 151)
- Tout dépend de l’attitude à la fois culturelle, ecclésiale et personnelle de ceux qui adoptent une telle posture intellectuelle (nous avons personnellement cessé depuis longtemps de croire que la posture intellectuelle suffisait à rendre compte de l’attitude réelle d'un intellectuel !). — (Denis Müller, Les passions de l'agir juste: fondements, figures, épreuves, Fribourg (Suisse) : chez Saint-Paul, 2000, page 13)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Faut-il une refonte de l'assurance-chômage ? « Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture », répond Emmanuel Macron au Journal du dimanche (JDD). On comprend pourquoi le ministre de l'économie utilise le mot « tabou » : tout ce qui touche aux acquis suscite des levées de boucliers, ce qui empêche de réfléchir puis d'avancer sereinement. En revanche, le propos sur la posture est plus intrigant. — (Guillaume Goubert, Capacité de rénovation, Journal La Croix, Éditorial, 13 octobre 2014)
- (Belgique) (Familier) Statue.
- Elle a orné sa cheminée avec une belle posture.
-
râpure
- Ce qu’on enlève en râpant.
- Râpure d’ivoire.
- Râpure de buis.
- — Qu’on me donne de la râpure de marbre, du schiste de Naxos, de l’eau de mer, n’importe quoi ! — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
-
caricature
- Image satirique dans laquelle l’artiste représente d’une manière grotesque, bouffonne, les personnes qu’il veut tourner en dérision.
- La caricature est une arme très dangereuse. Les Français excellent dans la caricature.
- Yohanân ressemblait à une caricature de prophète : trop maigre, trop barbu, trop hirsute, couvert d'immondes peaux de chameau autour desquelles bruissaient et voltigeaient des mouches attirées par la puanteur. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive. — (Cabu, cité dans Le Canard enchaîné, 14 janvier 2015)
- (Par extension) Portrait grossier ou peu flatteur d'un personnage, souvent en parlant d’ouvrages littéraires.
- La caricature qu’elles avaient faite de l’étrangère, et le portrait flatteur qui était venu ensuite, avaient également de la ressemblance avec mademoiselle de Risthal. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Sens figuré) Personne ridiculement accoutrée.
- Voyez cette femme : quelle caricature !
- (Sens figuré) Représentation outrée.
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n'avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.194)
- Et pour les hacktivistes, l'humour est aussi un outil. « On accepte toutes les caricatures, tous les foutages de gueule, affirme Okhin, parce qu'on sait que nos adversaires ne les acceptent pas du tout. — (Amaelle Guiton, Hackers: Au cœur de la résistance numérique, Au Diable Vauvert, 2013)
- La conséquence est simple : nous devons accepter par avance les caricatures de nous-même, car le caricaturé accepte d'être caricaturable. La raison critique est actrice de ses propres progrès. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
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souillure
- Tache, saleté sur quelque chose. — Note d’usage : Il ne s’emploie guère qu’au figuré.
- Marie. – Ah ! Catherine, il n’est même plus beau ; comme une fumée malfaisante, la souillure de son cœur lui est montée au visage. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 6, 1834)
- On a toujours considéré comme une souillure, dans la manière de voir des hommes d’Église, le fait, légitime pourtant, - puisque Angélique s'était mariée, - de produire au monde un nouveau pécheur. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Quelquefois je la trouvais en larmes. Elle les dévorait aussitôt, passait la main sur ses yeux avec un geste indicible d’indignation ou de dégoût, et les essuyait, comme elle aurait fait d’une souillure. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 180)
- Les historiens d'aujourd'hui ont entrepris de faire croire que l'authenticité de la philosophie est marquée par un éloignement aussi grand que possible des souillures de l'homme vulgaire […]. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Inquiet, blessé, avide, je me sentais pénétrer dans un monde que j’avais à peine soupçonné, un monde où la beauté et la souillure s’unissaient en des noces secrètes, honteuses, mais au regard desquelles tout ne semblait plus que jeux d’enfant. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- C’est une souillure à son honneur, à sa réputation.
- La souillure de l’âme.
- La souillure du péché.
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enchevêtrure
- (Médecine vétérinaire) Blessure qu’un cheval se fait à un pied, en l’engageant dans la longe de son licou.
- Mon cheval est boiteux d’une enchevêtrure.
- (Art) Assemblage de solives dans un plancher pour environner le foyer d’une cheminée et porter les barres de fer qui le soutiennent, ou pour donner passage à un tuyau de cheminée.
- Solives d’enchevêtrure.
- Les solives d’enchevêtrure doivent être plus fortes que les autres.
- Y sont assemblées, parallèlement aux solives d’enchevêtrure, des solives plus courtes qui se trouvent ainsi soutenues sans avoir besoin de passer sous l’âtre. — (Jean-Louis Harouel, L’embellissement des villes: l’urbanisme français au XVIIIe siècle, 1933)
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ceinture
- (Génériquement) Dispositif qui entoure.
- mais dans les zones de faible densité humaine, la zone dite de parc « limité » est maintenant entourée d’une ceinture — (Jean-Marc Boffa, Les parcs agroforestiers en Afrique subsaharienne, Food & Agriculture Org, 2000, page 27)
- (Urbanisme) Construction, plantation, aménagement qui clôture un espace.
- La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Le pourtour est marqué par une ceinture de Phalaris arundinacea et de diverses Joncacées, dans laquelle apparaissent quelques plants d’Alnus glutinosa et de Salix aurita. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 66)
- Entourée d’une ceinture en béton électrifiée, surveillée par des patrouilles armées et filmée à longueur de journée par des drones […] — (Nathalie Saladin, Le diable a les yeux noirs, Les nouveaux auteurs, 2014)
- (Architecture) Petite moulure de profil carré au haut et au bas du fût d’une colonne auquel elle se joint par un congé.
- On donne aussi le nom de ceinture de colonne, dit M. Quatremère de Quincy, à certains rangs de feuilles de refend en métal, posées sur un astragale en manière de couronne […] — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Ce-Cha. 12, Asher, 1834, page 15)
- (Construction) Poutraison en bois ou en béton posée sur les murs d’un bâtiment et servant d’assise à la charpente.
- Dans le premier cas, plancher et ceinture sont armés ensemble et les ceintures vont s’articuler sur les poteaux porteurs ou sur les raidisseurs. — (Alain Billard, Risques sismiques et patrimoine bâti, Editions Eyrolles, 2014, page 267)
- (Mobilier) Partie horizontale d’un meuble séparant le piétement du reste du meuble.
- (Habillement) Ruban de soie, de fil ou de cordon, bande de cuir, ou autre chose semblable, dont on se ceint la taille.
- […] ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d’utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22-23)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Sorte de ruban de tissu coloré qui indique le niveau ou le grade du combattant.
- On peut changer de ceinture en passant un kata : c’est une démonstration devant un professeur ou un jury. — (Jean-Michel Billioud, Le judo - Questions/Réponses, Nathan, 2017)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Ceinture hypertrophiée qui est décernée au détenteur du titre de chaque catégorie, tout particulièrement en boxe et en lutte.
- Des talents rares Et des boxeurs, il en a dirigé des très bons. Stéphane Ouellet, Éric Lucas, Lucian Bute, Jean Pascal... des talents rares, qui en ont mis plein la vue aux amateurs de boxe et qui ont raflé des ceintures au passage. — (TVA Sports, De Jonquière au sommet du monde de la boxe, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
- (Particulièrement) (Religion) Corde tressée ceignant la taille des moines cordeliers.
- […] & sur la robe une grosse ceinture de corde où il y a des nœuds, & à cause de cette ceinture, on appelle ce Religieux Cordelier. — (Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise, ancienne et moderne, Volume 1, Chez Jean-Marie Bruyset Imprimeur-Libraire, 1759, page 594)
- (Par extension) Dispositif qui entoure une partie du torse. → voir se serrer la ceinture et ceinture orthopédique
- En assurant le maintien de vos organes, cette ceinture musculaire préserve votre plancher pelvien (périnée) et le protège pendant vos activités sportives. — (Nadine Lebreuil, Tout doux les abdos !, Éditions Leduc.s, 2017, page 18)
- (Vieilli) (Par métonymie) Longue bourse en cuir qui se ceignait autour des reins et dont se servaient les voyageurs, les marchands.
- Aussi « discingere » qui au propre signifie ôter la ceinture, signifie-t-il aussi quelquefois au figuré « dépouiller, détrousser » — (Claudius de Vert, Explication simple, littérale et historique des cérémonies de l’église, Volume 2, chez Florentin Delaulne, 1708, page 499)
- (Habillement) Partie d’un vêtement qui serre la taille.
- Cinq volants pareils, découpés et à téte, garnissent le bord inférieur ; ils se continuent sur le lé de devant jusqu’à la ceinture. — (La Mode illustrée : journal de la famille, 1869, page 122)
- (Anatomie) Endroit du corps où l’on situe la taille.
- Ils sont nus depuis la tête jusqu’à la ceinture , même les Princes. — (Histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu’à présent, Volume 51, Moutard, 1783, page 40)
- (Société) Dispositif de maintien ou de sécurité d’une personne. → voir ceinture de sécurité et ceinture de chasteté
- Le chauffeur et le secrétaire portent une ceinture de sauvetage […] — (Les Temps modernes : revue mensuelle, Numéros 143 à 148, Imp. Chantenay, 1958, page 1778)
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panachure
- Semis de taches de diverses couleurs qui se mêlent à la couleur principale d’une fleur, d’une feuille, d’un fruit ou de la robe d’un cheval.
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serrure
- (Serrurerie) Mécanisme permettant d'ouvrir ou de fermer une porte, un panneau, un vantail, etc., au moyen d’une clé.
- La clef introduite dans la serrure refusa de tourner et comme le secrétaire la retirait, la porte s’ouvrit toute seule. Voilà qui était bizarre : elle n’était pas verrouillée alors qu’elle aurait dû l’être à double tour. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ruisselant de sueur, Jimmy tourna la clef dans la serrure, ouvrit la porte, fit entrer Jim et la referma derrière lui. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Ouvre, que je te parle, intima Percebois, […]. La serrure claqua deux fois, suivie d'un bruit métallique : une targette que l'on tirait, peut-être une barre de porte enlevée à force. — (Patrick Breuze, La Malpeur, Presses de la Cité, 2010, chap. 4)
- (Chemin de fer) (1897) Serrure « Bouré » : Serrure de sécurité disposée sur les leviers de manœuvre (signaux, aiguilles, etc.) et rendant impossible une fausse manipulation. Du nom de son inventeur.
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mantelure
- Le poil du dos d’un chien, formant un manteau, lorsqu’il n’est pas de la même couleur que celui des autres parties du corps.
- Avec son collier en cuir clouté où pendait une médaille en cuivre, ses deux taches marron sur la mantelure. — (Mahi Binebine, Rue du Pardon, 2019)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.