Dictionnaire des rimes
Les rimes en : conceptisme
Que signifie "conceptisme" ?
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- Style littéraire espagnol, raffiné, intellectuel, en vogue au XVIIe siècle.
- À ce titre, dans l'univers esthétique du conceptisme, la métaphore, tout comme d'autres figures, peut devenir un instrument d'optique prodigieux, multipliant à l'infini les découvertes miraculeuses. — (Jean-Charles Darmon, Le songe libertin: Cyrano de Bergerac d'un monde à l'autre, 2004)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "conceptisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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nanisme
- (Médecine) Insuffisance de croissance conférant à celui ou celle qui en est atteint(e) une taille limitée à l’âge adulte.
- De plus, ces populations montagnardes n’avaient pas accès au sel de mer en raison de son prix, et les cas de difformité et de nanisme étaient fréquents. — (Daniel Justens, Gérer les carences ou les excès en taux d’iode, Bibliothèque Tangente no 58, décembre 2016, page 93)
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gangstérisme
- Crime organisé, activités et agissements des gangsters et des malfaiteurs.
- Le symbole de l’ère de la prohibition reste sans conteste Al Capone, et la ville du gangstérisme, Chicago.
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germanisme
- (Linguistique) Façon de parler propre à la langue allemande.
- (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue.
- Les premières sont écrites dans le langage de Nimègue, flamand mêlé de quelques germanismes. — (Revue missionnaire des jésuites belges, 1876)
- Malheureusement donc, cette langue n’est pas ma langue maternelle, et je ne sais jamais comment éviter et découvrir les germanismes en parlant français. — (Jens Häseler, Antony McKenna, La vie intellectuelle aux refuges protestants : actes de la table ronde de Dublin, juillet 1999. Huguenots traducteurs, 2002)
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
- (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Germains.
- J’ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n’est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, tome 19, 1839)
- (Politique) Nationalisme allemand ; pangermanisme.
- Cette guerre qui fut un affrontement entre « le germanisme et l’esprit universel conçu par la France », a mis en jeu non pas la victoire d’une nation sur une autre, mais la civilisation elle-même. — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972)
- Le slavisme russe et le germanisme prussien auront peine à ne pas se heurter, mais leur choc peut tarder longtemps. — (Anatole Leroy-Beaulieu, La France, la Russie et l’Europe, Ligaran, 2015)
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américanisme
- (Anthropologie) Science qui concerne l’Amérique et ses peuples autochtones.
- (Religion) Hérésie étasunienne qui mélange les doctrines chrétiennes avec les notions locales de libertés civiles.
- Admiration outrée pour les idées et les usages d’Amérique.
- L’américanisme, en France, a succédé à l’anglomanie.
- Il entretient un rapport particulier à lʼAmérique et à ses valeurs: il est une figure de lʼaméricanisme latin. — (Pierre Musso, Berlusconi, le nouveau prince, 2003)
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’anglais.
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’espagnol.
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iodisme
- (Médecine) Intoxication due à une absorption excessive d'iode.
- Il peut engendrer un œdème pulmonaire, et chez les personnes qui y sont sensibles, l'iodisme (irritation des muqueuses, toux, bronchite, asthme, maux de tête et éruption due à la fièvre). — (Ann Aerts, Dorine Nevelsteen, Françoise Renard, Soins de plaies, 1997)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
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argyrisme
- Intoxication aiguë ou chronique, professionnelle ou domestique, par l'argent ou ses sels.
- Fin 2007, la presse du monde entier a relaté un cas spectaculaire d'argyrisme: la peau du californien Paul Karason est devenue toute bleue après absorption d’argent colloïdal pour soigner des problèmes de sinus, dermatites, reflux acide, etc.
- On reproche à l’argent de provoquer une intoxication appelée argyrisme. — (Philippe-Gaston Besson, Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi... !, 2011)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
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chamanisme
- (Religion) Système symbolique de médiation entre les humains et les esprits de la nature.
- Ake Hultkrantz présente le chamanisme comme un complexe culturel religio-magique et conclut : puisque le monde surnaturel est le monde de la religion, le chamanisme joue donc un rôle religieux et il n’est pas interdit de supposer que toutes les expériences extatiques à l’origine de renouveaux religieux remontent aux chamans des temps anciens.
- — C’est qui, Pollock ? Excusez mon inculture.— Jackson Pollock était un peintre américain de l’après-guerre. Un expressionniste abstrait, un des chefs de file du mouvement, même. Il était très influencé par le chamanisme. Il est mort en 1956. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 339)
- Le chamanisme, a constaté M. Liogier, a également l’avantage de se présenter comme « une médecine holistique soignant l’esprit et le corps en même temps », et favorisant donc toutes « les pratiques spontanéistes pour se retrouver, s’exprimer, lever ses blocages ».— (Frédéric Joignot, Le boum du tourisme chamanique, Le Monde, 8 mars 2020)
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adultisme
- Fait, pour un enfant ou un adolescent de se comporter comme un adulte.
- L’adultisme conduit l'enfant maltraité à protéger le parent irresponsable et violent et à se donner ainsi une identité positive.
- L'adultisme de Nicolas devenait pour lui un souterrain lentement creusé, mais qui, de jour en jour, le menait à l'air libre. — (Boris Cyrulnik, Le murmure des fantômes, 2003)
- (Psychologie, Sociologie) Croyance qui réduit un enfant au statut de propriété de ses parents et non pas sa propre personne, avec sa propre personnalité et ses propres pensées et intérêts.
- Pensée selon laquelle les adultes ont une plus grande valeur et davantage de droits que les jeunes, et selon laquelle les adultes peuvent agir avec des jeunes sans leur demander leur avis.
- Je m’oppose à l’adultisme et à l’âgisme, ces formes de domination qui considèrent les enfants comme des sous humains, avant leurs 18 ans. — (Marie Albert, Je ne veux pas d’enfants, 2022 → lire en ligne)
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gouvernementalisme
- (Politique) Attitude de soutien systématique au gouvernement.
- Le gouvernementalisme, remarquez-le bien, n'est point issu d'une doctrine philosophique, il est né d'une théorie de la Providence. — (Proudhon, Confess. révol., 1849)
- Un autre signe de ce temps, c’était l’anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct). — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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antialcoolisme
- Ensemble des mesures de lutte contre la consommation abusive de l’alcool.
- On ne saurait trop encourager l’antialcoolisme.
- Hormis l’épisode de la Première Guerre mondiale, symbolisé par l’interdiction de l’absinthe, l’antialcoolisme semble avoir été une préoccupation mineure des pouvoirs publics sous la Troisième République. — (Thierry Fillaut, Histoire et alcool, volume 2, 1990)
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essentialisme
- (Philosophie) Doctrine qui s’attache à l’étude de l’essence.
- (Biologie) Conception selon laquelle les diverses espèces animales et végétales diffèrent entre elles par essence, ce qui implique la reconnaissance de la discontinuité du vivant.
- (Par extension) Conception selon laquelle les diverses ethnies et leurs identités socioculturelles diffèreraient entre elles par essence.
- (Sociologie) Conception selon laquelle, en raison d'un déterminisme biologique, les hommes et les femmes ont par nature des caractéristiques, des aptitudes, des rôles sociaux distincts et immuables.
- Les analyses féministes ont largement critiqué l’essentialisme car il favorise l’émergence de discours enfermant les femmes dans leurs corps (dans leurs caractéristiques anatomiques, biologiques et dans leur fonction reproductrice) — (Lorena Parini, Essentialisme, anti-essentialisme et féminisme, 2007 → lire en ligne)
- Sur la question du féminisme, le différentialisme revient à un essentialisme, puisqu'il insiste sur des différences de nature (d'essence) entre hommes et femmes.— (Féminisme différentialiste → lire en ligne)
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nativisme
- (Politique) Courant politique de pays peuplés d'immigrants (États-Unis d'Amérique, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) qui s'oppose à tout nouvelle immigration.
- Une bonne partie de son succès politique vient de l’exploitation de divisions et de préjugés, qu’il s’agisse de racisme, de nativisme ou de misogynie. — (Pierre Martin, « Comprendre le Trumpisme », dans Le journal de Montréal, 27 octobre 2020)
- (Psychologie) Théorie selon laquelle l'espace et le temps sont donnés dans les sensations elles-mêmes et non acquis par expérience.
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fondamentalisme
- (Religion) Doctrine suivie par certains théologiens protestants prônant le retour aux fondements de la foi religieuse en s'inspirant du sens littéral des Écritures.
- Le fondamentalisme est né aux États-Unis, dans le contexte du protestantisme. En 1919, des pasteurs presbytériens, baptistes et méthodistes fondent la World's Christian Fundamentals Association, pour défendre les points de la foi qui leur paraissent fondamentaux. Ils soutiennent en particulier une interprétation littérale de la Bible. Prenant à la lettre le récit de la création du monde en six jours dans la Genèse, ils rejettent les théories de Darwin sur les origines de l'homme et sur l'évolution. — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme: la guerre des mots, sur le site Le Monde (www.lemonde.fr/international/), 8 octobre 2001)
- (Par extension) Interprétation littérale de tous textes, par exemple juridiques ou religieux.
- Le fondamentalisme juridique.
- … le fondamentalisme est opposé à la séparation des ordres religieux et politiques et il entend subordonner le politique au religieux. C'est un principe ancien qui est particulièrement virulent dans l'islam aujourd'hui, mais qui a prévalu aussi dans d'autres religions dans le passé . — (Yves-Charles Zarka (philosophe),- Ses vrais adversaires et ses faux amis- Journal La Croix, page 12, 17 avril 2015)
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
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gallicisme
- (Linguistique) Construction ou emploi propre à la langue française.
- « Il vient de mourir, Il va venir, Si j’étais que de vous » sont des gallicismes.
- Il n’était même pas possesseur d’un anglais correct. Ses gallicismes, son accent le désigneraient chaque jour aux risées de sa femme… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 86)
- (Linguistique) Emprunt fait au français par une autre langue.
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
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gestaltisme
- Synonyme de gestalt-theorie.
- Malheureusement il est à craindre que le gestaltisme et sa doctrine du « champ physiologique total » ne soient qu'une vaste mythologie. — (Ricœur, Philos. volonté, 1949, page 211)
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impressionnisme
- (Peinture) Mouvement artistique qui s’est proposé de traduire, non plus la réalité elle- même ni ses détails, mais une impression d’ensemble produite sur l’artiste (peintre ou musicien) par la réalité.
- L’impressionnisme est une réaction contre le réalisme souvent excessif des disciples de Courbet mais aussi une tentative pour aller plus loin encore dans la représentation du réel, réel qui ne peut être appréhendé qu’à un moment particulier et non en général, puis qu’il dépend des états d’âme du spectateur et des éclairages, tous deux variables dans la journée. — (Marie-Louise Heers, Du printemps des peuples à l’affrontement des nations (1848-1914), 1974)
- (Littérature) (Par extension) Genre littéraire qui a essayé de substituer des visions synthétiques aux analyses du réalisme.
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jansénisme
- (Religion) Doctrine de Jansénius sur la grâce et la prédestination.
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits […] — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Et si vers 1728 le quenellisme, qui n’est qu’un jansénisme dégénéré cesse, en fait, d’exister, on le doit à Fleury et aux prélats de son choix, au moins autant qu’à une certaine usure des « opposants ». — (Charles Poulet, Histoire de l’Église, volume 2, Beauchesne, 1959, page 193)
- Ce fut pendant son généralat que le jansénisme commença à prendre racine dans cette congrégation, et à y occasionner quelques dissensions intérieures. — (Auguste Bernus, Richard Simon et son histoire critique du vieux testament, Georges Bridel, Lausanne, 1869, page 14)
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christianisme
- (Au singulier) Religion des chrétiens.
- Jean-Louis exultait, s’exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Les Chérokées ont renoncé à la superstition pour embrasser le christianisme. — (Anonyme, Civilisation des Indiens Chérokées, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […].A côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante: […]. — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- J’ai donné comme exemples remarquables de mythes ceux qui furent construits par le christianisme primitif, par la Réforme, par la Révolution, par les mazziniens ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- […] elle provoque souvent la conversion au judaïsme de membres du Clergé, tel ce Wicelinius, aumônier du duc Conrad de Metz, et qui, une fois devenu juif (vers l’an 1000), écrivit un pamphlet contre le christianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ce livre rediscute les toutes dernières percées de la recherche exégétique pour les proposer à un public très intéressé aujourd’hui de connaître l’histoire des Premiers pas du christianisme. — (François Vouga, Les premiers pas du christianisme : les écrits, les acteurs, les débats, 1997)
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bolchevisme
- Variante de bolchévisme.
- Autour d'eux, des intellectuels, des écrivains d’avant-garde, snobs gagnés à un bolchevisme moral et politique, arrivistes précocement aigris, les appuient et les encadrent. — (Philippe Henriot, Le 6 février, 1934)
- Ces ignorances furent le terreau sur lequel s’épanouirent l’influence puis l’emprise que le bolchevisme gagna sur les nouveaux partis communistes, par le truchement de la IIIe Internationale. — (Romain Ducoulombier, Le premier communisme français (1917-1925) Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, N°42, août 2004, p.8)
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associationnisme
- (Psychologie) Théorie d’après laquelle les idées élémentaires ont la propriété de se regrouper automatiquement, gouvernant de cette manière, au moins pour une part, l’ensemble de la vie physique.
- (Philosophie) Doctrine des philosophes empiristes, au (XVIIe siècle) et au (XVIIIe siècle), d’après laquelle les principes de notre vie psychique ne sont pas constitutifs de l’esprit, mais sont au contraire issus de lois procédant de l’expérience, au gré des circonstances, et indépendamment de la volonté du sujet conscient.
- — Toute la discussion que je viens de vous infliger, je n’aurais pu en échafauder les raisonnements sans le travail critique accompli par les philosophes modernes sur l’associationnisme, depuis les temps lointains de Hobbes et de Locke. — (Régis Messac, le Mystère de M. Ernest [1928], éditions de la Grange Batelière, 2022, première partie, chapitre VIII, p. 69)
- (Islam) Fait d’associer à Dieu d’autres divinités.
- Cet abandon à Dieu émane d’une conception absolue de l’unicité divine ; elle explique la véhémence avec laquelle Gazali rejette les causes secondes et refuse à l’univers une cohérence intrinsèque, même si elle n’exclut pas l’action divine. Il pense que l’affirmation d’une causalité même seconde mène vers l’associationnisme (shirk), si elle n’en n’est pas constitutive […]. — (Mustapha Hogga, Orthodoxie, subversion et réforme en Islam → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.