Dictionnaire des rimes
Les rimes en : compère
Que signifie "compère" ?
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- (Désuet) Parrain d’un enfant, par rapport à la marraine et aux parents de l'enfant.
- Et nous avons tout un cérémonial qu’il ne faut pas s’aviser d’ignorer ou de négliger dans les occasions où notre vie le réclame. Essayez d’être un compère de baptême et de ne pas porter la canne à rubans ! — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
- (Par extension) (Familier) Quelqu’un avec qui on vit habituellement, à qui l’on parle librement.
- elle [Catherine de Médicis] l [Le connétable Anne de Montmorency]’appellle toûjours mon compere, auſſi bien que le Roy [Henri II] — (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- Comme ils étaient en ce temps-là les deux seuls fusils de la commune, dès qu’un paysan avait repéré les lieux et heures de sortie d’un lièvre, […], il s’en venait annoncer la chose à l’un ou l’autre des deux compères, […]. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Puis, d'autorité, il apporte une piste de 421. Vissés au zinc, les deux vieux compères poursuivent leur conversation. — (Franck Maubert, Ville close, Éditions Ecriture, 2013)
- Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public.
- Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères.
- Ces soirs-là, le commandant Sicardot jouait le rôle d’un compère complaisant. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La grande Poulard était vedette à ce moment-là. Elle m’aimait bien, je vais la trouver. « Poulard, je lui dis, ce qui serait bien, c’est que tu me prennes pour compère quand tu descends chanter dans la salle, que tu choisis un bonhomme, que tu le fais monter sur la scène avec toi et que tu l’embrasses un peu partout en lui laissant du rouge à lèvres. » — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- (En général) Personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie.
- Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
- Homme adroit, subtil et artificieux.
- Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Homme qui se montre un bon compagnon ; homme agréable et de bonne humeur.
- Le film "polisson" de Claude Pierson Les Joyeux Compères (1973) — qui reprend le titre d'un film de Laurel et Hardy de 1934 : Les Joyeux Compères — a connu plusieurs titres alternatifs aussi allusifs : L'Heptameron ou Ah ! Si mon moine voulait... ou Vertudieu. Il est sorti en France le 23 octobre 1974 avec Michel Galabru et Darry Cowl dans les rôles principaux.
- (Théâtre) Chacun des deux principaux personnages d’une revue. → voir commérer
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "compère".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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bouquetière
- (Vieilli) Celle qui fait des bouquets de fleurs naturelles pour les vendre.
- Je demandai à M. Mille s’il pensait que cette bouquetière fût une personne de bien. Il me répondit qu’il s’en fallait de tout, mais qu’on devait être poli avec toutes les femmes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 154)
- À l’autre bout du pont, une bouquetière, ridée, barbue, celle-là, grise d’ans et de poussière, les poursuivit avec son panier chargé de mimosas et de roses de Nice. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 39)
- Travaillant probablement pour les jardiniers, les bouquetières se sont constituées progressivement d’elles-mêmes en communauté distincte, prenant ainsi leur indépendance au xve siècle. — (Sabrina Cauchy, Les bouquetières-chapelières en fleurs à Paris sous l’Ancien Régime, Master 1 : Université Paris XII, 2007)
- A la fin du Moyen Age, les bouquetières entrent en concurrence avec les jardiniers dans l’art de composer le « chapel de fleurs », traquant les contrevenants pour asseoir leurs privilèges. — (Les bouquetières, dans La France pittoresque, no 11, juillet/août/septembre 2004)
- Autre nom du pique-fleurs.
- Nous devons à un « Ami » une bouquetière de Savone, décor grand feu de scènes champêtres en camaïeu bleu. — (Cahiers de la céramique et des arts du feu, 1955)
- Le musée de la Faïence Jules Verlingue Quimper conserve une bouquetière de table décagonale […]. — (Bernard Jules Verlingue, Edith Mannoni, Les faïences de Quimper, Éditions Massin, 1990)
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cacaoyère
- (Agronomie, Biogéographie, Écologie, Ethnobiologie) Lieu planté de cacaoyers.
- La cacaoyère moyenne n’a que 47 ares et la caféière 18 ares. — (Jean Tissandier, Zengoaga: étude d’un village camerounais et de son terroir au contact forêt-savane, 1969)
- Ensuite, les cacaoyères tombèrent en semi-abandon. — (Luigi Balzan, Jean-Claude Roux, Alain Gioda, Des Andes à l’Amazonie, 2006, page 298)
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bulbaire
- Relatif au bulbe, en particulier en rapport avec le bulbe rachidien.
- L’IRM cérébrale met en évidence les anomalies cérébrales qui sont observées au niveau histologique : dysmyélinisation et surtout malformation cérébrale très particulière associant un trouble de la giration et de la cytoarchitectonie (micropachygyrie) dans les régions temporo-frontales et des anomalies des olives bulbaires [1, 7, 14]. — (Michel Arthuis, Brigitte Chabrol, Olivier Dulac, Josette Mancini, Gérard Ponsot, Neurologie pédiatrique, Éditions Lavoisier, Paris, 2010, 3e édition)
- La forme adulte de la paralysie bulbaire progressive est caractérisée initialement par une faiblesse bulbaire qui progresse jusqu’à impliquer des neurones moteurs.
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acrotère
- (Architecture) Ornementation placée aux extrémités supérieures des édifices, principalement sur les frontons.
- Les acrotères et les corniches du palais servent de perchoir à des familles de goélands, de plongeons et de cigognes. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Le toit du porche, à forme aiguë, comme toute vieille charpente, se distinguait par deux girouettes perchées aux deux bouts d’une cime ornée de ces serrureries bizarres que les savants nomment un acrotère. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- Ces deux fragments pourraient appartenir au même acrotère. — (Juliette de La Genière, Bianca Ferrara, Olivier Picard, Un sanctuaire en Laconie, 2005)
- (Architecture) Portion supérieure de mur ceinturant une toiture-terrasse.
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boursicotière
- Féminin singulier de boursicotier.
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chère
- Personne considérée chère, qui est tenu avec une affectueuse haute estime ou, par ironie, à qui est adressé une forme de dédain.
- Aicard et Mendès, s’esclaffant devant une glace, rectifiaient le désordre de leurs chevelures, ainsi que deux filles de maison publique, après le départ du client : « Ah ! ma chère, ce qu’on a pu rigoler ! » — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 86)
- Oui, ma chère, et le rapt est bel et bien consommé, répondit Eugénie. — (Alexand Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, C. Lévy, 1889 → lire en ligne)
- (Vieilli) Visage.
- Voulant cacher ma honte et sa colère, Elle couvrit son front d’une meilleure chère. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- (Vieilli) Bon accueil, réception caressante.
- Il ne sait quelle chère lui faire, il ne sait comment il doit le recevoir.
- Ne sachant quelle chère me faire. — (Marquise de Sévigné, 291.)
- À qui la mère pour ne se découvrir fait plus mauvaise chère. — (Mathurin Régnier, Satires, II)
- S’il y avait auprès de vous une personne bien faite, qui vous fît bonne chère. — (Vincent Voiture, Lett. 187)
- Il [Johnson] ne faisait pas meilleure chère aux Américains qu’il souhaitait de voir pendre. Jamais patriote ne fut plus violent. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 26)
- Tout ce qui regarde la quantité, la qualité, la délicatesse des mets et la manière de les apprêter.
- Ce respect de la chère et de ceux qui s’y adonnent, Guy le tient de Marie-Léonie Savoy. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 50)
- Et ce pauvre hère, ragaillardi lui aussi par le thé et la bonne chère, traduit alors la reconnaissance de son estomac repu par un concert qui porte la satisfaction générale à son comble. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Jamais encore je n’avais voyagé dans des conditions si fastueuses. En wagon spécial ou dans les meilleures autos, toujours les meilleures chambres dans les meilleurs hôtels, la chère la plus abondante et la mieux choisie. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- Une bécasse, c’est chère de prince ; et c’était pour se la réserver que les chasseurs avaient obtenu l’arrêté de prohibition ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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crinière
- (Zoologie) Ensemble des crins qui garnissent le cou de certains animaux, comme le cheval ou le lion.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Par analogie) Amas de poils sur certains animaux.
- Quelques soies, prothoraciques et des premiers segments tergaux, sont semi-érigées, sans pour autant que l’on puise parler de “crinière”. — (J.-C. Beaucournu et D. Gonzalez-Acuña, Description de Trochilopsylla Torresmurai n.gen. , n.sp. (Siphonaptera : Ceratophyllidae) du Chili, première mention d’une puce parasite d’oiseau-mouche (Aves : Trochilidae), dans Parasite, 2010, n° 17, page 137)
- (Par analogie) Touffe de crins tombante qui garnit le cimier d’un casque et flotte par-derrière.
- (Sens figuré) (Familier) Chevelure abondante.
- C’était un vieux sculpteur à crinière blanche, qui avait donné des leçons à la dame, au temps où elle sculptait. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 209)
- Une crinière poivre et sel lui couvrait les oreilles et lui mangeait le front. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, page 14)
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nattière
- Celle qui fait et vend des nattes.
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folliculaire
- Relatif aux follicules.
- Chaque ovocyte primaire s'entoure d'une couche unique de cellules épithéliales aplaties, les cellules folliculaires, qui dérivent des cellules des cordons sexuels. — (William Larsen, Embryologie humaine, traduit de l'anglais par Antoine Dhem, De Boeck Supérieur, 2003, page 12)
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cimeterre
- (Armement) Sabre, principalement en usage au Moyen-Orient et avec une lame très large et recourbée.
- Quand le hardi Provençal vit ses ennemis hors d’état de le surveiller, il se servit de ses dents pour s’emparer d’un cimeterre, puis, s’aidant de ses genoux pour en fixer la lame, il trancha les cordes qui lui ôtaient l’usage de ses mains et se trouva libre. — (Honoré de Balzac, Une passion dans le désert, 1832)
- « Alors, tu saisiras la femme par les cheveux… d’un seul coup de ton cimeterre tu feras voler sa tête, et, cette tête, tu l’apporteras ici, et tu la remettras à cette fille que voici ! » — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Quand les janissaires brandissaient leurs cimeterres courbes, un gémissement parcourait le désert et les rochers disaient au sable : « Il y a quelqu’un qui manque ici : c’est Sartre. » — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, pages 98-99.)
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. À rapprocher de badelaire, coutelas, couteau, épée, kriss, rapière et sabre.
- Parti : d’azur et de gueules, aux deux chevrons jumelés renversés d’or brochant, accompagnés en chef d’une molette d’éperon d’argent brochant également et en pointe de deux cimeterres aussi d’argent, garnis d’or, appointés en chevron renversé, qui est de Villiers-sur-Loir → voir illustration « armoiries avec 2 cimeterres »
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clavaire
- (Mycologie) Champignon se développant de façon ramifiée, souvent réputés non-comestibles ou comestibles médiocres.
- La clavaire droite est un champignon qui se développe sur les vieilles souches ou bois mort.
- Les clavaires simples sont peu appréciées, bien qu’en général comestibles. — (Jacques Delmas, Les Champignons et leur culture, 1989)
- La forêt de Sénart, où j’ai passé une partie de ma jeunesse, à chercher des cèpes et des clavaires, en compagnie de mon père et de Nadar, s’est transformée en une sorte de guinguette semée de « bouchons » sans intérêt. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 561)
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dépositaire
- Celui ou celle à qui on confie un dépôt.
- Auguste est mon plus fidèle compagnon, mon confident, le dépositaire de tous mes secrets, petits et grands. — (Antoine Bello, Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, 2010 ; édition Folio, 2012, p. 137)
- Bernard n'eut pas besoin de se recueillir pour retrouver gravées dans sa mémoire les instructions dont il était dépositaire. Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, p. 128)
- (Sens figuré) Celui, celle qui est garant de quelque chose.
- Les dépositaires de l’autorité.
- Être le dépositaire des secrets de quelqu’un.
- La troisième classe de prêtres était les ovates ou eubages, fidèles dépositaires des rites sacrés et des cérémonies religieuses ; cette dernière classe exerçait aussi l'art divinatoire, et remplissait ainsi le même office que les augures et les aruspices de Rome. — (Ernest Bosc, L. Bonnemère, Histoire des Gaulois sous Vercingétorix, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1882)
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chambrière
- (Équitation) Bâton au bout duquel est attachée une courroie ou une longe de cuir pour fouetter les chevaux dans un manège.
- Plus le cheval est irritable, nerveux ou craintif plus il faut être modéré dans l’emploi de la chambrière ; […]. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 255, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
- […] Au cirque, le signe du commandement est la chambrière. Le chef de piste ou le maître de manège sont seuls détenteurs de cet important instrument, qui doit mesurer la moitié de la piste, soit six mètres cinquante. — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
- (Vieilli) (Désuet) Bâton qui sert à soutenir une voiture quand on dételait les chevaux ou quand les charrons la réparaient.
- On avait sorti une charrette de dessous un hangar ; on la posa sur ses chambrières, et on nous fit monter dedans. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Vieilli) (Désuet) Trépied de charron.
- (Vieilli) (Désuet) Béquille de charrette.
- (Vieilli) (Désuet) Chandelier.
- (Vieilli) (Désuet) Petit ruban qui tenait la quenouille.
- (Marine) Forte tresse en corde qu'on attachait au hauban.
- (Musique) (Rare) Baguette de l’archet.
- Mariées comme la mèche et la flamme et la cire, les étoiles au fond du ciel perceront le noir de la nuit. Sous la main tsigane et jusqu’au déploiement de l’aube, les archets à talon d’argent, chambrières tendues de crins fins, feront gémir nos violons d’érable et de sapin. — (Jacques Debot, Romstorie : A Francesca, enfant rom, née dans la rue, morte dans la rue sur blogs.mediapart.fr, 4 janvier 2015)
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offert
- Participe passé masculin singulier de offrir.
- C’est encore ce qui nous est offert sous cette image si belle et si forte de la régénération. — (Athanase Coquerel, Sermon d’adieu prêché dans l’église de l’oratoire le 26 février 1864, 1864)
- Son compère en attaque, Phil Foden, s’est lui aussi offert un triplé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 16)
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colère
- Réaction vive et parfois violente contre ce qui blesse un sentiment.
- Quand ils arrivèrent, sa colère, à laquelle il fallait un prétexte pour s’exhaler, tomba sur eux avec l’éclat de la foudre. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Or, depuis quelque temps, le curé de Melotte devenait inquiet, il s’attristait, s’aigrissait, se montait et se mettait dans de saintes colères. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Sortons ! fis-je irrité par toutes ces simagrées et littéralement pris d’une colère que je ne m’expliquais pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En lui-même, il souhaitait que Feempje déguerpît, car les colères brusques du Hollandais le faisait trembler pour ses vitres. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 39)
- Mon fils est en prisonEt moi je sens en moiDans le tréfonds de moiMalgré moi, malgré moiPour la première foisMalgré moi, malgré moiEntre la chair et l’osS’installer la colère. — (Félix Leclerc, L’Alouette en colère, 1972)
- La colère est l’ennemie de l’intelligence. — (Marie-Ève Sévigny, Intimité et autres objets fragiles, Triptyque, 2012, page 32)
- Il dit cela, il fit cela en colère, tout en colère.
- Nabet vit rouge et sentit monter en lui une colère irrationnelle. Pourtant il se contint, l'angoisse était plus forte que son ressentiment. — (Bernadette Boissié-Dubus, Sous les pavés, la plage... est rouge, éd. Clair de Plume 34, 2015, page 40)
- Il faut que sa colère se passe.
- Il faut qu’il décharge sa colère, qu’il passe sa colère sur quelqu’un.
- (Sens figuré) La colère de Dieu, la colère du ciel, la colère céleste.
- (Sens figuré) La colère des flots.
- (Sens figuré) — Les rafales d’une violence inouïe, accès de colère de Wottan ou de Thor, tombent des hauteurs en sifflant et soulèvent des tourbillons d’embruns qui sillonnent la mer. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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cabaretière
- Celle qui tient un cabaret.
- Les hôtelières et cabaretières se rencontrent naturellement un peu partout, exerçant soit en leur nom, soit en survivance de leur mari. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 211)
- — Tu ne nous mettrais pas des grenouilles entre la truite et le légume ?La cabaretière leva vers le ciel ses bras courts et gras : — Tu es fou ! ça ferait double emploi… — (Marcel E. Grancher, Dombes, Éditions Optic, 1945, page 71)
- On le décrit remontant du Comtat-Venaissin et faisant un « arrestadou à Saint-Didier-en-Velay ». Là, officie « la petite Marie », cabaretière et cantinière. — (Jean Peyrard, Avec les brigands et bandits de grand chemin : en Loire, Haute-Loire, Ardèche, Éditions Le Hénaff, 1980, chapitre 2)
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abandonnataire
- (Droit de propriété) Personne qui reçoit des biens abandonnés.
- Après un an et un jour vous serez l’abandonnataire.
- Le créancier abandonnataire fera vendre le navire aux enchères publiques (en supposant que le navire existe encore aux mains de l'armateur). — (Daniel Danjon, Jean Lepargneur, Manuel de droit maritime, 1929)
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droitière
- Personne droitière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Personne politiquement droitière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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dépressionnaire
- (Météorologie) Relatif à une dépression.
- Mardi, un noyau dépressionnaire s’approchera via le Golfe de Biscaye. — (Vers la première vague de froid, précoce, cet hiver, sudpress.be, 29 nov 2010)
- Selon le météorologue André Cantin d’Environnement Canada, l’arrivée d’un système dépressionnaire et des températures plus fraîches pourraient permettre de ramener de la neige à certains endroits. — (TVA Nouvelles, La neige n’a pas dit son dernier mot!, Le Journal de Québec, 22 mars 2021)
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chiffonnière
- Celle qui ramasse des chiffons.
- Saint-Edme aperçoit une chiffonnière à moitié ivre qui monte sur une borne et crie alentour: « Vidock a été mis à pied. C’est Coco-Latour[sic] qui est maître de tout! » — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 212)
- (Vieilli) Meuble en forme de table avec des tiroirs pour ranger les chiffons.
- Je savais à peu près — comme un homme qui n’a pas cherché à le savoir mieux — qu’elle ne quittait jamais sa mère ; — qu’elle travaillait habituellement près d’elle, à la même chiffonnière, dans l’embrasure de cette salle à manger, qui leur servait de salon ; — qu’elle n’avait pas d’amie en ville qui vînt la voir, et qu’elle ne sortait guère que pour aller le dimanche à la messe et aux vêpres avec ses parents. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 57)
- À l’entrée, presque à la porte, ma mère et ma sœur travaillaient de chaque côté d’une chiffonnière, à la place qu’elles avaient adoptée pour veiller, depuis que grand’mère était malade. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- La table peut être à écrire, à thé, à jeu, en chiffonnière, en « bonheur-du-jour » (pour la toilette !)… — (Cécile Jaurès, La modernité du xviiie siècle, Journal La Croix, page 21, 5 janvier 2015)
- (Par extension) Celle qui ramasse les matériaux, plastiques, verre, cartons, etc., et les objets usagés afin de les revendre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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dentelaire
- (Botanique) Nom vernaculaire du plumbago d’Europe et d’espèces voisines.
- Nous traiterons ici la dentelaire vivace légèrement arbustive et couvre-sol. Elle ne craint pas le gel et possède de magnifiques fleurs bleu gentiane en été et en automne. — (Armelle Cottenceau, Planter la dentelaire, rustica.fr)
- La racine de dentelaire passait autrefois pour guérir les maux de dents (d'où le nom de la plante). Toxique, on ne l'utilisait que pour l'usage externe. — (Fiche Dentelaire, complements-alimentaires.co, 12 juin 2012)
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mystère
- Ce qu’une religion a de plus caché, ce qui n’est connu que des initiés.
- Alliette est l’homme le plus heureux de la terre ; il ne parle que tarots, cartes, sortilèges, sciences égyptiennes de Thot, mystères isiaques. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- (En particulier) (Bible, Christianisme) Vérité de foi contenue dans la révélation et qui, sans contredire la raison, la dépasse.
- On peut considérer que la raison, incapable d’établir la possibilité intrinsèque des mystères révélés, telles que la Trinité, l’Incarnation, l’Eucharistie, la création ex nihilo, peut néanmoins établir qu’ils ne sont pas contradictoires […] Les mystères, étant supra-rationnels, ne sauraient être démontrés ; mais, comme ils ne sont pas pour cela anti-rationnels, les arguments qui tendent à établir qu’ils sont absurdes n’ont aucune valeur probante […] — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Il est certain qu’ésotéristes et amateurs de mystère préféreront toujours continuer à considérer la question comme insoluble de façon technique. Car le mystère est une forme indéniable de plaisir, et qui s'autoexcite indéfiniment. — (Eric Guerrier, Pyramides: ou le principe de l'escalier, Editions L'Harmattan, 2012, page 13)
- (Par extension) (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret, d'inconnaissable dans les phénomènes de la nature ; ce qui est inexplicable par la raison humaine.
- Le mystère des perturbations de l’orbite de Mercure n'a finalement été élucidé qu'avec la théorie de la relativité générale proposée par Albert Einstein au début du XXème siècle. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’Astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, décembre 1992, p. 41)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. l'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l'armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- L’aporie est une espèce d’énigme, mais considérée d’un point de vue logique plutôt que magique ou spirituel. C’est un problème qu’on renonce à résoudre, au moins provisoirement, ou un mystère qu’on refuse d’adorer. — (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Presses universitaires de France, 2001)
- (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret dans les affaires humaines.
- Jusqu’à cette nuit, aucune lumière accusatrice ne s’était échappée de ces deux âmes ; mais entre elles et Dieu certainement il s’élevait quelque sinistre mystère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- C’est comme cela. Moi aussi j’ai mes mystères, tout maire que je suis ; mais venez, je vais vous montrer autre chose. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ce coin perdu de Jan-Mayen n’est pas à l’abri des cancans, des mystères, des intrigues et même des complications diplomatiques. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les soins, les précautions que l’on prend pour n’être pas entendu, pour n’être pas observé.
- Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois Filles de leur mère/Chapitre 1, 1926)
- Il m’a entretenu, avec beaucoup de mystère, de tous ses chagrins. - Ils sont sortis tous deux en grand mystère.
- (Ironique) Pourquoi faire tant de mystère pour nous dire ce que tout le monde sait ? - Faut-il faire tant de mystère pour si peu de chose ?
- (Religion) Composante du rosaire.
- (Histoire) Nom que l’on donnait, au Moyen Âge, à certaines pièces de théâtre, d’inspiration religieuse, dont le sujet était tiré des Écritures ou de la vie des saints.
- Ce jour-là, il devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Pour la poésie dramatique en langue vulgaire, sa partie religieuse, le mystère et le miracle, se rattachait aux mystères latins antérieurs, qui eux-mêmes étaient une partie du culte, et tenaient à cet ensemble de représentations théâtrales que l’église avait empruntées originairement au paganisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Tour à tour commencent à défiler les pages, les rois, les anges, les saintes, qui paraissent jouer un de nos vieux mystères avec, comme décor, la cathédrale. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 238.)
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solitaire
- Qui est seul ; qui vit dans la solitude.
- L’hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d’angoisse. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- Tu étais de plus en plus malade, solitaire, retranché en toi-même. — (Alina Reyes, Nus devant les fantômes, 2000)
- (Par extension) (Désuet) Qui qualifie celui qui vit reclus dans l’abbaye de Port-Royal.
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commère
- (Vieilli) Personne qui est la marraine d’un même enfant, du point de vue du parrain, du père et de mère de l’enfant.
- SUZANNE. Mes amis, je vous présente le nouveau fermier de Gros-Bois.NANETTE, à André. Na !… quand je vous avais dit que vous seriez content d’la commère que je vous donn’ra,ANDRÉ, à Landuriau. Si je suis parrain aujourd’hui, c’est à charge de revanche, et je te le promets avant un an… Partons pour le baptême… Ma commère, voulez-vous permettre ? — (Saintine , « La Paysanne demoiselle » dans Le Magasin théâtral : choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris, Marchant, 1834, page 19)
- Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Familier) (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — Note : On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toi, il faut que tu saches tout, parce que tu as un esprit de commère, d’espincheur, et de bazarette. — (« Scénario de La Prière aux étoiles », 1941, dans les Œuvres complètes de Marcel Pagnol, tome 6, Club de l'Honnête Homme, 1977, page 472)
- – La classe est encore vide, je suis seule à mon rang et derrière moi sont assises les deux plus mauvaises élèves de la classe, des commères inséparables, toujours en train de chuchoter entre elles, d’échanger des coups d’œil, de ricaner… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 238)
- (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
- Avec ou sans patente — la loi l'y autorisait peut-être à l'époque, et de toute manière il y a prescription — elle tenait dans sa vaste cuisine un lot de marchandises épicières qu'elle débitait aux commères du voisinage. — (Maurice Le Lannou, Un bleu de Bretagne : souvenirs d'un fils instituteur de la 3e République, Éditions Hachette, 1979, chapitre 1)
- L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère. — (Jean de La a Fontaine, Le Héron)
- (Désuet) (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
- Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
- Tandis que Joséphine Balsamo s’apprêtait, il apprit par une ouvreuse que la commère de la revue, Brigitte Rousselin, habitait une ancienne maison de Montmartre, d’où chaque jour, avec une vieille femme de chambre très dévouée, du nom de Valentine, elle descendait pour assister aux répétitions de la prochaine pièce. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Music-hall) Animatrice d’une revue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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similaire
- (Didactique) Qui est homogène. — Note : Se dit d’un tout qui est de la même nature que chacune de ses parties, ou de parties qui sont chacune de la même nature que leur tout.
- Une masse d’or est un tout similaire, parce que chacune de ses parties est de l’or.
- Ses parties sont similaires.
- (Géométrie) Rectangles ou des parallélépipèdes formés par la multiplication des nombres proportionnels entre eux.
- (Physique) Rayon également réfrangible.
- La veine porte, ses branches afférentes et ses branches de division intra-hépatiques ont un flux hépatopète et une analyse spectrale similaire. — (Marie-Christine Plainfossé, L'écho-doppler couleur en pratique viscérale et périphérique, p.170, Masson, 1997)
- (Courant) Qualifie une chose semblable à une autre ou de même nature.
- Les H’mông de la région de Sa Pa au Vietnam et les H’mông de la région du Xi Chuan en Chine portent des vêtements similaires, a informé Giàng Seo Gà, membre de l'Association du folklore du Vietnam. — (Thuy Hà, L'originalité des costumes des H’mông à Sa Pa, lecourrier.vn, 26 janvier 2021)
- Produits similaires.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.