Dictionnaire des rimes
Les rimes en : command
Que signifie "command" ?
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- (Droit) Acte par lequel une personne, lors d’une vente amiable ou adjudicataire se substitue à l’acquéreur ou à l’adjudicataire.
- Gaubertin crut à quelque trahison de Soudry, comme Lupin et Soudry se crurent joués par Gaubertin ; mais la déclaration de command les réconcilia. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre sixième)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "command".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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attirant
- Qui attire. Il ne s’emploie guère qu’au figuré.
- Souvent, histoire de passer le temps, les paléopathologistes entrent dans les églises dans l’espoir d’y repérer une tombe atypique, une relique extravagante, une inscription funéraire plus ou moins attirante. — (Philippe Charlier, Médecin des morts, 2006)
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formant
- (Linguistique) Fréquence qui caractérise le timbre d’une voyelle lors de la parole.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Élément de construction grammatical qui n’a souvent pas de signification par lui-même, tels que les affixes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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choquant
- Qui offense, qui déplaît par son immoralité ou son inconvenance.
- Il était très ennuyé car, pour lui, cette histoire était choquante au possible, dénuée de toute dignité. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
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fièrement
- D’une manière fière.
- Il allongeait sa jambe, sèche comme un échalas, qui flottait dans une molletière trop large et sans couleur, pour montrer fièrement sa chaussure. — (François Barberousse, L'Homme sec, Paris : Gallimard, 1935 & Romorantin : Marivole Éditions, 2013, chap. 7)
- (Familier) Extrêmement, fortement.
- Il a eu fièrement peur.
-
sentiment
- (Vieilli) Action ou faculté de sentir, de recevoir des impressions.
- Perdre le sentiment.
- Il semble qu’il soit mort, il n’a plus de mouvement ni de sentiment.
- Faculté que nous avons de connaître, de comprendre, d’apprécier, de sentir directement certaines choses sans le secours du raisonnement, de l’observation ou de l’expérience.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l'humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d'horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- J'ignorais […] quelles abominations pouvaient s'y perpétrer et jusqu'où se dégradaient les sentiments les plus sacrés.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Quelqu’une des affections, des passions, des émotions ; et généralement de tout phénomène de la vie affective.
- Mais la raison est toujours mesquine auprès du sentiment ; l'une est naturellement bornée, comme tout ce qui est positif, et l'autre est infini. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l'objet du sentiment dont s'est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- […]; j'éprouvai pour cet officier une sympathique confiance qui s'accentua, dans la suite de nos rapports. La fréquentation des Danois a toujours provoqué chez moi des sentiments de même nature ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s'imposait sincèrement et définitivement, sans arrière pensée, à tous les esprits européens, alors nous n'aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. L'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- être capable de sentiment, se piquer de sentiment, Avoir l’âme sensible, délicate, se piquer de sensibilité, de délicatesse d’âme.
- Sentiments naturels, mouvements qui sont inspirés par la nature.
- La tendresse des pères envers leurs enfants et celle des enfants envers leurs pères sont des sentiments naturels.
- Disposition à être facilement ému, touché ou attendri.
- Feindre, jouer le sentiment.
- Il agit trop par sentiment et trop peu par raison.
- — Quand j’étais à Strasbourg, disait-il, j’avais pour secrétaire particulier un garçon charmant, qui eût fait un beau chemin dans la politique s’il n’avait point été attaqué au cœur par une maladie qui ne pardonne pas : le sentiment. Malgré toute son intelligence, il avait eu la sottise de mettre sa vie dans l’amour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Opinion qu’on a de quelque chose ; ce qu’on en pense ; ce qu’on en pressent.
- Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- Pavlov ne s'est pas borné à abdiquer simplement la psychologie en tant que science. Il voyait naître en lui le sentiment d'hostilité irréconciliable envers cette « alliée de la physiologie » qui n'a pas fait ses preuves. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 78, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Elle faisait face à l'étagère où étaient regroupés mes vinyles. J'ai eu le sentiment qu'elle était en train de juger ma discothèque et qu'à travers elle, elle me jugeait moi. — (Olivier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chapitre 5)
- (Chasse) Traces et odeurs laissées par un gibier.
- […] ses ruses et ses détours sont inutiles ; il n'a d'autre ressource que de fuir la terre qui le trahit, et de se jeter à l'eau pour dérober son sentiment aux chiens. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 712)
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accouchement
- (Reproduction) Action d’accoucher.
- Dans la mythologie hawaïenne, Haumea est la déesse de l’accouchement et de la fertilité. Avant la création de la Terre, Haumea vivait dans un verger sur les arbres duquel poussaient tous les animaux et les plantes, […]. — (Sarah Bartlett, La Bible de la Mythologie, traduit de l'anglais par Antonia Leibovici, Paris : Éditions Trédaniel, 2009, page 170)
- Accouchement difficile, laborieux.
- Le travail de l’accouchement.
- On l’entendit dire à l’un de ses beaux-frères qu’en somme l’accouchement est le service commandé des femmes : Fernande était morte au champ d’honneur. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 62)
- Action d’aider une femme à accoucher.
- Pratiquer un accouchement.
- Ce chirurgien connaît bien la bonne méthode des accouchements.
- Faire un cours d’accouchement.
- (Médecine) Acte par lequel une femme se délivre ou bien et délivrée du produit de la conception, c'est-à-dire le foetus et les annexes, pendant une époque où le foetus est viable.
- Chaque accouchement est différent mais sur le plan physiologique, tous suivent trois étapes bien définies : le travail (dilatation du col de l'utérus et engagement du bébé), l'expulsion (la sortie du bébé) et la délivrance (expulsion du placenta) — (site internet lemedecin.fr, https://forum.lemedecin.fr/t/etapes-accouchement/1178)
- (Sens figuré) Mise en place, réalisation.
- L’accouchement de cet ouvrage a été laborieux.
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dément
- (Médecine) Qui est dans l’état de démence.
- Le Jones dément, acculant au suicide sa secte d’arriérés, est à peine différent du lunatique Khadafi, le prophète de la lubie, du calamiteux Khomeini qui ayatollise gâteusement à Téhéran, ou du débile Lefebvre, qui rafistole à Écône sa petite église pour lui tout seul. — (Louis Dalmas, Le désordre et la patience, 1982)
- (Par extension) (Familier) Qui défie la raison ; incroyable.
- Ainsi, défilèrent consécutivement les qualificatifs de dément, délirant, chouette, bath, et pas mal. On pouvait tout aussi bien dire d'une fille qu'elle était chouette et d'une capitale étrangère visitée à Pâques que c'était pas mal. — (Philippe Labro, Des Feux mal éteints, Editions Gallimard, 1967, 2014, chap.2)
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accompagnant
- Qui accompagne.
- La famille accompagnante peut être admise dans les mêmes conditions que le travailleur sélectionné ou le demandeur principal : autrement dit, les accompagnants bénéficient de l’accès immédiat au marché du travail et d’une série de prestations sociales. — (, Perspectives Des migrations internationales, éditions OCDE, 2006)
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frénétiquement
- D’une manière frénétique.
- Gregor sentit ses petites pattes s'agiter frénétiquement, en s'avançant vers la nourriture. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1915)
- Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
- J’aurais aimé dire quelque chose, trouver une formule exprimant ma reconnaissance et mon admiration, je recherchai frénétiquement une formule pendant les trente secondes qu’il me fallut pour mettre mon manteau, pour marcher jusqu’à la porte ; mais, cette fois encore, les mots me manquèrent. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 321.)
- Pétrifiée, je suis restée longtemps immobile, les yeux fixés sur la fente sombre, aussi effrayée à l'idée que le papillon surgisse qu'à l'idée de l'avoir tué. Comme il ne ressortait pas, je me suis lavé les mains frénétiquement. Je tremblais. J'avais envie de vomir. — (Tatiana Vialle, Belle-fille, NIL éditions, 2019)
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accédant
- Celui qui accède.
- "On réfléchit sur le type de profils qu’on veut comme étudiants et comme accédants au marché du travail", "dans le cadre du pacte de compétitivité, il s’agit de réfléchir au rayonnement et à l’attractivité de la France qui est en baisse", explique-t-on place Beauvau. — (Contre l’immigration clandestine, Valls donne ses ordres aux préfets, LeParisien.fr, 13 mars 2013)
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communément
- Le plus ordinairement.
- On les trouve communément dans les rues. — (Vincent Voiture, Lett. 30.)
- L'oxalide petite oseille, oxalis acetosella, Lin., porte vulgairement les noms de surette, alléluia, etc. Elle croit assez communément dans les bois et les lieux couverts de presque toute la France. — (Encyclopédie du dix-neuvième siècle: répertoire universel des sciences, des lettres et des arts, édité par Ange de Saint-Priest, tome 18, Paris, 1848, p. 266)
- D’après l’usage commun.
- La psychorigidité forme un couple bien assorti avec l’égocentrisme qui peut se définir comme un rapport privilégié, voire univoque à soi, à ses préoccupations, différent de ce que l'on entend communément par égoïsme. — (Roland Coutanceau , Les Blessures de l’intimité, Odile Jacob, 2010)
- Ces dépenses injustifiées et excessives sont communément appelées, reprenant ainsi le terme de la jurisprudence des juridictions du contentieux de la tarification, abusives. — (Jean-Pierre Hardy, Financement et tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux, Éditions Dunod, 5e éd., 2018, p. 101)
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absorbant
- Qui absorbe.
- Une terre absorbante.
- Des sables absorbants.
- (Médecine, Pharmacie) Se dit des substances et des préparations médicinales ayant la propriété d’absorber les acides qui se développent spontanément dans l’estomac. Médicaments servant à absorber les liquides et les gaz.
- Substance, poudre absorbante.
- (Sens figuré) Qui s’empare de l’esprit, qui l’occupe tout entier.
- Pensées, occupations absorbantes.
- (Sens figuré) Qui est absorbé.
- La normalienne donnait un simple exposé historique. Superficiellement, tous les enfants avaient l’air aussi absorbant, aussi bénéficiant ; mais, à fixer mon attention, je voyais les phrases tomber différemment sur eux ; un dépit irrésistible me crispait : cette forme de parole ne s’adapte pas à cette forme de tête… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Sens figuré) (Rare) Qualifie une personne désireuse avant tout de faire connaître ses idées.
- Samuel, comme on le voit, rentrait dans la classe des gens absorbants, — des hommes insupportables et passionnés, chez qui le métier gâte la conversation, et à qui toute occasion est bonne, même une connaissance improvisée au coin d’un arbre ou d’une rue, — fût-ce d’un chiffonnier, — pour développer opiniâtrement leurs idées. — Il n’y a entre les commis voyageurs, les industriels errants, les allumeurs d’affaires en commandite et les poëtes absorbants, que la différence de la réclame à la prédication ; le vice de ces derniers est tout à fait désintéressé. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, réédition Folio, page 20)
- (Théorie des graphes) Qualifie un sous-graphe orienté pour lequel il n’existe aucun arc de son graphe qui ne lui soit pas un arc incident vers l’intérieur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Élément absorbant (ou élément permis) : (Mathématiques) Élément d’un ensemble qui, pour une loi de composition interne donnée, transforme tous les autres éléments en lui-même lorsqu’il est combiné avec eux par cette loi.
- L’élément absorbant de la multiplication est le zéro.
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concernant
- Inquiétant, qui pousse à la réflexion.
- D’un coup, alors qu’on était dans une petite chose gentillette, vaguement ennuyeuse, nous voilà englués dans les bons sentiments et les sujets « concernants ». En vrac : précarité des jeunes, pauvreté des vieux, colocation entre générations, prostitution étudiante… — (Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, “« Les Mauvaises têtes » et la mauvaise pioche”, Libération, mercredi 11 septembre 2013, p. 29)
- Qui concerne le grand public, la société.
- Il faut pour cela examiner d’abord les formes de présentation de la politique dans les médias télévisuels et donc, explorer cette catégorie des « questions de société », des « sujets concernants » du discours d’information, même quand ils ne sont pas dits politiques. — (Ludovic Renard, "Le traitement audiovisuel de la politique : les recompositions symbolico-cognitives de la politique à la télévision (1996-2006)", 2008 → lire en ligne)
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peinant
- Participe présent de peiner.
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prenant
- Qui prend, ou qui permet de prendre en facilitant la prise.
- Un leurre avec billes est souvent attractif, mais il arrive aussi que le même modèle, silencieux cette fois, devienne alors plus prenant. — (revue Pêche en mer, août 2005, page 42)
- (Droit) Qualifie une partie qui a droit de prendre, de recevoir.
- (Zoologie) (Vieilli) Qualifie la queue de certains animaux qui peut s’enrouler avec force autour des objets, et dont ces animaux se servent pour s’attacher, pour se suspendre.
- Singe à queue prenante.
- (Sens figuré) Saisissant, captivant.
- La voix de cet orateur est chaude et prenante.
- Ma chère, affirmait l’acteur d'une voix prenante, la voix qu’il choisissait sur scène pour interpréter les actes de tendresse, ma chère, vous avez douté de moi. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 686)
- (Québec) Accaparant.
- La politique, c’est passionnant, stimulant, gratifiant, mais c’est aussi très prenant. — (Véronyque Tremblay, Pugnace, franc, sensible, site journaldemontreal.com, 6 mai 2021)
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accréditant
- Participe présent du verbe accréditer.
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donnant
- (Familier) Qui aime à donner. — Note : On l’emploie surtout avec la négation.
- Il n’est pas donnant. — La bonne femme n’est guère donnante.
- Mon maréchal, assez donnant dans ce temps là, tire deux billets de mille francs de son secrétaire. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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accordant
- (Vieilli) (Musique) Qui s’accorde bien.
- Do et sol sont des tons accordants entre eux.
- Do et si ne sont pas des tons accordants entre eux, ils sont discordants.
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promenant
- Participe présent de promener.
- Je me vengerai, dit-il en se promenant à grands pas, elle en mourra de honte : je la peindrai ! oui, je la représenterai sous les traits de Messaline sortant à la nuit du palais de Claude. — (Honoré de Balzac, La Maison du Chat-qui-pelote, 1830)
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affectueusement
- D’une manière affectueuse.
- Il m’a parlé affectueusement.
- C’est par le sentiment et l’impression de ce désir du salut que le saint roi David s'écriait si souvent et disait si affectueusement à Dieu… — (Louis Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 44)
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baignant
- Qui est immergé ou submergé d’un liquide.
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acculant
- Participe présent du verbe acculer.
- Il estime que, pourvu que l’on ne touche pas aux principes, on peut accepter des compromis, mais en acculant les Britanniques à se montrer plus clairs. — (Edouard Balladur, La tragédie du pouvoir, 2013)
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pratiquant
- Qui observe les pratiques de sa religion.
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Spécialement, dans le cas du catholicisme, qui va à la messe toutes les semaines.
- Si, je suis pratiquant. Si, je vais à la messe, à peu près chaque dimanche. — (Jean-Pierre Denis, Un catholique s'est échappé, Éditions du Cerf, 2019, page 49)
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adjectivant
- Qui transforme en adjectif.
- La désinence adjectivante -able.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.