Dictionnaire des rimes
Les rimes en : colombin
Que signifie "colombin" ?
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- Qui a rapport au pigeon.
- Pigeon colombin.
- Baiser colombin.
- Elle accompagna ses baisers – « Comment déjà ? Ah, oui ! des baisers colombins » – par de lentes caresses sur la nuque, le front, les joues. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 121)
- (Vieilli) Couleur gorge-de-pigeon. #6A455D
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "colombin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
drain
- (Électricité) Une des trois électrodes d’un transistor à effet de champ (les deux autres sont appelées source et grille). Il joue un rôle analogue à l’anode dans les tubes à vide, ou le collecteur dans les transistors bipolaires.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Agriculture) Fossé souterrain qui sert à faire écouler l’eau dans les terres trop humides.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Il se dit aussi d’un tuyau poreux qui sert au même usage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) (Chirurgie) Mèche ou tube percé de trous adapté dans une plaie après une opération chirurgicale afin d’en extraire les fluides viciés pour faciliter l’écoulement du pus d’un foyer infectieux ou, en l’absence d’infection, du sang et de la lymphe qui risqueraient de s’accumuler lors de la cicatrisation et de provoquer un hématome.
- S’il y a infection, et surtout si la tête du pancréas est hypertrophiée, il fait le drainage étanche du cholédoque, en introduisant le drain jusque dans l’hépatique. — (J. Guenot, Le Drainage temporaire des voies biliaires dans la lithiase biliaire, 1905)
- Prisonnière des drains et des tuyaux, elle venait de réintégrer sa chambre, tenta de refaire surface malgré les doses de morphine qui endiguaient sa douleur, et prononça quelques mots. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
-
calotin
- Ecclésiastique, clérical.
- Il [Trouche] faisait sa toilette d'homme grave, essuyait de son visage marbré les hontes de la nuit, mettait une certaine cravate qui, selon son expression, lui donnait « l'air calotin ». — (Émile Zola, La Conquête de Plassans, 1874)
- (Péjoratif) Dévot, bigot.
- Papa m’appelle calotine parce que j'y vais [à la messe], mais au fond cela lui est égal.
-
commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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médecin
- (Archaïsme) De médecin, des médecins.
- le doigt medecin ou le doigt annulaire — (Antoine Oudin, Le tresor des deux langues espagnolle et francoise de Cesar Oudin, augmenté sur les Memoires de son Autheur, Antoine de Sommaville, 1645, page 273)
- Digito medico. Le doigt médecin est le quatrième doigt. Il n’y a pas la moindre raison à cette dénomination bizarre ; car jamais médecin n’emploie le quatrième doigt ni plus fréquemment que les autres, ni à quelque usage particulier ; […] — (Pline l’Ancien, Histoire naturelle, tome 18, C. L. F. Panckoucke, 1833, page 139)
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archéen
- (Géologie) Relatif à l’Archéen.
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dépeins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dépeindre.
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napolitain
- (Géographie) Relatif à Naples ou à ses habitants.
- Quand nous respirâmes un peu, la marquise trouva chez moi l’homme avec qui je croyais finir ma vie, Gennaro Conti, le grand compositeur, d’origine napolitaine, mais né à Marseille. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Il y avait dans cette galère quatre jeunes gens de Marseille, cinq prêtres napolitains, et deux moines de Corfou, qui nous dirent que de pareilles aventures arrivaient tous les jours. — (Voltaire, Candide, chapitre 28)
- Ce jour-là, pour faire honneur à sa nation, il avait remplacé ses vêtements napolitains par une jaquette bordée de rose à la Provençale. — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin - La Mule du pape)
- Crème glacée napolitaine, crème glacée à la fraise, la vanille, et au chocolat.
- Baiser napolitain.
- (Linguistique) Qui appartient à la langue de la région de Naples.
- Beaucoup de mots napolitains ressemblent à de l'italien.
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vin
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du vinza.
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archidiocésain
- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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baisemain
- (Féodalité) Hommage que le vassal rend au seigneur du fief en lui baisant la main.
- Il ne devait que le baisemain.
- Geste de politesse qui consiste à baiser la main d’une dame pour la saluer ou pour prendre congé d’elle.
- Aussitôt de tous les gradins partent des viva assourdissants ; les mouchoirs s’agitent ; les chapeaux des majos volent dans l’arène, et le héros vainqueur envoie modestement des baisemains de tous les côtés. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 49)
- Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain. Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse. — (Léo Ferré, Poète… vos papiers !, préface, 1956)
-
biffin
- Chiffonnier.
- — C’est un ancien biffin qui a gagné gros dans le chiffon, qu’il n’a quitté que quand il s’est fait écraser un bras, parce qu’un seul bras n’est pas commode pour courir les poubelles. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les deux édiles demandent davantage d’effectifs policiers en vue de dissuader les biffins du haut de la rue du Faubourg-du-Temple […]. — (Direct Matin, n° 810, page 7, 2011)
- (Par extension) Personne en situation de précarité qui cherche de petits objets et matériaux usagés, puis les revend pour augmenter ses faibles revenus.
- La voie qui mène aux puces de Saint-Ouen a accueilli pendant des années un marché clandestin rassemblant jusqu’à 400 à 500 biffins. — (Le Parisien du 21 mars 2017, « Paris : la porte de Montmartre en quête de réhabilitation »).
- (Militaire) (Familier) Fantassin.
- L’appellation est née au XIXe siècle quand marins, marsouins et bigors, fiers de leur tenue impeccable (dont ils étaient propriétaires), reprochaient aux soldats de l’armée de terre d’être habillés comme des chiffonniers (biffins en argot). — (Wikipédia, article Troupes de Marine)
- Maillat entendit un bruit de roues sur les pavés, et au même instant, un petit charreton, poussé par un biffin, débouchait sur sa droite. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 9)
- Je sais qu’hier et avant-hier « Dominique » fut le théâtre d’effroyables carnages. Comment le biffin fait-il pour tenir au milieu d’une boucherie pareille ? — (Marc Bertin, Packet sur Diên Biên Phu, 1991)
-
funin
- (Marine) Cordage blanc, fait de fil non goudronné, qui sert surtout aux grands appareils employés dans les opérations des ports.
- Caliorne, est un gros funin amaré sous les hunes du grand mast de Borcet, sur lequel il y a une grande poulie, par laquelle passe un funin ou corde avec une poulie: on s'en sert pour eslever les plus grands fardeaux. — (Fournier, Inventaire des mots et façons de parler dont on use sur mer, 1667)
- Un bref appel et le gardien empoignant le funin assoupli par un long usage, l'enroule dextrement autour du billot d'arrêt ; l'amarre grince, se tend, s'amincit sous l'effort du navire dont l'hélice, en marche arrière, rompt l'élan en faisant bouillonner l'eau écumeuse. — (Henri Barbot, Nantes en flanant, 1930)
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dialecticien
- Celui qui en pensant, parlant ou écrivant, applique les procédés de la dialectique.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509, traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Le premier, Abélard avait eu l'idée de composer une somme théologique suivant la méthode des Dialecticiens, […] mais le traité qu'il écrivit tout d'abord […], comprend seulement l'étude de Dieu et de la Trinité. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- C'est un merveilleux organisateur de mouvements de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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marin
- Qui appartient à la mer.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.199, 2018)
- Veau, loup, cheval marin.
- Terrains marins : Couches du sol qui ont été formées par des alluvions de la mer.
- Les dieux marins : les dieux de la mer.
- Qui est spécialement destiné à la marine.
- Carte, aiguille marine.
- Lieue marine : Lieue d’un vingtième de degré de latitude et qui vaut environ 5 555 mètres.
- Trompette marine : → voir trompette
- Avoir le pied marin : Savoir marcher sans difficulté à bord d’un vaisseau agité par le mouvement de la mer.
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burin
- (Art) Outil en forme de ciseau d’acier que l’on pousse à la main et qui sert à graver, à couper les métaux.
- L'ancienne taille en fil, qui champlevait péniblement ses blancs dans le poirier, a cédé la place au travail plus net qui creuse dans le bout de buis des lignes où le burin n'a plus à craindre les éclats des fibres lamelleuses. — (Eugène M. O. Dognée, Les arts industriels à l'Exposition universelle de 1867, Paris : chez la Veuve Jules Renouard, 1869, page 442)
- Ce n’est pas sans mélancolie que j’ai revu récemment les outils d’un de mes grands-pères : des burins par dizaines, des perloirs, des traçoirs, des grattoirs, des rifloirs, des outils à « chairrer », c’est-à-dire à donner le grain de la chair et toutes sortes de marteaux à tête ronde, finement emmanchés. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 141.)
- Il y a bien longtemps que les petits marteaux ne sonnent plus clair sur les burins des orfèvres et des ciseleurs dans le Marais et le Faubourg. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 100.)
- Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). — (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, page 52)
- Outil de maçon ou de mécanicien, à lame plate, que l'on frappe avec un maillet ou un marteau.
- On attaquerait la roche à la masse afin d'épargner les burins, car il n'y avait pas de forge pour les recharger. Cette façon de procéder ménagerait également la dynamite, car il fallait aussi craindre le pouillant qui asphyxie. — (Michel Michellod, « La promesse de Dago conte de Noël) », dans les Échos de Saint-Maurice, 1958, tome 56, page 310)
- Un burin, c’est un ciseau grossier. — (Iouri Olécha, Pas de jour sans une ligne, 1995)
- L’outillage du mineur (burin, coin, pointerolle, pic, masse) devait être entretenu quotidiennement pour conserver son efficacité. — (Marie-Christine Bailly-Maître, Extraction et traitement d’un minerai d’argent au Moyen Âge (XIIe-XIVe siècle), Archéosciences n°34, 2010.)
- (Par extension) Gravure effectuée en utilisant la technique du burin.
- Livre du XIXe siècle illustré de burins.
- (Chirurgie) Instrument à extrémité biseautée tranchante, pour entailler l’os.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de sculpteur du même nom dans les armoiries. À rapprocher de ciseau à bois et ciseau de sculpteur.
- D’argent à la fasce ondée d’azur accompagnée en chef d’un R de gueules à la jambe barrée d’un S et en pointe d’un maillet et d’un burin du même passés en sautoir, qui est de la commune de Riviera du Tessin en Suisse → voir illustration « armoiries avec un burin »
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geint
- Participe passé masculin singulier de geindre.
- Troisième personne du singulier du présent de geindre.
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enjoint
- Participe passé masculin singulier de enjoindre.
- Troisième personne du singulier du présent de enjoindre.
- Il nous est à tous deux expressément enjoint De l’envoyer à Rome et de n’y manquer point. — (Jean Mairet, Sophonisbe V, 2)
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basin
- Étoffe croisée dont la chaîne est de fil et la trame de coton.
- Le basin, l’acier, le lacet épuraient et ne fabriquaient pas les lignes serpentines de cette élégance, comparable à celle d’un jeune peuplier balancé par le vent. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Emma, vêtue d'un peignoir en basin, appuyait son chignon contre le dossier du vieux fauteuil. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Les hommes sont habillés comme des gravures de modes. Quelquefois, cependant, ils portent de petites vestes blanches de basin avec le pantalon pareil, la ceinture rouge et le chapeau andalou ; mais cela est rare, et ce costume est d’ailleurs assez peu pittoresque. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- — Que tu as bon air, mon fils ! disait ma mère. Va ! dans ta veste de basin, tu sembles déjà un petit curé tout craché. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 143)
- (Tissage). Tissu damassé présentant des effets de bandes longitudinales que l’on obtient par la juxtaposition d’armures de satin effet de chaîne et de satin effet de trame, ressemblant, de cet fait, fortement au basin naturel.
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alsacien
- Relatif à l’Alsace, région administrative de France, ou aux Alsaciens, ses habitants.
- […] mais lorsque la petite pièce décoincée avait échappé à sa main tremblotante, en manque d'alcool, il s'était répandu dans un flot d’insultes schleues que seul Jean-Marie, l’ouvrier alsacien, avait compris. — (Julie Cuvillier-Courtot, « Portraits de famille », dans La femme cardinale, Ciboure : Éditions La Cheminante, 2015)
- Au mur, au-dessus du lit préparé pour la nuit, entre deux petites lampes alsaciennes, l’étonnante photographie, noire et blanche, étroite et longue, d’un oiseau en plein ciel, surprendrait par sa perfection un peu formelle. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 12-13)
- Relatif à l’alsacien, langue régionale d’Alsace.
- Le glottonyme « alsacien » est relativement récent. — (Andrée Tabouret-Keller, Les Enjeux de la nomination des langues, 1997)
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dépeint
- Participe passé masculin singulier du verbe dépeindre.
- Troisième personne du singulier du présent du verbe dépeindre.
- Dans ce psaume le Prophète témoigne sa confiance en Dieu, puis, dans le suivant, il bondit d’allégresse à la nouvelle de son retour dans la grande cité de Jérusalem, dont il dépeint la magnificence, la concorde et la paix. — (Auguste Latouche, Psaumes de David, 1841)
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arsin
- (Vieilli) (Désuet) Brûlure
- (Vieilli) (Rare) Incendie
- Le bois d'arsin est un bois qui a subi le feu. (Incendie de forêt).
- Le droit d'Arsin, dans certaines communes médiévales du nord de la France (Saint Omer, Lille..) et de la Belgique (Liége…), était l’usage par lequel, quand une personne étrangère à la commune, fût-elle noble, était déclarée coupable d’avoir maltraité un bourgeois, négligeait de faire amende honorable à l'échevinage, plusieurs officiers et sergents de ville, parfois une milice levée dans la population, se rendaient au domicile du condamné et procédaient à la destruction de ses propriétés par le fer et le feu (d’après Littré)
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béotien
- (Antiquité) Relatif à la Béotie ou aux Béotiens.
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Mais il permet de se faire une idée assez précise de l'organisation de la confédération béotienne dans la seconde moitié du Ve siècle, que vient souvent confirmer tel ou tel passage de Thucydide ou de Xénophon. La confédération béotienne, à l'inverse des ligues péloponnésiennes ou athéniennes, ne semble pas avoir d'abord été une symmachie, mais bien plutôt se rattacher à ces Koina qui rassemblaient autour d'un sanctuaire les cités d'un même ethnos. — (Claude Mossé, Les institutions grecques à l'époque classique, éd. Armand Colin, 2008, chapitre 8)
- (Péjoratif) Qui est d’un esprit lourd, qui manque de goût, peu lettré, rustre.
- Nous n’aspirions plus qu’à retourner à Paris, à revoir nos parents, nos amis, les chers boulevards, les chers ruisseaux ; je crois, Dieu me le pardonne, que je nourrissais le désir secret d’assister à un vaudeville ; bref, la vie civilisée, oubliée pendant six mois, nous réclamait impérieusement. Nous avions envie de lire le journal du jour, de dormir dans notre lit, et mille autres fantaisies béotiennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- On se rejettera avec ivresse dans la musique simple et mélodieuse : on voudra jouir machinalement, sans aucune intervention de l'esprit. Ce seront là, nous n'en doutons pas, des jours de deuil et de consternation pour la critique. Les hommes spéciaux protesteront et railleront amèrement la vulgarité toute béotienne de cette réaction. Mais le public, heureux de se divertir enfin sans fatigue, la saluera comme une délivrance. — (Albert Lefaivre, La critique musicale en Allemagne, chap. 7, dans la Revue contemporaine, Paris, 1860, série 2, vol. 16, page 62)
- Grand amateur de viande et de femmes, changeant de religion et de conviction tous les trois ans et, à part ça, complètement béotien. — (Gilles Martin-Chauffier, Les corrompus, 1998)
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empreint
- (Avec de) Caractérisé par ; profondément marqué par.
- Wikipédia permet de contribuer à un certain progrès qui est empreint d’un caractère spirituel, philosophique, scientifique, humanitaire, etc.
- Il hocha la tête par un mouvement empreint d’une grâce pleine de tristesse, et nous nous quittâmes. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu’ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire française menacés, contre l’érection, en plein cœur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse tour Eiffel que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a déjà baptisée du nom de Tour de Babel. — (Protestation des artistes contre la Tour Eiffel, lettre publiée dans Le Temps du 14 février 1887)
- Dès que j’eus considéré cette rencontre de ce point de vue, tout m’y sembla empreint de beauté. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, 1922)
- J’ai écrit chaque jour, et je suis seule à savoir combien ce livre qui n’a rien à voir avec ma mère est empreint pourtant de sa mort et de l’humeur dans laquelle elle m’a laissée. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
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convint
- Troisième personne du singulier du passé simple de convenir.
- Avant tout, elle convint avec elle-même qu’il était impossible qu’elle se trompât. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
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fabricien
- (Désuet) Membre de la fabrique d’une église, marguillier.
- Deux encenseurs se retournaient à chaque pas vers le Saint-Sacrement, que portait, sous un dais de velours ponceau tenu par quatre fabriciens, M. le curé, dans sa belle chasuble. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- M. Gaufre, quoique fabricien de Saint-Sulpice et très pratiquant, avait toujours eu le goût des liaisons ancillaires. — (François Coppée, Toute une jeunesse, 1890)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.