Dictionnaire des rimes
Les rimes en : collégien
Que signifie "collégien" ?
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- Élève d’un collège.
- […] ; ils avaient des casquettes à visière de cuir et à galon d’or, comme les collégiens ou les « séminards », et suivaient la mode en arborant des pantalons courts […]. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Tu prends quoi ? […].— Un diabolo-menthe, répondit Philippe.Anne-Laure se retint de pouffer de rire. Une vraie boisson de collégien ! Elle fit un signe discret au serveur qui prit les commandes. — (Nicolas Bourgoin, Les Partisans : Une histoire des années 80, Éditions Baudelaire, 2018, page 50)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "collégien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
napoléonien
- Propre ou relatif à Napoléon Bonaparte, empereur français de 1804 à 1814 sous le nom de souverain de Napoléon 1er.
- Le mécanicien redoute la machine que le voyageur admire, et les officiers étaient un peu les chauffeurs de la locomotive napoléonienne, s’ils n’en furent pas le charbon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- En 1830, il reparut dans l’administration comme quart de ministre, lors de cette espèce de conscription levée par Louis-Philippe dans les vieilles bandes napoléoniennes. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- A Nonancourt, le rempart urbain, bien visible sur le cadastre napoléonien, ne semble pas remonter au delà de la fin du Moyen-Age. — (Yves Guéna, Château et territoire: limites et mouvances, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1995, page 38)
- L'empire napoléonien n'en finissait plus de prendre de l'expansion. — (Argument, vol. xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 136)
- (Rare) Relatif à Napoléon III, à ses pompes ou à ses œuvres.
- Au contraire, la polyvalence de la notion de gloire pacifique motive des ralliements politiques de la part d'activistes qui voient dans l'œuvre napoléonienne la continuité de leurs efforts quarante-huitards. Leur ralliement réoriente le patriotisme pacifiste des années 1840, axé sur le peuple, sur le régime et sur l'État. — (Sylvie Aprile, Europe de papier: Projets européens au XIXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, page 147)
-
collégien
- Élève d’un collège.
- […] ; ils avaient des casquettes à visière de cuir et à galon d’or, comme les collégiens ou les « séminards », et suivaient la mode en arborant des pantalons courts […]. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Tu prends quoi ? […].— Un diabolo-menthe, répondit Philippe.Anne-Laure se retint de pouffer de rire. Une vraie boisson de collégien ! Elle fit un signe discret au serveur qui prit les commandes. — (Nicolas Bourgoin, Les Partisans : Une histoire des années 80, Éditions Baudelaire, 2018, page 50)
-
abbevillien
- (Archéologie) (Rare) Qualifie des bifaces relativement grossiers, façonnés au percuteur dur et aux tranchants sinueux, caractéristique de la culture de l’Abbevillien.
- Ce silex abbevillien vient d’être trouvé près des restes du foyer de cuisson.
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crânien
- (Anatomie) Relatif au crâne.
- La boîte crânienne.
-
baragouin
- (Familier) Langage incorrect et inintelligible.
- La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux. — (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
- (Péjoratif) Langue que l’on ne comprend pas.
- L’orfèvre. – La citadelle ! voilà ce que le peuple ne souffrira jamais, voir tout d’un coup s’élever sur la ville cette nouvelle tour de Babel, au milieu du plus maudit baragouin ; les Allemands ne pousseront jamais à Florence, et pour les y greffer, il faudra un vigoureux lien. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Une soirée a suffit pour les faire dégringoler du trépied, ou plutôt du perchoir, d'où ils rendaient leurs oracles — dans quel baragouin, dieux du ciel ! — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- A quoy respondit Pantagruel. Mon amy je n’entends point ce barragouyn, et pourtant si voulez qu’on vous entende parlez aultre langaige. — (Pantagruel, Livre I, chapitre IX, édition Nourry, 1532)
- ... livre basty d’un espagnol baragouiné en terminaisons latines — (Montaigne, Essais, Livre II, chapitre XII, 1580)
- La mère se débattait, jurait qu’elle n’avait point vu de franc-tireur, l’autre disait qu’il était sûr. Enfin le vacarme se met à baisser, on n’entendait plus rien. Et puis, le sergent parle à ses hommes, dans leur baragouin. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Est-il encore possible de faire chanter l’imparfait du subjonctif dans le « baragouin » parlé maintenant ? — (Renée Rennes citée par Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 106)
-
chthonien
- (Mythologie) Dans la mythologie grecque, relatif aux divinités infernales ou telluriques, c’est-à-dire souterraines, par opposition aux divinités ouraniennes ou éoliennes, c’est-à-dire célestes.
-
capitolin
- Du Capitole.
- Jupiter capitolin.
- Vénus capitoline.
- Jeux capitolins.
- Fastes capitolins, tables de marbre trouvées à Rome en 1447, avec la série des consuls de l’an de Rome 250 à 765.
-
calepin
- Carnet de poche où l’on note des indications, des renseignements, des impressions, etc.
- Le uhlan mettait pied à terre, ouvrait tranquillement une carte ou un calepin, prenait des notes. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie, page 184)
- Des employés en casquette écrivaient sur des calepins, à la lueur du gaz. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Comme, au sommet, il essaie de noter des indications sur son calepin et éprouve des difficultés à maintenir son équilibre, Arlette, légère, escalade l’autre côté de l’échelle. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 367)
- Maillat s’assit, le dos contre l’arbre, et alluma une cigarette. Pierson avait sorti de sa poche un petit calepin noir à élastique qui ne le quittait jamais.— Craque une allumette, veux-tu ?La flamme, de nouveau, brilla. Pierson griffonna quelque chose sur son carnet, fit claquer l’élastique, remit le carnet dans sa poche. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 147)
- (Construction) Dessin représentant le travail à exécuter, sur lequel les dimensions de chaque pierre sont indiquées.
- (Vieilli)(Belgique) Cartable.
- Mal lui en prit, un jour qu'il avait fait choir de cette manière un élève de septième latine qui se rendait à l'athénée, le calepin sur le dos. — (Hermann Pergameni, Jours d'Épreuves, Éd. Claasen, Bruxelles, 1874)
-
doucin
- (Botanique) Cultivar sauvage du pommier domestique utilisé comme porte-greffe.
- Un sociétaire présenta deux pommes « Jeanne d’Arc », produites par un arbre provenant de greffe sur doucin. — (Michel Besnier, Cherbourg, 1986)
- Mélange d’eau douce et d’eau de mer.
- (Zoologie) Oursin aussi nommé châtaigne de mer.
- (Œnologie) Mauvais goût altérant le vin.
- (Aunis) Terres douces (argilo-calcaires), appelées ainsi par contraste avec les terrains pierreux. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les doucins tirent leur nom de la douceur au toucher qui les opposent aux rendzines caillouteuses. — (Alain Ratour, Géographie humaine et aménagement en Haute-Saintonge, 1979)
-
flandrin
- (Très rare) Habitant de la Flandre.
- (Vieilli) (Familier) Sobriquet qui désigne un homme de haute taille, mince et d’allure molle.
- L’orfèvre, s’approchant. – Vous parlez en patriote, ami ; je vous conseille de prendre garde à ce flandrin.Passe un officier allemand. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Et les paysans, ces grands flandrins qui tremblaient quelques mois auparavant comme des lièvres, lorsqu’on les regardait de travers… eh bien, je les ai vus traiter d’un air d’arrogance de vieux soldats, […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- — Maintenant que ce grand flandrin se croit libéré, se dit-il, il est capable de vouloir se mettre au travers de mon chemin pour me jouer quelque mauvais tour. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Certain long flandrin, d'âge indécis, mais qui s'exprimait avec précision en fronçant un museau de fouine, s'était amené un joyeux matin, porteur d'une lettre pour madame la concierge et escorté d'une voiture de déménagement. — (Marcel Martinet, La maison à l'abri, 1919)
- — Si ce n’est pas malheureux de voir un grand flandrin ne penser qu’à son plaisir, quand de plus jeunes que lui se font massacrer, disait Mme Blondel. — (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
-
nervin
- (Pharmacie) (Vieilli) Qualifiait les substances qui agissent sur le système nerveux central.
- Le guarana favorise le travail intellectuel, et, chez la plupart des hommes, agit avec plus d’efficacité que le thé, le café et le maté. Sa véritable place dans le groupe sympathique des aliments nervins est indiquée dans le tableau ci-dessous : […] — (Paul Moktegazza, Du guarana, nouvel aliment nervin, dans Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, vol. 73, Société de thérapeutique, 1867, page 173)
- […], l’observateur vouloit s’assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines […] — (Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (Valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l’expérience d’Erich Odhélius, dans L’Esprit des journaux, vol. 2, 1792, page 388)
-
ceint
- Participe passé masculin singulier de ceindre.
- Troisième personne du singulier du présent de ceindre.
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catin
- Qui évoque les catins.
- Dans le crachin sourit un soleil mesquinPendant que, sur le chemin, un cœur trotteDerrière ce regard catin qui l’emporteVers des desseins qu’il entrevoit enfin. — (Alexandre Legrand, Hésitations, Recueil..."IMAGINE")
- Je ne pourrais pas dire, par exemple, que ma mère agit de manière catine en se pavanant comme elle le fait, vêtue, en gros, d’un mouchoir de poche. — (Eloisa James, Il était une fois (tome 2) - La belle et la bête, traduit de l’anglais par Edwige Hennebelle, Aventures et Passions, 2014)
-
fusain
- (Botanique) Arbrisseau ornemental, à feuilles elliptiques à ovales ou lancéolées et acuminées, aux fleurs à quatre pétales, et dont les fruits sont des capsules ressemblant à des baies, lobées, de couleur rose à rouge.
- Tout un coin d’ordures embarrassé de vieux seaux et de terrines fendues, où verdissait dans une marmite un maigre fusain. — (Émile Zola, Nana, 1880)
- Elle coud, et me fait gentiment compagnie, si la pluie hache l’horizon marin. Elle coud aussi à l’heure torride ou les fusains tassent sous eux une boule ronde d’ombre. — (Colette, La couseuse, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, page 154)
- Le parfum des buis et des fusains mouillés monta du jardin. — (André Malraux, La Condition humaine, 1933)
- J'emprunte une allée bordée de fusains et débouche sur la cour centrale où un palefrenier et un maître de manège s'engueulent virilement. — (James Fillol, Une autre gloire : Souviens-toi d’où tu est tombé, Société des Écrivains, 2011, chapitre 23)
- (Par extension) Bois carbonisé de cette plante ou du saule, utilisé pour dessiner.
- Je suis tout heureux et très fier de ce que vous voulez bien penser des choses que j’appelle mes dessins à la plume. J’ai fini par y mêler du crayon, du fusain, de la sépia, du charbon, de la suie et toutes sortes de mixtures bizarres qui arrivent à rendre à peu près ce que j’ai dans l’œil et surtout dans l’esprit. — (Victor Hugo, Correspondance, 1860)
- Un trait de sanguine ou de fusain a fixé des mouvements de tendresse. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1892)
- Tout le long du jour elle a les poches et la bouche pleines de bois de crayons, de gomme noire et infecte, de fusain et de papier buvard rose. — (Colette, Claudette à l’école, 1900)
- Et cependant, sans parler des nombreuses copies faites au fusain ou à la mine de plomb par cet écolier, comment ne pas être frappé du sentiment de la réalité dont témoignait un premier essai original, un pastel tenté d’une main très sûre? — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 13)
- Pour dessiner des plâtres, l’élève est armé d’un fusain. Grâce à ce bout de charbon les fils des meilleures familles se muent aisément en bougnats.La mie de pain efface le fusain. Il est noir, elle est blanche : Othello, Desdémone. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 125)
- (Art) Dessin fait avec ce bâtonnet.
- En plus de quelques photographies, j’ai de mon grand-père Froger un grand fusain, qui le représente probablement d’après nature, à l’âge de trente-deux ans. — (Pierre Froger, Autrefois… chez nous : Livre de raison d’une Famille de l’Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 89)
- Chacun avait apporté quelque cadeau […] Burrieu une aquarelle, Sombaz sa propre caricature, et Pellerin un fusain. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, tome 1, 1869)
- Carrière a vu ces toiles-là, et les grandes sanguines […] et les profonds fusains où les formes enfantines et maternelles se pénètrent. — (Élie Faure, Histoire de l’art, 1921)
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brodequin
- Chaussure de peau ou d’étoffe qui couvre le pied et le bas de la jambe et se lace sur le dessus du pied.
- Isaac, […], se jeta aux pieds du généreux outlaw, et, frottant sa barbe contre ses brodequins, il cherchait à baiser le pan de sa casaque verte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les mouvements de la marche relevaient par instants la robe de la jeune fille, et permettaient de voir, au-dessus des brodequins, la rondeur d’une jambe finement moulée par un bas de soie à jours. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ses mains, grassement effilées, faisaient se jouer à travers les œillets le lacet du brodequin comme une navette agile, sans songer au jupon qu’il fallait rabattre. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 53)
- Un beau matin il s’est amené ici avec une paire de brodequins à recoudre. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Morel s’éloigna du pas lourd de ses brodequins. Bien qu’il ne mît plus jamais les pieds dans la boue, il avait conservé l’habitude des souliers de chasse, son premier luxe, bien avant l’achat de sa première presse à injecter, quand il était encore tâcheron, avec deux compagnons. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 212)
- (Vieilli) Chaussure que portaient les acteurs de comédie. Note : S’oppose ainsi au cothurne et au socque des acteurs de tragédie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cyclisme) (Vieilli) Chaussure que portent les coureurs cyclistes.
- Il accéléra et passa à quarante-cinq à l’heure. Le sang coulait de la cuisse sur les jambes et sur les brodequins. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Histoire) (Au pluriel) Torture qui se donnait avec des planches et des coins dont on serrait fortement les jambes de l’accusé.
- Supplice des brodequins.
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arsin
- (Vieilli) (Désuet) Brûlure
- (Vieilli) (Rare) Incendie
- Le bois d'arsin est un bois qui a subi le feu. (Incendie de forêt).
- Le droit d'Arsin, dans certaines communes médiévales du nord de la France (Saint Omer, Lille..) et de la Belgique (Liége…), était l’usage par lequel, quand une personne étrangère à la commune, fût-elle noble, était déclarée coupable d’avoir maltraité un bourgeois, négligeait de faire amende honorable à l'échevinage, plusieurs officiers et sergents de ville, parfois une milice levée dans la population, se rendaient au domicile du condamné et procédaient à la destruction de ses propriétés par le fer et le feu (d’après Littré)
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biquotidien
- Qui revient, qui paraît deux fois par jour.
- Une promenade biquotidienne.
- Janvier, il surveille l’agnelage et commence en février la traite biquotidienne qu’il poursuivra jusqu’en juillet. — (Hélène Leroy, Vieux métiers Tout un art, éditions Debaisieux, 2013, page 6)
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chanfrein
- (Ingénierie) Petite surface que l’on forme en abattant l’arête d’une pierre ou d’une pièce de bois ou de métal.
- Le chanfrein est une fraisure qui remplace par élimination une arête vive.
- (Histoire, Militaire) Pièce de fer qui couvrait autrefois le devant de la tête d’un cheval armé.
- Il montait […] un vigoureux cheval de fatigue, pour épargner son vaillant cheval de bataille, qu’un écuyer menait derrière lui tout harnaché pour le combat, avec un chanfrein et une armure de tête ayant une pointe sur le front ; …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- On lit dans l’article 11 de ces statuts : « Les armuriers feront tous harnais pour hommes, comme corcelets, cuirasses, haussecols, gorgerins, etc., et toutes bardes pour chevaux comme frontails, chanfreins, flanquois et collières. » — (Bulletin de la Société des sciences naturelles et des arts de Saint-Etienne, 1850)
- (Par extension) Devant de la tête du cheval ou d'autres mammifères herbivores à face allongée (moutons, caprins). Désigne ainsi la partie antérieure de la tête de certains mammifères qui va du front aux naseaux (équidés, ovins).
- Il voulut maintenir la tête du cheval et serra au chanfrein d’un mouvement nerveux. L’animal poussa un hennissement de douleur. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 45.)
- Le cheval bronchait, Marko l’attrapa par la bride et passa une paume sur son chanfrein : […] — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre I-21)
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dravidien
- Relatif aux Dravidiens, population du Sud de la péninsule indienne.
- Les peuples dravidiens.
- Famille de langues refoulées dans le Sud de l'Inde par l'indo-aryen.
- Langues dravidiennes.
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éteint
- Qui ne se consume plus, en parlant d’un feu.
- Un feu éteint.
- (Par extension) En situation de non-fonctionnement, en parlant d’un appareil mécanique ou électrique (en particulier une lampe).
- L’ordinateur est éteint, mais il est toujours sous tension.
- Le bateau ne partira pas tout de suite, son moteur est encore éteint.
- (Sens figuré) Très fatigué.
- Albert parlait, parlait, mais le regard d’Édouard était si éteint qu’il était impossible de savoir s’il comprenait ce qu’on lui disait. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 86)
- (Biologie) Qui est mort, qui a disparu, totalement et irrémédiablement.
- Hors période de crise bio-géologique, une espèce s’éteint en 5 à 10 millions d'années.
- (Géologie) Qui n'a plus d'activité éruptive.
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ceins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de ceindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de ceindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de ceindre.
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appartiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
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déteint
- Participe passé masculin singulier de déteindre.
- Des piliers ronds supportent la voûte de bois dont la couleur bleue est déteinte. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 118, 2012)
- Troisième personne du singulier du présent de déteindre.
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autovaccin
- (Médecine) Vaccin obtenu depuis un prélèvement fait sur le malade (ou un animal de son troupeau s’il s’agit d’un animal) et administré à lui-même ou à son troupeau.
- L’emploi d’un autovaccin est recommandé. — (Samuel Boucher, Bernard Lardeux, Maladies des pigeons: manuel pratique, 1995)
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destin
- Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d’avance et d’une façon irrévocable la suite des événements.
- Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les petits cadeaux du destin entretiennent l’amitié avec soi-même. — (Jean Dutourd)
- Le destin varie peu ses effets, comme s’il s’en tenait à quelques moyens sûrs. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 129.)
- Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles ; ce qui arrive aux personnes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté.
- Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 346 de l’édition de 1921)
- Fouquet a dû croire que tout s’achète, même le destin. — (Paul Morand, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Éditions Gallimard, 1961)
- (Poésie) Ensemble de la vie ; existence.
- Il a terminé son destin. — Trancher, abréger le destin de quelqu’un.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.