Dictionnaire des rimes
Les rimes en : colin
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "colin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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adultérin
- Qui est né d’un adultère.
- Des enfants adultérins.
- Les enfants nés hors mariage, hors ceux nés d’un commerce incestueux ou adultérin, pourront être légitimés par le mariage subséquent de leurs père et mère, lorsque ceux-ci les auront également reconnus avant leur mariage, ou qu’ils les reconnaîtront dans l’acte même de célébration. — (Code civil des Français, livre premier « Des personnes », titre VII « De la paternité et de la filiation », article 331, version du 1er janvier 1835)
- Le fils adultérin, aimé et aimant, demeure dans la famille. — (Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen : Mondialisation de l’Europe, 1885-1922, 2000)
- (Par plaisanterie) Relatif à l’adultère.
- — En commettant l’acte adultérin avec l’épouse de M. Lévy d’Anjou, que Dieu ramène dans le droit chemin, vous vous êtes placé vous-même en état de péché mortel. — (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
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chauvin
- (Péjoratif) Qui a un patriotisme exalté.
- Tandis que, pour elle, Bertrand était un froggie vaniteux, ultraséduisant et chauvin. — (Tatiana de Rosnay, Elle s’appelait Sarah, 2022)
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atteint
- Touché, blessé, diminué.
- Atteint au cœur.
- Réalisé.
- Objectif atteint.
- Mentalement troublé.
- Alors lui, il est vraiment atteint !
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équin
- (Équitation, Médecine vétérinaire) En rapport avec les équidés (cheval, âne, mulet…).
- Le sarcoïde est la tumeur cutanée équine la plus fréquente, régulièrement rencontrée dans les EEP des zèbres de Hartmann et des ânes de Somalie, mais peu décrite chez les zèbres de Grévy. — (Céline Uhlrich-Meunier, Contribution à l’étude du sarcoïde chez le zèbre de Hartmann, le zèbre de Grévy et l’âne de Somalie, au sein des programmes d’élevage européens, 2015)
- La profession de dentiste équin n’a pas d’existence légale, ni de diplôme. — (Alain Grépinet, La responsabilité du vétérinaire, 1992)
- La licorne médiévale, à l’allure équine dotée d’une corne frontale et d’attributs caprins (bouc et pattes), est symbole de puissance spirituelle, de pureté et de pouvoir magique. — (Claude Ferrero, Tous les secrets de Lyon et de ses environs, Ouest-France, 2016, page 182)
- (Péjoratif) Qui tient du cheval ou des autres équidés.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, page 12)
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coin
- Pièce de fer ou de bois ou de toute autre matière dure, de forme prismatique, dont on se sert principalement pour fendre du bois, des pierres, en la faisant entrer de force avec un maillet ou un marteau.
- Et il me remit un coin pour l’aider à détacher un morceau de houille qu’il avait entamé par dessous ; car les piqueurs se font aider par les rouleurs. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Au milieu de la nuit, soudain, je m’éveillais, la poitrine ravagée par une toux violente qui déchirait ma gorge et ma trachée, semblant s’enfoncer de plus en plus profondément en moi, comme un coin ou une cognée. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 64)
- Faire entrer le coin, les coins dans une pièce de bois pour la fendre.
- (Par analogie) Pièce de bois, de métal ou de plastique pour serrer ou pour assujettir certaines choses.
- On coinse aussi de la même manière, avec des coins de proportion, les mâts de hune & de perroquets dans leurs chouquets. — (Encyclopédie méthodique : ou par ordre de matières, volume 1, 1783, page 353)
- C’est entre les biseaux et les barres du châssis que se mettent encore d’autres pièces de bois beaucoup plus courtes, taillées aussi en biseau, nommées les coins, qu’il chasse à coups de marteau, à l’aide d’un cognoir ou décognoir, qui est un véritable coin de bois. — (Dictionnaire raisonné universel des arts et métiers, tome 2, nouvelle édition, Lyon : chez Amable Leroy, 1801, page 497)
- (Sens figuré) (Par analogie) Entrave.
- À chaque progression militaire, Vladimir Poutine enfonce un coin dans la solidarité occidentale. — (Raphaël Pirro, Voici 5 options de Poutine pour la suite des choses, Le Journal de Montréal, 6 juillet 2022, page 13)
- Poinçon qui sert à marquer de la vaisselle, des bijoux d’or et d’argent.
- De la vaisselle marquée au coin de Paris.
- (Numismatique) Morceau d’acier gravé en creux dont on se sert pour frapper de la monnaie, des médailles. → voir fleur de coin.
- L’homme est un balancier qui frappe une monnaie à son coin. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cette médaille est à fleur de coin : Elle est parfaitement conservée.
- (Sens figuré) Marque.
- Cet ouvrage est frappé au coin du génie.
- […] pas de recette miracle en contrepoint, mais une analyse frappée au coin du bon sens qui dézingue méthodiquement la plus grande supercherie du siècle — (Marine {de Tilly, Bonheur et boniments, Le Point n° 2350, 21 septembre 2017)
- Endroit, lieu où se trouve un angle saillant ou rentrant.
- Sur la gauche est l’auberge du Veau qui tette, renommée pour ses pieds de mouton à la poulette, et que les gastronomes ne confondent point avec celle du coin de la rue Saint-Denis, à l’enseigne du Veau qui mange. — (Place du Grand Châtelet à Paris, dans Nouveau voyage pittoresque de la France, Paris : Ostervald l’aîné, 1817, volume 1 (note de bas de page, non paginé))
- […] car il est une règle que les hiverneurs ne doivent point oublier : « faire la guerre aux coins ! » En effet, les coins, les angles, sont autant de réceptacles à glaces ; les cloisons empêchent la ventilation de s’opérer convenablement, et l’humidité, bientôt transformée en neige, rend les chambres inhabitables, malsaines, […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- J’avançai en rampant comme je pouvais vers un coin pour y appuyer mon dos et soulager mes épaules tordues par des crampes. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Éducation) Coin de la salle de classe où doit se tenir debout un élève puni.
- Dans la classe enfantine, la toute jeune Mlle Berry poussa soudain un éclat de rire strident et fit faire dix minutes de coin à Bonbon pour lui apprendre à se coller sur la figure un faux nez rouge en forme de topinambour. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 138)
- (Par extension) Endroit qui n’est pas exposé à la vue.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux […] — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Longtemps, Bert resta assis, seul dans un coin de la cabine de Kurt, ne bougeant pas, ne s’aventurant même pas à ouvrir la porte […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 173 de l’édition de 1921)
- Dans un coin, le sosie de Rossi di Palma écoute d’un air pénétré un type tout en lézard. — (Luc Arbona, Escualita : Trans Paris Express, Les Inrockuptibles, 26 novembre 2014)
- (Par extension) Endroit retiré et peu fréquenté.
- Pendant ce temps nous bavardions avec les Norvégiens, et même dans ce coin perdu du monde, les potins marchaient grand train. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Ce coin de campagne agricole était tombé au pouvoir d’une bande de malandrins que commandait un certain Bill Gore […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 428 de l’édition de 1921)
- Le capitaine annonça solennellement à Sarah qu’il lui enverrait sous peu le lieutenant Adam Ovambo, l’un de ses meilleurs éléments, un ancien de la criminelle du Cap, chargé depuis peu de ce coin perdu et brousseux d’Afrique du Sud. — (Jérôme Pierrat et Emmanuel Pierrat, Qui a tué Mathusalem ?, Éditions Denoël, 2012, chapitre 2)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Quartier.
- Il ne répugne pas non plus accueillir les policiers qui, la nuit, patrouillent dans le quartier, et à leur signaler tel individu louche qu’il a vu zoner dans le coin. — (Jean-Louis Debré, Meurtre à l'Assemblée, Éditions Fayard, 2009, chapitre 17)
- (Par extension) Lieu, région.
- « Il y en a qui sont carrément pris dans le coin. Ils ne peuvent plus revenir avec leur marchandise. C’est un vrai bordel », affirme Francis Rouleau, directeur général de l’Association des routiers professionnels du Québec (ARPQ). — (Francis Halin, Camionneurs coincés par les inondations en Colombie-Britannique: «C’est un vrai bordel», Le Journal de Québec, 19 novembre 2021)
- Je sais qu’ils sont abonnés à L’Union agricole, comme tous les gens de la terre, et au Journal de Criquetot, qui leur donne les nouvelles du coin. — (Robert Cottard, Les Calendriers, Éditions de l’Olivier, Paris, 2019, ISBN 978-2-8236-1508-1, p. 19)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Partie.
- Départ à neuf heures, par un temps toujours indécis. Mais les nuages montent et se déchirent par places, laissant voir quelques coins de ciel bleu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 139)
- Extrémité.
- Les coins de la bouche.
- Le coin de l’œil.
- Parement décoratif, souvent brodé, sur les côtés d'un bas, généralement dans la partie inférieure.
- Un instant après, nous déroulions des bas de soie rose tendre à coins verts... — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Morceau, portion de quelque chose.
- Un petit coin de terre.
- (Reliure) Pièces de parchemin, de cuir ou de métal dont on garnit les angles d’un livre, d’un registre.
- (Militaire) (Vieilli) Troupe d’infanterie formant un bataillon triangulaire dont une pointe était tournée vers l’ennemi.
- (Hippologie) Incisives qui sont le plus près des crocs, de chaque côté de la bouche du cheval.
- Il y a lieu de remarquer que la béguité des coins est très prononcée, et extrêmement commune ; le plus souvent ces dents n’ont pas encore rasé à 10, 11 ans et même plus tard. — (Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, volume 67, A. Rey, 1921, page 745)
- (Échecs) Une des quatre case du coin de l’échiquier (a8, a1, h1 ou h8).
- (Populaire) Emplacement, souvent secret, de récolte de plantes, de champignons.
- J’ai trouvé un de ces coins à cèpes !
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soin
- L’existence du substantif féminin soigne (« souci, peine » ca. 1180) et le verbe soigner rappellent besoin, besogne, besogner clairement vieux-francique. L’étymon serait alors le germanique *sunni (féminin *sunnia, « souci » et le verbe *sun(n)jôn, « s'occuper de, se soucier de »). Cette hypothèse pose quelques problèmes, phonétiques et sémantiques.
- Le latin somniare a pu donner songer et soigner, à côté de songe, soin prend le sens de « action de songer à quelqu’un, attention, soin ».
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fedayin
- (Histoire) À l’époque médiévale, membres de la célèbre secte des Assassins (nizârites).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire) (France) Membre de l’armée de lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Combattant palestinien engagé dans la lutte contre Israël.
- C’est pendant la guerre de 1956 que les premiers fedayin apparaissent dans la bande de Gaza, nous l’avons déjà écrit. — (Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie ?, 2003)
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baladin
- (Vieilli) Danseur de théâtre. Farceur de place publique.
- […] tu ferais mieux de m’indiquer un moyen de sortir des mains de ces hommes que de faire devant moi des contorsions et des grimaces comme un baladin. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- […] la pauvre désolée ne trouvait plus rien qui l’égayât. En vain avait-on mandé des quatre coins du monde les plus fameux baladins, bateleurs, bouffons, turlupins, pîtres, grimaciers, grotesques et farceurs. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
- Comédien ambulant.
- […] l’échafaudage tremblant du maçon, les tréteaux nomades du baladin, portaient des spectateurs. — (Charles Nodier, Smarra, ou les démons de la nuit, 1821)
- Seriez-vous un simple camp-volant, un nomade, un baladin ? demanda-t-il encore au garçon. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Je n’ai pas changéJe suis toujours l’apprenti baladinQui t’écrivait des poèmesQui commençaient par « Je t’aime »Et finissaient par « aimer » — (Julio Iglesias, Je n’ai pas changé, 1979)
- (Sens figuré) Celui qui, par des bouffonneries, s’efforce de faire rire.
- Au sein de certains mouvements scouts : Scout en début de parcours en tant qu’animé (généralement entre 6 et 8 ans). Les baladins composent la ribambelle dans une unité.
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cartomancien
- Personne qui pratique la cartomancie.
- Nous avions de nombreux échanges avec Sophie sur le lien qui existe entre ce jeu de cartes divinatoire et le cartomancien. — (Véronique Cohu, Rêvez... je ferai le reste, 2014)
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duralumin
- Ensemble d'alliages légers à base d’aluminium (> 90 %), de cuivre (3-5 %), de magnésium (0,4-2,4 %) et de manganèse (0,3-1 %), employé en raison de sa faible densité, de sa résistance mécanique et de sa résistance à la corrosion.
- Sous cette forme, l’élektron est beaucoup moins cher que le duralumin. La colonne i donne le prix volumétrique rapporté au kilogramme de résistance. Sous cet aspect le coefficient i = h/d serait sensiblement le même pour l'aluminium, le duralumin et l’élektron. — (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1921, vol. 120, p. 891)
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francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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cybernéticien
- Relatif à la cybernétique.
- Les tentaculaires arborescences cybernéticiennes.
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esterlin
- (Histoire) Monnaie d’argent ayant circulé en France capétienne et en Angleterre, y compris sur les vastes possessions françaises des Plantagenets, rois d’Angleterre, (Normandie, Anjou, Saintonge, Poitou, Aquitaine, Guyenne) et demeurée monnaie anglaise, après son interdiction en France par Louis IX, qui avait réintroduit la monnaie d’or sur le territoire du royaume de France.
- D’abord monnaie du royaume d’Angleterre, l’esterlin l’emporte même en Ecosse sur la monnaie écossaise, mais il n'est pas moins la monnaie la plus abondante dans les domaines continentaux du Plantagenêt. — (Jean Favier, Les Plantagenêts, 2004)
- Poids dont se servaient les orfèvres et qui valait environ 1,5 gramme.
- Il y a cent soixante esterlins au marc.
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capétien
- Qui est relatif à la dynastie des Capétiens.
- Les rois capétiens.
- L’armée capétiennes.
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flint
- Verre en cristal servant avec le crown-glass à faire les lentilles achromatiques des microscopes ; il est constitué par trois atomes de quadrisilicate de plomb et deux atomes de quadrisilicate de potasse.
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baragouin
- (Familier) Langage incorrect et inintelligible.
- La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux. — (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
- (Péjoratif) Langue que l’on ne comprend pas.
- L’orfèvre. – La citadelle ! voilà ce que le peuple ne souffrira jamais, voir tout d’un coup s’élever sur la ville cette nouvelle tour de Babel, au milieu du plus maudit baragouin ; les Allemands ne pousseront jamais à Florence, et pour les y greffer, il faudra un vigoureux lien. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Une soirée a suffit pour les faire dégringoler du trépied, ou plutôt du perchoir, d'où ils rendaient leurs oracles — dans quel baragouin, dieux du ciel ! — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- A quoy respondit Pantagruel. Mon amy je n’entends point ce barragouyn, et pourtant si voulez qu’on vous entende parlez aultre langaige. — (Pantagruel, Livre I, chapitre IX, édition Nourry, 1532)
- ... livre basty d’un espagnol baragouiné en terminaisons latines — (Montaigne, Essais, Livre II, chapitre XII, 1580)
- La mère se débattait, jurait qu’elle n’avait point vu de franc-tireur, l’autre disait qu’il était sûr. Enfin le vacarme se met à baisser, on n’entendait plus rien. Et puis, le sergent parle à ses hommes, dans leur baragouin. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Est-il encore possible de faire chanter l’imparfait du subjonctif dans le « baragouin » parlé maintenant ? — (Renée Rennes citée par Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 106)
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brigantin
- (Marine) Petit bâtiment à un ou deux mâts, gréé comme un brick, et qui n’a qu’un pont.
- A 2 milles dans l'est-nord-est se trouverait une roche couverte de 2 mètres d'eau, désignée sous le nom de Helen, porté par un brigantin de Dundee qui s'y perdit le 19 avril 1824 : […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le 10 février 1606, il fit mouiller un brigantin dans un de ses ports. — (G. L. Domeny de Rienzi, Océanie ou cinquième partie du Monde, Firmin Didot frères, tome troisième, 1837, page 1)
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bourrin
- (Ouest de la France) Âne.
- Et l'on sait que le péjoratif bourrin, bourrique, qui veut dire primitivement âne ou cheval, ânesse ou jument de couleur rousse (grec puros, purichos, latin burrhus ou burrus, burricus) désigne une bête de qualité inférieure à la fois sotte et méchante. — (L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, numéros 508 à 518, 1994)
- (Par extension) (Familier) (Péjoratif) Cheval.
- Vite, nous apprenions à prendre un prudent recul lorsque quelque charmant bourrin, arrêté au trottoir, venait, en cataracte, à soulager sa vessie. — (Albert Simonin, Confession d’un enfant de la Chapelle)
- Mais entre deux brancards, dis donc ! Comme un bourrin !... — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- (Familier) (Péjoratif) Personne manquant de finesse dans une activité, utilisant la force physique avant la technique.
- Quand on est en carteEt qu’on d’vient trop tarteC’est pas choucard pour l’osierEn six marquotinsCe foutu bourrinPouvait plus faire un lacsé— (Boris Vian, Ballade de la chnouf, 1957)
- On n’a plus, comme il y a 30 ans, des équipes de bourrins qui envoyaient des grands ballons devant. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages sportives, page 8)
- De temps en temps, à la place de ma meilleure amie, je vois une dinde comme les pouffes que j’aperçois en boîte, le samedi soir, le corps si moulé dans du lycra que même un bourrin décérébré comprend qu’il faut peloter… — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 57)
- (Argot policier) Policier, en particulier inspecteur des mœurs.
- Le quartier grouillait de bourrins, on ne s’est pas attardés !
- (Argot) Homme ou femme facile sur le plan sexuel.
- Et tu roulais des yeux blancs vers ta Clémence… Ah ! le terrible bourrin qui s’appuyait des régiments. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 13)
- (Familier) Cheval-vapeur ou cheval fiscal d’un véhicule à moteur.
- Ma voiture, elle tape les cent-trente bourrins à l’aise.
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appartiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
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destin
- Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d’avance et d’une façon irrévocable la suite des événements.
- Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les petits cadeaux du destin entretiennent l’amitié avec soi-même. — (Jean Dutourd)
- Le destin varie peu ses effets, comme s’il s’en tenait à quelques moyens sûrs. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 129.)
- Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles ; ce qui arrive aux personnes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté.
- Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 346 de l’édition de 1921)
- Fouquet a dû croire que tout s’achète, même le destin. — (Paul Morand, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Éditions Gallimard, 1961)
- (Poésie) Ensemble de la vie ; existence.
- Il a terminé son destin. — Trancher, abréger le destin de quelqu’un.
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calepin
- Carnet de poche où l’on note des indications, des renseignements, des impressions, etc.
- Le uhlan mettait pied à terre, ouvrait tranquillement une carte ou un calepin, prenait des notes. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie, page 184)
- Des employés en casquette écrivaient sur des calepins, à la lueur du gaz. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Comme, au sommet, il essaie de noter des indications sur son calepin et éprouve des difficultés à maintenir son équilibre, Arlette, légère, escalade l’autre côté de l’échelle. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 367)
- Maillat s’assit, le dos contre l’arbre, et alluma une cigarette. Pierson avait sorti de sa poche un petit calepin noir à élastique qui ne le quittait jamais.— Craque une allumette, veux-tu ?La flamme, de nouveau, brilla. Pierson griffonna quelque chose sur son carnet, fit claquer l’élastique, remit le carnet dans sa poche. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 147)
- (Construction) Dessin représentant le travail à exécuter, sur lequel les dimensions de chaque pierre sont indiquées.
- (Vieilli)(Belgique) Cartable.
- Mal lui en prit, un jour qu'il avait fait choir de cette manière un élève de septième latine qui se rendait à l'athénée, le calepin sur le dos. — (Hermann Pergameni, Jours d'Épreuves, Éd. Claasen, Bruxelles, 1874)
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aldin
- Publié par l’éditeur Alde l’Ancien.
- L’édition aldine des Opera omnia de Galien.
- (Imprimerie) Ancienne dénomination du caractère italique des lettres.
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batracien
- (Zoologie) (Vieilli) Ancien synonyme de amphibien.
- Les grenouilles sont un mets exquis quant aux cuisses, on le dit toutefois, car pour ma part je n’en ai jamais gouté; ce batracien ne m’a jamais tenté en tant que victuailles, […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Les batraciens tiennent à peu près le milieu, pour la complexité anatomique, entre les poissons et les reptiles. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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assyrien
- Relatif à l’Assyrie, le plus puissant empire mésopotamien de l'Antiquité.
- L'auteur de cette Notice a imaginé un système qui a simplifié cette opération de telle sorte, qu'avec quatre-vingts poinçons, représentant tous les éléments de groupes, et combinés de manière que toutes les parties se parangonnent et se juxtaposent dans tous les sens, on peut reproduire exactement toutes les inscriptions cunéiformes assyriennes. — (François-Antoine Duprat, Précis historique sur l'Imprimerie nationale et ses types, Paris : Librairie orientale de Benjamin Duprat, 1848, page 46)
- L’empire assyrien, l’empire persan, l’empire d’Alexandre ne furent pas non plus des patries. Il n’y eut jamais de patriotes assyriens ; l’empire persan fut une vaste féodalité. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, Conférence faite à la Sorbonne, le 11 mars 1882)
- La petite fête continue. À quatre heures, on est dans un cabaret étroit de Montmartre, où le maître d’hôtel ressemble à un eunuque assyrien. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il a une barbiche assyrienne, d’une minceur à la fois discrète et peaufinée. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, page 35)
- (Religion) Relatif aux Assyriens, terme qui désigne d'abord les chrétiens nestoriens, puis l'ensemble des chrétiens d'Orient parlant un dialecte néo-araméen, les chaldéens, syriaques orthodoxes, syriaques catholiques, et parfois les maronites, les mandéens (sabéens) et les juifs targumiques néo-araméophones.
- L’Église assyrienne d’Orient.
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alun
- (Chimie) Nom générique donné aux sulfates doubles d'aluminium avec un autre ion, mais aussi à d'autre sulfates ou l'aluminium est remplacé par d'autres métaux
- (Chimie)(En particulier) Sulfate acide d’aluminium et de potassium, ou d’ammonium. Sel astringent utilisé dans les arts, en teinturerie et en thérapeutique.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Plus tard on a reconnu que les acides chromique, chlorique, borique, acétique, et oxalique, ainsi que les chlorures de magnésium et d'étain, et enfin les aluns, se comportaient comme l'acide fluorhydrique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Des eaux qui arrosent ce pays, aucunes ne sont ferrugineuses. Elles contiennent quelque partie d’alun d'un fluide extrêmement léger; […]. — (Comptes Rendus et Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1907, page 180)
- On a donné plusieurs formules d’alunage, soit à l’aide de l’alun de potasse, soit à l’aide de l’alun de chrome : […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 226)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.