Dictionnaire des rimes
Les rimes en : colature
Que signifie "colature" ?
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- (Pharmacie) Filtration, séparation d’une liqueur d’avec ce qu’elle contient de plus grossier.
- (Par extension) (Ordinairement) La liqueur filtrée elle-même.
- Colature de sirop de chicorée.
- Eau perdue par infiltration à travers les matériaux naturels (terre, gravier, sable,...) qui forment une rigole d'irrigation.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "colature".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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découpure
- Action de découper une étoffe, de la toile, du papier, etc., ou résultat de cette action.
- Les femmes du pays allaient affairées de porte en porte, causant vivement, apportant avec précaution de courtes robes de mousseline empesées comme du carton, ou des cierges démesurés, avec un nœud de soie frangée d’or au milieu, et des découpures de cire indiquant la place de la main. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Ce hêtre, planté à l’extrémité de l’un des bastions du burg, s’appliquait en noir sur le fond du ciel comme une fine découpure de papier, et c’est à peine s’il eût été visible pour tout autre que Frik à cette distance. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 5)
- Le bourreau chef jeta un coup d’œil sur la besogne et parut mécontent : la découpure n'était pas assez grande. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Les marches boueuses portaient l’enseigne de chaque métier en offrant aux regards des découpures de cuivre, des boutons cassés, des brimborions de gaze, de sparterie. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Botanique) Divisions des bords d’une feuille.
- Les découpures d’une feuille.
- Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Bien qu’il fût fatigué, le romancier parcourut les découpures des journaux où l’on citait son nom sans bienveillance. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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arséniure
- (Chimie) Combinaison d’arsenic à l'état d'oxydation III - avec un autre corps simple métallique.
- Arséniure de zinc.
- (Chimie) Nom donné à l’anion As3- dérivé des arséniures métalliques.
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épaufrure
- (Architecture) Défaut de surface dû à un choc, une dégradation ou à des intempéries sur le parement ou l’arête d’un élément de béton durci ou d’un bloc de pierre, dans une construction.
- Sur les faces vues la ligne de sciage doit être perpendiculaire aux arêtes longitudinales et ne présenter aucune épaufrure. — (Bulletin officiel, marchés publics de travaux − cahier des clauses techniques générales, 2012)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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kommandantur
- (Histoire) Variante de Kommandantur.
- Toutes les kommandanturs reçurent ce genre de missives et des hommes et des femmes purent être arrêtés, torturés, déportés, fusillés alors qu'ils étaient innocents des faits dont ils étaient accusés. — (Cyr Belcroix, Les conséquences de l’inconséquence, 1918-1946, Éditions Le Relais, 1995, p. 139)
- Les Allemands, qui écrouent Marie de Croÿ le 6 septembre, distribuent à toutes les kommandanturs la description de son frère Reginald, qui s’est volatilisé. — (Jean-Marc Binot, Les Héroïnes de la Grande Guerre, Éditions Fayard, 2008, chap. 9)
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levure
- (Vieilli) Écume que fait la bière quand elle fermente, et dont les boulangers et les pâtissiers se servent quelquefois au lieu d’autre levain.
- Levure de bière.
- (Par extension) (Microbiologie) Champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques, animales ou végétales, utilisé pour la fermentation alcoolique des solutions sucrées ou pour faire lever la pâte du pain.
- L’acétyl-pyrroline provient de l’ornithine ou de la proline. Lors de la cuisson du pain blanc, l’ornithine est produite par la levure, dans laquelle elle apparaît en concentration quatre fois plus élevée que la proline libre. — (Werner J. Bauer, Raphaël Badoud, Jürg Löliger, Alain Etournaud (éditeur), Science et technologie des aliments: principes de chimie des constituants et de technologie des procédés, PPUR Presses polytechniques, 2010, page 305)
- (Par extension) (Boulangerie) Produit chimique, souvent à base d’hydrocarbonates, qui provoque la levée d’une pâte sans fermentation.
- La levure chimique.
- (Vieilli) (Cuisine) Ce qu’on lève de dessus et de dessous le lard à larder.
- Une levure de lard.
- (Aquitaine) (Cuisine) Morceau persillé de porc situé au-dessus de la longe.
- A midi, vous pourrez déguster une entrée fine et très joliment présentée sur ardoise, comme du saumon fumé avec des petits légumes croquants, puis de la levure de porc avec sa pomme de terre au four et pour finir, un cannelé en verrine. — (Les bonnes tables d’Aquitaine Pays basque, Petit Futé, 2011)
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moulure
- (Architecture, Taille de pierre) Nom générique de chacune des parties plus ou moins saillantes d’une surface, qui servent d’ornement courant dans un ouvrage d’architecture.
- J’avais joué, tout enfant, dans les ruines de Saint-Jean de Soissons ; j’avais réjoui mes yeux aux fantaisies de toutes ces moulures, qui semblent des fleurs pétrifiées, …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La moulure E est une scotie, nommée rond creux ou nacelle ; elle sert aux bases des colonnes Ionique, Composite & Corinthien, pour faire opposition aux tores qui sont des moulures convexes ; ce qui forme une agréable diversité lorsqu'elles sont séparées par des listeaux ; […]. — (Charles Dupuis, Traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, part. 1, 1782, page 16)
- J’entrais dans la pièce, admirais les moulures des hauts murs d’un rose pâle, exceptionnellement colorés par le lampadaire à la lumière rose-orangée qui diffusait son atmosphère tamisée tout autour de nous. — (Axelle Bessière, Sous le ruban rouge, tome I, 2015, page 632)
- (Par analogie) (Ornement) Ces mêmes parties, en parlant des ouvrages de menuiserie.
- De toutes les belles mosaïques, moulures, sculptures, peintures sur bois qui l’ornaient, il ne reste qu’un monceau de débris informes, noircis par l’incendie et achevant de se désagréger sous l’action de la pluie et du vent. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Plusieurs petites moulures du bois de lit Henri II étaient décollées, et réunies avec soin dans un vide-poche de bronze doré qui ornait la cheminée. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 123)
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pure
- (Par ellipse) (En particulier) La boisson en elle-même, plutôt fortement alcoolisée qui n’est pas coupé avec une autre plus légère ou sans alcool.
- — Qu’est-ce que tu t’enfiles: une pure, une amazone, une tomate, une hussarde ou une mominette ?— Un guindal de pivois sans lance. — (Napoléon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, La Maison Hayard, 1907, page 39)
- — T’as pris quoi ? Une vodka ?— Ouais, une pure.
- — Rofl. Je ne trouve plus mon absynthe…— Ce ne serait pas la pure, là-bas ?
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voiture
- Véhicule consistant en une caisse montée sur des roues.
- Le 9 décembre 1776, sur les sept heures du soir, une voiture d’assez belle apparence, mais dans laquelle un observateur attentif pouvait reconnaître un carrosse de louage, traversa la cour de l’hôtel des finances. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, tome 2, 4, 1833)
- C’était un homme qui, comme le M. de Castries du siècle de Louis XVI, ne concevait pas que l’on pût tant parler d’un d’Alembert ou d’un Diderot, gens sans voiture. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le goût de l’équitation, autrefois si prononcé en France, est aujourd’hui en partie perdu où tout le monde préfère monter en voiture ; aussi le cheval de selle est-il presque délaissé. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Quelquefois, lorsque j’arrive, je préviens qu’on envoie une voiture me chercher à la gare ; souvent je ne préviens pas. — (Octave Mirbeau, Le Colporteur)
- C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
- Rencontré Artaud […] qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (En particulier) Automobile.
- Barboter des voitures la nuit, on n’y perd pas son temps, quoique à r’vendre une bonne bagnole neuve d’occasion, t’en tire rien. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Bien qu’il aimât les puissantes voitures de sport, Michel Gallimard n’était pas, comme on l’a parfois laissé entendre, un « fou du volant ». Il goûtait la mécanique et roulait beaucoup. — (Jérôme Dupuis, Les Dernières Heures d’Albert Camus, L’Express.fr, 4 janvier 2010)
- Après avoir garé la voiture près de la gare, empruntez le GR®20 qui longe l’Agnone. En suivant le fléchage, vous parviendrez à la première cascade après 1h de marche. — (GEOguide Corse 2018, Paris, Gallimard Loisirs, 2017)
- (Chemin de fer) Élément d’un train destiné au transport de passagers, par opposition au wagon qui est utilisé pour la marchandise.
- On me délivre un billet de première classe, valable jusqu’à Bakou. Je descends sur le quai qui donne accès aux voitures. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La porte du pullman de queue, fermée à clef, s’ouvrit : superbement, admirablement vide, la voiture offrait à ses visiteurs impromptus le plus admirable décor de marqueterie en bois de rose —jaune citron et carmin pâle— qui se pût imaginer. — (Pierre-Jean Remy, Orient-Express, volume 2, Albin Michel, 1984)
- Et, tournant à son tour les yeux vers la portière, il s’abîma dans une soudaine et muette rêverie. Le balancement de la voiture l’engourdissait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Vieilli) Fardeau.
- (Vieilli) Mode de transport.
- (Vieilli) (Par métonymie) Quantité que représente le contenu d’une voiture.
- En France, dans le département du Puy-de-Dôme, on emploie les os concassés comme engrais ; en Allemagne, cette pratique est plus répandue : 10 hectolitres y remplacent 80 voitures de fumier pour un hectare. — (La Maison rustique du XIXe siècle, 2e édition, 1854, tome 1, page 95 → lire en ligne).
- arthur
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blessure
- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
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inculture
- Manque de culture d’une terre, d’un sol, état d'une terre inculte.
- La terre est (…) plus résistante dans les couches profondes ; toutefois, la couche superficielle d'un sol cultivé échappe à cette règle, après un certain temps d'inculture. — (Ballu, Mach. agric., 1933, page 43)
- Manque, voire absence, de culture.
- Gros titres suivis d'articles dont vous imaginez le contenu. La crédulité de leurs auteurs était - comme il est habituel - directement proportionnelle à leur inculture scientifique. — (René Cavanhie, Les esprits frappeurs de Vailhauquès, dans Le Québec sceptique, décembre 1992, n° 24, page 28)
- Elle ne supportait pas ce gratin dont l’assurance est inversement proportionnelle à son inculture. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 97)
- Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée... — (La machine à abrutir, Le Monde diplomatique, Août 2008)
- Plus on parle de culture, plus il est facile de vérifier l’inculture montante. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 404)
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chlorure
- (Chimie) Nom générique des corps composés de chlore et d’une substance simple, autre que l’oxygène et l’hydrogène.
- Nous citerons les solutions aqueuses étendues de chlorure de cobalt, d’acétate ou de nitrate de cobalt, mêlées de 1/4 de sel marin; elles donnent une encre sympathique avec laquelle l'écriture, invisible sur le papier, apparaît en bleu par une légère application de la chaleur, puis disparaît ensuite par degrés, à mesure que le chlorure de cobalt reprend de l'eau, et reparaît de nouveau par la chaleur. — (« Faux en écriture publique et privée », dans le Dictionnaire des altérations et falsifications des substances alimentaires, médicamenteuses et commerciales, par Alphonse Chevallier, 2e édition, tome 1, Paris : chez Béchet jeune, 1854, p. 419)
- Quelquefois on décape l’argent à l'acide azotique, mais il faut employer de l’acide bien exempt de chlore, qui formerait du chlorure d’argent à la surface de l’objet. — (A. De Plazanet, « Hydroplastie (Électro-chimie - Galvanoplastie) », chap. 38 des Études sur l'Exposition de 1867 ou Les archives de l'Industrie au XIXe siècle : description générale, encyclopédique, méthodique et raisonnée de l’État actuel des arts des sciences de l'industrie et de l'agriculture chez toutes les nations, édité par Eugène Lacroix, Paris, 1867, p. 423)
- Si on mélange ensemble une solution de chlorure ferrique et une solution de prussiate rouge, on obtient une solution rouge qui teint en bleu de Prusse les fibres végétales plongées dans la liqueur, tandis que les fibres animales ne teignent pas. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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râblure
- (Marine) Rainure en forme de triangle pratiquée dans la longueur de la quille, de l’étambot ou de l’étrave, pour y placer l’extrémité des bordages.
- La râblure est le point délicat de tout bateau en bois.
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enchâssure
- Façon dont une chose est enchâssée.
- Une bonne, une solide enchâssure.
- Une enchâssure artistique.
- Ce dans quoi une chose est enchâssée.
- Une enchâssure de bois, de pierre, d’or.
- L’enchâssure de ce diamant est fort riche.
- L’enchâssure centrale comprend une verroterie hémisphérique bleue encadrée de quatre grenats carrés, dessinant une croix. — (Claude Lorren, Fibules et plaques-boucles à l’époque mérovingienne en Normandie: contribution à l’étude du peuplement, des échanges et des influences, de la fin du Ve au début du VIIIe siècle, 2001)
- (Typographie) Rainure où l’on enchâsse une platine de métal.
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embrasure
- Ouverture pratiquée dans l’épaisseur des murs d’une maison, d’un appartement, pour y placer une porte, une fenêtre.
- Cette fenêtre était barricadée par une barre de fer dont les deux bouts entraient dans des trous pratiqués aux deux coins de l’embrasure. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Pendant que Sophie était assise auprès de madame Necker, son tuteur causait debout avec le comte de Morvelle, dans l’embrasure d’une croisée. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Eh ! bien, mon petit ange, dit le père à sa fille dans l’embrasure d’une fenêtre, avoue que papa pense à tout. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Environ dix-huit mois après les événements qui remplissent la première partie de ce récit, madame de Boussac et son amie, madame de Charmois, assises dans la profonde embrasure d’une fenêtre, admiraient d’un air plus ennuyé que ravi le site admirable déployé sous leurs yeux. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le vent fait battre sa porte disjointe, l’herbe encombre le seuil ; il y a des nids aux angles de l’autel et dans l’embrasure des hautes croisées dont les vitraux coloriés ont disparu depuis longtemps. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 202)
- La porte s'est à peine entrebâillée et, dans l'embrasure un homme est apparu, torse nu. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 176)
- Biais qu’on donne à l’épaisseur des murs à l’endroit des fenêtres.
- Les côtés de cette fenêtre n’ont pas assez d’embrasure.
- (Par extension) Vide laissé dans l'épaisseur de mur par la baie à l'extérieur mais aussi à l’intérieur, utilisé à la place de l'ébrasement ou de l'abat-jour de fenêtre en mur épais évasé vers l'intérieur.
- Ouverture pratiquée dans un parapet de bastion pour pointer et tirer du canon, entre deux merlons.
- Ce n’était qu’un balcon isolé, garanti comme à l’ordinaire par un parapet, avec des embrasures près desquelles quelques archers pouvaient se placer pour défendre la tourelle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Comme elle est calme et majestueuse la citadelle blanche, sur l'Oder, tandis que de toutes les embrasures les canons aboient contre la ville et le camp. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Pendant ce temps, le pauvre homme, pressé contre sa vache, regardait avec effarement les embrasures des canons. — (Alphonse Daudet, Les paysans à Paris, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 74)
- Par les embrasures ouvertes au ras du pavé, des canons aux armes des anciens podestats de la ville béaient sur un gouffre immobile de vapeurs blanches d’où montait le souffle glacial du brouillard. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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couture
- Action, art de coudre.
- Apprendre la couture.
- Elle ne veut pas quitter la couture.
- Assemblage de deux pièces d’étoffe, de cuir, etc., qui se fait au moyen de l’aiguille, de l’alène, avec du fil de la soie, etc.
- Faire une couture.
- Grosse couture.
- Couture menue, fine, ronde, plate.
- Double couture.
- Couture en surjet.
- Les coutures d’un vêtement, d’une chemise, d’un gant, d’un soulier, etc.
- Toile ennoblie, traitée déperlante, coutures surjetées antidéchirures, baleines en acier au carbone… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 3)
- Rabattre les coutures, les aplatir avec le carreau.
- Ensemble des personnes qui font métier de coudre.
- Elle est dans la couture.
- (Héraldique) Fine bande contrastante, limitée à un trait continu ajouté autour d’une pièce (ou d’un symbole d’armoiries tout entier) et dont l’émail (métal, fourrure ou de sable) uniforme, plan ou en relief, permet de poser la pièce par dessus d’autres (en les recouvrant partiellement) et de la mettre en évidence, tout en évitant les juxtapositions jugées disgracieuses ou non conformes aux règles héraldiques (métal contre métal, fourrure contre fourrure, voire aussi sable contre sable). On parle parfois aussi (mais improprement) de filet, qui désigne plutôt le trait de séparation entre deux pièces juxtaposées, dont aucune ne recouvre partiellement l’autre. Ne pas confondre avec le listel, plus épais et qui entoure le symbole héraldique tout entier et en fait partie.
- (Par analogie) Cicatrice qui reste d’une plaie, soit qu’elle ait été recousue ou non, et même des grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage.
- Il a le visage tout plein de coutures.
- (Construction navale) Intervalle qui se trouve entre deux bordages et que les calfats remplissent d’étoupe. Il se dit également de l’étoupe même.
- Cette couture est ouverte, L’étoupe est sortie d’entre les joints.
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peinture
- (Peinture) Substance pigmentée appliquée en couche à l’aide d’un pinceau, d’un rouleau ou par projection sur une surface à colorer ou à protéger.
- Les volets, grossièrement faits, se recommandaient par une solide peinture vert dragon. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre treizième)
- (Peinture) L’art de peindre, le métier de peindre.
- Héritier en ligne directe du muralisme mexicain, le muralisme chicano est aujourd'hui l'un des multiples exemples de peinture murale aux États-Unis. — (Annick Treguier, « La peinture murale Chicana », dans La Peinture mexicaine de l'époque précolombienne à nos jours, textes rassemblés par Madeleine Cucuel, Les Cahiers du CRIAR n° 12/Publications de l'Université de Rouen n° 180, 1992, page 75)
- La peinture de la Renaissance italienne — La peinture de genre.
- Ouvrage du peintre ; tableau.
- Peintures, photographies, sculptures, l’artiste-voyageur mélange les genres et surprend — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 20b)
- […] l'homme était exquis. Il bibelotait. Il fréquentait la salle Drouot, y achetait du mobilier, de la peinture, des livres rares […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- […], et une peinture sous verre, fixée sur la façade, représentait une femme appétissante aux yeux noirs qui, frileusement, s'emmitouflait de fourrures. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Cette peinture, tante Grédel, représente deux amoureux qui s’aiment plus qu’on ne peut dire : Joseph Bertha et Catherine Bauer ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- (Sens figuré) Description.
- Cet auteur excelle dans la peinture des caractères, des passions, des mœurs, des faiblesses du cœur humain, des objets, des scènes de la nature.
- A première vue, il semble qu’il n’ait eu qu’un rôle très passif. Il n’y a aucune crise au cours de laquelle Claude fasse preuve d’esprit de décision ou de courage. La peinture est cohérente. — (Barbara Levick, traduit par Isabelle Cogitore, Claude (Claudius), Infolio, collection « Memoria », 2002, page 57)
- (Sens figuré) Transposition représentative.
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, […]. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
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meurtrissure
- Contusion avec tache livide.
- Les meurtrissures des coups qu’il a reçus.
- La petite coupure de la veille était encore rouge et irritée, mais une meurtrissure violacée s’étendait à présent à toute ma pommette. — (Anne O’Brien, Le lys et le léopard, 2014)
- Le logis de l’impasse Saint-Mittre resta hermétiquement clos et garda ses secrets. On devina seulement que Macquart devait battre Adélaïde, bien que jamais le bruit d’une querelle ne sortît de la maison. À plusieurs reprises, elle reparut, la face meurtrie, les cheveux arrachés. D’ailleurs, pas le moindre accablement de souffrance ni même de tristesse, pas le moindre souci de cacher ses meurtrissures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 53)
- Les rides creusées au coin de la bouche et le long des ailes du nez, les lèvres sèches de fièvre, le pli des sourcils contractés, les meurtrissures des paupières, l’énervement des mains gantées de noir qui maniaient un rouleau de papier, sans doute quelque mémoire justificatif, tous les détails enfin de celle physionomie révélaient les tortures de l’idée fixe ; […] — (Paul Bourget, Le Disciple, 1899, page 84)
- L’âge de ces cavaliers, le dessin de leurs traits, la forme de leurs corps, ne comptaient pas pour le batcha. Ce qui mettait chacun d’eux au-dessus des mortels ordinaires, c’étaient les meurtrissures, les cicatrices qu’il portait. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Tache sur les fruits, causée par leur chute ou par leur froissement.
- Ces fruits sont pleins de meurtrissures.
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barbelure
- État de ce qui est barbelé.
- Les instruments en os les plus remarquables sont les pointes ou harpons à barbelures. — (Journal officiel 31 octobre 1873, page 6641, troisième colonne)
- Il sentait tout le long de ses membres courir comme le chatouillement de barbelures de plumes et sa cervelle était en duvet frais. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 116)
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torture
- Souffrance cruelle, tourment qu’on fait souffrir.
- Il se flattait, grâce aux trente hommes résolus qu’il commandait, de s’emparer facilement des deux chasseurs qu’il se proposait de faire mourir dans des tortures atroces. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Quand j’atteignais un rat d’un bon coup de fouet, le ronge-maille sifflait avec fureur, hérissait tous ses poils et s’élançait avec désespoir contre le fouet lui-même, instrument de sa torture ; […]. — (Anonyme, Varia, dans Revue moderne, volume 41, 1867, page 668)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Spécialement) Souffrance physique qu’on infligeait à quelqu’un par voie de justice.
- Lorsque le chevalier de La Barre […] fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l’appliquèrent encore à la torture pour savoir précisément combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vues passer, le chapeau sur la tête. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
- Je le trouvai vivement ému par la nouvelle d’une interpellation à la Chambre des Communes au sujet des tortures qu’il aurait fait infliger à un ancien pacha de Meknès, El-Hadj Ben Aïssa et à sa femme Lalla Batoul, qui auraient succombé à leur supplice. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 238)
- L’opposant Alexeï Navalny a accusé ses géôliers de le soumettre à une forme de torture par privation de sommeil, dans une plainte aux services de sécurité russe publiée jeudi sur son site. — (AFP, Russie : interrogations sur l’état de santé de Navalny, Le Journal de Québec, 25 mars 2021)
- (Par hyperbole) Forte contrariété ; embarras pénible ; vive impatience.
- Certes, j'ai pris la précaution, torture, de ne pas m'arrêter devant le km de rayon charcuterie, saucissons affriolants, jambons crus carrément putassiers, qui hument malgré le froid. — (Christian Brissart, L’Odeur de l’Eau, Éditions Black-Out, 2009, p. 12)
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sature
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Elle est restrictive de la sécrétion hyperchlorhydrique de la muqueuse gastrique et sature l’acidité du contenu stomacal. — (Société de thérapeutique, Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, obstétricale et pharmaceutique, volume 155, 1908)
- On """se sature""" d’opium et de parfums, et l’on s’endort dans la mollesse, la torpeur et la sensualité. — (Bulletin de l’Académie nationale de medecine, 1865)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de saturer.
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obture
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de obturer.
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bure
- (Textile) Étoffe grossière faite de laine rousse.
- Son manteau blanc était d’un modèle régulier et sévère, […]. Il était fait de ce qu’on appelait alors drap de bure, et collait exactement sur sa taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Un rayon de soleil vif et joyeux … venait tomber sur la jeune fille parée, vermeille et mignonne, si différente de sa mère, replète, hâlée, vêtue de bure. — (George Sand, Valentine, 1832)
- Jamais plus surhumaine beauté n'avait paru dans le champ d'un appareil photographique : un visage d'une régularité classique, des yeux sombres démesurément longs, un corps de déesse sous la robe de simple bure qui l'habillait. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Ile de la terreur, 1933)
- (Par métonymie) (Habillement) Vêtement fait de cette étoffe, notamment la robe de bure des moines.
- Elle portait un capuchon de bure marron qu’elle rabattit sur ses épaules et elle avança sur son front le voile impalpable qui ne quittait jamais ses cheveux, et qu’elle arrangeait comme la Vierge de Bernardino Luini. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Je ne prétends nullement honorer la Vertu, ni me vêtir d’une robe de bure quand Patou invente de si jolis drapés et Guerlain des parfums si savoureux… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- Et quand une procession entre ou sort de la basilique St-Pierre, les cappa magna surmontés de mitres de leurs Eminentissimes Frivolités, les ceintures violettes, les bures noires, les bures brunes, les bures blanches qui défilent au pas d'une fanfare pontificale me semblent un remake de Fellini. — (Michel Bavaud, Dieu, ce beau mirage: Confessions d'un ancien croyant, Éditions de l'Aire, 2015, chapitre 5)
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conjure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conjurer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.