Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cohéreur
Que signifie "cohéreur" ?
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- (Physique) Récepteur où se rassemblent les ondes sonores.
- Le physicien français Édouard Branly met au point en 1890 un « cohéreur » qui permet justement de recevoir des ondes électromagnétiques de manière infiniment plus précise. — (Jean-Guy Rens, L’empire invisible, 2014)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cohéreur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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valeur
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs […] ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 145)
- Ils ont réalisé là un travail de grande valeur.
- Ce plan n’a aucune valeur, il ne peut pas fonctionner.
- (Spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Un homme de valeur.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- Ce bibelot, cette relation, ce souvenir, a beaucoup de valeur à mes yeux.
- (Spécialement) Prix.
- Mais ces belles futaies représentent une valeur commerciale qui a mis en appétit la convoitise du spéculateur, déjà riche de capital, plus riche encore en audace et en influence. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- […]; le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- Cet ouvrage a peu de valeur.
- Donner de la valeur à ce qu’on dit : Ajouter de la force ou de la grâce à un discours par la manière de le débiter.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Valeurs mobilières de placement.
- Valeurs cotées à la bourse, en bourse.
- Cette valeur n’est pas négociable.
- (Au pluriel) (Philosophie, Politique) Idéologie ou règle morale d’une personne ou d’un groupe.
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n° 772, 11 février 2012, page 43)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead , Succubus Nights, volume 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chapitre 22)
- Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis l'incarnation de la vertu ou la réincarnation de Robin des Bois, mais j'ai des valeurs. — (David Goudreault, Abattre la bête (2017), in La bête intégrale, Stanké, 2018, page 571)
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- Cet homme ne connaît pas, ne sait pas la valeur des termes dont il se sert.
- (Colorimétrie) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- f
- (
- x
- )
- {displaystyle f(x)}
- : valeur de la fonction f au point x.
- |x| : valeur absolue de x.
- O
- M
- ¯
- {displaystyle {bar {OM}}}
- valeur algébrique de OM.
- (Par extension) (Métrologie, Sciences) Expression quantitative d’une grandeur, constituée d’un nombre – la valeur numérique – et d’une référence[1].
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d'ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- Dans le SI, la valeur d’une grandeur est généralement exprimée comme le produit algébrique d’un nombre et d’une unité de mesure. Certaines grandeurs dites sans dimension n’ont pas d’unité et peuvent être quantifiées par leur seule valeur numérique.
- (Programmation) Contenu d’une variable ou d’une constante
- les instructions d’affectation permettent de donner des valeurs aux variables.
- (Musique) Durée d’une note ou d’un silence.
- La valeur d’une blanche est le double de la valeur d’une noire.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
- La valeur n’attend pas le nombre des années.
- (Cartographie) Appréciation de l’intensité de la sensation visuelle résultant du graphisme[2].
-
coagulateur
- Relatif à la coagulation.
- L’effet coagulateur doit être minimal.
-
mystificateur
- Qui mystifie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
malheur
- Mauvaise fortune ; mauvaise destinée.
- Quand on a eu le malheur de rencontrer le regard de cet œil malfaisant. — (Le monde dramatique, Volume 3, Gregoire, 1836)
- Le malheur et la mélancolie sont les interprètes les plus éloquents de l'amour, et correspondent entre deux êtres souffrants avec une incroyable rapidité. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Malheur dieu pâle aux yeux d'ivoireTes prêtres fous t’ont-ils paréTes victimes en robe noireOnt-elles vainement pleuréMalheur dieu qu il ne faut pas croire. — (Guillaume Apollinaire; « La Chanson du mal-aimé » in Alcools -1913)
- Il aimait tant la mort, les poignards, les croix et les tombes, le poison, le vent dans les cheveux et ces manteaux qu’on drape d’un coup dans les tragédies romantiques, qu’il eût inventé le malheur plutôt que d’accepter l’idée de ne point en périr un jour. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 49)
- Mais pourtant cette femme si ferme, si solide, le voit. Elle voit le malheur sur moi, comme elle voit « mes deux yeux sur ma figure ». Personne d’autre ici ne le sait, ils ont tous autre chose à faire. Mais elle qui m’observe, elle l’a reconnu, c’est bien lui : le malheur qui s’abat sur les enfants dans les livres dans Sans Famille, dans David Copperfield. Ce même malheur a fondu sur moi, il m’enserre, il me tient. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 121-122)
- Accident fâcheux ; désastre.
- […], mais ce n’est que le commencement de plus grands malheurs : ces Prussiens, ces Autrichiens, ces Russes, ces Espagnols, et tous ces peuples que nous avons pillés depuis 1804, vont profiter de notre misère pour tomber sur nous. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Des prêtres prêchaient que les malheurs du pays étaient la conséquence des hérésies et de la négligence des devoirs religieux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le bruit, les allées et venues des gens m'alertèrent. J'accourus avec un funèbre pressentiment, sans toutefois penser à un malheur aussi terrible. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- (Sens figuré) Ce qui est regrettable dans une chose.
- Le malheur c'est qu’il s'était engagé dans une aventure scabreuse, peut-être sans issue. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 117)
-
beurre
- (Cuisine) Substance alimentaire, grasse, onctueuse, que l’on extrait, en la battant, de la crème de lait de vache.
- Passez au beurre et laissez cuire dans son jus, et à très-petit feu, la rouelle lardée de gros lard; servez-la ensuite dedans, après l'avoir dégraissée. — (M. Cardelli, Nouveau manuel complet du cuisinier et de la cuisinière, édition Encyclopédie-Roret, 1842)
- Qu’il soit de ferme ou de laiterie, salé ou doux, allégé, concentré ou frigotartinable, le beurre fait partie intégrante de l’alimentation et est utilisé quotidiennement pour étaler sur le pain ou cuire les aliments. — (Bernard Dubrulle, Wallonie: l'Ardenne et bien plus, page 44, Le Petit Futé, 2007)
- « La cuisine du Périgord est sans beurre et sans reproche. » — (Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky)
- Il existe un grand nombre de variétés de beurre : beurre aromatisé salé, avec condiments, coloré, plus ou moins liquide, etc. Le beurre se conserve à + 3°C pendant 3 mois. — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., Élevage de la vache laitière en zone tropicale, 314 p., pages 282-283, 1999, Montpellier, Cirad, Collection Techniques)
- Substance grasse extraite de certaines plantes.
- Cependant, les huiles de palme, de coco, etc. , liquides dans les pays qui les produisent, nous arrivent sous forme de graisses consistantes ; le manque de chaleur a amené leur solidification. On les appelle beurres ou huiles concrètes. Elles sont molles à 18° C. et fusibles à des températures variant de 30 à 37°. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Couleur de beurre, d’un jaune soutenu. #F0E36B
- (Argot) (Rare) Argent.
- (Chimie, Alchimie)(Désuet) Désignait généralement des chlorures.
- Beurre de zinc, beurre de bismuth, beurre d'arsenic, beurre d'étain, ...
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coéditeur
- Qui publie un ouvrage en collaboration avec un ou plusieurs autres éditeurs ou éditrices (coédition).
-
fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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activeur
- (Chimie) Substance destinée à développer l’action d’un catalyseur dans certaines réactions chimiques.
- Contrairement aux suppositions anciennes, le calcium n’est pas un simple activeur mais agit plutôt comme « inhibiteur d’inhibition » ou dérépresseur. — (Association des ingénieurs issus de la Faculté des sciences agronomiques de l’État à Gembloux, Association des ingénieurs sortis de l’Institut agronomique de l’État à Gembloux, Faculté des sciences agronomiques de l’État, Annales de Gembloux, volumes 77 à 78, Gembloux, Belgique, 1971)
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berceur
- Qui berce.
- Air berceur, rythmes berceurs.
- Quelles voix berceuses possèdent ces cloches de province qui sonnent encore le couvre-feu dans certaines petites villes ! Cette musique familière clôt doucement la journée de travail, et endort les enfants dans leur lit d'osier mieux qu'une chanson de nourrice. — (Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875, page 1)
- Je cherchais d’immenses paroles consolatrices, des phrases berceuses, des dormeuses enlaçantes, et je ne trouvai rien que ces mots balbutiés entre des silences :– Du courage !… Ah ! ma pauvre amie !… Il ne faut pas se laisser aller… Il faut réagir… Quel affreux malheur !… Du courage ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Veuve, réédition Arcadia, 2002, page 66)
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codemandeur
- (Droit) Celui qui conjointement avec un autre, forme une demande en justice.
- Lors d’une expédition de chasse, le codemandeur a été atteint à l’abdomen par une balle de fusil tirée par l’assuré de la défenderesse. — (Recueils de jurisprudence du Québec, Volume 3, 1995)
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affineur
- (Sidérurgie) Celui qui affine l’or, l’argent ou le fer.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Textile) Celui qui affine le chanvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Verrerie) Celui qui affine le verre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Caséologie) Celle qui surveille et au besoin corrige la maturation des fromages, les rend plus fins.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- L’affineur vient prendre livraison des fromages tous les 8 ou 10 jours durant la belle saison, tous les 15 ou 20 jours en hiver si bien que la durée du séjour en cave varie quelque peu selon les meules et selon les saisons. — (Jean Boichard, L’Élevage bovin, ses structures et ses produits en Franche-Comté, 1977)
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apprivoiseur
- Personne qui apprivoise.
- Vous voulez… que je fasse telles ou semblables exclamations : ô l’ami des siècles héroïques ! ô le père des faveurs et des courtoisies ! ô l’apprivoiseur des lions et des lionnes ! — (Jean-Louis Guez de Balzac, Lettre inédites, LIX, éd. Tamizey Larroque)
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conteneur
- (Transport) Caisse métallique, parallélépipèdique, polyvalente (conçue pour le transport de marchandises par différents modes de transport), normalisée et munie, dans les angles, de pièces de préhension permettant l’arrimage et le transbordage.
- Le transport naval des marchandises se fait surtout par conteneur.
- Or, Laurentia se veut un terminal de conteneurs entièrement électrifié à la fine pointe de la technologie, synonyme de sept millions de kilomètres de camionnage en moins sur nos routes sur une base annuelle. — (Geneviève Guilbault, Projet Laurentia: il est temps d'être ambitieux pour Québec, Le Journal de Québec, 9 novembre 2020)
- (Par analogie) Caisson pour recevoir les déchets recyclables dans un point d’apport volontaire ou une déchetterie.
- Il suffit d'un petit geste. Et comme je ne suis pas un mec bien qu’à moitié, je ne me contente pas de la poubelle jaune, non, je jette aussi la bouteille du jus d’orange dans un conteneur pour le verre. — (Iegor Gran, « Faites le bien », dans Vilaines pensées, Les Échappés/Charlie Hebdo, 2014)
- La Cara s’est engagée d’une part, à fournir des conteneurs dont le ramassage devrait être effectué quotidiennement par la Coved, et d’autre part à assurer le nettoyage du terrain et des abords, trois fois par semaine. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 20)
- Récipient destiné à contenir quelque chose.
- Dans ces deux régions, ce dispositif spécifique, qui s’y est développé de manière apparemment tout à fait indépendante, a été appliqué aussi bien à des jarres de stockage qu’à des conteneurs domestiques de plus petite taille, généralement biansés – ces derniers étant de loin les plus fréquents. — (Vincent Jolivet, Du miel aux cendres. Pour une typologie du miel étrusque, in Manger, boire, se parfumer pour l’éternité, ouvrage collectif, 2021, page 102)
- (Programmation orientée objet) Structure de données dont les instances représentent des collections d'autres objets.
- Itérateurs Lorsque le programmeur effectue une recherche, un tri, une sélection ou d'autres opérations de ce type sur un conteneur, il n'a pas besoin de rendre son programme dépendant du conteneur utilisé. — (Langage C++ : programmation Unix & Windows, standard template library, création d'un logiciel d'archivage, Brice-Arnaud Guérin - 2005)
- (Informatique) Type de système d’exploitation virtuel, léger car il peut partager son noyau avec d'autres.
- Contrairement à une VM, un conteneur n’embarque pas un système d'exploitation complet. II repose pour l’essentiel sur les fonctionnalités offertes par l’OS sur lequel il s’exécute. — (Pierre-Yves Cloux, Thomas Garlot, Johann Kohler, Docker et conteneurs, 2022)
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bobineur
- (Art) Ouvrier qui bobine.
- Quant aux causes, elles peuvent incomber au bobineur qui n’a pas apporté tous les soins voulus à son travail, les isolants sont blessés; ou bien le bobinage est humide. — (Émile Duquesne, Ulysse Rouvière, Pratique des essais des machines électriques, à courant continu et alternatif, 1903)
- Envideur travaillant dans une filature.
- pervertisseur
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blagueur
- (Familier) Qui dit, qui fait des blagues.
- « Ne faites pas attention, il est extrêmement blagueur », dit-il à mi-voix à Saint-Loup qui n’en fut que plus intéressé, étant très curieux de la psychologie des menteurs. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- — « Pourquoi te plains-tu ? » — disait tendrement un ami blagueur à un ami blagué. — « Il n’y a pas de quoi ! je blaguais ! Tu n’as donc pas compris que c’était là une plaisanterie ? » — (Jules Barbey d'Aurevilly, La Littérature du Tabac & La Blague en Littérature, Rumeur des Ages, La Rochelle, 1999, page 36)
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crocheteur
- Celui qui crochète.
- Crocheteur de serrures.
- Crocheteur de portes.
- Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Celui qui porte des fardeaux avec des crochets.
- La charge d’un crocheteur.
- Fort comme un crocheteur.
- Des injures de crocheteur.
- Un valet.— Monsieur, il vient d’arriver un domestique qui demande à vous parler ; il est suivi d’un crocheteur qui porte une valise. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Saint Jean devait être tout à fait le contraire d’un athlète : c’était, je le parierais, un beau jeune homme pâle et frêle, avec une expression mélancolique, et non une espèce de crocheteur dont la mine farouche aurait suffi pour intimider Hérode et Pilate. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 128)
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brouilleur
- (Militaire) Émetteur radioélectrique destiné à produire un brouillage.
- On voit en particulier qu’il faut toujours commencer par accorder le récepteur sur le signal en utilisant la bande la plus étroite du filtre, sans crevasse, même s’il y a un brouilleur. — (Annales de radioélectricité, Volume 2, 1947)
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coucheur
- Personne qui couche.
- Ce ne sont pas des gens de caserne, des coucheurs de chambrée ! Ils ont de la famille, ces irréguliers, mauvais hommes de camp et de bivouac ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Personne qui couche avec une autre.
- conjoncteur
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codeur
- Dispositif pour transformer des données selon un code.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Celui qui code d’un langage à un autre masculin (pour une femme, on dit : codeuse).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Celui dont le travail consiste à coder, c’est-à-dire à programmer (pour une femme, on dit : codeuse).
- Par ailleurs, selon Vannini, la manière dont Hollywood a caricaturé le “codeur” (en mâle blanc et asocial qui pianote d’abord et réfléchit après) n’aide pas. Mais, pour Walter Vannini, insister sur le caractère fun et glamour de la programmation n’est pas le meilleur moyen d’attirer les jeunes vers l’informatique. — (Xavier de La Porte, Coder, ce n'est ni facile, ni marrant, La Vie numérique sur franceculture.fr, Radio France. Mis en ligne le 7 juin 2017, consulté le 17 août 2017)
- Le premier codeur au monde est… une codeuse. — (Camille Renard, « Ada Lovelace, la première codeuse de l’histoire », dans France Culture, 7 mai 2019 [texte intégral])
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comploteur
- Personne qui complote, qui fait partie d'un complot.
- La lecture de son message ainsi que la présidence de séance échoient à un élu du groupe Le Pen, Édouard Frédéric-Dupont, le vieux comploteur du 6 février 1934. C'est l'occasion d'un coup médiatique qui n'a rien d'improvisé. — (Jean Chatain, Les Affaires de M. Le Pen, Éditions Messidor, 2015)
- Un mafieux, un assassin, un comploteur doit toujours craindre l’existence cachée d’un semblable prêt à le supplanter à la moindre occasion : c’est dans l'ordre des choses. — (Lounis Aggoun, La colonie française en Algérie: 200 ans d’inavouable : rapines & péculats, 2010)
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censeur
- (Antiquité) Magistrat romain en charge d’établir le cens, c’est-à-dire le recensement des citoyens, le contrôle de l’état de leur fortune, et la légitimité de leur appartenance à telle ou telle classe (sénatoriale ou équestre).
- Caton le censeur était réputé pour sa rigueur.
- Envieux qui reprend ou qui contrôle les actions d’autrui, sans pour autant être le moins du monde qualifié pour ça. Casse-pied qui trouve à redire à tout.
- J'offre ici aux moralistes une occasion facile de triompher de moi. Mes censeurs s'apprêtent à montrer dans mon malheur les suites d'un égarement, le résultat d'un excès : il m'est d'autant plus difficile de les contredire que je vois mal en quoi consiste l'égarement, et où se situe l'excès. Je m'efforce de ramener mon crime, si c'en est un, à des proportions justes : […]. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, éditions Plon, 1951)
- Un censeur doux et équitable est rare.
- Un censeur rigoureux, obtus, partial, illettré, incompétent, complaisant, complice.
- Le censeur des opinions ou du travail de quelqu’un.
- Censeur rigoureux d’autrui, indulgent à soi-même.
- Si l’on y songe bien, il n’est pas étonnant que l’ignorant se drape en censeur.
- Ah ! quittez d’un censeur la triste diligence. — (Jean Racine, Britannicus, 1669)
- Personne qu’un gouvernement prépose à l’examen des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation.
- Sous l’ancien régime, avec l’approbation d’un censeur, — qu’il était permis de choisir, — on était sûr de pouvoir sans danger produire ses idées, et la liberté dont on jouissait était extraordinaire quelquefois. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Le censeur refusa son approbation.
- On lui donna un censeur très sévère.
- Censeur des pièces de théâtre.
- Personne chargée de surveiller les études et de maintenir le bon ordre et la discipline dans un lycée en tant qu’adjoint du proviseur.
- Le censeur de l’internat nous était mieux connu. Il n’avait pas de guêtres, et il était petit. De plus, pendant la récréation de midi et demi, c’est lui qui faisait appeler dans son cabinet les zéros de conduite, pour leur administrer une homélie, et tirer les conséquences pénitentiaires de ce fâcheux incident. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 317)
- Des professeurs d’Histoire et leurs élèves de première ont réuni le 4 mars au lycée Mme Strauss, Mme Fuks et Mr Leser, enfants juifs cachés dans le lycée par Melle Simone Caudmont, censeure du lycée Fénelon pendant la Seconde [G]uerre mondiale, qui a reçu le titre de Juste des Nations par le mémorial Yad Vashem en 1997. — (Lycée Fénelon, « Lycée Fénelon » (Archive • Wikiwix • Que faire ?))
- (Désuet) Personne chargée de contrôler la partie financière de certains établissements ou de certaines sociétés.
- Les censeurs de la Banque de France.
- Cette société vient d’élire de nouveaux censeurs.
- Critique qui juge des œuvres littéraires.
- Consulter un censeur éclairé avant de publier un recueil de poésie.
-
connaisseur
- Qui s'y connaît.
- Ça fait partie de la magie du foot de sublimer quelques éléments précaires, soudain métamorphosés par la précision connaisseuse d’un commentaire imaginaire. — (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 45)
-
administrateur
- Personne chargée de quelque administration, d’une partie du gouvernement, ou qui régit les biens, les affaires d’une société, d’un grand établissement, d’un site internet, etc.
- Comme nous l'avons déjà évoqué, le gérant d'une SPRL est le mandataire de celle-ci. Il en découle que, comme tout mandataire, il est révocable en tout temps, à l'instar de ce qui se passe pour l’administrateur de société anonyme. — (Jean Pierre Renard, Guide du gérant de la SPRL, Liège, Edi.Pro, 2005, page 46)
- L’administrateur du Collège de France, de la Bibliothèque nationale, de la Comédie- française.
- Administrateur d’une société par actions.
- Cette abbesse fut une bonne administratrice.
- Celui qui est chargé de quelque administration, d'une partie du gouvernement.
- En principe, il y a quatre blancs : l'administrateur et son adjoint, que vous avez vu, le docteur, qui est presque toujours en tournée, et le missionnaire blanc qui parcourt la brousse en motocyclette... — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Au pied de la tour Clovis et sous les marronniers de l'avenue de l'Observatoire nous avons rêvé ensemble au métier d'administrateur de la France d'outre-mer. — (Jean Clauzel, Administrateur de la France d'outre-mer, 1989)
- Celui qui sait bien administrer.
- Ce préfet n’est point administrateur.
- Cette solution est-elle bonne, ou bien est-elle mauvaise ? Peu importe : l’essentiel est que ce soit une solution. Avec moi, pas d’affaires qui traînent, et c’est à cela que je dois ma réputation d’administrateur : je fais quelque chose, tandis que tant de mes confrères ne font rien du tout. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Bref, Salomon (...) était le type même de ces psychiatres qui sont avant tout des administrateurs, qui excellent dans l’art difficile du gouvernement des aliénés et qui tirent de leurs subordonnés (non moins difficiles à gouverner) tout ce qu’on peut raisonnablement exiger de paysans mal dégrossis, peu rétribués et dépourvus de toute formation professionnelle. — (Hervé Bazin, La Tête contre les murs, 1949, Le livre de poche, éd. 1964, page 64)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.