Dictionnaire des rimes
Les rimes en : coaxiale
Mots qui riment avec "al"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "coaxiale".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : al , als , ale , ales , alle , alles , oil , oils , oile , oiles , oille et oilles .
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musical
- (Musique) Qui appartient ou qui est relatif à la musique.
- Le Gouvernement a renouvelé pour la dixième fois, en 1865, le grand concours biennal de composition musicale, institué par l’arrêté royal du 19 septembre 1840. — (Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1865, 34e année, 2e série, volume 20, page 326)
- […]; la domesticité nobiliaire était fort recherchée, et il ne faudrait pas conclure que l’instruction musicale fût assez répandue à cette époque pour que tous les laquais jouassent du violon. — (Ludovic Celler, Les Origines de l'opéra et le ballet de la Reine (1581), étude sur les danses, la musique, les orchestres et la mise en scène au XVIe siècle, chapitre 5 : Baltazarini, Didier : chez Didier & Cie, 1868, page 135)
- La vraie question : comment accorder la durée des beautés musicales avec la mutabilité du langage musical ? – Exemples de celle-ci : le plain-chant, la polyphonie chorale de la Renaissance, les révolutions modernes de l’harmonie. — (Pierre Lasserre, Philosophie du goût musical, chapitre 2, page 33, Grasset, 1922)
- En quoi leur vécu stylisé et codé par les normes du genre opératique, leurs émotions transmises par le biais de lois musicales et scéniques, ont-ils le pouvoir de concerner non seulement les générations passées mais aussi celles de demain ? — (Aurore Rivals, « La construction de livrets », dans Les opéras de Peter Eötvös entre Orient et Occident, publié par Márta Grabócz, éd. Archives contemporaines, 2012, page 36)
- (Sens figuré) Qui a une sonorité agréable à l’oreille.
- Les gazouillis musicaux du bébé me font oublier toute la fatigue qui m’accablait il y a à peine 10 minutes.
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astragale
- (Ornement) Moulure composée d’un boudin, d’un listel et d’un congé qui embrasse l’extrémité supérieure d’une colonne.
- Un chapiteau orné d’astragales.
- Les rosaces, les plinthes, les moulures, les astragales, tous les détails de l’édifice offrent la même perfection. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- (En particulier) (Menuiserie) Profil très fréquent des nez de marche des escaliers.
- (Anatomie) Un des os du tarse, le plus gros après le calcanéum, l'os du talon.
- Si le fossile d’Angleterre est congénère de celui-ci, ce ne peut au surplus être un animal de la famille des cochons, comme le dit Mr. de Blainville ; car son astragale qui se trouve dans les collections de l’École des Mines est celui d'un imparidigité et d'un vrai lophiodon. — (Mr. Pomel, « Notes sur les mammifères et le reptiles des terrains éocènes de Paris, inférieurs au dépôt gypseux », dans le Supplément à la bibliothèque universelle de Genève : Archives des sciences physiques et naturelles, tome 4, Genève & Paris : chez Joël Cherbuliez, 1847, page 327)
- On distingue classiquement les fractures totales et les fractures parcellaires de l’astragale. — (Ara Loshkajian, Imagerie médicale, 2000)
- L’incision externe de Bœckel associée à une ténotomie préalable du tendon d’Achille permet très bien de « décartilaginiser » les surfaces osseuses en contact avec astragale et mortaise tibio-tarsienne. — (Congrès français de chirurgie, Procès-verbaux, mémoires et discussions, 1903, n° 16, page 929)
- (Par extension) Osselet de jeu.
- (Botanique) Genre de plantes de la famille fabacées (légumineuses) riche en espèces, dont quelques-unes sont utiles par les sucs gommeux qui en découlent.
- Talus.
- Devant son petit château s’étendait , passé la fausse brave, une esplanade dépassant d’un tiers la façade, sur laquelle on avait tracé des parterres, astragales de buis et de fleurs; […]. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 25)
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dipétale
- (Botanique) Qui a deux pétales.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cathédrale
- (Par ellipse) Église cathédrale, bâtiment et lieu de culte de la religion chrétienne, siège de l’évêché du diocèse.
- Jamais l’état-major […] ne nous permettra de pénétrer dans cet exemple de ville, avec sa cathédrale ogivale au milieu, ses usines à droite, ses toits de tuile à gauche. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sur un tapis de gazon vert, la magnifique cathédrale s’élance vers le ciel pur. — (Jo Roger-Tourte, En campant du Cap Nord au Cap de Bonne-Espérance,)
- Rien n’est plus noble que ce cloître gothique attenant à la cathédrale Saint-Pierre de Condom. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Occupés à nos cuvettes et serviettes nous regardions vers Verdun, c’est-à-dire en arrière et à droite, où l'on voyait une silhouette de cathédrale ébréchée. — (Alain, Souvenirs de guerre, p. 209, Hartmann, 1937)
- Une église cathédrale, ou autrement dit une « cathédrale », est l’église où se trouve le siège, la « chaise » (en latin : cathedra) de l’évêque. Qui dit cathédrale veut donc désigner l’église épiscopale d’un diocèses : c’est l’église de l’évêque, à proprement parler. — (Gaston Duchet-Suchaux, Clovis, premier roi de France, Hachette, collection « Échos », 1986, page 72)
- Attention chef-d’œuvre ! Troia, ce village anodin, possède la plus belle cathédrale romane (1039) des Pouilles. La rosace est sublime : ses onze branches rayonnent sur un treillis de pierre qui n'est pas sans évoquer les moucharabiehs arabes. — (GEOguide : Pouilles et Basilicate, Gallimard Loisirs, 2015)
- (Sens figuré) — La distinction réelle de l’essence et de l’existence est la clé de voûte de la prodigieuse cathédrale d’idées que l’Aquinate a édifié. L’ébranler, c’est ébranler tout l’édifice. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, édition 1966)
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conjugal
- Qui concerne l’union entre les époux.
- Vous croyez qu'ils vécurent heureux et que tout se termina là ; mais une fois plongé dans les douceurs de la vie conjugale, le beau Lautrec n'est plus qu'un mari vulgaire... — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Nous connaissons déjà les noces d’argent, d’or et de diamant : de l'autre coté de l’Atlantique, où, par suite de la facilité du divorce, les longs mariages sont plus rares, la mode, à présent, est de célébrer, dès après dix ans de vie conjugale, ses noces d'étain. — (« Un débouché pour l'étain », dans Le Travail National, 1903, p. 528)
- D'une part, le mariage sera plus heureux, parce que les éléments réfractaires à la discipline conjugale se masculiniseront dans un célibat laborieux. — (François Renié, Paradoxes sur le Féminisme, dans la La Revue critique des idées et des livres, n° 66 du 10 janvier 1911, en recueil vol. 12, 1911, p. 65)
- Elle ne tarda pas à se faire délivrer des certificats de complaisance qui la dispensèrent du commerce conjugal et lui donnèrent le droit de faire chambre à part. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 12.)
- Jean Borie, en accord avec Sartre aussi bien qu'avec Foucault, souligne qu'un retournement s'était, à ce propos, opéré depuis le XVIIIe siècle; le désir et la jouissance, que l'on cesse d'exalter en les associant à la génération, se trouvent relégués au nouveau statut d'instinct génésique; dès lors, le coït conjugal se trouve plus étroitement associé à la notion de devoir. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- Sous la tente maure, une petite loge de tissus isole parfois la couche conjugale, tandis que sous la tente bédouine, une cloison de roseau circonscrit le horma (pluriel : harem), l'espace intime réservé à une épouse et à ses jeunes enfants. — (Olivier D'Hont, Techniques et savoirs des communautés rurales : approche ethnographique du développement, Karthala, 2005, chap.14, page 172)
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nasal
- Relatif au nez.
- Canal nasal.
- Fosses nasales.
- Artère nasale.
- (Phonétique) Qualifie la propriété d’un son lié au transit de l’air par le nez.
- Lorsqu'il parle le français, l’Hautevillois distingue sans difficulté la nasale un de in, on ou an, bien qu'il ne connaisse en patois que les trois phonèmes nasals ẽ, õ et ã. — (André Martinet, La Description phonologique avec application au parler franco-provençal d'HAUTEVILLE (Savoie), Genève : Librairie Droz & Paris : M. J. Minard, 1956, p.53)
- D'une voix creuse, lente et même un peu nasale. — (J.-J. Rousseau)
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vitale
- Féminin singulier de vital.
- Si une partie vitale n’est pas atteinte, il ne reste qu’une solution pour se désenferrer : pousser l’arme et la sortir de l’autre côté. — (Bulletin de la Société neuchâteloise de géographie, 1944, page 48)
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anticyclonal
- Anticyclonique, relatif à un anticyclone.
- Au moment même où la dépression se creuse, une extension des masses d’air anticyclonales se produit.
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moral
- Qui concerne les mœurs.
- La lutte des intérêts matériels et des principes moraux, de l’utilité et du devoir, du matérialisme et du spiritualisme, se représente ici avec une nouvelle force, et sous un point de vue encore plus important. — (Pellegrino Rossi, Traité de droit pénal, 1829, p. 180)
- Cependant les femmes de Lima gouvernent les hommes parce qu’elles leur sont bien supérieures en intelligence et en force morale. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- (Philosophie) Relatif au sens du bien et du mal.
- La grande question morale, posée par Platon dans son Tartuffe athénien (l’Euthyphron) : « Sans Justice, peut-il avoir de sainteté ? » — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.114)
- Kant disait que les deux choses les plus sublimes du monde sont le ciel étoilé au-dessus de nos têtes et la loi morale au fond de notre cœur. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, p. 351)
- Qui a des mœurs, qui a des principes et une conduite conforme à la morale.
- Cet homme, qui passait pour fort moral, n’était qu’un hypocrite.
- Qui est conforme aux bonnes mœurs.
- Ce livre, ce récit est très moral.
- Qui ne tombe pas sous les sens. Dans cette acception, il est opposé à physique.
- Le monde moral.
- causes morales.
- preuves morales.
- sciences morales.
- Malgré l’affaiblissement de ses forces physiques, ses forces morales, ses facultés morales n’ont rien perdu de leur énergie.
- Souvent on supporte plus facilement le mal physique que le mal moral.
- Ce mot s’emploie au sens moral dans beaucoup d’acceptions.
- Certitude morale, Certitude fondée sur de fortes probabilités. Il est opposé à certitude matérielle.
- Nous n’en avons point la preuve matérielle, mais nous en avons la certitude morale.
- (Religion) Qui a pour principe les seules lumières de la raison, par opposition à surnaturel.
- vertus morales.
- S’il n’eut pas les vertus chrétiennes, il eut du moins les vertus morales.
- (Droit) Se dit d’une assemblée ou d’un groupement qui a la capacité à ester en justice.
- Personne morale.
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dictatorial
- Qui a rapport à la dictature.
- Des pouvoirs dictatoriaux.
- Autorité dictatoriale.
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primordiale
- Féminin singulier de primordial.
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coaxiale
- Féminin singulier de coaxial.
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dorsal
- (Anatomie) Qui appartient au dos.
- L’épine dorsale. - La région dorsale. - Les vertèbres dorsales.
- (Par extension) Ce qui occupe le dos, le revers, d’une chose.
- La fièvre aphteuse (cocotte), grave chez les bovidés, peut être transmise à l’espèce humaine. Elle donne lieu alors à une stomatite caractérisée par la fièvre et une éruption de grosses vésicules qui ont pour siège d’élection la face dorsale de la langue. — (Docteur Gaston Variot, Traité d’hygiène infantile, Doin, 1910, page 300)
- Patrick remarqua que ses artères métacarpiennes dorsales étaient bleu ciel sur le dos de ses mains pâles. — (Belinda Bauer, Cadavre 19, traduit de l’anglais par Christine Rimoldy, 10/18, 2015, page 179)
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austral
- (Géographie) Qui se situe du côté sud du globe terrestre, et plus spécialement qui se situe près du pôle Sud.
- C’était l’été austral ; le jeudi 19 novembre, je passai exactement sous le soleil à midi par un ciel sans nuages, sur un océan sans rides. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’hémisphère austral.
- Les terres australes.
- Étant donné la position actuelle de Mars dans le cycle de précession orbitale, les hivers austraux sont plus longs que les hivers boréaux. — (A. McEwen, « Mars, un remodelage permanent », Pour la science no 430, août 2013, page 38)
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décennal
- Qui dure dix ans ou qui revient tous les dix ans.
- Magistrature décennale.
- Garantie décennale.
- Il salua au passage toutes les initiatives, tous les dévouements, toutes les générosités, qui se partageaient le mérite de cette œuvre presque décennale. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 169)
- Qui se produit en moyenne tous les dix ans.
- Pauline est également chargée du « récolement décennal ». — (journal Sud-Ouest Mag, 21 août 2021, page 18)
- Dion Cassius rapporte que les jubilés décennaux et vicennaux des Empereurs avaient leur origine dans le fait qu’en janvier 27 av. J.-C., Auguste avait reçu du Sénat et du peuple son imperium légal pour dix ans ; […]. — (Joseph Bidez, Albert Joseph Carnoy et Franz Cumont, L’Antiquité classique, Imprimerie Marcel Istas, 2002, page 155)
- (Hydrologie) Qui a une chance sur dix de se produire chaque année.
- En moyenne, les maxima avoisinent 20 à 30 m³/s. Mais les crues biennales atteignent 28 m³/s, les crues quinquennales 37 m³/s, décennales 43 m³/s et vicennales 49 m³/s. — (Connaissance de l’érosion, Institut de géographie et d’aménagement régional & Université de Nantes, 1998, page 30)
- (Rare) (Par plaisanterie) Vieux de dix ans.
- C’était un tableau vivant au milieu de ces tableaux immobiles que ce petit vieillard, vêtu d’une méchante petite redingote, d’un gilet de soie décennal, d’un pantalon crasseux, […]. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXXV, page 1 de l'édition Garnier)
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avale
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avaler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avaler.
- Vic en avale de travers son sacro-saint rocher praliné, tousse, manque s’étouffer. — (Anne-Marie Pol, Danse !, tome 36 : La danseuse et le prince, Pocket jeunesse, 2010, chapitre 2)
- Et le pain, même s’il date de plusieurs jours, et que la lame du couteau plie devant lui, une fois cassé et trempé dans le bol, il s’avale facilement. — (Louis Martinez, Voiron la Nationale, 2012, page 97)
- Il est sur le lit de son mobile home, il ouvre son minifrigo, s’avale une gorgée de lait et essuie une esquisse de moustache d’un revers de main. — (Nicolas Rey, Un début prometteur, 2012)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe avaler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe avaler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe avaler.
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caporal
- (Militaire) Grade le moins élevé dans l’infanterie.
- Tu nous rends un service impayable.Mais quand s’acquittera le compte général,Je ne t’oublîrai [sic] point ; tu seras caporal ! — (Victor Hugo, Cromwell, acte IV, scène IV)
- Passer caporal.
- Le galon de caporal.
- Caporal de consigne.
- Le caporal du poste.
- (En particulier) (France) Grade donné dans l’Armée de terre et l’Armée de l’air françaises, situé entre son supérieur hiérarchique, le caporal-chef, et son subordonné, le soldat de première classe ou l’aviateur de première classe, correspondant au quartier-maître de deuxième classe dans la Marine nationale française. Le code OTAN : OR-3.
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Au singulier) Tabac à fumer d’une espèce supérieure au tabac de troupe et devenu en France d’un usage général.
- Mon triste cœur bave à la poupeMon cœur est plein de caporal — (Arthur Rimbaud, Le Cœur du pitre)
- M. Morvanchut déchirait tous mes meubles avec ses éperons, venait fumer son caporal jusque dans ma chambre. Je voulus lui faire observer que mon appartement n’était pas une caserne. — (Eugène Labiche et Auguste Anicet-Bourgeois, Deux gouttes d'eau, 1852, scène 9)
- Joigneau a pris sur la table le pot à tabac, l’a calé entre ses genoux, et, sans se presser, se roule un cigarette de caporal fin. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; édition Le Livre de Poche, page 109)
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antisocial
- Qui est contraire à la société, qui tend à la dissolution de la société.
- La tendance antisociale, ou délinquance, trouve ses racines dans ces carences précoces et est comme des appels au secours de jeunes qui, pendant un temps long et indéterminé, ont connu la douleur du sentiment de solitude. — (Catherine Audibert, L’incapacité d’être seul, Payot & Rivages, 2011, page 40)
- Les divers savants ont démontré que tous les types de dégénérescence se caractérisent toujours par les qualités antisociales, et plus la dégénérescence s’accentue, plus les qualités antisociales se montrent fortes et développées : jusqu’à ce qu’enfin la dégénérescence de l’homme aboutisse à des types absolument incapables de toute vie sociale, c’est-à-dire à une idiotie complète, où l’être humain dégénéré apparaît incapable de toute vie intellectuelle, de tout langage humain, et même de tout mouvement coordonné. — (Marie de Manacéïne, L’Anarchie passive et le comte Léon Tolstoï, édition Félix Alcan, 1895, chapitre XVI, page 118-119)
- Enfin, c’était une terrible, une vivante image de ces compromis antisociaux que font les trop faibles représentants du pouvoir avec de sauvages émeutiers. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- (En particulier) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Dutton et Kerry (1999) mentionnent que les uxoricides présentent plus souvent un trouble de la personnalité schizoïde, évitante, dépendante, passive-agressive et moins souvent un trouble de la personnalité antisociale comparativement aux hommes qui ont fait de la violence conjugale. — (Julie Lefebvre, Uxoricide et violence conjugale : comparaison de deux groupes d'hommes à partir de variables situationnelles et psychologiques, thèse de doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières, octobre 2006, page 3)
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basilical
- Relatif à une basilique.
- Un plan basilical. L'expression est inutile si elle ne désigne qu'une église de plan allongé; elle est incorrecte si elle s'applique à des dispositions générales de structure qui se lisent non pas seulement en plan, mais aussi en élévation[1].
- Un type basilical. Par analogie avec la basilique paléo-chrétienne (dont le caractère dominant est un vaisseau central plus haut que les collatéraux et éclairé par des fenêtres hautes) l'expression s'applique à toute église de plan allongé à plusieurs vaisseaux, dont le vaisseau central est directement éclairé par des fenêtres hautes[1].
- Une façade basilicale. Façade antérieure d'une église de type basilical, formée par les murs à demi-pignon des collatéraux et par le mur pignon du vaisseau central qui domine ceux-ci[1].
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cale
- (Marine) La partie la plus basse dans l’intérieur d’un bâtiment ; compartiment où sont stockées différentes marchandises.
- Le bâtiment fut exploré de la cale à la dunette (ce qui, en langage terre à terre, se traduit par "de la cave au grenier"). — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
- Si une cale contient ces matières en vrac ou sans emballage, le conducteur doit s'assurer quotidiennement aux puisards et aux tuyauteries des pompes qu'aucune eau n'a pénétré dans les fonds de cale. — (Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de navigation intérieures (ADN), ONU, 2003, vol.1, page 253)
- Au XVIIIe siècle, un Européen en voyage au Mozambique s’enquiert auprès d’un groupe d’esclaves qu’on s’apprête à charger dans la cale d’un bateau de ce qui, à leur avis, les attend : « Ils nous ont achetés et nous embarquent pour nous manger », répondent les esclaves. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 320)
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neurale
- Féminin singulier de neural.
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départementale
- (Par ellipse) Route départementale.
- Notre jeu favori est de nous cacher dans le fossé au bord de la départementale et de bondir comme des diables de leur boîte dès que nous apercevons une voiture immatriculée 75 : « Parisiens, têtes de chien, parigots, têtes de veau ! » C'est idiot mais ça nous faisait bien rire. — (Jeannette Bougrab, Maudites, Albin Michel, 2015)
- Yvon, en sa qualité d'adjoint, est encore venu me bassiner avec la déviation de Virail. La départementale passe au mitan du bled. Ils ont posé un panneau, limitation à 45 km/h. — (Claude Courchay, Quelqu'un dans la vallée, Jean-Claude Lattès, 1997)
- À Uza, elle prit la départementale en direction de Lit-et-Mixe, inquiète de voir le ciel en train de s’assombrir. — (Françoise Bourdin, Dans les pas d’Ariane, Belfond, 2011, chapitre 6)
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colonial
- Relatif à la colonisation et aux colonies.
- Plus loin, Marx nous fait voir comment l’aurore des temps modernes fut marquée par la conquête de l'Amérique, l'esclavage des nègres et les guerres coloniales : […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre V, La grève générale politique, 1908, page 243)
- Faîtes une France très forte, et nul n'osera jamais convoiter ses colonies. Laissez la France se débiliter davantage et son empire colonial, d'une manière ou d'une autre, s'écroulera. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il travaille plutôt avec enthousiasme pour l’administration coloniale. — (revue Présence francophone, 1975)
- La réhabilitation mémorielle concerne en premier lieu les victimes d'une politique coloniale de peuplement, par laquelle des condamnés de droit commun ont été transportés en Nouvelle-Calédonie pour des faits parfois mineurs. — (Benoît Carteron, Identités culturelles et sentiment d'appartenance en Nouvelle-Calédonie, L'Harmattan, 2008, page 67)
- Au début de 1925, mon pays vivait depuis déjà quatre ans une de ces aventures coloniales dont il a le secret. De mèche avec les Espagnols, il guerroyait dans le Rif contre un nommé Abd el-Krim, une sorte de terroriste nationaliste marocain. — (Jacques Franck, Le spermatozoïde octogénaire: une biographie optimiste, L’Harmattan, 2008, page 13)
- Des trois continents ayant subi le joug colonial, l’Afrique devint seule la terre d’élection du ballon rond. — (Paul Dietschy, Histoire du football, Éditions Perrin, 2010, chapitre 7)
- « Pour ces artistes, c’est une manière de retrouver une place dans un pays qui a essayé d’éliminer leur langue et leur culture. Nos actions coloniales n’ont pas juste eu un impact sur les Autochtones, mais aussi sur leurs descendants », rappelle Pip Day.— (La prise de pouvoir des artistes autochtones, Radio Canada, 28 mars 2018)
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foetal
- Mauvaise orthographe de fœtal.
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banal
- (Féodalité) Qui appartient à un seigneur, et dont les paysans se servent en échange d’une redevance.
- Four banal, moulins banaux.
- Les ressources de la mer voisine qui venaient en aide à la charité publique, les levées de marais et quelques prairies banales où les plus gênés menaient pacager leurs vaches, un climat très-doux qui rendait les hivers supportables, tout cela faisait que les années passaient sans trop de détresse, et que personne ne se plaignait du sort qui l’avait fait naître à Villeneuve. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 27)
- Je suis perplexe, comme on dit dans je ne sais quel bête de vaudeville. J’ai devant moi des épreuves dont j’étais près de donner le bon à tirer. J’y parle de fours banaux. Quand en coupant les pages du tome III du « Traité de médecine et de thérapeutique » publié sous la direction de M. Brouardel, mes yeux tombent, à la page 5, ligne 16, sous la signature de M. J. Girode, sur ces mots : « des faits assez banals ». J’ai cru d’abord à un lapsus d’imprimerie, n’ayant pas souvenance d’une exception pour banal de la règle du pluriel des noms et des adjectifs en al. J’ai ouvert une demi-douzaine de dictionnaires : l’Académie (1884), Littré, Landais, [Jean-François-Marie Bertet] Dupiney de Vorepierre, Larousse et Bescherelle ; partout j’ai vu que, quoique employé surtout au sens féodal, le pluriel de banal était bien banaux. Quel n’a pas été mon étonnement en poursuivant mon enquête de trouver presque toujours le pluriel banals ! Voyez plutôt :M. [Louis-Félix-Achille] Kelsch, Traité des maladies épidémiques, t. I, p. 93 : « microbes banals » ;M. J. [(Joseph)] Girode, Traité de médecine et de thérapeutique, t. I, p. 102 : « processus banals » ;M. R. Blanchard, Traité de pathologie générale, t. II, p. 652 : « exemples banals » ;M. Chantemesse, Traité de pathologie générale, t. II, p. 374 : « saprophytes banals » ;M. Chantemesse, Traité de pathologie générale, t. II, p. 406 : « microbes banals ».J’ai pensé alors que c’était là une de ces fautes médicales que beaucoup répètent sur la foi d’un maître, sans remonter aux sources. Mais mon étonnement a grandi en trouvant in « Petits poètes du XVIIIe siècle », éd. Quantin, 1888, Notice sur la vie et les œuvres de Gresset, sous la signature de M. L. [(Léopold)] Derome, page XV : « compliments banals », et page XXII « des proverbes banals ».Enfin cet étonnement est devenu de la stupéfaction quand j’ai lu dans la « Revue », —je ne la désigne pas autrement, tout le monde sait qu’on dit la Revue, comme on disait autrefois Urbs, — t. 129e, année 1895, p. 413, ligne 4, sous la signature de M. Louis-Paul Dubois : « Ces moyens banals de publicité » ; — t. 137e, p. 919, de M. A. Bellessort : « ils ne sont que trop banals. »Je suis très perplexe avec mes « fours banaux ». A-t-on vraiment, à Paris, changé tout cela ? Mais alors qu’on le dise.J’ai consulté à ce sujet les projets de réforme proposés dans la « Revue scientifique » par M. Richet, le fisiologiste. J’ai relu attentivement l’article de M. Michel Bréal, les corrections que M. Clédat a adoptées pour le « Bulletin de l’Université de Lyon », rien n’est venu me tirer d’incertitude.Banals ou banaux, voilà la question. Parmi les lecteurs du Lyon Médical, il ne manque pas de membres de l’Université capables de faire cesser mon angoisse. — (P.-J. Navarre, « Banals ou banaux », in Bulletin du Lyon médical, 28e année, tome LXXXIII, numéro 46, Librairie médicale de Louis Savy, Lyon, 15 novembre 1896, page 391)
- (Droit) Commun, en parlant de biens dont le public a la jouissance.
- Arbitrage banal.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.