Dictionnaire des rimes
Les rimes en : classificateur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "classificateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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baladeur
- Qui se balade.
- Ce programme de test mémoire inclut des tests par la méthode du bit baladeur.
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brocheur
- Celui qui broche des livres.
- Aller à l’imprimerie, corriger les épreuves, discuter la couleur de la couverture, voir le papier sortir tout humide de la presse avec vos pensées imprimées dessus, courir deux fois, trois fois chez le brocheur, et revenir enfin avec le premier exemplaire qu’on ouvre en tremblant du bout des doigts… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- (Vieilli) (Désuet) Celui qui tricote avec des broches.
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chaleur
- Qualité de ce qui est chaud, sensation produite par un corps chaud.
- Chaleur naturelle.
- Chaleur vitale.
- Chaleur animale.
- Chaleur solaire, rayonnante.
- (Par extension) Sensation de chaud qui ordinairement est incommode.
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- A Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chapitre 6)
- Il apparaît assez tardivement , comme la plupart des hygrophores, préférant la fraîcheur des pluies automnales aux chaleurs de la fin de l'été. — (Jean-Louis Lamaison et Jean-Marie Polese, Encyclopédie visuelle des champignons, Éditions Artémis, 2005, page 126)
- Température produite par l’action du soleil, du feu ou de toute autre cause.
- Il s’agit de faire face à la bobologie courante, mais également aux malaises et déshydratations potentielles liées aux fortes chaleurs qui auront lieu pendant l’intégralité du festival. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 13)
- Quand l'orge est bien germée, on la porte dans une étuve à courant d'air chaud, appelée touraille ; la chaleur arrête immédiatement la germination. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 139)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.290)
- (Physique) Énergie calorifique.
- Si la chaleur cosmique diminue, c'est donc que le monde n'a pas toujours existé, sans quoi, […], il y a longtemps qu'elle serait complétement usée. — (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, rééd. 1950, page 43)
- Le renforcement des alizés depuis vingt ans y a créé un énorme réservoir de chaleur, « les eaux chaudes y forment une couche plus épaisse », explique Cazenave. Est-ce un effet du changement climatique ? Mystère. — (Sylvestre Huet, Une vue plongeante sur les eaux, dans Libération (journal), 1er mars 2013, p.38)
- (Sens figuré) Ardeur, feu, véhémence des passions, des sentiments ou de ce qui sert à les manifester.
- Dans la chaleur du combat, dans le feu de l'action.
- Bientôt il entendit ses domestiques qui revenaient en se disputant avec une sorte de chaleur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mais je me figurais que tout le monde savait ça à Paris, que toute la France s’en était émue du moment que Médée, lui-même, s’emballait avec tant de chaleur en m’en parlant. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C'est José, un Marseillais pure laine, plein de chaleur, d'une quarantaine d'années, qui nous a accompagné pendant notre séjour. — (Henri-Paul Labonté, Une histoire d'engagement social, Éditions Publibook, 2011, page 88)
- (Sexualité) Œstrus, état d’une femme ou femelle qui est chaude.
- Être en chaleur.
- Gueuse en chaleur. — (Zola, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875)
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centreur
- Pièce du moule à chandelles qui tient la mèche au centre.
- (Mécanique) Simbleau, pion de centrage, locating.
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bâtisseur
- Celui qui a l’habitude de faire bâtir.
- Dagobert était un grand bâtisseur d'églises et exerçait même la fonction d'aumônier. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Celui qui essaie de bâtir de nouvelles choses pour le bien collectif.
- Ce n’était pas un spécialiste de la chose, c’était plutôt un socioprofessionnel, un bâtisseur. — (Jean-Pierre Raffarin, La dernière marche, 2007)
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décapsuleur
- Outil pour décapsuler une bouteille.
- Tu me passes le décapsuleur, s’il te plait ?
- Après avoir allumé la lumière, je m’approchai du tiroir près de la cuisinière et en sortis un décapsuleur. — (Jennifer L. Armentrout, Jeu d’attirance, 2015)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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demeure
- (Soutenu) Habitation, domicile.
- Le jour est tombé, et dans la nuit sans lune les misérables relais avec leur lampe fumeuse apparaissent tout d'un coup comme la demeure du veilleur des morts. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol.2, 1866)
- Cette demeure me rappelait tout à fait celle des paysans canariens : elle se composait de deux petites pièces éclairées par des lucarnes qui ne s'ouvraient point; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 66)
- C’était la première demeure qui offrit l’invite hospitalière d’une porte ouverte, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 370 de l’édition de 1921)
- Rares et maigres, pauvres et silencieuses étaient les localités traversées et, dans celles-ci, nombreuses étaient les demeures manifestement abandonnées, les bicoques délabrées où tout en fait des ruines. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Nous étions loin des igloos de neige, demeures primitives des Groenlandais. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Droit) Retard, temps qui court au-delà du terme où l’on est tenu de payer ou de faire quelque chose.
- Être en demeure de livrer une chose.
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meilleur
- Comparatif de bon. Qui est d’un degré supérieur à bon, qui vaut plus que la personne ou la chose à laquelle on le compare.
- Si nous avions engagé Krotz et son parti à nous servir de guides, ce n'est pas que nous nous fiassions beaucoup à eux ; mais où trouver de meilleurs cochers dans le pays ? — (Thomas Arbousset, Relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la colonie du Cap de Bonne-Espérance, Paris : chez Arthus Bertrand, 1842, page 235)
- M. Hauriou a tout à l'heure formulé un rêve et manifesté une nostalgie : ceux d'un meilleur des univers politiques possibles, où les partis politiques vivraient dans un climat d’euphorie et se trouveraient parfaitement justifiés, parfaitement admis par l'opinion publique et parfaitement aimés. — (Intervention de M. Royer, dans L'état des forces politiques à la veille de l'élection présidentielle - La candidature Defferre : analyse rétrospective, Association française de science politique : Entretiens du Samedi, n° 5 de novembre 1965, p. 32)
- Car, si l’effondrement du barrage avait montré à Pierre qu'il était temps de devenir quelqu'un de meilleur, ce n'est que lorsqu'il fut au fond du trou qu'il put commencer à se relever. — (Patrick Seth, Les Revenants, tome 1, Éditions Michel Lafon 2015, chapitre 28)
- – Oh ! dit-elle, par la grâce de Dieu, j’entends encore très bien… et mes yeux, aussi, sont des meilleurs… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 235)
- Cet homme est bon, mais son frère est meilleur, encore meilleur.
- Le temps est meilleur qu’il n’était hier. — Il n’y a rien de meilleur.
- Cela est un peu meilleur. — Il est en meilleur état. — Je suis ton meilleur.
- Précédé d’un déterminant défini comme l’article défini le, superlatif de bon signifiant qui est au-dessus de tout, dans son genre, pour la bonté, l’utilité.
- Il est de fait que le Tartuffe est sans contredit la meilleure comédie de Molière, un de ces chefs-d’œuvre dont on n’avait pas encore eu d’exemple à la scène. — (Albert du Casse, Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France, vol. 2, E. Dentu éditeur, 1864, page 72)
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- Si la pêche du sandre est théoriquement possible toute l’année, les deux meilleures périodes semblent être la fin du printemps, juste après le frai, puis l’automne. — (Pascal Durantel, Pêche, l’encyclopédie, Éditions Artemis, 2003, page 230)
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horreur
- Mouvement de l’âme généralement accompagné d’un frémissement physique, d’un frisson du corps et causé par quelque chose d’affreux, de révoltant ou de terrible.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l’humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d’horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Privé de tout accommodement, […], le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. Elle s’en détourne avec horreur et trouve soudain dans cet instinctif revirement son équilibre et son salut — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- À terreur je préfère horreur. Le mot n’est guère plus précis mais il se trouve qu’il marque le dégoût et qu’il témoigne de la haine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- J’ai horreur de le dire.
- Cela fait horreur à penser.
- On n’y saurait penser sans horreur, qu’avec horreur.
- L’horreur d’un supplice signifie aussi la Cruauté d’un supplice.
- L’horreur d’un tel supplice, l’horreur de ces tourments n’émut point son courage.
- (Familier) (Par hyperbole) Chose extrêmement laide dans son genre, ou faite sans goût, sans habileté.
- Cela fait horreur, est à faire horreur,
- (Familier) Personne extrêmement laide
- C’est une horreur,.
- Vous disiez que c’était une jolie femme, c’est une horreur.
- Il se dit également d’une chose extrêmement laide ou défectueuse dans son genre.
- Vous vantiez ce logement comme agréable et commode, mais c’est une horreur!
- harfleur
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aboyeur
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
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peseur
- Celui qui pèse.
- Madame Vincent est une rieuse. Je les trouve tous gais, les gens que je vois et que ma mère méprise parce qu’ils sont paysans, savetiers ou peseurs de sucre. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- L'intellectuel […] peseur d’idées, voit toujours sa balance à peu près au point mort. — (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1946)
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boudeur
- Personne qui boude habituellement, fréquemment.
- C’est un vilain boudeur.
- Fuyez les boudeurs.
- Le vétéran de la route y trouve d’autres vétérans, le boudeur incurable son alter ego, le radical, l’optimiste, l’escroc, l’'alcoolique, tous y trouvent avec qui s’entendre. — (Nels Anderson, Le hobo, sociologie du sans abri, 1923)
- Le boudeur ne veut plus rien voir ni entendre. Il se fige, la tête dans les mains ou contre le mur, et ne répond à aucune parole. Sorte de fausse catalepsie dont il sort subitement sur un mystérieux signal et qui paraît ensuite frappée d’amnésie. La part de comédie qu’il y a dans la bouderie loin de la dévaluer ajoute à sa complexité. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 44)
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bousilleur
- Celui qui bousille, au propre et au figuré.
- Ce n’est point pour une baderne aux doigts gourds comme Savary, ce n’est pas pour ce novice en diplomatie, qu’il a créé, pendant dix ans, cet instrument magnifiquement accordé, ce n’est pas pour qu’un bousilleur s’en serve maladroitement et se prévale, comme étant son œuvre, de ce que son prédécesseur a construit à force de jours et de nuits d’un pénible travail. — (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 189)
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combinateur
- (Technique) Appareil destiné à régler la marche d'un véhicule électrique, en coordonnant les circuits de son moteur ou de ses moteurs.
- (Chemin de fer) Dispositif permettant de commander à distance des appareils de signalisation et d'aiguillage sur un ensemble de voies déterminé.
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activeur
- (Chimie) Substance destinée à développer l’action d’un catalyseur dans certaines réactions chimiques.
- Contrairement aux suppositions anciennes, le calcium n’est pas un simple activeur mais agit plutôt comme « inhibiteur d’inhibition » ou dérépresseur. — (Association des ingénieurs issus de la Faculté des sciences agronomiques de l’État à Gembloux, Association des ingénieurs sortis de l’Institut agronomique de l’État à Gembloux, Faculté des sciences agronomiques de l’État, Annales de Gembloux, volumes 77 à 78, Gembloux, Belgique, 1971)
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carillonneur
- Celui qui carillonne.
- Les cloches de la Pentecôte sonnèrent à grande volée dès neuf heures et demie du matin, et Diane, qui avait oublié de faire prévenir le carillonneur, s’éveilla pour la seconde fois. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Maudit sois-tu carillonneurQue Dieu créa pour mon malheurDès le point du jour, à la cloche,Il s’accroche,Et le soir encore,Carillonne plus fort !Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ? — (Comptine anonyme, Maudit sois-tu, carillonneur)
- Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres […] le carillonneur ; pépère Vilain, l’organiste […] — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- Celui qui dénonce des situations intolérables.
- L’un entreprend de ressusciter la vocation européenne d’un État fondateur qui, jamais, n’a affiché autant de scepticisme. Il s’appelle Sammy Van Tuyll Van Serooskerken et dirige la liste « Europe démocratique ». L’autre est ce que la langue néerlandaise baptise un « carillonneur », celui qui tente d’éveiller ses concitoyens à un problème, la corruption en l’occurrence. — (Jean-Pierre Stroobants, Le « carillonneur » Van Buitenen chamboule le jeu aux Pays-Bas, Le Monde, 8 juin 2004)
- Sans carillonneurs, pas de démocratie.
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cavaleur
- Celui qui mène une vie de débauche, qui recherche les aventures amoureuses.
- Oui, c’est un cavaleur… C’est-à-dire qu’il profite de toutes les occasions qui lui tombent dans les bras. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 165)
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agresseur
- Celui qui agresse, attaque le premier.
- Cass. civ. 2ème, 16 novembre 2006, nº 05-19906. La victime avait reçu un coup de sabre d’un agresseur qu’elle avait menacé avec un fléau japonais ! — (Stéphane Obellianne, Les sources des obligations, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2015, p. 541, note 1717)
- Le triomphe d’un blessé n’a jamais disculpé l’agresseur. — (Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, 1999)
- L’agresseur, qui fait ainsi l’économie d’une atteinte physique et d’une atteinte à sa dignité (la victime qu’il s’est choisie les subira à sa place), recherche activement l’atteinte psychique par effraction (liée au non-sens effroyable des violences exercées) pour être en survoltage extrême et faire disjoncter son circuit émotionnel. — (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, chap. 2 « La fabrique des psychotraumatismes : La mémoire traumatique et la dissociation à l’œuvre », Dunod, 2013 (1re édition), page 123)
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contemplateur
- Celui qui contemple.
- Contemplateur des merveilles de la nature.
- Ce que n’ont pu abattre ni le temps, ni les hommes, ni le bon goût, ni l’industrie, voilà que l’achève sans le savoir le contemplateur naïf, dans l’exercice même de sa curiosité admirative. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 174, 2012)
- Les couleurs découragent le plus intrépide des contemplateurs : bruns grumeleux, marrons, beiges maladifs, ocres diarrhéiques, gris intestinaux. — (Philippe Claudel, Parfums, Station d’épuration des eaux, Stock, 2012)
- Se dit surtout de celui qui se livre à la méditation intérieure.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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coopérateur
- Celui qui opère avec quelqu’un.
- Dès le mois suivant, le 25 mars, je saisis l’occasion d’une cérémonie relative à la Garde Nationale; je me présentai à la porte principale de l’église, à la tête de mes coopérateurs, et je demandai à la municipalité de recevoir mon serment et le leur. — (Nicolas Philbert, L’évêque des Ardennes à la Convention nationale, Paris : impr. de Froullé, 1792 ou 1793)
- Titulaire d’une participation dans une coopérative.
- […], car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Grâce, en particulier, aux efforts d’Élie Cathala, l'expérience maraussanaise est très connue en France, même si elle ne fait pas l’unanimité en raison du conflit qui oppose, depuis 1903, les coopérateurs de Maraussan aux coopératives de consommation de la région parisienne qui achètent le vin. — (Jean Sagnes, Jean Jaurès et le Languedoc viticole, Presses du Languedoc, 1988, p. 41)
- (Par apposition) — La qualité d'associé coopérateur est établie par la souscription ou par l'acquisition d'une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. — (Article R522-2, Code rural et forestier, France, 2008)
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conspirateur
- Qui conspire.
- La phalange conspiratrice.
- Se penchant vers moi avec un air conspirateur, il a murmuré : « Je mets déjà en pratique la plupart de ces principes, mais ma femme avait vraiment besoin d’entendre cela. » — (Shawn Achor, Comment devenir un optimiste contagieux, 2012)
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observateur
- Personne qui observe une expérience scientifique ou un phénomène sous l'angle scientifique.
- […], l’observateur vouloit s'assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines : […]. — (« Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l'expérience d'Erich Odhélius », dans L’esprit des journaux, volume 2, 1792, page 388)
- Un observateur, en agissant à l’aide d’un rhéostat sur le courant qui chauffe le four s’occupe exclusivement de maintenir parfaitement constante la température, pendant qu’un second observateur fait les mesures magnétiques. — (Pierre Curie, « Propriétés magnétiques des corps à diverses températures »; Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Beaucoup d’observateurs admettent l’existence de plusieurs espèces d’hématozoaires du paludisme : hématozoaires des fièvres tropicales, de la tierce et de la quarte. — (M. Laveran, « Essai de classification des Hématozoaires endoglobulaires ou Hæmocytozoa », dans les Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, Masson, 1901, volume 53, page 800)
- Personne à l’origine d’un point de vue sur le plan physique.
- La lune apparaît gibbeuse, pour un observateur terrestre, entre le premier quartier et la pleine lune et entre la pleine lune et le dernier quartier. — (Émile Biémont, Rythmes du temps: Astronomie et calendriers, De Boeck Supérieur, 1999, page 29)
- Personne qui, dans un avion de chasse, a pour fonction d’observer.
- Ils coururent vers l’avion effondré. Il y avait là des mécanos heureux de la distraction imprévue et qui ruminaient des lettres magiques à leurs amies, des adjudants trop zélés, des officiers indifférents ; il y avait Bastos qui n’ayant rien [vu] en expliquait tout, il y avait le colonel blasé, il y avait aussi le pilote et l’observateur, fort laid, et qui étaient peut-être morts. — (Antoine de Saint-Exupéry, Un accident, 1923)
- À Verdun on a conté qu’un pilote d’avion ramena son observateur sans tête ; et, d’après lui, c’était un de nos obus voyageant dans l’air, qu’ils avaient rencontré. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 71)
- (Désuet) Personne qui observe (au sens de suivre, respecter) une règle, une loi.
- C’est un vieillard pauvrement vêtu mais à la figure sympathique encadrée d’une longue barbe blanche, un vrai croyant, fidèle observateur des préceptes hospitaliers de sa foi. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 29)
- Personne qui examine et commente des faits humains, psychologiques ou sociaux.
- Tandis que l’observateur ambulant ne peut s’attacher à découvrir dans le monde que les harmonies des grands nombres et le secret des séries, l’observateur immobile a cet avantage de surprendre les habitudes de la vie. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 16)
- Pendant des mois, économistes et observateurs de tous poils alertaient sur la casse sociale qui risquait d’advenir après la sortie du chômage partiel massif et de la politique du « quoi qu’il en coûte » des aides aux entreprises. — (Vincent Grimault, Faut-il augmenter les salaires ?, le 18 octobre 2021, sur le site d’Alternatives Économiques (www.alternatives-economiques.fr))
- Personne qui observe, par opposition à celui qui agit.
- Je n’ai pris aucune part à ce qui se faisait, j’étais là comme observateur.
- Le Québec a-t-il ce qu’il faut pour devenir un chef de file dans le domaine du transport intelligent et autonome ? Absolument, estiment les observateurs et acteurs de l’industrie. — (Le Devoir, 20 août 2018)
- Personne ayant pour fonction officielle d'examiner un événement social ou politique, sans intervenir, pour en rendre compte.
- L'avocate iranienne devrait faire appel de sa condamnation. En cas de nouveau procès, le barreau de Paris veut envoyer des observateurs en Iran. — (Iran : le barreau de Paris soutient l'avocate Nasrin Sotoudeh et "ne la laissera pas tomber", francetvinfo.fr, 13 mars 2019)
- (Médias) (Souvent au pluriel) Personne dont on cite un commentaire ou une opinion sur un événement ou une situation politique, sans la nommer.
- Comme disent les observateurs américains, Trump fera toujours du Trump! — (Le Figaro, 02 août 2019)
- « Observateurs » et « sources généralement bien informées » donnent en effet du poids et un vernis d’objectivité aux déclarations officielles, aux analyses, éditoriaux et commentaires dont nous abreuvent quotidiennement les journaux et les « experts » médiatiques. Avantage net : laisser lesdits « observateurs dans l’anonymat… — (Richard Dubois, Québec, un requiem?, Fides, 2018, page 100)
-
aiguiseur
- Qui aiguise.
- Il faut, pour avoir un aiguisage parfait, que la vitesse de l’organe à aiguiser soit bien en rapport avec la vitesse de la meule ou du cylindre aiguiseur, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.