Dictionnaire des rimes
Les rimes en : clairette
Que signifie "clairette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Œnologie) Cépage blanc ou rose cultivé dans le sud de la France, raisin de cette variété.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Vin blanc mousseux fait entièrement ou partiellement avec ce cépage.
- La Clairette de Die est un vin (AOC) effervescent de la vallée de la Drôme, elle contient au moins 75% de muscat blanc à petits grains, le Crémant de Die par contre est souvent 100% clairette!
- Mâche. → voir doucette
- (Soierie) Maladie des vers à soie qui rend leur corps transparent.
- Voici ce que l'inspection anatomique m'a appris à cet égard : je n'ai observé aucune infiltration dans les organes des vers malades de la clairette, ... — (Pierre-Hubert Nysten Recherches sur les maladies des vers à soie et les moyens de les prévenir ... → lire en ligne)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "clairette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
porphyrogénète
- (Antiquité) Né pendant le règne de leur père, en parlant des empereurs byzantins
- Un appartement du palais de Byzance était revêtu de porphyre ; les impératrices l’occupaient lorsqu’elles devenaient enceintes, et afin de désigner l’extraction royale de leurs enfans, on les appelait Porphyrogenètes, ou nés dans la pourpre.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 09 (1819), Lefèvre, 1819, pages 140-260)
- (Littéraire) (Par analogie) Qui a été élevé dans le luxe impérial.
- Et des chœurs porphyrogénètesS’agenouillaient ingénument :C’était des saints et des poètes — (Guillaume Apollinaire, Poème (incipit :« Le chemin qui mène aux étoiles », La Phalange, n°21, 15 mars 1908)
-
fête
- (Religion) Jour consacré particulièrement à des actes de religion, cérémonies religieuses par lesquelles on célèbre ce jour.
- Les fêtes religieuses de l’antiquité.
- Les païens célébraient la plupart de leurs fêtes par des sacrifices et des jeux.
- (En particulier) (Christianisme) Célébration du service divin en commémoration de quelque mystère, ou en l’honneur de quelque saint.
- Nous avons, en effet, de lui, un sermon composé pour le jour de l’Ascension et prononcé dans la ville d’Antioche avant son épiscopat et il n'y a aucun motif de prétendre que cette fête ait été célébrée un autre jour que le quarantième après Pâques, par conséquent un jeudi. — (Jacques Archatzikaki, Étude sur les principales fêtes chrétiennes dans l'ancienne Église d'Orient, éd. Fr. Weber, 1904, page 109)
- (En particulier) Jour de la fête du saint dont une personne porte le prénom.
- Souhaiter une bonne fête à quelqu’un.
- C’est samedi prochain la fête de mon père.Ma mère me l’a dit soixante fois depuis quinze jours.« C’est la fête—de—ton—père. »Elle me le répète d’un ton un peu irrité ; je n’ai pas l’air assez remué, paraît-il.« Ton père s’appelle Antoine. »Je le sais, et je n’éprouve pas de frisson ; il n’y a pas là le mystérieux et l’empoignant d’une révélation. Il s’appelle Antoine, voilà tout.Je suis sans doute un mauvais fils. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Réjouissances publiques qui se font en certaines occasions extraordinaires. — Note d’usage : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- L’arrivée du steamer est une fête pour les marchands danois exilés dans cette localité, qu'aucun fil télégraphique ne relie au reste du monde ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est une fête de quartier, une petite fête discrète pour pauvres, organisée à la bonne franquette en marge du quai, dans une faible lueur orangée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Les fêtes de roses qui se multipliaient, surtout autour de Paris, à Brie-Comte-Robert ou Grisy-Suisnes, en Brie, à Fontenay-aux-Roses, et ailleurs, étaient plus proches de la kermesse que de la mondanité. — (François Joyaux, La rose, une passion française (1778-1914), Éditions Complexe, 2001, page 177)
- Réjouissances qui se font dans des assemblées particulières.
- Fête de famille. — C’est un homme que l’on se dispute, il n’y a pas de fête sans lui.
- Vous serez tous de la fête.
- (Suisse) (Canada) Anniversaire (fête annuelle du jour de la naissance d’un individu).
- Bonne fête Corey Perry, qui souffle ses 36 chandelles aujourd’hui. — (Michel Beaudry, Le lancer frappé, Le Journal de Montréal, 16 mai 2021)
- On a amené un gros gâteau pour la fête de Paul. Quarante ans, ça se fête !
-
rainette
- (Zoologie) Une des espèces de petites grenouilles vertes (ou d'autres couleurs), souvent arboricoles, de la famille des Hylidés.
- Nous suivions le bord d’un canal où l’eau des pluies nourrissait les rainettes. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- J'effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l'aide d'une rainette, d'une araignée. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Du jardin, les œillets de bordure envoyèrent une odeur très douce ; un chant de rossignol entra ; puis, du côté de l’étang, les rainettes commencèrent à se faire entendre et, bientôt, leurs voix innombrables furent partout. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Bientôt, en effet, les six gosses arrivés devant les roseaux de la rive et écarquillant les yeux, ne virent que l’eau ensoleillée, mais point de rainettes. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Outil de charpentier à pointe recourbée pour tracer des lignes ou encore pour redonner de la voie aux dents de scies.
- (Désuet) Nom populaire de différentes variétés de pommes d’hiver à peau grisâtre ou tachetée.
- Rainette du Canada, rainette du Mans, rainette d’Angleterre...
- À ne considérer que son visage, elle m’aurait plutôt rappelé une pomme de rainette conservée pendant l’hiver dans le grenier d’une sage ménagère. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 146)
-
époussette
- (Vieilli) Brosse dont on se sert pour nettoyer des habits, des étoffes, etc. En ce sens, il s’emploie presque toujours au pluriel, comme une sorte de nom collectif.
- Morceau d’étoffe avec lequel on nettoie un cheval après l’avoir étrillé.
- Il y a en Turquie des chevaux arabes, des chevaux tartares, des chevaux hongrois et des chevaux de race du pays ; ceux-ci sont beaux et très fins, ils ont beaucoup de feu, de vitesse, et même d'agrément, mais ils sont trop délicats, ils ne peuvent supporter la fatigue, ils mangent peu, ils s'échauffent aisément, et ont la peau si sensible, qu'ils ne peuvent supporter le frottement de l'étrille ; on se contente de les frotter avec l'époussette et de les laver. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 544.)
- Chez lui, il enlevait les quinze centimètres de vertèbres pour les remplacer par un manche de bois sur quoi la peau était clouée et se fabriquait ainsi une époussette de crins pour ôter la poussière sur les chevaux après les avoir étrillés puis brossés, car il était essentiel que tous les chevaux fussent tenus propres, le commis de ferme s’y employait tôt le matin. — (Jean-Loup Trassard, Neige sur la forge, 2015)
-
nivelette
- (Chemin de fer) Petit voyant servant à régler la pente d’une chaussée entre des points rapprochés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
regrette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de regretter.
- Je regrette Key West où Philippe et moi avions improvisé une lune de miel suave et tiède, où nous avions passé des journées jaunes de soleil et bleues de mer, où nous avions bu des piña-coladas beiges et crémeux, des margaritas vertes et salées. — (Édith Couture Saint-André, Le dernier Noël de Lucifer, 2016)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de regretter.
- Éternel mouton noir de la chiraquie, Philippe Séguin la regrette également, conscient plus que tout autre du lien qui unit les conjurés : la volonté de « déséguiniser » Chirac, de fermer la parenthèse qui avait vu le candidat RPR à la présidentielle chasser sur des terres de gauche dans l’unique but de prendre à revers Balladur. — (Le nouvel observateur, 1997)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de regretter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de regretter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de regretter.
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
maigrelette
- (Familier) Personne particulièrement maigre.
- Elle reprend trente kilos, son mari la quitte, définitivement, non sans l’avoir copieusement trompée avec une maigrelette qui travaille à l’étage audessous. — (Éric Nataf, Régime mortel, 2008)
-
cuvette
- Récipient large et peu profond dont on se sert pour se laver, ou destiné à des usages domestiques.
- Il poussait ma porte, et je le voyais tout gris, tout chauve, en manches de chemise, le cou nu, qui se lavait la figure dans la cuvette. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Elle remontait de jour en jour jusqu’à l’origine du mal, par besoin d’en connaître l’auteur. Il faut quarante jours, lui avait-on dit. Alors elle remontait d’homme en homme, suivant les circonstances, et de cuvette en cuvette. Tout le défilé d’amour avec ses mots et ses gestes parcourait les chambres d’hôtels […]. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, pages 94-95)
- Récipient ou sorte d’entonnoir de plomb disposé pour recevoir les eaux d’un tuyau de descente ou les eaux d’une source, d’un aqueduc.
- La cuvette d’un baromètre, L’espèce de petit vase qui est à la partie inférieure du tube d’un baromètre.
- (Horlogerie) Plaque de métal qui couvre en arrière le mouvement de certaines montres.
- Parmi les montres qui pendaient à la devanture de M. Goulden, il s’en trouvait une toute petite, quelque chose de tout à fait joli, la cuvette en argent, rayée de petits cercles qui la faisaient reluire comme une étoile. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Forme concave, creusée ou déprimée.
- Pour faire une cressonnière, il faut donc organiser l’irrigation régulière d'une cuvette où le cresson, constamment baigné d’eau renouvelée, pourra pousser : les praticiens appellent cette cuvette une fosse, […]. — (Cultivez le cresson de fontaine : la santé du corps, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 28, éditions La Terre nationale)
- (Par analogie) (Géographie) Configuration de terrain en forme d’entonnoir.
- […] la multitude de tourbières et d’étangs, qui parsèment ce plateau à hydrographie indécise, représente autant de cuvettes d’origine glaciaire donnant à cette région l’aspect triste et désolé d’un paysage finlandais. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 17)
- Le conflit en Indochine s’était éteint pratiquement le 8 mai de la même année, dans le grand silence de la cuvette de Dien Bien Phu […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 21)
- (Chimie) Petit tube de section carrée utilisé pour l'analyse d’échantillons par spectroscopie.
-
phalangette
- (Anatomie) Dernière phalange d’un doigt ou d’un orteil, celle qui porte l’ongle.
-
souhaite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de souhaiter.
- Je souhaite de mal à personne. — (Robert Heyblon, La passion d’Amédée, 1983)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de souhaiter.
- Les sons pré-enregistrés sont stockés dans un échantillonneur que l’on peut pré-programmer à l’avance en fonction des sons que l’on souhaite entendre. — (Gérard Nicollet, Vincent Brunot, Chercheurs de sons, 2004)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de souhaiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de souhaiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de souhaiter.
-
lavette
- Petit morceau de linge, torchon ou sorte de pinceau garni de gros fils dont on se sert pour laver la vaisselle.
- Ce disant, il m’a tendu quatre doigts, mous comme une vieille lavette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 111)
- (Sens figuré) (Injurieux) Individu sans énergie, sans courage.
- Ce garçon est une vraie lavette.
- Au moins, vous avez de la trempe. Pas comme votre prédécesseur. Je ne l’ai jamais dit mais c’était une lavette. — (Raphaël Majan, Shopping sanglant : une contre-enquête du commissaire Liberty, POL éditeur, 2011)
- (Suisse)(Alsace, Franche-Comté, Ardèche) Gant de toilette.
- Ah ces réveils, l’atroce migraine, la gueule pâteuse —j’avais presque toujours bu la veille— la chambre de bain inconnue aux odeurs fétides, la fausse familiarité de la lavette et de la brosse à dents de la dame, les quatre aspirines. — (J. Chessex, Carabas, Lausanne, 1971, page 34)
- (Argot) Langue.
-
épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
-
inquiète
- Personne inquiète.
- Mon père, un brave paysan ; ma mère, une inquiète, toujours au bord des larmes. — (Christian Jacq, J’ai construit la grande pyramide, 2015)
-
piquette
- Boisson que l’on fait avec de l’eau mise dans un tonneau où il y a du marc de raisin, quelquefois des prunelles, etc.
- La piquette se prépare en introduisant du marc de raisin dans des tonneaux que l’on achève de remplir avec de l’eau. Cette boisson peut être consommée huit ou dix jours après sa fabrication ; chaque litre de piquette, soutiré par la cannelle, est immédiatement remplacé par un même volume d’eau. Il en résulte que la piquette s’affaiblit de jour en jour eu acquérant de l’ascescence et finit par ne plus être potable. — (Théophile Jules Pelouze et Edmond Fremy, Traité de chimie générale, 1856)
- On fait quelquefois de la piquette avec le marc définitif qu’on délaye dans un peu d’eau et qu’on soumet à une nouvelle pression. C’est un vin très-faible et qui s’aigrit facilement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 135)
- (Par extension) Petit vin de qualité inférieure, aigrelet, sans bouquet et sans corps ; pinard ; picrate.
- « Je ne déteste pas les marchands de mort subite. Allons boire un coup de piquette » et il frappa sur l’épaule d’Angelo avec une main bien solide.Cette fameuse piquette était un vin clairet mais assez bon. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 20)
- L’été, verdure et fruit abondent en bas comme en haut ; puis vient la vendange et la confection d’une piquette à laquelle Monsieur préfère le bourgogne. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 89)
- En fait de saint-émilion, Marthe achète sa piquette à Anselme. […]. Le vin vaut ce qu'il vaut, mais Marthe le touche à bon prix et comme la clientèle est soiffarde,tout le monde est content. — (Olivier Deck, L'Auberge des Charmilles, éd. Albin Michel, 2014)
- La bourrée fait sauter les fillettes,Bacchus, l’œil allumé, leur verse une piquetteEt dans la vigne au vin, dans le creux d’un sillon,L’entonnoir à la main, il trousse leur cotillon. — (Ricet Barrier, « Bacchus bourré »)
- Les vignes elles courent dans la forêtLe vin ne sera plus tiréC’était une horrible piquette. — (Jean Ferrat, La Montagne, 1964)
- (Familier) Défaite cuisante ; raclée.
- Mon père au téléphone : – Faut pas se faire des illusions, la gauche va prendre une sacrée piquette, qu’en penses-tu ? — (Pascal Sevran, Lentement, place de l’église, Albin Michel, 2003)
- En filant une sacrée piquette au Brésil, qui n'est pas la première équipe venue ! Pour une première réalisation de la nouvelle France, ce n'est déjà pas si mal ! — (François Parent, Black-blanc-beur, éd. Bartavelle, 1999, page 200)
- (Normandie) (Désuet) Partie la plus dense du lait caillé.
- La partie la plus dense du lait caillé […] est appelée en Normandie piquette et constitue, en été, un vrai régal pour les paysans. — (Kaisar Dapontés, Livre Ephémérides Daces ou chronique de la guerre de quatre ans (1736-1739))
- (Familier) Chose aisée ; petite bière.
- Miracles de Salette Et de tant d’autres saints lieux, Vous serez de la piquette Près de l’œuvre à Langénieux. — (Étienne Pédron, Notre-Dame-de-l’Usine, dans Chansons socialistes, Lille : à l’Imprimerie ouvrière, 1906, réédition Dijon : Éditions Raisons & Passions, mars 2011, page 50)
- (Normandie) Morceau de pain (souvent grillé) que l’on trempe dans un œuf à la coque.
-
bûchette
- Petit morceau de bois sec et menu, notamment utilisé dans les écoles pour l'apprentissage du calcul.
- J’appris à compter avec un boulier. Utilisions-nous des bûchettes ? Je ne le crois pas. Nous n’avions certainement pas comme les jeunes écoliers d’aujourd’hui un petit sac à coulisse, contenant tout un matériel à compter : bûchettes, jetons, dés, pièces de monnaie et billets… — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 46.)
- Ces petits apprenaient à compter avec des bûchettes, des bouts d’allumettes, des boutons, des cailloux. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 256.)
- (Par analogie) Bouton ayant une forme de bâtonnet, notamment pour fermer un brandebourg.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) Décoration en forme de bâtonnet, utilisé comme symbole et signe honorifique scout.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) Fromage ayant une forme de bâtonnet, en particulier du fromage de chèvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
anachorète
- (Religion) Religieux qui se retire dans la solitude pour mener une vie de contemplation et de pénitence.
- Ces pauvres gens, anachorètes au sein de Paris, ont toutes les jouissances des anachorètes, et peuvent parfois succomber à leurs tentations ; mais plus souvent trompés, trahis, mésentendus, il leur est rarement permis de recueillir les doux fruits de cet amour qui, pour eux, est toujours comme une fleur tombée du ciel. — (Honoré de Balzac, Ferragus, 1833)
- Si Dieu m’accordait le calme céleste, aérien, la prière — comme les anciens saints. — les saints ! des forts ! les anachorètes, des artistes comme il n’en faut plus ! — (Rimbaud, Une saison en enfer, 1873, Mauvais sang)
- C’est une montagne très vénérée […]. Elle est habitée, paraît-il, par de saints anachorètes, qui y vivent dans des cavernes, à peine vêtus, priant, se mortifiant et laissant aux pieux pèlerins le soin de pourvoir à leurs besoins matériels. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 155)
- Une petite cellule d'anachorète, meublée d'un lit de fer, d'une table en rotin et d'une armoire bon marché, servait de chambre et de bureau au professeur Mivvins. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Pieuvre noire, 1933)
- S’il pleut, il lui raconte des histoires. Une seule m’est parvenue, celle de l’anachorète mérovingienne, sainte Rolende, gloire du folklore local. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)
- (Sens figuré) Personne qui mène, loin du monde et de son agitation, une vie austère et vertueuse.
- Ce savant est un anachorète.
- Quarante anachorètes triés sur le volet ! Et voilà ce qu’ils deviennent dès qu’on leur confie une femme ? Ah ! Que la chair est faible ! Que la chair est donc faible ! — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
-
divette
- Chanteuse de petit théâtre, de cabaret, de café-concert.
- Notre gracieuse divette Lulu d’Artois va nous dire… Au fait, que vas-tu nous dire, petite ? — (Georges Simenon, L’Âne rouge, ch. 2, Fayard, 1933)
- Elle se laissa aller avec une grâce de divette de revue entre les bras de Gunther. — (Adam Saint-Moore, Les sabbats cessent à l’aube, chapitre IX, collection Espionnage, Éditions Fleuve noir, Paris, 1962, page 131)
-
frisquette
- (Imprimerie) (Vieilli) Châssis que les imprimeurs mettent sur la feuille blanche, afin d’empêcher que les marges et tout ce qui doit demeurer blanc ne soient maculés.
- Abattre la frisquette sur le tympan.
- Découper la frisquette.
- Arts graphiques
- Feuille de papier ou de matière plastique, adhésive ou non, que l'on découpe pour protéger certaines parties d'un dessin quand on y applique de l'encre ou de la peinture, notamment au moyen d'un aérographe. Le terme anglais Frisket tend à remplacer le mot français.
-
marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
-
aigrelette
- Féminin singulier de aigrelet.
-
crête
- Excroissance charnue que les coqs et quelques autres gallinacés ont sur leur tête.
- La gent qui porte crête au spectacle accourut. — (Jean de la Fontaine, Fables VII, 12. - cité par Littré)
- Ne me regarde pas comme ça avec ta mèche en crête de poussin, et tes mains ouvertes, comme Jésus-Christ, pour qu’on y mette des clous… — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 201)
- C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Proéminence charnue sur la tête de quelques reptiles…
- Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse. — (Jacques Delille, Énéide, II.- cité par Littré)
- Huppe qui orne la tête de divers oiseaux.
- La crête d’une alouette.
- Pièce de fer en forme de crête qui surmonte un casque ou autre coiffure semblable.
- (Par extension) Ornement en forme de crête.
- Une crête de pourpre en relève l’orgueil [du casque]. — (Jacques Delille, Paradis perdu, IX.- cité par Littré)
- Ligne de points hauts d'un relief séparant deux versants opposés.
- Élevons-nous, avançons vers les grandes crêtes, vers les sommets escarpés des grandes chaînes. — (Cuv., Révol. page 24. - cité par Littré)
- Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Je me rappelai le vol dans le fameux « pot au noir », le long de la côte de l’Amérique du Sud, où je fus obligé de raser les flots jusqu’à tremper les roues du Nungesser-Coli dans la crête d’une haute vague. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Il fila dans sa voiture par les crêtes qui bordent le canal des Ardennes, et eut l’occasion de s’arrêter dans un village perdu, pour demander son chemin. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (Histoire) Partie la plus exaltée du parti montagnard à la Convention.
- (Agriculture) Terre relevée sur les bords d’un fossé qui sépare deux champs.
- (Architecture) L’ensemble des tuiles faîtières d’un toit.
- Le chaperon d’une muraille.
- (Architecture) Partie supérieure du glacis ou parapet du chemin couvert.
- (Militaire) Ligne de feu d’une redoute.
- (Anatomie) Saillie osseuse, étroite et allongée.
- La crête de l’os des iles.
- (Dentisterie) Éminence allongée, constituée de deux arêtes.
- (Botanique) Sorte d’axe plat et angulaire.
- Petite passementerie à dent comme une crête, sorte d’agrément, servant à border ou encadrer des rideaux, des sièges, etc.
- Un magasinier au teint bilieux qui inscrivait des chiffres sur un carnet en contrôlant un stock de ballots et de crêtes l'entendit et dressa l'oreille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Flèche fantôme, 1932)
- Tas de blé qui est dans un bateau et qui est élevé en forme pyramidale.
- Mettre du blé en crête.
- (Typographie) Signe diacritique en forme d’une ligne verticale suscrite et utilisé principalement pour indiquer un ton moyen dans l’écriture de certaines langues tonales.
- Ce système nous fait économiser trois signes : le circonflexe [ ̂], l’inflexe [ ̌] et la crête [ ̍] ; il nous permet sur une machine à écrire de faire un clavier sango en ne transformant que quatre touches maximum pour [ɛ] [ɔ] [ ́] et [ ̀]. — (Marcel Diki-Kidiri, Le sango s’écrit aussi... : Esquisse linguistique du sango, langue nationale de l’Empire centrafricain, collection « Langues et civilisations à tradition orale », numéro 24, 1977, Paris : SELAF, page 52)
-
bergeronnette
- (Désuet) Petite bergère.
- (Ornithologie) Nom de 14 espèces de petits passereaux à la forme fine très élégante et à longue queue, qui font partie de la famille des motacillidés et constituent le genre Motacilla, sauf la bergeronnette de forêt (Dendronanthus indicus), qui constitue le genre monospécifique Dendronanthus.
- Nous reçûmes à bord trois nouveaux passagers, deux bergeronnettes et une hirondelle. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- La bergeronnette jaune y trotte sur le sable d'un air à la fois espiègle et peureux. — (George Sand, Valentine, 1832)
- Ils plaignent la famille des oiseaux, la bergeronnette qui n’a que son aile pour abriter sa couvée. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cela n’empêche pas la susdite princesse d’être fantasque comme une bergeronnette.— (Alfred de Musset, Fantasio, Charpentier, 1888)
- Nous prîmes un moineau et une malheureuse bergeronnette, que Claudius étouffa aussitôt avec la plus parfaite insensibilité. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Quand vint son tour, elle se mit à danser, comme une bergeronnette ; le galet la précédait, ensorcelé, et glissait devant elle jusqu’au milieu de la case suivante. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 131)
-
hâtelette
- (Cuisine) Morceau que l’on fait cuire à la brochette, au hâtelet
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
barbette
- Femelle de barbet.
- (Religion) Guimpe qui couvre le sein d’une religieuse.
- (Militaire) (Désuet) Plate-forme d’où l’on tirait le canon à découvert.
- (Par extension) (Désuet) Ce canon lui-même.
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Soldat du génie.
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, […], le génie des barbettes […] — (Georges d'Esparbès, La folie de l'épée, Albin Michel, Paris 1927, page 50)
- (Marine) (Désuet) Grelin d’une galère.
- (Marine) (Désuet) Batterie d’un navire sans encaissement.
- (Ichtyologie) Synonyme de loche franche (poisson).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.