Dictionnaire des rimes
Les rimes en : circourt
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "circourt".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- vaudancourt
- bessancourt
-
adour
- Variante de adoub.
- daillancourt
- chauvincourt
-
décours
- (Vieilli) Décroissement de la lune.
- La lune était dans son plein avant-hier, elle est maintenant en décours.
- (Par analogie) (Vieilli) (Médecine) Déclin d’une maladie ; fin d’un traitement.
- Illustration à l’Institut Bergonié de Bordeaux. Même avant la pandémie, les patientes atteintes d’un cancer du sein pouvaient y bénéficier d’un suivi à distance, que ce soit au décours d’une chimiothérapie (par téléconsultation) ou avant et après une intervention chirurgicale (par une application sur smartphone). — (Florence Rosier, Covid-19 : l’essor fulgurant de la télémédecine, Le Monde. Mis en ligne le 20 octobre 2020)
- La fièvre était en son décours.
- (Sens figuré) Déclin, vers la fin.
- Aujourd’hui, il en est de Versailles comme de certaines stations fastueuses, désertes en automne, au décours de l’année. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 13)
- flacourt
- grandecourt
- baroncourt
-
cavalcadour
- (Histoire) Qualifiait les écuyers qui avaient la surveillance des chevaux et de tous les équipages de l’écurie dans la maison du roi et des princes.
- Les jours étaient proches des charges recouvrées à la Cour, et des sinécures bien rentées, des chambellans, des maîtres de cérémonies, des veneurs, des écuyers cavalcadours. — (G. Augustin-Thierry, Conspirateurs et Gens de police : La Mystérieuse Affaire Donnadieu (1802), A. Colin, 1909, p. 7)
- Qualifie une expression recherchée, maniérée, précieuse.
-
lourd
- Pesant, dont le poids est élevé.
- En 2000, je suis allé au Kosovo et j'ai revêtu une de ces cuirasses des démineurs. C'est lourd, ça pèse trente-cinq kilos. — (Pascal Convert, Raymond Aubrac. Résister, reconstruire, transmettre, Éditions du Seuil, 2011)
- (Sens figuré) Qui nécessite d’importants moyens.
- Ce processus est lourd.
- (Sens figuré) Qui occasionne beaucoup de dépenses ou de durs sacrifices d’argent.
- C’est une charge bien lourde.
- Une lourde dette.
- Qui est difficile et rude à faire.
- Une lourde responsabilité.
- Une lourde tâche, une lourde besogne.
- (Sens figuré) Qui manque d'aisance dans ses mouvements.
- C'était une agréable rousse, un peu lourde, la peau couverte de taches de son - une vraie calamité dans un monde où l'on n'admirait que les teints de lis et de rose - mais l'œil vif, la parole déliée et une jolie voix. — (Yvonne Bellenger, La méprise : histoire d'un inceste innocent, Éditions Balland, 1994, chap. 1)
- (Sens figuré) (Médecine) Qui est endolori et pénible à supporter, en parlant d’une partie du corps.
- Nous étions non pas las, mais notre cerveau était engourdi à la suite de la terrible tension d’esprit au milieu de la tempête. Pour ma part, j’avais la tête lourde. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Capiteux.
- Depuis plusieurs siècles, les aguedals ornent les cités de l’Atlas, tandis qu’à Tunis, à Bougie, à Tlemcen et dans les palmeraies de Biskra et d’ailleurs embaument les fleurs aux odeurs lourdes et aux couleurs d’argent. — (Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’Islam, Plon, 2011)
- (Sens figuré) (Cuisine) Qualifie un aliment difficile à digérer.
- C’est lourd, ça pèse sur l’estomac.
- (Sens figuré) (Familier) Pesant, difficile à supporter, en parlant du comportement d’une personne.
- Au début des années 2000, ce sens de lourd devient prédominant et très populaire dans la Bretagne profonde suite aux frasques redondantes de Léon, de Ped et de Dam dans la pièce de théâtre "Les lourds partent à Londres", souvent jouée par la troupe du lycée Chateaubriand.
- Tais-toi, ton humour est lourd. — (Twenty Cent)
- La touche de ce peintre est lourde.
- Les hommes en général, ils sont horriblement lourds. Ils sont lourds et épais, voilà ce qu'ils sont. — (Louis-Ferdinand Céline, entretien avec Alfred Zbinden, archives BnF)
- (Météorologie) Pesant, étouffant, menaçant, en parlant du temps, de l’atmosphère.
- L’atmosphère avait été lourde pendant toute la journée, et le soir un orage terrible se déclara. Les coups de tonnerre se succédaient sans interruption ; la pluie tombait, torrentielle. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p. 290)
- (Désuet) Ellipse de franc lourd.
- Marthe compta, recompta, trouvant chaque fois deux cent soixante-six francs. Deux francs soixante-six, en lourds, comme ils disent. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 247)
- Quelqu’un ou quelque chose de particulièrement important.
- « Y’a du lourd… » dit-elle au moment où il la rejoignit. « Du très lourd. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 192)
-
mourre
- (Vieilli) Jeu d’Italie, qui consiste à montrer rapidement une partie des doigts levée et l’autre fermée, afin de donner à deviner le nombre de ceux qui sont élevés.
- Les paiges jouoient à la mourre à belles chiquenaudes. — (Rabelais, Pantagruel IV, 14)
- S’être amusé par les chemins, comme ces laquais qu’on envoie au vin et qui s’amusent à jouer à la mourre. — (Malherbe, Lettres, II, 10)
-
balourd
- Grossier et maladroit.
- Elle est un peu balourde, mais ce n'était pas méchant.
- Elle, si délicate, se croit tenue de me poser des questions balourdes, imbéciles, comme en poserait une bonne prise en faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- De l'autre côté de la claire-voie, ils virent entrer les malabars l'un derrière l'autre, dans une lumière dansante qui dévoilait par éclipses leurs gros corps balourds et leurs vilaines ganaches de crapules. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, pages 147-148)
- De nouveaux clients, au rire bruyant et à la démarche balourde, entrent.— (Erwan Chuberre Saunier, Sur mes lèvres… Mylène Farmer, 2013)
- elencourt
- mazancourt
- daours
- augicourt
- bertrancourt
- frecourt
- bressoncourt
-
gourd
- Qui est devenu comme perclus par le froid.
- Avoir les mains gourdes, les articulations gourdes. — Avoir les doigts gourds.
- Chez un pauvre petit collégien d’un lycée de province qui trottait, son cartable sous le bras, les mains cuisantes d’engelures, les pieds gourds dans ses galoches, par les rues glacées de sa ville de montagnes, l’hiver, ce n’était qu’un obscur et douloureux instinct. — (Paul Bourget, Le Disciple, 1899, page 126)
- […]; si l’âme était gourde et contuse, l’esprit n’était, ni moins endolori, ni moins recru. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Parfois il s’approchait du piano et, sans s’asseoir, plaquait de ses doigts gourds quelques accords : ma grand-mère disait, avec un sourire fermé : « Charles compose. » — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 52)
- Emprunté ; lourdaud ; maladroit.
- À petits pas gourds, chaussé de chaussons, un vieux gaga apoplectique, rhumatismal, ataxique et blanc, dont par derrière les kellner se gaussaient, le goguenardant et tournant en bourrique, vint s'attabler à un autre coin; […]. — (William Ritter, Leurs Lys et leurs Roses, Mercure de France, 1903, page 131)
- Elle me disait, à propos de cette nouvelle Singer : « Ces machines, quand c’est neuf, c’est gourd, mais gourd qu’on ne peut pas les traîner ! C’est le contraire des gens qui s’engourdissent avec l’âge. » — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Goodfield s'était emparé d'un mince cahier qu’il feuilletait de ses gros doigts gourds, en marmottant de temps à autre quelques vagues paroles. — (Jean Ray (écrivain), Harry Dickson, X-4, 1934)
- J’avais été les retrouver dans une loge, à une répétition des ballets russes à l’Opéra. De ma vie, je ne m’étais senti plus gourd, plus déplacé, plus muet. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, pages 305-306)
- Le joyeux babil des premières secondes s’en ressent, et les phrases s’espacent. On se quitte un peu gourds, et l’au revoir a des accents de délivrance. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, page 13)
- becourt
- richecourt
- flaucourt
-
court
- De petite longueur ou qui n’a pas la longueur moyenne des objets du même genre.
- L’ouvrier se sert d’une lame courte et tranchante, engagée dans un manche d’os, avec laquelle il pratique, au bas de l’arbre, une entaille circulaire et assez profonde pour arriver jusqu’à l’aubier. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 174)
- Les îles Galapagos, mon escale prévue, n’étaient qu’à huit cent milles à vol d’oiseau, mais malgré la courte distance, c’était une longue traversée. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le seul moyen de se garantir d’oignons, & même de toute incommodité aux pieds, c’est d’être absolument en garde contre les chaussures trop courtes. — (Nicolas Laurent Laforest, L’art de soigner les pieds : contenant un traité sur les cors, verrues, durillons, oignons, engelures, les accidens des ongles & leur difformité, Paris : chez l’auteur & Maison de M. Bourdet et Versailles : Blaizot, 1781, page 77)
- La glace tire vers le bleu car elle absorbe les longueurs d’onde élevées, qui correspondent aux couleurs plus rouges, et laissent donc s’échapper les longueurs d’onde plus courtes, les couleurs bleutées, qui sont ensuite captées par nos yeux.— (Robin George Andrew, Le mystère des icebergs vert émeraude (enfin) élucidé ?, National Geographic, 2 septembre 2019)
- (Familier) Qui est en petite quantité, insuffisant.
- Courte pitance.
- Le bouillon est un peu court, mettez-y de l’eau.
- (Sens figuré) Borné (en parlant de l’esprit ou de l’intelligence).
- Avoir l’esprit court, l’intelligence courte.
- (Par ellipse) Plus court chemin.
- Allez par là, c’est le plus court.
- Il arriva le premier, parce qu’il avait pris le plus court.
- Prendre au plus court.
- — Il faut rentrer, maman, rentrons par le plus court. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 286)
- Prompt, facile, expéditif.
- Il eût été plus court de faire ce que je vous ai conseillé.
- J’ai trouvé plus court de ne rien répondre.
- Qui est de peu de durée.
- La courte nuit d’été lui parut cependant interminablement longue. Il éprouvait une sensation désagréable d’insécurité et il s’imaginait, sans la moindre raison, que le jour la dissiperait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 98 de l’édition de 1921)
- Une lettre de change à courte échéance.
- Il est mort après une courte maladie.
- Concis, peu développé.
- Votre lettre est beaucoup trop courte.
- Les règles doivent être courtes et claires.
- Ce prédicateur, cet avocat fut court.
- Il est court dans ses explications.
- (Familier) Petit, courtaud.
- Il est court sur pattes.
- (Grammaire anglaise) Se dit d’un adjectif comportant une seule syllabe, ou deux auquel cas il se termine obligatoirement par un -y.
- Les adjectifs pretty et doggy sont dits courts parce qu’ils ne comportent que deux syllabes et terminent par -y.
- Les adjectifs good et fat sont dits courts puisqu’ils ne sont constitués que d’une syllabe.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.