Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cieurac
Mots qui riment avec "aque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cieurac".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aque , aques , âque , âques , ac , acs , ack , ach , ak et aq .
- devillac
-
sandaraque
- (Histoire de la chimie) (Vieilli) Réalgar.
- Le mot Sandaracha a été donné à trois différentes substances : 1°. à une certaine espèce d’Arsenic rouge que les Grecs appelloient σανδαράχη c’est pour quoi on l’appelle à présent Sandaraque des Grecs, pour la distinguer des autres espèces : 2°. à la Résine du Geniévre, que les Arabes appellent Sandarach ou Sandarax, & que leurs interprètes ont appellé Sandaraque des Arabes : 3°. à une substance qui tient le milieu entre le Miel & la Cire, que l’on trouve souvent à part dans les endroits vuides des ruches c'est la nourriture des abeilles lorsqu'elles travaillent : & on l’appelle Sandaracha Erithrace & Cærinthus comme Pline le rapporte. Cette dernière espéce n’est point en usage, & elle n’est point connue dans les Boutiques. Nous avons déja parlé de la premiére espéce qui est la Sandaraque des Grecs, ou la Sandaraque minérale. Nous parlerons ici de la Sandaraque des Arabes. — (Étienne-François Geoffroy, Traité de la matière médicale ou De l'histoire, des vertus, du choix et de l'usage des remèdes simples tome 4, 1743, page 75)
- La ſandaraque des Grecs, qui eſt celle dont ſe ſervoient les Romains, étoit rouſſe, pure, friable, de couleur de cinabre, & ſentant le ſoufre. On lui attibuoit les mêmes propriétés qu’à l’orpiment. Voyez Dioſcoride lib. V. — (François Dujardin, Histoire de la chirurgie depuis son origine jusqu’à nos jours. Tome 1, 1774-1780, page 439)
- Notre arsenic métallique a été entrevu par les alchimistes, qui l’ont regardé comme un second mercure, de nature analogue au vif argent, sublimable comme lui et communiquant pareillement sa volatilité à ses dérivés, spécialement aux sulfures. La sandaraque (réalgar) a été ainsi assimilée au cinabre. Le rapprochement entre le mercure et l’arsenic se complète à ce point de vue, si l’on remarque que l’arsenic blanchit le cuivre par sublimation, comme le fait le mercure, et qu’il attaque de même à chaud la plupart des métaux. — (Marcellin Berthelot, Introduction à l’étude de la chimie des anciens et du moyen âge, 1889, page 239)
- L’orpiment, que l’on retire en abondance des possessions turques, peut être obtenu artificiellement; et le sandaraque rouge, que l’on extrait d’un genre particulier de minerai, peut être imité au moyen du soufre et de l'arsenic, c’est-à-dire par la fumée du cobalt; et le bismuth, nous le savons, n’est pas autre chose que le régule ou corps de ce même cobalt que la nature, en certains endroits, a peut-être dégagé elle-même. — (Gottfried Wilhelm Freiherr von Leibniz, Bertrand de Saint-Germain, Jean-Marie Barrande , Protogaea, 1993, page 51)
- Résine odorante qui coule d’une espèce de cyprès de l’Atlas par les incisions que l’on y fait en été. Note : Utilisée autrefois par les employés aux écritures pour gommer les fautes d’orthographe.
- La sandaraque est une résine qui s’écoule naturellement du Callitris quadrivalvis Vent. (Thuya articulata Desf.). Ce conifère est abondant dans les montagnes de l’Atlas, en Algérie et au Maroc. Elle arrive de cette dernière contrée par la voie de Mogador. — (Albert Dubois, Constantes physiques et chimiques des principaux produits résineux du droguier de l'Université de Lyon, 1903, page 32)
- Dans les forêts des M'dakra, des Achach et des Beni Khiran, outre certaines essences déjà nommées, on trouve le tachta (Quercus ilex ?) et le bellout (Quercus ballota) […], l’arar (Callitris quadrivalvis) qui produit la résine sandaraque, et dont le bois, presque imputrescible, d'un brun rosé, d'un joli dessin et d'une odeur balsamique très agréable, est fort prisé pour la construction et l'ébénisterie; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 218)
- La Sandaraque impure des marchés arabes provient du Thuya et de divers Juniperus. On l’emploie en poudre pour arrêter les petites hémorragies de l’épistaxis. — (Bulletin des sciences pharmacologiques, 1921, volume 28, page 23)
- Voici des grattoirs, de la sandaraque, faites à votre aise. — (Stendhal, Lucien Leuwen, in Romans et Nouvelles, tome I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, page 1298)
- (Par extension) Diverses gommes provenant d’arbres résineux ayant un effet semblable.
- Les anciens avaient une autre sandaraque qui servait de nourriture aux abeilles […] — (Robert James, Dictionnaire universel de médecine, de chirurgie, d'anatomie, Briasson, 1746, page 971)
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ubac
- (Géographie) Versant d’une montagne qui est le moins exposé au soleil, et donc le versant le plus froid.
- Le Hêtre réfugié aux ubacs n’a pu se maintenir que dans les parties à sol profond, formant, çà et là, quelques « bouquets ». — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 158)
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lysimaque
- (Botanique) Plante herbacée vivace à cinq pétales et à cinq étamines, surtout jaunes et quelquefois blanches, croissant dans les régions tempérées et subtropicales et dans les sols argileux humides, appréciée pour son caractère ornemental et ses propriétés curatives.
- Dans l’Antiquité, la salicaire était confondue avec la lysimaque (Lysimachia vulgaris), une plante herbacée vivace de la famille des Primulacées. — (Carole Minker, 200 plantes qui guérissent, 2013)
- bardenac
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trictrac
- Bruit que fait le fusil lorsqu’on l’arme.
- Soudain ils entendirent le trictrac d’un fusil qu’on armait. — (Alphonse Daudet, L’enfant espion, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 28)
- Est-ce qu’on ne joue pas au jacquet derrière moi, dans le salon ?… Non ! ce sont des francs-tireurs qui chargent et déchargent leurs chassepots. Détonation à part, c’est tout à fait le bruit du trictrac… — (Alphonse Daudet, Aux avant-postes, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 82)
-
estomac
- (Anatomie) Organe interne qui, dans le corps de l’être humain ou de l’animal, est destiné à recevoir et à digérer les aliments.
- Dans l'état de vacuité, la membrane muqueuse de l’estomac est d'une couleur grisâtre. — (Jules Béclard, Traité élémentaire de physiologie humaine, livre 1 : Fonctions de nutrition 4e édition, Paris : chez P. Asselin, 1862, page 92)
- Nous, nous attendions confiants, car nous savons que ni la trifluraline, ni la clopyralid, ni la propyzamide ne peuvent intoxiquer les animaux. Même si les lièvres avaient effectivement les estomacs remplis de colza. — (Charles Briand, Ma culture biologique, Éditions Cheminements, 2001, page 86)
- Je fondis plus vite encore que l’antihypertenseur dans la soupe acide de mon estomac. — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 6)
- Avec son appétit, son esprit s’était éveillé. C’était dans l’estomac qu’était placé chez lui l’organe de la bienveillance. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Sens figuré) Symbolise le processus de digestion, la capacité à digérer.
- Et ce pauvre hère, ragaillardi lui aussi par le thé et la bonne chère, traduit alors la reconnaissance de son estomac repu par un concert qui porte la satisfaction générale à son comble. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Avoir un bon estomac, avoir un estomac solide.
- Ces viandes pèsent sur l’estomac. — Elles sont difficiles à digérer.
- Avoir un estomac d’autruche. — (Familier) Avoir une grande facilité à digérer.
- (Sens figuré) Cran, courage.
- Avoir de l’estomac. — (Familier) Avoir du cran.
- Ce que le grade vous donne de « l’estomac ! » Ce que la subalternisation vous déprime !… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Dès notre première entrevue, il m’était apparu que cette créature chétive, que ce serf manquerait d’estomac, et que sa mère, hantée par des souvenirs judiciaires, lui conseillerait de composer avec la famille et de vendre son secret le plus cher possible. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 120-121)
- (Anatomie) Partie extérieure du corps qui correspond au bas de la poitrine et au haut de l’abdomen.
- J’avais comme une barre à l’estomac, et dans le cerveau quelque chose qui me brûlait. Je fus près de défaillir. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- […] avec cette chaleur, en pleine nuit, il porte sur le crâne, de guingois, un Borsalino beige, une chemise à pois blancs sur fond noir qui zigzague au bombé de l’estomac […] — (Leïla Rezzoug, Douces Errances, L’Harmattan, 1992, page 45)
- En s’allongeant sur le dos, l’estomac rentré, et en tirant fort sur la fermeture Éclair, elle parvint à fermer le pantalon. — (Elaine Hussey, Sweet Mama’s Café, Mosaïc, 2015, chapitre 13)
- cieurac
- brageac
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frac
- Vêtement en drap noir que les hommes portent dans une cérémonie, une soirée et qui se termine en deux longues basques dites queue de morue.
- […] cette caressante poésie femelle a pour auteur un petit ambitieux, serré dans son frac, à tournure de diplomate, rêvant une influence politique, aristocrate à en puer, musqué, prétentieux. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Entends-tu, Potapitch ? — dit-elle à un petit vieillard orné d’une cravate blanche étalée sur un frac, et d’un crâne déplumé, son majordome, qu’elle avait emmené avec ses bagages. — (Fiodor Dostoïevski, traduction de Ely Halpérine-Kaminsky, Le Joueur)
- aujac
- billac
- chalvignac
- clerac
- reilhac
- audinac
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tombac
- Jaunâtre.
- Un brun tombac.
- On connaît un arséniure Ni3As2, cristallisé en prismes orthorhombiques, très brillants, d’un rouge tombac, non magnétiques. — (Henri Moissan et Léon Victor René Ouvrard, Le Nickel, p. 21, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1896)
- barembach
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sumac
- (Botanique) Nom donné à des arbres et des arbrisseaux à feuilles alternes, qui bien que se ressemblant appartiennent à genres différents en particulier les genres Rhus, Toxicodendron et Cotinus, totalisant environ 12 espèces différentes.
- Le Sumac ou Rhus, est un genre de plante dont les botanistes comptent au moins neuf espèces, outre plusieurs variétés. — (La Bibliothèque canadienne - Volumes 7 à 8, 1828)
- J'arrivai à la fin de la première pinède, au bord d’un plateau : on y avait, jadis, cultivé des vignes. Des sumacs, des romarins, des cades les avaient remplacées. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 297)
- (Par extension) Feuilles séchées et réduites en poudre du sumac des corroyeurs, riches en gallotanins, et utilisées pour tanner les peaux.
- Ce coudrement de sumac, pratiqué à Nicosie, est remplacé par celui de noix de galle qui se pratique en France, dont nous parlerons, après la mise en rouge. A Nicosie, on n’emploie le coudrement de noix de galle avant la couleur, que pour les peaux que l’on veut mettre en jaune. — (Art du Maroquinier, dans Descriptions des arts et métiers, faites ou approuvées par Messieurs de l’Académie royale des sciences de Paris, nouvelle édition, publiée par Jean-Élie Bertrand, tome 3, Neuchatel : Société typographique, 1775, page 349)
- Le sumac s’emploie dans la proportion de 2 à 3 livres, selon son plus ou moins de force tannante, par chaque peau à coudrer. — (Pelouze, « Art du Teinturier-Peaussier », dans le Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des arts et métiers et de l’économie industrielle et commerciale, tome 21 , Paris : chez Thomine, 1834, p. 491)
- Les récoltes de tan, de sumac ou de charbon destinées aux petites fabriques offrent encore au début du XIXe siècle les revenus nets les plus importants. — (Martine Chalvet, Paysages et conflits en Provence dans Paysages, environnement, rapports sociaux (XVIIIe-XXe siècle), 2006, pages 11-26, https://doi.org/10.4000/rives.518)
- Ces laines sont teintes principalement avec des drogues qui appartenaient anciennement au petit teint : bois de brésil, bois d’inde, santal, sumac, noix de galle, auxquelles s’ajoutent de l’indigo et parfois de la garance, de la gaude, et même de la cochenille. — (Martin, Marguerite. « Pour des couleurs plus solides ? Transgression des règlements et diffusion de l’indigo dans la teinture des étoffes de qualité intermédiaire au 18e siècle », Dix-huitième siècle, vol. 51, no. 1, 2019, pages 141-158.)
- (Cuisine) Drupes du sumac des corroyeurs réduites en poudre ; épice au goût acide, terreux et boisé, utilisée comme agent acidifiant en Iran, au Liban, en Syrie et en Turquie.
- Or cette plante [Origanum syriacum] a une grande importance économique pour les populations autochtones, car elle constitue l’ingrédient essentiel dans la fabrication du zaatar, un mélange de thym séché, de sumac et de graines de sésame, dont on enduit une galette, le man’oucheh, consommée par tous les Libanais dans la rue et à la maison. — (Zurayk, Rami. « Chapitre 7. La consommation durable peut-elle protéger le paysage méditerranéen ? », CIHEAM éd., MediTERRA 2012. La diète méditerranéenne pour un développement régional durable. Presses de Sciences Po, 2012, pages 161-180.)
- Méticuleusement, son père emballera un peu de pain plat badigeonné d’huile d’olive et de zaatar, ces épices de thym et de sumac. — (« Chapitre 6. Saut de l’ange », Le vertige des acrobates. sous la direction de Messina Marine. Presses universitaires de Vincennes, 2021, pages 43-44)
- Parsemez d’aneth (ou de menthe) hachée et de sumac, arrosez d’un trait d’huile d’olive et servez immédiatement. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 novembre 2022, page 22)
- chanterac
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arak
- Variante orthographique de arack.
- L’arak, c’est la « boisson nationale » du Liban. — (Alexandre Najjar, Dictionnaire amoureux du Liban, 2014)
- crach
-
kayak
- (Navigation) Petite embarcation qui peut être monoplace, biplace, triplace ou quadriplace.
- Le kayak est une longue pirogue, relevée des deux bouts, faite d’une charpente extrêmement légère, sur laquelle sont tendues des peaux de phoque, bien cousues avec des nerfs de veau marin. Le dessus du kayak est également recouvert de peaux dans toute sa longueur, sauf en son milieu, où une ouverture est ménagée. C’est là que l’Esquimau prend place. Il lace sa veste imperméable à l’épaulement de l’ouverture, et il ne fait plus qu’un avec son embarcation, dans laquelle aucune goutte d'eau ne peut pénétrer. Ce kayak, souple et léger, toujours enlevé sur le dos des lames, insubmersible, chavirable peut-être, —mais un coup de pagaye le redresse aisément,— peut résister et résiste, en effet, là où des chaloupes seraient immanquablement brisées. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 75 partie, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Sport) Sport nautique qui se pratique à l’aide d’une pagaie double (à deux pales).
- La délégation française a amené dans ses valises Quilian Koch, Pleybennois de 23 ans, l’un des piliers de l’équipe de K4 (kayak à 4) français. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 16)
- apach
- aurillac
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.