Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chuchoteur
Que signifie "chuchoteur" ?
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- Qui produit un bruit évoquant un chuchotement.
- Régine cependant continuait sa pêche. Avec de petits cris haletants, elle entrait dans des trous plus profonds où l’eau voluptueuse baisait ses cuisses d’un baiser frais et chuchoteur. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 46)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chuchoteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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batteur
?- (Textile) Une des machines des filatures de laine ou de coton.
- Le batteur (fig.18) se compose d'un grand cylindre en bois A garni de broches en acier B de 20 centimètres de haut et placées en hélice sur le tambour. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Cuisine) Ustensile qui sert à battre des blancs d’œuf en neige, ou à faire monter la mayonnaise.
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commandeur
?- Qui commande.
- Des bonnes sœurs blanches glissent silencieuses sur le carrelage brillant; leur visage de plâtre semble déjà statufié dans une sainteté aux lèvres minces à la Pie XII, une béatitude revêche, commandeuse, efficace. — (Catherine de Prémonville, Jamais sans Jules, 1968)
- Qui passe commande.
- Pour l'aristocrate de papier et la parvenue d'épicerie. Hier crève-misère, aujourd'hui commandeuse de robes. — (Paula Jacques, Lumière de l'œil, 1980)
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colporteur
?- (Vieilli) Petit marchand ambulant qui portait ses marchandises sur son dos ou dans des mannes, dans des caisses, etc. de portes en portes.
- Je vis, à cinquante pas devant moi, le colporteur Pinacle, avec sa grande hotte, son bonnet de loutre, ses gants de laine et son bâton à pointe de fer. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- C'est ce qui explique à la fois le caractère rachitique du secteur commercial créé par les petits colporteurs et boutiquiers chinois, et son développement à pas de tortue. — (Hai Quang Ho, Histoire économique de l'île de la Réunion (1849-1881), page 288, L'Harmattan, 2004)
- Celui qui colporte des ragots ou des nouvelles.
- Un colporteur de fausses nouvelles.
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arracheur
?- Celui qui arrache des pommes de terre, des betteraves, etc.
- Arracheurs de lin, fileuses, tisserands, lavandières - tous en « costumes d’époque » - ouvriront la voie aux calèches et au char fleuri de la reine du lin 2022, Zoé Rault. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 12)
- (Police) Délinquant qui arrache le collier de sa victime.
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fleur
?- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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effleure
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de effleurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de effleurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de effleurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de effleurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de effleurer.
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cornemuseur
?- Joueur de cornemuse.
- Le bataillon anglais était précédé par deux cornemuseurs.
- Elle fit entrer le vieux cornemuseur au château, et ainsi elle dansa au son de la cornemuse, même avec le vieux dragon, jusqu’à ce qu’ils fussent las. — (August Horislav Škultéty, Contes slovaques, 1926)
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre des Forces armées canadiennes portant l’uniforme de l’Armée canadienne affecté aux fonctions de cornemuseur détenant le grade de soldat[1][2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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approbateur
?- Celui qui approuve par un témoignage d’estime.
- Une pareille conduite n’aura guère d’approbateurs.
- (Vieilli) (En particulier) Censeur qui avait donné son approbation publique à un livre, à un ouvrage.
- Les approbateurs de son livre furent tels et tels docteurs.
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bouldozeur
?- Variante orthographique de bulldozer.
- La lame du bouldozeur s'est abaissée. — (Frédéric Musso, La déesse, 1975)
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communicateur
?- (Technique) Qui met en communication, qui communique.
- La voilà déjà [Mme Guyon], dans son opinion, communicatrice des grâces. — (BOSSUET, Relat. sur le quiétisme, II, 8)
- Un fil communicateur.
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accoucheur
?- (Médecine) Personne dont la profession est de faire des accouchements.
- Il se souvint d’une « médicale » télévisée où l’on montrait des nourrissons soumis ainsi aux investigations manuelles d’un accoucheur. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi 8 septembre, 9 heures)
- C’est sur-tout depuis quelque temps que j’ai été constamment appellé auprès des femmes mutilées par des accoucheurs et des matrônes mal-habiles que le nombre de ces victimes s’accroît tous les jours ; […] — (Citoyen Tap, Observations sur les accouchemens précipités dans lesquelles on démontre les dangers auxquels les femmes sont exposées par l'ignorance des accoucheurs et des sages-femmes, etc, Paris : chez Gueffier, vendémiaire an V, p. 6)
- (Par apposition) #* Mais pour revenir à cette observation, ce chirurgien-accoucheur fut mandé pour secourir une Dame qui étoit en travail depuis trois jours, à laquelle il proposa une prise de ces poudres, qu'elle accepta avec plaisir dans l'espérance qu'elle alloit accoucher très vite ; […]. — (Mémoire pour le Sieur Ostertag, Docteur en Médecine et Accoucheur juré de la ville de Strasbourg, 1781, page 32)
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codirecteur
?- Celui qui partage avec une ou plusieurs autres personnes la direction d’une entreprise.
- Le directeur et éventuellement le codirecteur de la publication doit être majeur, avoir la jouissance de ses droits civils et n’être privé de ses droits civiques par aucune condamnation judiciaire. — (Journal officiel de la République française, 1952)
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asservisseur
?- Celui qui asservit.
- C’est le grand asservisseur des rois et des consciences, le grand despote religieux, Grégoire VII, qui favorise la hardiesse et le premier élan de l’esprit populaire. — (Abel-François Villemain, Cours de littérature française Moyen âge, tome I, page 28)
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charmeur
?- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
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gageure
?- Promesse que des personnes se font réciproquement de payer ce dont elles conviennent en gageant.
- Faire une gageure.
- Gagner une gageure, la gageure.
- Perdre une gageure, la gageure.
- Hasarder une gageure.
- Soutenir la gageure.
- (Par extension) Chose gagée.
- Voilà la gageure que je vous dois.
- Quand me paierez-vous ma gageure ?
- (Sens figuré) (Familier) Action, opinion singulière et étrange, qui semble un défi au bon sens.
- La dégringolade des notes trimestrielles de l’élève jusque là modèle aurait été due à une de ces gageures héroïques comme on n’en fait que dans l’adolescence : pour laisser à l’étrangère la première place, Fernande s’éclipsait, travaillait mal, bafouillait exprès. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 290)
- Avoir 15 ans et déjà un plan pour sa vie est une gageure pour la plupart des jeunes. — (Eric Nunès, Dyspraxie : la lutte contre le handicap d’un futur ingénieur, Le Monde. Mis en ligne le 10 octobre 2018)
- Si l’on s’élève un peu cependant, le secteur touristique fait face à un autre défi d’ampleur : il est aujourd’hui responsable d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, et cela ne fait que commencer. Penser le futur, à dix ou vingt ans, relève alors de la gageure : il faudrait imaginer une expérience touristique sans accrocs tout en réduisant l’impact du secteur sur la biosphère. Ces deux injonctions sont-elles seulement compatibles ? — (Mais où va le Web ?, Tourisme, désir et prospective, 20 novembre 2018 → lire en ligne)
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consoeur
?- Orthographe par contrainte typographique de consœur.
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apporteur
?- Qui fournit une part du capital dans une société par actions.
- Les actionnaires apporteurs de 258 actions — (Jugement du tribunal de la Seine du 3 mars 1865, cité dans le Répertoire périodique de l’enregistrement, nº 2095, cahier de juillet 1865)
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comploteur
?- Personne qui complote, qui fait partie d'un complot.
- La lecture de son message ainsi que la présidence de séance échoient à un élu du groupe Le Pen, Édouard Frédéric-Dupont, le vieux comploteur du 6 février 1934. C'est l'occasion d'un coup médiatique qui n'a rien d'improvisé. — (Jean Chatain, Les Affaires de M. Le Pen, Éditions Messidor, 2015)
- Un mafieux, un assassin, un comploteur doit toujours craindre l’existence cachée d’un semblable prêt à le supplanter à la moindre occasion : c’est dans l'ordre des choses. — (Lounis Aggoun, La colonie française en Algérie: 200 ans d’inavouable : rapines & péculats, 2010)
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corroyeur
?- (Travail du cuir) Celui qui corroie les cuirs.
- Si les corporations exclusivement féminines restent l’exception, les corporations mixtes qui admettent indistinctement les hommes et les femmes sont extrêmement nombreuses. Parmi celles-ci, il faut citer les drapiers, les tisserands, les grainiers (Rouen, Paris), les passementiers (Paris, Tours, Clermont), les cabaretiers (Tours, Orléans), les tonneliers (Nîmes), les tailleurs (Coutances, Angoulême, Dijon), les boulangers (Orléans, Paris), les merciers (Paris, Caen), les poissonniers (Paris, Dijon), les imprimeurs (Paris, Orléans, Caen), les limonadiers (Caen), les maçons (Apt), les corroyeurs (Annonay), les orfèvres (Lyon), les chaudronniers (Orléans), les charcutiers. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 186)
- Le maître-tanneur, qui est aussi corroyeur, est un homme fort occupé. — (Hélène Pelletier-Baillargeon, Olivar Asselin et son temps, 1996)
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malfaiteur
?- Qui fait le mal.
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candeur
?- Au sens étymologique du terme, blancheur, pureté.
- En ce monde, sa plus grande joie, qu’il achète au prix de son sommeil, est d’aller dans les cabarets boire avec les ouvriers le vin blanc du matin. Innocence d’ivrogne : ce vin clair, dans le jour pâle, parmi les blouses blanches des maçons, ce sont là des candeurs qui charment son âme restée naïve dans le vice. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 112)
- Pureté d'âme ; confiance ; ingénuité ; franchise.
- M. de La Baudraye eut bientôt remarqué l’ascendant que sa qualité de mari lui donnait sur les galants de sa femme, et il se servit d’eux avec la plus entière candeur, il obtint des dégrèvements de contribution, et gagna deux procillons. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- La petite, qui roulait sur ses vingt ans, était aguichante au possible, mince et rembourrée, les yeux clairs, mouillés de candeur vicieuse. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 30)
- Chapeau au ministre de la Santé, Christian Dubé, de l’avoir fait en toute candeur. En deuxième vague de la COVID-19, son aveu n’est pas anodin. — (Josée Legault, L’aveu de Christian Dubé, Le Journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- (Par extension) Confiance excessive ; naïveté.
- Je ne perds aucune occasion de me délecter des saillies tragi-comiques de son journal étonnant qui […] ne manque aucune hilarante compromission avec la modernité, dont il s'émerveille avec une candeur de midinette pré-adolescente amoureuse d'Olivier Besançenot. — (François-Xavier Ajavon, Comment se libérer de ce foutu... Libé !, sur RING : News, culture & société (www.surlering.com), le 27 mars 2010)
- En août 1944, il songe à se livrer au maquis d’Auvergne du colonel Gaspard, et tente de déléguer l’amiral Auphan auprès de De Gaulle pour lui transmettre régulièrement le pouvoir sous réserve que le nouveau gouvernement reconnaisse la légitimité de Vichy et de ses actes. « Aucune réponse ne fut donnée à ce monument de candeur ». — (Philippe Pétain)
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soeur
?- Orthographe erronée de sœur.
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chanteur
?- Personne qui chante, qui module sa voix pour produire de la musique.
- (En particulier) Personne qui fait métier de chanter.
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
- Les chanteurs sont supérieurs à ceux du même ordre entendus à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le chanteur des rues qui brame :« À vot’bon cœur, messieurs-dames »Paris sera toujours PanameEt tout ça ne vaut pas l’amour. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
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berceur
?- Qui berce.
- Air berceur, rythmes berceurs.
- Quelles voix berceuses possèdent ces cloches de province qui sonnent encore le couvre-feu dans certaines petites villes ! Cette musique familière clôt doucement la journée de travail, et endort les enfants dans leur lit d'osier mieux qu'une chanson de nourrice. — (Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875, page 1)
- Je cherchais d’immenses paroles consolatrices, des phrases berceuses, des dormeuses enlaçantes, et je ne trouvai rien que ces mots balbutiés entre des silences :– Du courage !… Ah ! ma pauvre amie !… Il ne faut pas se laisser aller… Il faut réagir… Quel affreux malheur !… Du courage ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Veuve, réédition Arcadia, 2002, page 66)
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conteur
?- Celui qui écrit ou raconte des contes.
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu'un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Certes, Jean-Luc en tira l’avantage essentiel en utilisant ses talents de conteur qui transformaient en acte de bravoure sa fuite devant les policiers. Mais il eut le bon goût de m’associer dans le récit de son épopée. — (Jean-Pierre Hoss, Impasse Valmy, Mon Petit Éditeur, 2013, page 41)
- (Par extension) Auteur de romans et de nouvelles.
- Avant eux, les conteurs italiens ont sans cesse emprunté aux nôtres les sujets de leurs nouvelles, …. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- (Par extension) Celui qui invente des histoires pour abuser autrui.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.