Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chouleur
Que signifie "chouleur" ?
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- (Populaire) Engin de travaux publics équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le reste du travail de manutention de la culture des pommes de terre est assuré essentiellement par un chouleur (VOLVO) acheté d'occasion. — (Centre national d’études et d’expérimentation de machinisme agricole (France), Bulletin d’information du CNEEMA, 1976)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chouleur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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crieur
- Celui qui crie.
- Faites taire ce crieur, cette crieuse. - C’est un crieur perpétuel.
- Gens qui courent habituellement les rues en annonçant ce qu’ils vendent.
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
- Celui qui proclame, qui annonce quelque chose.
- Son incertitude ne fut pas longue, car la voix glapissante du crieur des édits s’éleva tout à coup, religieusement écoutée par la petite foule des habitants d’Oëlmœ. — (Victor Hugo, Han d'Islande, texte de 1833, chap. 19)
- Il n’aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu’au soir fauve,Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourgOù les crieurs, en trois roulements de tambour,Font autour des édits rire et gronder les foules. — (Arthur Rimbaud; Les poètes de sept ans, 26 mai 1871)
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burineur
- Ouvrier qui burine, qui emploie le burin.
- J’ai été embauché chez Verdié en 1925 comme burineur. — (René Commère, Mémoires d’acier en Ondaine: Histoire d’un site métallurgique en région stéphanoise - Du martinet à la haute technologie, 2000)
- Instrument qui remplit l’office de burin.
- Ces mêmes outils glissants dont nous avons déjà parlé, les uns limeurs et burineurs dans divers sens, les autres mortaiseurs, coupeurs et perceurs dans la direction verticale, etc. — (Travaux de la commission française sur l'industrie des nations)
- Vers cinq heures, comme j'avais fini le travail, chuis parti du chantier. Mais en route, j’me suis rendu compte que j'avais oublié mon burineur que j'avais promis à mon beau-frère de lui prêter. — (Sylvain Audet-Gãinar, Micmac à Bucarest, Éditions Ex Aequo, 2020)
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affréteur
- (Marine) Personne qui affrète.
- Le navire est armé par l’affréteur qui en supporte les coûts d’exploitation. — (Jean-Pierre Favennec, Le raffinage du pétrole: Exploitation et gestion de la raffinerie, 1998)
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chaîneur
- Personne qui mesure avec la chaîne d'arpenteur.
- Lorsque le chaîneur d'avant plante sa dernière fiche, la distance parcourue est de 100 mètres. — (Eugène Rouché, Ch. de Comberousse, Eléments de géométrie, 1873)
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bluffeur
- Personne qui bluffe, qui pratique le bluff, qui ment avec assurance pour tromper l’adversaire, pour gagner au poker, pour gagner à un jeu, pour séduire en trompant, pour épater la galerie.
- C’est un bluffeur, un menteur professionnel.
- « On les connaît les promesses de la marraine ! C’est une bluffeuse. » — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 107.)
- Bluffeur et sans complexe, c’est le Donald Trump que nous connaissons maintenant bien que nous a offert NBC. — (Richard Latendresse, Quatre ans plus tard, toujours captivés ou épuisés?, Le journal de Montréal, 18 octobre 2020)
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appareilleur
- (Désuet) Chef ouvrier qui trace le trait, la coupe de la pierre à tous les tailleurs de pierre d’un chantier.
- En plus de la réalisation des épures à l'échelle, l'appareilleur établissait également les commandes de pierres.
- La fonction dʼappareilleur était à cet égard, un bon tremplin. — (Société des historiens médiévistes de lʼenseignement supérieur public, Les serviteurs de lʼétat au moyen âge, 1999)
- Il me parlait parfois, très gravement, de son métier, ou plutôt de son art, car il était maître appareilleur.Il n'estimait pas beaucoup les maçons : « Nous, disait-il, nous montions des murs en pierres appareillées, c'est-à-dire qui s'emboîtent exactement les unes dans les autres, par des tenons et des mortaises, des embrèvements, des queues d'aronde, des traits de Jupiter... Bien sûr, nous coulions aussi du plomb dans des rainures, pour empêcher le glissement. Mais c'était incrusté dans les deux blocs, et ça ne se voyait pas ! Tandis que les maçons ils prennent les pierres comme elles viennent, et ils bouchent les trous avec des paquets de mortier… Un maçon, c'est un noyeur de pierres, et il les cache parce qu'il n'a pas su les tailler. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 17-18)
- (Par extension) Personne qui prépare le travail de toute fabrication.
- (Rare) Proxénète.
- Rétif, le sociologue de la prostitution à Paris, est une mine pour celui qui veut étudier ce phénomène ainsi que le milieu des maquerelles et des appareilleurs. La traite des enfants était parfaitement organisée. Sa Majesté en avait besoin. — (Otto Flake, Le Marquis de Sade, 1933)
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perturbateur
- Celui qui cause du trouble.
- Perturbateur du repos public.
- Il y a eu du désordre dans cette réunion et l’on dut expulser les perturbateurs.
- Reconnaissant la gêne qu'il cause aux autres, il se donne l'identité d'un perturbateur, mais renvoie une mauvaise image des autres, maîtres ou élèves. — (Bernard Gaillard, Suivi et accompagnement psychologiques en milieu scolaire, 2000)
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odeur
- Sensation que produisent sur l’odorat les émanations des corps.
- Tout à coup elle s’arrêta dans l’escalier : une suave odeur de fricot venait de saisir son odorat. — (Alphonse Karr, Voyage autour de mon jardin, 1857)
- L’odeur du riz chaud lui parvient et lui met l’eau à la bouche. — (Claudine Jacques, Le cri de l’acacia, 2013)
- J’ai bu du Nes pendant quatre ans… cette odeur me porte au cœur, il suffit que je ferme les yeux pour revoir les quatre murs de ma cellule… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 19)
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique : Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- Il n’y avait plus d’air dans la cour, rien que des odeurs. C’est celle du chou-fleur qui l’emporte facilement sur toutes les autres. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- (Plus rare) Parfum ; cosmétique parfumé.
- Elle achetait les onguents, des pots de fard, des crayons, qui traînaient sur tous les meubles, avec des houppettes de poudre de riz et des flacons d’odeur. Ses journées, elle les passait, devant sa glace, à se maquiller, à se contempler […] — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- (Au pluriel) Parfums ; toutes sortes de bonnes senteurs.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d’air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
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coucheur
- Personne qui couche.
- Ce ne sont pas des gens de caserne, des coucheurs de chambrée ! Ils ont de la famille, ces irréguliers, mauvais hommes de camp et de bivouac ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Personne qui couche avec une autre.
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équateur
- (Astronomie, Géographie) Ligne imaginaire tracée autour d’un astre, en particulier de la Terre, à mi-chemin des pôles.
- Sur l'ellipsoïde terrestre, l'équateur est le seul parallèle à être orthogonal aux méridiens.
- Au midi, les Anglais et les Hollandais refoulent chaque jour davantage vers l’équateur les peuples de la Caffrerie. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Altai, son histoire naturelle, ses mines et ses habitants, Revue des Deux Mondes, T.11, 1845)
- Le temps était calme et le navire dériva vers l’Équateur, sans que l’équipage se souciât de son sort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Le terme «soudanien» désigne couramment un milieu climatique et végétal de l’Afrique intertropicale. Se rapportant plus habituellement au nord de l’Équateur, il comporte cependant un homologue dans l'hémisphère sud, dénommé «zambézien». — (Jean Boutrais, L'élevage soudanien: des parcours de savanes aux ranchs (Cameroun-Nigeria), IRD Editions, 1983, p.9)
- Jupiter est entourée par une énorme magnétosphère qui dévie les particules chargées du vent solaire. […]. Le plasma piégé est concentré dans une nappe de plasma en forme de disque aligné sur l’équateur de la planète. — (Peter Bond, L'exploration du système solaire, De Boeck Supérieur, 2014, p. 222)
- Le plan de l’équateur terrestre, prolongé indéfiniment dans l’espace, constitue l’équateur céleste, que le soleil traverse deux fois dans l’année, aux temps des équinoxes.
- (Cartographie) Section de l'ellipsoïde de référence par le plan passant par le centre et perpendiculaire à l'axe de l'ellipsoïde[1].
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corroyeur
- (Travail du cuir) Celui qui corroie les cuirs.
- Si les corporations exclusivement féminines restent l’exception, les corporations mixtes qui admettent indistinctement les hommes et les femmes sont extrêmement nombreuses. Parmi celles-ci, il faut citer les drapiers, les tisserands, les grainiers (Rouen, Paris), les passementiers (Paris, Tours, Clermont), les cabaretiers (Tours, Orléans), les tonneliers (Nîmes), les tailleurs (Coutances, Angoulême, Dijon), les boulangers (Orléans, Paris), les merciers (Paris, Caen), les poissonniers (Paris, Dijon), les imprimeurs (Paris, Orléans, Caen), les limonadiers (Caen), les maçons (Apt), les corroyeurs (Annonay), les orfèvres (Lyon), les chaudronniers (Orléans), les charcutiers. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 186)
- Le maître-tanneur, qui est aussi corroyeur, est un homme fort occupé. — (Hélène Pelletier-Baillargeon, Olivar Asselin et son temps, 1996)
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froideur
- État de ce qui manque de chaleur.
- La froideur de l’eau, du marbre, du temps.
- La froideur de la vieillesse. (Sens figuré)
- Sa froideur a, pour moi, tant d'attraits, qu’elle me brûle et me glace. J'ai beau savoir qu'au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu'il m'entraîne, je le suivrai. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- La froideur de l’âme, du caractère.
- La froideur de l’imagination.
- (Sens figuré) Froid accueil, indifférence, et dans ce sens, il peut s’employer au pluriel.
- Il m’a reçu avec froideur.
- Les froideurs d’une maîtresse. On dit dans un sens analogue
- La froideur d’un accueil, d’une réception, d’une réponse, etc.
- Il y a de la froideur entre eux : Se dit de deux personnes qui ne vivent plus ensemble avec la même amitié qu’auparavant.
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baigneur
- Celui qui se baigne.
- Toute la rivière était pleine de baigneurs.
- Cette plage est commode pour les baigneurs.
- (Vieilli) Celui qui tenait des bains publics.
- C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant. — (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 1)
- Tandis que sous l'empire des anciennes lois, l'état de perruquier et celui de baigneur étuviste étaient assujettis à une réglementation sévère, l'exercice de la profession de sage-femme était abandonné aux premières venues. — (Jules Mathorez, Les étrangers en France sous l'ancien régime: Les causes de la pénétration des étrangers en France : Les Orientaux et les extra-Européens dans la population française, E. Champion, 1919, page 27)
- L'attelage du Petit Baigneur avait de quoi retenir notre attention. C’était un assez long plateau à quatre roues, avec deux grands supports verticaux terminés par des crochets auxquels était fixée horizontalement une baignoire de zinc. Des seaux de bois se balançaient sous la voiture. Une sorte d’alambic de cuivre trônait derrière le siège du conducteur. Il contenait de l’eau chaude qu'un foyer maintenait à une bonne température.Il existait bien un établissement de bains près de la gare du Parc, mais si l'on ne pouvait ou ne voulait pas s'y rendre, le bain vous était porté à domicile. Le conducteur le préparait et pendant que vous le preniez, il fumait sa pipe en parlant à son cheval. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 23)
- (Désuet) Celui qui fait le service dans un établissement de bains chauds ou froids, aussi bien que dans un établissement de bains de mer.
- Quand vous aurez arrosé vostre ieunesse de bons vins vieux de Leucade, de Cos, de Thasos, & de Lesbos, ie vous donneray des huiles de senteur: et pour vous le faire court, ie feray que du lieu mesmes où vous vous serez laué, le baigneur fera vne boutique de parfums exquis. — (Plaute, Le Poenulus ou Le Carthaginois, édition Guyet et Marolles (Paris : P. L'Amy, 1658), acte III, scène 3.)
- (Désuet) Celui qui surveille ou assiste les personnes qui se baignent.
- Il faillit se noyer, mais le baigneur le sauva.
- (Familier) (Uniquement au masculin) Poupée représentant un bébé masculin.
- Les baigneurs, c’était différent. Ils ressemblent trop à des bébés, les tortures devenaient visiblement criminelles. Mais eux aussi détournés de leurs fonction, oser dire à quel simulacre il a servi un après-midi d’été, quel partenaire à taille réduite il a figuré, ce poupard que j’avais appelé Michel. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 342)
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lenteur
- Manque de rapidité dans le mouvement et dans l’action.
- Leur procession par les rues se déroule avec la lenteur habituelle, sa psalmodie sourde, […].— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.47)
- Libre à d'autres de rire d'une lenteur apparente, d'une hésitation qui est scrupule, d'une méthode qu'on croit inhabile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.86)
- Pendant ce temps, la mère, surprise de la lenteur de sa fille à se décider, étonnée de trouver ce jeune marchand si peu pratique, si peu désireux de vendre, s'impatientait. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Les trente dernières secondes avant onze heures lui parurent durer une éternité. La trotteuse du chronographe sautillait sur les points phosphorescents avec une horripilante lenteur. Elle finit tout de même par s'immobiliser au-dessus du chiffre douze , […]. — (Eric Boisset, Arkandias, vol.2 : Arkandias contre-attaque, Magnard Jeunesse, 1998, chap.7)
- (Par analogie) Difficulté, peine, à imaginer, à concevoir.
- Avoir une grande lenteur d’imagination, une grande lenteur d’esprit.
- Manque de tonus, d'action dans une pièce de théâtre, un roman, un film.
- On a blâmé, dans cette pièce, dans ce roman la lenteur de l’action.
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coéditeur
- Qui publie un ouvrage en collaboration avec un ou plusieurs autres éditeurs ou éditrices (coédition).
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aigreur
- Qualité de ce qui est aigre, acide, notamment pour un aliment.
- Des fruits qui ont de l’aigreur, qui ont une petite aigreur.
- Ce vin a de l’aigreur.
- Son but est d'éliminer les substances chimiques responsables de l'aigreur et de l'acidité qui caractérisent la saveur et l'odeur de la graine brute. — (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale, 1991)
- Renvois que causent quelquefois les aliments mal digérés, et, dans ce sens, on l’emploie plus ordinairement au pluriel qu’au singulier.
- Cela donne des aigreurs, cause des aigreurs.
- (Sens figuré) État d’esprit qui pervertit l’humeur (qui la ronge comme un acide) ; et qui lorsqu’elle s'exprime mène à proférer des paroles méchantes.
- C’est un homme qui a beaucoup d’aigreur dans l’esprit, dans l’humeur.
- Répondre avec aigreur.
- [...] comment se débarrasser d’un intellectuel comme Roberto Salviano ? Le désigner à la vindicte populiste, à l’aigreur collective. — (Kamel Daoud, Fatwa à l’italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, p. 118)
- Il y a de l’aigreur, quelque aigreur, un peu d’aigreur entre ces deux personnes, Il y a entre elles un commencement de brouille.
- (Gravure) Tailles où l’eau-forte a trop mordu.
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catcheur
- Celui qui pratique le catch.
- Avant de lancer leurs attaques, les catcheurs japonais crient le nom de ces dernières.
- Bras replié et coude en avant, il fonça tel un catcheur sur un des jeunes gens et lui frappa le dos de toutes ses forces. — (Alexis Aubenque, Le Secret de Stone Island, 2014)
- (Congo-Kinshasa) (Sens figuré) Professeur avec qui beaucoup d’élèves échouent.
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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baratineur
- Bavard ; beau parleur ; personne qui baratine.
- Eh bien, j'ai le plaisir, preuve à l'appui, de m'inscrire en faux contre cette maligne assertion. Ceux qui l'affirment, l'assènent à tout bout de champ, le proclament à l'envi ont la langue plus fourchue que vipère aspic, ils galèjent mieux que Marseillais à la pétanque, ils ne sont que vils baratineurs, ils mythonent, pipeautent, racontent des craques ou accrochent des paletots. — (Michel Bernardot, Rêveries norvégiennes : De Kirkenes à Oslo, Éditions Gilbert Jaccon, 2017, page 44)
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affameur
- Celui qui réduit une ou plusieurs personnes à la faim.
- (Populaire) Exploiteur.
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
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absorbeur
- Qui a la capacité d’absorber.
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chausseur
- Fabricant de chaussures.
- Le chausseur sachant chausser (slogan publicitaire)
- Marchand de chaussures.
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pleure
- (Désuet) Ancien nom de la plèvre.
- C'est une inflammation du poumon avec fièvre, mais qui n'attaque point la pleure (c'est la membrane externe du poumon ), & ne cause point de douleur piquante. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
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bouquineur
- (Familier) Celui qui bouquine.
- C’est un bouquineur.
- Mais les quais de la Seine exercent encore un autre attrait sur moi : j’y complète mes très graves études sur les bouquineurs et les pêcheurs à la ligne. — (Jacques Barozzi, Littératures parisiennes: de Guillaume Apollinaire à Stefan Zweig : morceaux choisis, 1997)
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carillonneur
- Celui qui carillonne.
- Les cloches de la Pentecôte sonnèrent à grande volée dès neuf heures et demie du matin, et Diane, qui avait oublié de faire prévenir le carillonneur, s’éveilla pour la seconde fois. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Maudit sois-tu carillonneurQue Dieu créa pour mon malheurDès le point du jour, à la cloche,Il s’accroche,Et le soir encore,Carillonne plus fort !Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ? — (Comptine anonyme, Maudit sois-tu, carillonneur)
- Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres […] le carillonneur ; pépère Vilain, l’organiste […] — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- Celui qui dénonce des situations intolérables.
- L’un entreprend de ressusciter la vocation européenne d’un État fondateur qui, jamais, n’a affiché autant de scepticisme. Il s’appelle Sammy Van Tuyll Van Serooskerken et dirige la liste « Europe démocratique ». L’autre est ce que la langue néerlandaise baptise un « carillonneur », celui qui tente d’éveiller ses concitoyens à un problème, la corruption en l’occurrence. — (Jean-Pierre Stroobants, Le « carillonneur » Van Buitenen chamboule le jeu aux Pays-Bas, Le Monde, 8 juin 2004)
- Sans carillonneurs, pas de démocratie.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.