Dictionnaire des rimes
Les rimes en : choquant
Que signifie "choquant" ?
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- Qui offense, qui déplaît par son immoralité ou son inconvenance.
- Il était très ennuyé car, pour lui, cette histoire était choquante au possible, dénuée de toute dignité. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "choquant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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abolissant
- Participe présent d'abolir.
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équivalant
- Participe présent d'équivaloir.
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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amusant
- Qui amuse, qui divertit.
- C’est un esprit amusant.
- C’est la personne du monde la plus amusante.
- C’est un homme d’une conversation amusante.
- Un livre amusant.
- Une comédie amusante.
- Simplement, je ne voulais pas ennuyer le public, et j’ai fait un film aussi amusant que possible. — (Cahiers du cinéma: Numéros 192 à 207, 1967)
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affairement
- Action de s'affairer.
- Un affairement continu l’essouflait. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Surtout que c’est, en plus, un important nœud ferroviaire, qu’il y a du passage, de l’affairement, un roulement d’argent… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 306)
- Pendant plusieurs jours, ce ne fut pour Nazira et sa mêre, qu’affairement parmi les boutiques, discussions de prix, …. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- J’aimais l’affairement de mes soldats, ces grosses faces plébéiennes où le sourire effaçait l’inquiétude. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 212)
- Traversant les convulsions de notre époque - hystérie de l'actualité, affairements, diktat de la communication - que dit le roman contemporain ?
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accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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département
- Chacune des parties des affaires d’État, distribuées entre les ministres et dont la connaissance leur est attribuée.
- A l’est de l’afrag s’étendait une sorte d’esplanade, le mechouar, bordé de tentes faisant office de benikas ou bureaux où les vizirs et leurs secrétaires venaient expédier les affaires de leur département. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 50)
- Le département de la Guerre.
- Le département des affaires étrangères.
- (Administration territoriale) Principale division administrative du territoire français. La France compte cent départements dont quatre départements d’outre-mer.
- Le 22 décembre 1789, la France fut divisée en quatre-vingt-trois départements à peu près égaux en étendue et en population. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Vous, dont la vie a été la poésie la plus inutile de ce siècle, puisque votre sang répandu sur l’Europe, et vos énormes souffrances exigées par un colosse, n’ont pas empêché la France de perdre dix départements acquis par la République, comment donnez-vous dans ce raisonnement. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « J’ai vu quatre-vingt-six départements l’un à côté de l’autre, messieurs, rangés sagement l’un à côté de l’autre d’une façon dont vous n’avez pas idée.« Quatre-vingt-six départements qui ont des dents !« Quatre-vingt-six départements qui ont des pointes, des épines, des crêtes, des lames, des tenons, des crochets, des griffes, des ongles, et qui ont aussi des fentes, des fissures, des crevasses, des creux, des trous ; et qui s’engrènent, qui s’ajustent, qui s’emboîtent, et qui s’accouplent comme une bande de cochons.« Chose étrange, au milieu de chaque département il y a un œil ! » — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- Je sors d’un département, l’Orne, qui est celui où l’on trouva le plus de réfractaires sous le premier Empire. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 173)
- Il possédait si bien la carte des fossiles du département qu’il ne donnait jamais un coup de piochon sans exhumer un spécimen rare. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 70)
- A la frontière de quatre départements (Haute-Saône, Territoire de Belfort, Vosges, Haut-Rhin), le ballon d’Alsace constitue également l’un des plus beaux points de vue de la région (sommet à 1 247 m). — (Le Petit Futé Franche-Comté & Jura, 2006, page 339)
- (Par extension) L’administration qui dirige ce territoire.
- Le département fait de louables efforts pour créer un dispensaire antituberculeux. Il organise l’inspection des écoles. Quant à un sanatorium, n’en parlons pas pour l’instant. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) L’ensemble des habitants de ce territoire.
- Tout le monde étant d’accord pour me désigner nettement sous le nom de scepticisme, d’impiété ou de laïcisme l’esprit dominant du département, tout le monde aussi, on l’a vu, reconnaît son esprit de progrès …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Au pluriel) Province, par opposition à la capitale.
- à Paris et dans les départements.
- Faire des envois dans les départements.
- Unité dans le schéma d’organisation hiérarchique à l’intérieur d’une entreprise.
- Le département d’informatique est un des départements essentiels d’une banque d’aujourd’hui.
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véritablement
- Conformément à la vérité.
- Parlez-moi véritablement.
- Réellement, de fait.
- Ils [les rois] sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous, — (François de Malherbe, Paraphr. du ps. 145)
- Le Vicaire savoyard, le seul véritablement bon ouvrage qu’ait fait. J. J. Rousseau, — (Voltaire, Philos. Instructions)
- Ce fut Babar, petit-fils de Tamerlan, qui forma véritablement l’empire mogol, — (Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32)
- Mais de fut le comte de Chardonnet, […], qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle parlait pour ne pas faire l'impolie, sans que la chose l'intéressât véritablement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- — Dites-leur que nous regrettons très véritablement ce retard, souffla Koromindé du fond de la pièce.On devinait à ce « très véritablement » que le français n’était pas sa langue maternelle. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, pages 19-20)
- À la vérité.
- Si nous promettons ces avantages, ce n'est point à quelques réflexions qui s'offrent à l’esprit véritablement, mais qui ne font aucune impression sur le cœur et qui n'ont aucune influence sur la vie, — (Jacques Saurin, Serm. IV, 3)
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grandement
- Avec grandeur.
- Les grandes choses doivent être grandement exprimées.
- Beaucoup.
- Il lui reste une chose qui m’inquiète grandement pour lui. — (Hauteroche, Crispin méd. II, 9. — cité par Littré)
- Fouché, dans ses Mémoires, avoue que ses plans ne réussirent pas; Talleyrand fut plus heureux, il contribua grandement à la restauration des Bourbons ; […]. — (François-Cécile Drujon de Beaulieu, Napoléon jugé par l'histoire, ou précis historique et critique de la vie de cet empereur, Paris : chez Maison, 1844, p. 133)
- Si, chez un malade atteint de sténose mitrale, se montrent inopinément des crachats sanglants, on aura grandement raison de supposer l'existence d'un infractus pulmonaire hémorrhagique. — (Adolf von Strümpell, Traité de pathologie interne, tome 1, traduit de l'allemand par le Dr Joseph Schramme, Paris : chez Savy, 1884, p. 352)
- Je suis retourné dans mon coin, seul, plus grandement seul qu’avant. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Dans ce même temps et peut-être sous la même influence, les continuateurs de la tradition classique, comme Mehmed Akif, ont grandement simplifié la langue d'autrefois. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, p. 12)
- Largement ; en abondance.
- Partez ! faites qu’on ait grandement soin d’eux ; qu’ils ne disent pas dans leur orgueil que le rude Saxon a montré à la fois sa pauvreté et son avarice. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Faire les choses grandement, c’est ne pas épargner la dépense, payer avec générosité.
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préférant
- (Botanique) Qualifie une plante ou une association végétale qui croît dans des conditions préférentielles.
- Si l’on admet que, pour végéter, la plante doive retirer du sol les principes minéraux qui lui sont nécessaires, il n'y a plus d’espèces préférantes ni indifférentes, mais uniquement des espèces propres à tel ou tel sol. — (Bulletin de la Société Botanique de France, vol.5, p.73, 1858)
- Les listes de plantes exclusives, préférantes pour un milieu ont une généralité que n'ont pas les listes de caractéristiques d'associations. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.121)
- Notons que Corrigiola littoralis n'est pas une espèce exclusive des graviers fluviatiles, mais seulement une élective ou une préférante de ces stations. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 38)
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indéfiniment
- D’une manière indéfinie.
- La pauvreté de leur vie, […], le frappa : le service machinal, un petit nombre de mouvements et de gestes toujours les mêmes à répéter indéfiniment, par crainte d'abord, puis par habitude. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Certains « on dit » circulent, s'amplifient, se font écho à eux-mêmes indéfiniment, sans avoir cependant de substance réelle. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- M'étant proposé l’objet des géomètres, que je concevais comme un corps continu ou un espace indéfiniment étendu en longueur, largeur et hauteur ou profondeur. — (René Descartes, Méthode, IV, 5. - cité par Littré)
- (Grammaire) Dans un sens indéfini.
- On dit, par exemple, qu’un homme a été traité avec honneur : comme il ne s’agit pas de spécifier l’honneur particulier qu’on lui a rendu, on n'y met point d’article ; honneur est pris indéfiniment. — (Charles Pinot, Gramm. P. R. Œuv. t. IX, p. 87, dans POUGENS. - cité par Littré)
- Perpétuellement.
- On ne doit pas être surpris si, dans ces temps éloignés de nous, certains sièges se prolongeaient indéfiniment. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- On peut indéfiniment parler de révoltes sans provoquer jamais aucun mouvement révolutionnaire, tant qu'il n'y a pas de mythes acceptés par les masses ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p.38)
- La cuisson peut être intermittente ou continue : dans le premier cas on défourne la chaux produite après chaque opération ; dans le second on continue indéfiniment la calcination en retirant la chaux à mesure qu'elle est cuite […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 42)
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affaiblissant
- Qui affaiblit.
- Il y a des remèdes fortifiants, il y en a d’affaiblissants.
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publiant
- (Néologisme) (Didactique) (Jargon) Celui qui publie.
- La filiale commerciale du CNRS (Inist-Refdoc) a vendu ainsi à la pièce des dizaines de milliers de photocopies d’articles scientifiques ou techniques, parfois aussi sous forme de fichiers numériques, au prix fort, ceci des années durant en dépit de plusieurs condamnations judiciaires et de la dénonciation de ses pratiques par des centaines de chercheurs et publiants. — (David Forest, “Droit d’auteur : Google, CNRS, même combat !”, Libération, nº 10159, lundi 13 janvier 2014, p. 25)
- La menace d’une perte de la tutelle du CNRS (dite « desumérisation ») pour les laboratoires mal évalués, en particulier à cause d’une trop faible proportion de « publiant·es », a été utilisée pour pousser à l’exclusion de « non-publiant·es ». — (Hugo Harari-Kermadec, Le cassement de Shanghaï, l'Université marchandisée, Editions LE BORD DE L'EAU, 2019)
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acquittement
- Action d’acquitter, en parlant de dettes ou d’engagements.
- Vous aurez là un ensemble [...] d’une poésie toute Moyen-Âge, quoique le monument n’ait été construit qu’en 1602 en acquittement d’un vœu fait quatre ans auparavant à propos de je ne sais quelle épidémie. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 182-183, 2012)
- L’acquittement, l’entier acquittement des dettes, des frais d’une succession.
- (Droit criminel) Renvoi d’un accusé déclaré non coupable.
- Dans ce cas, il se peut que le seul espoir d'acquittement pour les défendeurs soit de convaincre le jury de la justesse de leur cause, et la défense politique devient alors clairement préférable. — (Denis Allard, Santé mentale et processus sociaux: Volumes 17 à 18, 1985)
- M. le juge d’instruction Guillot demande, avec raison, que l’on enferme aussi étroitement ces candidats à la folie, ces demi-fous, demi-criminels, demi-responsables dont l’acquittement est arraché à la faiblesse et à la crédulité des jurys. — (Polydore Fabreguettes, De la responsabilité des criminels, 1892, page 31)
- Gérard Chemla, avocat de parties civiles, le reconnaît : il s’attendait « à tout, notamment à d’éventuels acquittements ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 6)
- (Informatique) Confirmation, par l’utilisateur d’une machine, qu’il a vu et pris en compte un signal ou un message de la machine.
- La procédure ne peut reprendre qu’après acquittement du message d’erreur.
-
entendant
- Qui entend depuis la naissance.
- Jusqu’à cinq ou six mois, le bébé sourd congénital vocalise comme le bébé entendant. — (Bénédicte de Boysson-Bardies, Comment la parole vient aux enfants, 1996)
- electrisant
-
affadissant
- Qui affadit.
- Cuisine affadissante.
- (Sens figuré) Éducation affadissante.
- De ce jour, commença rue Saint-Gilles un de ces drames bourgeois qui attendent encore leur Molière, drames d’une vulgarité désespérante et d’un affadissant réalisme.’’ — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)
-
prend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l’énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Et puis, la fatalité dresse un buisson imprévu où se prend la robe de Nicole et c’est là que les Athéniens s’atteignirent. — (André Benzimra, L’école buissonnière, nouvelle, 1976)
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administrant
- Participe présent du verbe administrer.
-
automatiquement
- D’une manière automatique ; sans qu’on ait besoin d’intervenir.
- Les mâchoires seront serrées automatiquement et progressivement jusqu’à ce qu’elles s’approchent des tambours peigneurs. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cela ne réclamait point des dons prodigieux ni une intelligence d’élite. Le premier courtaud de boutique jeté dans cette voie devait fatalement, automatiquement, aboutir à la vie large et facile. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le code malveillant peut arriver dans des spams ou dans des messages d’hameçonnage, ou dans des courriels envoyés automatiquement par les ordinateurs de correspondants connus qui ont été infectés à leur insu. — (Perspectives des communications de l'OCDE 2011, p. 209)
- À la manière d’un automate.
- Tous les lundis, il écrivait à sa mère automatiquement.
- Résultant de la mise en place d’un automatisme.
- Vous allez recevoir automatiquement une notification dès que votre commande aura été envoyée.
-
abattant
- Partie d’un meuble d’un siège qu’on lève et qu’on abaisse suivant besoin.
- L’étroit strapontin à droite de la porte l’attendait. Il préférait la dureté de l’abattant orangé au moelleux des banquettes. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur de 6h27, Au Diable Vauvert, 2014, page 11)
- En chêne ton ébène, ce meuble-bar a un abattant comme un secrétaire et un support pour les verres. — (magazine Réponses Cuisine, automne 2006, page 25)
- Pièce du métier à bas qui fait descendre les platines à plomb.
- Châssis de fenêtre ou volet basculant sur un axe horizontal.
- (Anjou) Mineur chargé de l'abatage de l'ardoise dans les ardoisières d'Angers.
- L'abattant gagne en moyenne de 4 fr. à 4 fr. 30 par jour. — (L'organisation du travail aux ardoisières d'Angers in Études Sociales, volume 39, 1900)
- (En particulier) Lunette de WC.
- L'abattant est généralement "soft-close", c'est à dire que sa fermeture est assistée et qu'il se rabat silencieusement. — (article in Réponses Bain Printemps 2009)
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accouant
- Participe présent du verbe accouer.
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adoucissement
- Action d’adoucir.
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.58)
- (Sens figuré) Résultat de cette action.
- Le style des affrontements politiques reflétera l’adoucissement exceptionnellement rapide des techniques éducatives au cours des dix dernières années. […]. Les papas-gâteaux d’aujourd'hui préparent à la France des lendemains qui chantent, plus sûrement que les constructeurs de systèmes abstraits. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 220)
- Sa critique est tempérée par quelques adoucissements.
- Il a rendu son tableau beaucoup plus agréable par l’adoucissement du coloris, des contours.
- Soulagement de peine, de douleur.
- Ce fut un bien faible adoucissement au sort du prisonnier.
- Rien ne peut apporter d’adoucissement à sa douleur.
- Son repentir lui a valu un adoucissement de sa peine.
- Restriction, expédient propre à concilier.
- Par la suite, il regretta sa sévérité et, non seulement il accorda des adoucissements à ces mesures, mais il octroya aux juifs quelques concessions d'ordre général […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ne saurait-on trouver d’adoucissement à cela ? On trouve des adoucissements à toutes choses.
- Leur querelle s’est fort aigrie ; on y cherche quelque adoucissement.
- (Raffinage) Procédé appliqué à un distillat léger pour atténuer l’odeur et prévenir l’action corrosive de certains de ses composés soufrés et, dans certains cas, pour le désulfurer partiellement.
- Diminution des teneurs en ions calcium et magnésium dans les eaux.
- L'importance ancienne donnée à la maîtrise de la dureté des eaux et aux différentes épurations chimiques d’adoucissement consécutives a entraîné l'expression de titres particuliers relatifs à la dureté de l'eau et à son alcalinité et qui sont le titre hydrotimétrique (TH) et les titres alcalimétriques (TAC et TA). — (François Berné & Jean Cordonnier, Traitement des eaux, Éditions TECNIP, 1991, page 5)
-
tristan
- Papillon diurne de la famille des Nymphalidae, de nom scientifique Aphantopus hyperantus.
- Les premiers tristans chocolat voletaient déjà au-dessus de l’herbe en un mouvement instable et sautillant, et de pâles microlépidoptères s’en élevaient et retombaient immédiatement. — (Nabokov, Le Don, in Œuvres romanesques complètes, traduction de Raymond Girard, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 2010, tome II, p. 143)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.