Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chinook
Mots qui riment avec "oque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chinook".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : oque , oques , oc , ocs , ock , ocks , och et ok .
-
chinook
- (Linguistique) Relatif au chinook, la langue.
- Dans sa célèbre La Pensée sauvage, l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss signale que la langue chinook, parlée par une tribu d’Amérindiens du Nord-Ouest, est extrêmement riche en termes et concepts abstraits. Ainsi, au lieu de dire : « Le méchant homme a tué le pauvre enfant », l’autochtone de par là-bas dira : « La méchanceté de l’homme a tué la pauvreté de l’enfant. » — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, p. 383)
- Relatif aux Chinooks, le peuple.
-
entrechoc
- Action de s’entrechoquer (au sens propre ou au figuré).
- C’est seulement par la suite que je connus l’entrechoc, le combat qui culmine dans l’apparition des vagues d’assaut, en terrain découvert, peuplant pour quelques minutes décisives et mortelles le vide chaotique du champ de bataille. — (Ernst Jünger, Orages d’acier, 1961 ; traduit de l’allemand par Henri Plard, 1970, page 46)
- Pour Baudelaire, le rire naît du choc entre deux infinis, celui qui sépare l’homme de Dieu et celui qui le sépare de l’animal. Mais l’homme est lui-même l’entrechoc fugace de ces deux infinis. — (Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l’humour, Odile Jacob, 2010, page 12)
-
estoc
- (Armement) Épée d’armes frappant de pointe (XVe-XVIe siècle).
- Le capitaine était brave et se serait fort peu soucié d’un larron l’estoc au poing. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Littéraire) L’héritage paternel.
- La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s’opérait avec d’autant plus de rapidité, qu’ils se mariaient — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1841, Première partie/Livre premier)
- (Escrime) Épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer.
- Pointe d’une épée, d’un sabre.
- Il fut donc défendu aux champions de se servir de l’estoc ; il ne devait frapper que de taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cape, que par derrière, avec pompe, l’estocLève, comme une queue insolente de coq, [...] — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), I, 2.)
- (Foresterie) Tronc d’arbre.
- Les gardes veillent encore et enjoignent aux facteurs de veiller à ce que dans un temps de neige, les ouvriers dégarnissent bien les souches, pour ne pas faire une mauvaise coupe, et à ce qu’ils aient également l’attention de bien débuissonner, et de ne pas laisser de vieux chicots ni estocs. — (Statistique générale et particulière de la France et de ses colonies, tome III, ouvrage collectif, 1803)
- (Sens figuré) Pénis en érection.
- Le pauvre Florent n’était pas sans savoir que la raideur de son estoc tirait à sa fin et que je risquais fort d’être sa dernière chance de postérité. — (Hervé Gagnon, L’Héritage des cathares, Damné, Hurtebise, 2010, page 18)
-
broque
- Rejeton d’un chou frisé → voir brocoli.
- (Argot) Liard, sou, centime, pièce de monnaie de peu de valeur.
- Des balles, des ronds ou des broques. — (Victor Hugo, Les Misérables, tome 2, 1862, page 230)
- (Par extension) Pacotille, chose sans valeur.
- Son œil enregistra des boiseries […] des tableaux, et pas de la broque. — (Auguste Le Breton, Razzia sur la Chnouf, Gallimard, 1954, page 30)
- (Avec une négation) Rien.
- Ne pas valoir une broque : Ne rien valoir.
- (Théâtre) Ne pas en savoir une broque : Ne pas connaître un seul mot de son texte.
- [...] car tous ces assassinats dans sa baraque l’ont un peu excité, et je ne crois pas qu’il s’en fasse une broque pour ça, parce qu’il a dans l’idée que ça va donner à un tas de caves l’envie de venir voir l’endroit où les bonshommes se sont fait descendre [...]. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre III, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
- Mon texte, elle me l’a volé… elle l’a avalé… elle veut pas que je puisse en débiter une broque, ce soir, je l’ai bien vu… elle me l’a sorti de la cervelle… pas un mot, non, pas un mot qui me reste à moi… mon déshonneur, ma perte… — (Alexandre Arnoux, Zulma l’infidèle, 1960, page 305)
-
cloc
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de cloure.
- asperjoc
- languedoc
-
troc
- (Économie) Échange direct de biens ou services non retranscrit par une opération monétaire.
- Il suivit M. Paul Cambon qui parvint à édifier le célèbre accord entre la France et la Grande-Bretagne, impliquant notamment le troc de nos droits sur l'Égypte contre le désintéressement anglais au Maroc. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Québec) (Finance) Échange financier
-
sinoc
- (Populaire) Homme un peu fou, dérangé, qui n’a pas toute sa tête.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- gilhoc
-
loque
- Étoffe réduite en lambeaux par suite de l’usure.
- De l’autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Seul, Hornus avait encore confiance. Sa loque tricolore lui tenait lieu de tout, et tant qu’il la sentait là, il lui semblait que rien n’était perdu. — (Alphonse Daudet, Le porte-drapeau, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 97)
- (Par extension) (Horticulture) Bande de tissu utilisée pour palisser les arbres en espalier.
- ... Dans les espaces replantés à l'identique, les pêchers poussent le longs des parois des murs, retenus par des loques clouées dans l'enduit .— (Juliette Démas Le passé horticole de Montreuil s'effrite – journal La Croix, 28 juillet 2017, page 22)
- (Belgique) Serpillière, chiffon.
- En Belgique la loque à reloqueter est une serpillière, mais la loque à poussière est un chiffon.
- (Sens figuré) Personne incapable de réagir, sans énergie.
- Maintenant, Yasmina n’était plus qu’une loque de chair abandonnée à la maladie et à la mort, sans résistance... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’était plus qu’une loque humaine anéantie par la nausée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 252 de l’édition de 1921)
- L’Aït Méziane qui se morfond au salon n’a rien à voir avec le saltimbanque qui absorbait, à lui seul, tous les feux de la rampe. Loque pitoyable aussi décontenancée que son ombre, il a la nuit sur sa figure. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 32)
- (Botanique) Douce-amère.
-
boc
- (Vieilli) Cabriolet.
- Enfin son mari, sachant qu’elle aimait à se promener en voiture, trouva un boc d’occasion, qui, ayant une fois des lanternes neuves et des garde-crotte en cuir piqué, ressembla presque à un tilbury. — (Madame Bovary, Gustave Flaubert)
- (Argot) Montre[1].
- Mauvais cabaret, lieu de débauche[2].
-
baroque
- (Histoire de l’Art) Qualifie l’art que l’on situe entre la Renaissance et le classicisme.
- Style baroque.
- Musique baroque.
- Irrégulier, en parlant d'une perle.
- perle baroque.
- (Par extension) Qui est d’une irrégularité bizarre au sens physique ou au sens moral.
- Elle avait un accoutrement des plus baroques.
- Cet homme a une figure baroque.
- Mais ferait-il campagne pour qu’on vote contre lui ? Ce serait quand même baroque. — (Cécile Ducourtieux, Brexit : « Si Boris Johnson ne demande pas un report, les conséquences peuvent être très graves », Le Monde. Mis en ligne le 10 septembre 2019)
- Le premier passait son chemin en respirant une fleur et l’on se rendait compte qu’il était à cent lieues de partager l’humeur baroque et déconcertante du second. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- La Corse est un lieu baroque au sens de sa recherche de l’irrégulier, du hors-norme, qui peut aller parfois jusqu’au hors-la-loi. Rien ne s’y fait comme ailleurs. — (Érik Emptaz, La Corse démasquée, dans Les dossiers du Canard enchaîné, n° 60, p. 5, juillet 1996)
- […] est clair que ce sont mes regards pleins de froideur qui ont allumé l’amour baroque que cette fille de si haute naissance s’avise d’avoir pour moi. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- (Philosophie) Une pensée, un système, une idéologie baroque est une référence à sa complexité structurelle.
- Même si le nominalisme occupait certes une place prépondérante à l’Université de Vienne, fondée en 1365, et si l’importance de la philosophie y était moindre que celle accordée à la théologie depuis la Réforme, en passant par la Contre-Réforme, puis sous l’influence dominante des Jésuites, le fait que le philosophe baroque allemand par excellence, Leibniz, conçût sa monadologie, ce chef-d'œuvre de raffinement philosophique, sur le sol viennois, porte également à réfléchir. — (Peter Kampits, « La philosophie autrichienne de Bolzano à Broch comme expression d’une culture d’Europe centrale », dans Austriaca. Cahiers universitaires d’informations sur l’Autriche, 14e année, n° 28, p. 11, juin 1989)
- L’ensemble que forment cette ossature très puissante, un peu paradoxale, un peu bizarre, cette charpente de l’édifice, peut-être un peu de guingois, mais en tout cas surprenante, et cette ornementation proliférante, extrêmement étrange, tarabiscotée et ramifiée, est ce qui produit l’effet propre à Malebranche, que j’appelle l’effet baroque, et donc la philosophie baroque. — (Alain Badiou, Le Séminaire. Malebranche : L’être 2 — Figure théologique, 1986, texte établi par Isabelle Vodoz, publié sous la direction d’Alain Badiou et de Barbara Cassin, Arthème Fayard, 2013)
-
moloch
- Lézard australien du genre Moloch.
- Or, à y regarder de près, seule une infime frange d’entre elles, une dizaine tout au plus – parmi lesquelles les araignées, la corneille et le moloch hérissé ( Moloch horridus ) –, est considérée comme immangeable. — (Emmanuel Désveaux, Avant le genre : Triptyque d'anthropologie hardcore, Paris, Éditions de L'EHESS, 2013, page 157)
- (Alchimie) Récipient en plomb utilisé part les alchimistes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Utilisé comme qualificatif, indique que le terme associé a une dimension barbare, cruelle voire inhumaine, exigeant des sacrifices. On le trouve parfois écrit avec une majuscule comme le dieu du même nom ou avec un trait d’union le liant au mot qu'il qualifie.
- Comme Friedman et Hayek, Nozick refuse les débordements de l'état moloch, qu'il voudrait voir revenir aux principes du libéralisme constitutionnel et au rôle d'état veilleur de nuit de la théorie libérale classique [...] — (L’état et la justice: Les problèmes éthiques et politiques dans la philosophie Anglo-saxonne - John Rowls et Robert Nozick, Otfried Höffe, 1988, consultable sur GoogleBooks)
-
book
- (Anglicisme) (Photographie) Portfolio.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par apocope) Bookmaker.
- Debout sur une caisse retournée, à côté de son stand, chaque book était armé d’un morceau de craie dans une main et d’une liasse de cartons dans l’autre. — (Roald Dahl, Le Chien de Claude, nouvelle issue du recueil Bizarre ! Bizarre !, 1948 ; traduit de l’anglais par Hilda Barbéris, 1962, page 91)
-
facebook
- Trombinoscope.
-
loch
- (Géographie) Plan d’eau, lac, fjord, estuaire, baie ou crique en Écosse ou en Irlande.
- Nous passâmes le loch Errocht sous le couvert de la nuit, et gagnâmes, le long de sa rive orientale, non loin de l’embouchure du loch Rannech, une autre cachette, où nous conduisit un des clients de la Cage. — (Robert Louis Stevenson, Enlevé !, 1886, traduction par Théo Varlet, chapitre XXIV.)
- Le Loch Ness, le Loch Lomond .
-
floc
- Dans le costume militaire, petite touffe de laine, de soie.
- Trempant en huile bouillante un floc de laine attachée au bout d’une esprouvette. — (Ambroise Paré, XI, 16)
- (Languedoc-Roussillon) Quantité plus ou moins consistante de quelque chose, d’un amas; → voir flòc.
- Ce navire échoué n’est plus qu’un floc de rouille.
- J’ai mis un floc de beurre dans les pâtes.
- (Technique) Substance fibreuse destinée au flocage.
- bazoque
-
froc
- (Religion) (Habillement) Partie de l’habit monacal qui couvre la tête et tombe sur la poitrine et sur les épaules.
- Ce moine sera dépouillé de son froc et de sa calotte, s’il ne se conduit pas mieux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Très grand et très profond sentiment dans les seize figures noirâtres de moines accroupis, laids, angoissés, écrasés par leur grand manteau, dans l’accablement de la prière et de la crainte religieuse. Ce sont des débris d’hommes perdus sous le froc, se rapetissant sous l’effroi des vengeances divines. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Par extension) (Habillement) Cet habit dans son ensemble.
- Mais le duc de Mayenne lui fit dire de prêcher plus modérément, sinon qu’il l’enverrait, cousu dans son froc, prêcher dans la rivière. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, Paris, 1830, vol. 1, page 254)
- Hâtons-nous de gagner le couvent des trappistes pour nous y cacher une neuvaine sous le froc ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le prieur, vieillard à figure noble et mélancolique, accoutré de vêtements ressemblant le plus possible à un froc (il n’est pas permis aux moines de garder leur costume), nous reçut avec beaucoup de politesse et nous fit asseoir autour du brasero, car il ne faisait pas très chaud, et nous offrit des cigarettes et des azucarillos avec de l’eau fraîche. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Vieilli) (Par extension) (Religion) La profession monacale.
- Le frater ad succurrendum, différent de « celui qui entend mourir sous le froc », s’engage à observer dans le monde certaines pratiques de la vie religieuse. C’est là que s’enracine le tiers-ordre prémontré tel qu’il est parvenu jusqu’à nous. — (Bernard Ardura, Prémontrés : histoire et spiritualité, Université de Saint-Étienne, 1995, page 273)
- Martyrs des justes vérités,Que le froc a persécutés ;Vos noms sont gravés dans l’HistoireAu marbre rouge de la Gloire. — (Georges Bargas, À bas la calotte, 1902)
- (Argot) (Habillement) Pantalon.
- Même pas eu le temps de me payer une paire de tatanes en daim comme j’avais envie. J’étais sapé de mes anciennes fringues, ma garde-robe d’avant la taule… les frocs se faisaient plus si fuseaux… — (Alphonse Boudard, Les Enfants de chœur, Flammarion, 1982)
- Je fourre l’énorme pistolet dans mon froc et voilà le canon qui glisse dans mon slip. Je n’arrive pas, assis, à l’extirper. — (Michel-Jacques Aubin, Les Caractériels, Éditions Publibook, 2007, page 391)
- Préviens ta femme de ton arrivée. Ça me laissera le temps de passer tranquillement mon froc et de ne pas enfiler, dans la précipitation, mon slip à l’envers. — (Florentino Dos Santos, Les Cocus : Ces innocentes victimes des feux de l'amour… charnel, Éditions Le Manuscrit, 2003, page 58)
-
thalassotoque
- (Zoologie) Se dit d’un poisson qui vit en eau douce mais qui naît et se reproduit en mer.
- L’anguille est la plus connue des espèces thalassotoques.
-
choque
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de choquer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de choquer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de choquer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de choquer.
- Quelques Vannetais publient des textes en peurunvan vannetisés dans des revues comme Al Lanv ou Hor Yezh sans que cela choque ou trouble les usagers du standard. — (site Wikipedia : https://br.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Kumuniezh/An_ti-chopin/Diello%C3%B9/2004)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de choquer.
-
salicoque
- Nom vulgaire des crevettes.
- villevoques
-
convoque
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de convoquer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de convoquer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de convoquer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de convoquer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de convoquer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.