Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chiffonnade
Que signifie "chiffonnade" ?
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- (Cuisine) Potage fait à partir d’herbes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Façon de préparer ou de présenter un aliment, taillé en lanières très fines.
- La chiffonnade de jambon a un goût différent du même jambon coupé en tranches plus épaisses.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chiffonnade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- fourchades
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saucissonnades
- Pluriel de saucissonnade.
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chamade
- (Militaire) Signal que les assiégés donnaient avec la trompette ou le tambour, quelquefois en arborant un drapeau blanc, pour avertir qu’ils voulaient parlementer.
- Le onzième [jour] de tranchée ouverte, la chamade fut battue, et la capitulation telle à peu près que les assiégés la désirèrent. — (Saint-Simon, Mémoires)
- Battre la chamade. Sonner la chamade.
- (Sens figuré) Manifestation joyeuse.
- Le peintre se levait avec l’aube et saluait d’une chamade l’apparition du soleil. — (Albert t’Serstevens, Un apostolat, Motifs, 2018 [1919], page 29)
- La rue débouchait sur un boulevard planté d’ormeaux gigantesques dans lesquels roulait une invraisemblable chamade de rossignols. Ils se poursuivaient aussi et voltigeaient en faisant grésiller le feuillage comme la grêle. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 126)
-
terrade
- (Désuet) Boue des rues qu’on porte sur les terres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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foucade
- (Littéraire) Mouvement brusque d’impatience ou de caprice.
- Il s’est emporté, c’était une foucade.
- Travailler par foucade.
- J’imagine une accueillante maîtresse de maison qui tient tête à ses hôtes dans le boire et le manger, et s’égaie de leurs plaisanteries risquées sans que Daniel-Albert Adriansen, son mari, ait trop à craindre des foucades de cette honnête femme. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 63)
- Soudain, il se demanda si Thierry n'était pas amoureux, en secret, de sa cousine. Cela eût expliqué ses ricanements, ses dénigrements, ses foucades. — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 149)
- Mais l’homme préfère la liberté d’expression aux gratifications : « Se coucher devant les foucades de la hiérarchie, j’ai passé l’âge, si tant est que je l’aie déjà eu », ronchonne le sexagénaire dont la voix râpeuse de fumeur de gitanes sert un verbe inimitable, savoureux mélange d’éloquence et d’argot canaille, d’analyses et d’anathèmes. — (L’emmerdeur du palais de justice sur lemonde.fr, 9 mars 2012)
- Mais un ministre français décide toujours à un moment ou à un autre de faire une petite entorse au programme, par exemple un peu de tourisme. Et il tombe des nues : il se voit opposer qu’il est impossible de mettre une des voitures du cortège officiel au service de sa foucade. — (Laurence Cossé, La Grande Arche, 2016, page 162)
- lalevade
-
roucoulade
- Bruit que font les pigeons et les tourterelles en roucoulant.
- Un pigeon ne passe pas inaperçu [...] ; mais je ne perçois pas plus de roucoulades que de symphonie de Beethoven dans les couloirs du métro. En fait de volaille, je ne perçois qu’un rossignol qui s’égosille sous les frais ombrages... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 79)
- Il nous fait signe de rester immobiles, arrondit les lèvres, puis imite la roucoulade d’un oiseau chanteur. — (Jean Rolland, Une mission pour Florian, 1992)
- (Sens figuré) Parole douce, souvent répétitive ou peu nuancée.
- Est-ce sa faute ou celle de l’auteur ? comment passer si vite d’une diction large et sentie à une roucoulade sans expression ? — (Revue de Rouen et de Normandie, Société des émules, 1833)
- Enfin, depuis les Maures, la musique copte ou égyptienne s’est rangée au niveau de celle des races sémitiques et tatares : ce n’est plus qu’une sorte de roucoulade incertaine de motif, chargée de fioritures, sans modulation régulière, mais semée d’intonation dystoniques, qui, roulant au hasard sur une basse invariable, ressemble à part l’exagération des termes, aux divers bruits de la foudre, mêlés au sourd mugissement des vents. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 13, 1834)
- Vous comprenez, ma petite vieille, je vous ai fait des roucoulades comme ça, mais au fond je n’en pense pas un mot. C’était pour mon coup. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- pecorade
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naïade
- (Mythologie) Nymphe des eaux douces, comme les fontaines, les rivières, les fleuves.
- Une naïade ingénue, qui s’échappe de sa source, n’est pas plus timide, plus blanche ni plus naïve. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- (Botanique) Genre de plantes aquatiques, monocotylédones (famille des najadacées), telle que les naïas, qui croît dans les eaux douces d’Europe centrale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Littérature) ou (Par plaisanterie) Baigneuse, nageuse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Malacologie) Famille de mollusques comprenant les conchifères des eaux douces.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) Terme désignant les larves de certains groupes d’insectes aquatiques.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
stade
- (Antiquité grecque) Mesure de longueur valant à peu près 180 mètres.
- Le stade grec ou italique, stade primitif, stadion, dont 8 ⅓ formaient le mille, se divisait en 6 plèthres = 10 amma = 60 acènes = 100 orgyies = 120 bême-diploun ou pas doubles = 240 bême-aploun = 400 coudées naturelles = 600 pieds.Le stade olympique faisait 400 coudées olympiques = 600 pieds olympiques.Le stade pythique ou delphique de 1000 pieds delphiques était de même valeur que le stade olympique. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Aristote, d’après certains savants de son époque, considérait le stade, ou coudée égyptienne au temps de Sésostris, comme formant la cent millième partie du pôle à l’équateur. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Or, depuis Abydos jusqu’à la côte opposée, il y a un trajet de sept stades. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 2)
- (Par extension) Carrière ou enceinte ayant cette longueur et où les Grecs s’exerçaient à la course.
- Il est probable que, sans avoir construit d’édifices qui puissent se comparer aux cirques-hippodromes romains, les artistes grecs de la force et de l'agilité se sont produits autant sur les places publiques que dans les stades, comme celui d'Olympie, […]. — (Encyclopaedia universalis, tome 5, 1990, page 928)
- Courir dans le stade.
- Gagner le prix du stade.
- (Sport) (Par métonymie) Bâtiment qui entoure ce terrain de sport où se déroulent des compétitions sportives.
- Le stade de France.
- (Médecine) Période ou degré d’une maladie intermittente.
- Cette maladie est à un stade avancé.
- (Par extension) Degré ou palier dans une évolution.
- L’efficacité parasitaire des adultes peut se trouver limitée par la rupture de la coïncidence spatio-temporelle entre le stade réceptif des hôtes (œufs en cours d’embryogenèse) et le stade agressif du parasitoïde (Nenon, 1974). — (Annales de zoologie, écologie animale, volume 10, Institut national de la recherche agronomique, 1978, page 539)
- Une partie des larves des deuxième et troisième stades et toutes celles du quatrième stade hivernèrent. — (Revue de pathologie végétale et d’entomologie agricole de France, volumes 29-30, 1950, page 113)
- Le médecin traitant et le pneumologue en particulier ont donc un rôle important, en liaison avec le médecin du travail pour intervenir à tous les stades de la prévention primaire, secondaire et tertiaire vis-à-vis des risques respiratoires d’origine professionnelle. — (Dominique Choudat, « Risques professionnels et leur prévention », dans Pneumologie, sous la direction de Gérard Huchon, Éditions Masson, 2001, page 37)
-
estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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aubade
- Concert donné en plein air, vers l’aube, à la porte ou sous les fenêtres d’une personne.
- Donner une aubade.
- Après la parade, Lucien fut d’inspection à la caserne ; à peine rentré chez lui, les trente-six trompettes vinrent sous ses fenêtres lui donner une aubade agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Cette coutume s’appelait aubade. Chaque année au 14 juillet, la fanfare municipale se divisait ainsi en petites formations de trois ou quatre musiciens qui allaient, sur le coup de sept heures du matin, réveiller en musique les notabilités de la ville et, quelquefois aussi, une demoiselle auprès de qui l’un de ces messieurs voulait se distinguer. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 131)
- J’ai graissé la patte au bergerPour lui faire jouer une aubade — (Georges Brassens, Il suffit de passer le pont, in Le Vent, 1953)
- Sûr, faut que je chanteMon aubade à Lydie :Ô ma Lydie tu hantesMes rudes rêves au litDis ! Tu me séduis en teRiant de mes ridiculesEt vaines tentatives de conciliationsAvec tes tantes hâtives à te marierAvec un marchand de tapis né à Tunis — (Boby Lapointe, Aubade à Lydie en do)
- (Ironique) (Familier) Insulte, avanie, peur faite avec vacarme à quelqu’un.
- Il a eu une furieuse aubade.
- Qu'il aille au diable avec sa sérénade,Je vais songer à lui donner l’aubade, moi. — (Jean-François Regnard, Sérénade)
-
dead
- Mort, sans vie. Qui était en vie mais ne l’est plus.
- Dead Men tell no Tales
- Les Morts ne parlent pas
- Qui est détesté au point d’être ignoré.
- He is dead to me.
- Pour moi il n’existe plus.
- (Électronique) Qui ne fonctionne plus ; qui n’est pas en marche.
- (Sport) Au cricket, se dit de la balle lorsqu’elle n'est pas en jeu, qu’il n’y a aucune possibilité de marquer de point et qu’aucun batteur ne peut être retiré.
-
ratonnade
- Action brutale, violences organisées contre un groupe visé pour des raisons raciales ou sociales.
- Dans un tract, les organisateurs, des amis de Wissan El-Yamni, se disent « révoltés par ce qui ressemble à une ratonnade exécutée par des agents de l’État ». — (LeMonde.fr, 7 janvier 2011)
- En 1955, il rencontre le producteur de disques Eddie Barclay, qui l'aidera à enregistrer ses premiers microsillons, puis Eddie Constantine, devenu son ami, qui interprétera, avec son accent à tout casser, plusieurs de ses chansons, dont Les trottoirs. Mais aussi, bien sûr, Quand les hommes vivront d'amour, écrite sur fond de guerre d'Algérie et de brutalité policière dont étaient victimes les immigrés maghrébins à Paris, les sinistres « ratonnades ». — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
-
tribade
- (Désuet) Lesbienne.
- Telles femmes qui aiment cet exercice ne veulent souffrir les hommes, mais s’adonnent à d’autres femmes, ainsi que les hommes mêmes, s’appellent tribades, mot grec dérivé, ainsi que j’ai appris des Grecs, de τρἱβω, τρἱβειν, qui est autant à dire que fricare, frayer, ou friquer, ou s’entrefrotter. — (Brantôme, Vies des dames galantes, 1666, Gallimard (Folio classique), 1995)
- La belle vierge Camille, belle et généreuse […] le [Turnus] vint trouver seulement avec trois fort honnêtes et belles dames de ses compagnes, qu’elle avait élues pour ses grandes amies et fidèles confidentes, et tribades pensez, et pour friquarelle ; et pour l’honneur en tous lieux s’en servait, comme dit Virgile en ses Æneïdes [sic]. — (Brantôme, Vies des dames galantes, 1666, Gallimard, Folio classique, 1995)
- La Novice devait au moins en montrer seize. Chaque tribade chuchotait à la Présidente son opinion. Sapho fut élue à l’unanimité. — (Mathieu-François Pidansat de Mairobert, Confession d’une jeune fille, Gallimard, 2006)
- C’était une tribade, qui n’aimait des plaisirs de l’amour que ceux que lui donnait la femme. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1879, cité par CNRTL)
- N’entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n’avez pas vingt francs sur vous. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)
- Toute femme suspectée d’avoir des rapports avec une autre femme était considérée comme une tribade, comme une fricatrice, car elle usurpait à l’homme le rôle qui procédait du frottement. — (Georges Zimra, La Passion d’être deux : le sexe ineffable, Érès, 1998, page 191)
- Les jardins publics, les commerces ou les cafés deviennent autant de lieux de dépravation encouragée. Acclimatée, Fernande devient tribade ordinaire de la princesse Alice, 19 ans, « bouche très sensuelle, fesses peu développées ». — (Nicolas Dufour, Tribade, disciple saphique)
- livrade
- épongeade
-
galopade
- Action de galoper.
- Au milieu de cette quiétude retentit soudain, ce soir là, le bruit d’une galopade lointaine. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Une galopade retentit derrière nous, accompagnée de hurlements sauvages. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- (Par extension) Petite course au galop.
- Tous les regards se portèrent vers le ciel pour voir s’il n’était pas chevauché par quelque galopade de spectres. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 91)
- Espace que l’on parcourt en galopant.
- D’ici là il n’y a qu’une galopade.
- (Équitation) Sorte de galop.
- La galopade est un galop en trois temps, lent, relevé, raccourci et cadencé, qui porte aussi les noms de galop d’école, galop de manège, etc., etc. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 244)
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bousculade
- Désordre par suite de poussée.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quais envahis, l'exode des hiverneurs d'élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T.2, p.260)
- Une bousculade plus violente se produisit ; les petits veaux et les génisses rejetés de droite et de gauche par la poussée des grands bestiaux s’égratignèrent aux ronces flottantes des haies. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il y eut quelques bousculades, d'ailleurs vites réprimées, des cris aigus de filles, des plaintes, des protestations, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Une douzaine de jeune gens entouraient une sorte de croquant endimanché, coiffé d'un chapeau melon qui roulait des yeux ahuris et s'efforçait d'éviter la bousculade systématique dont il se voyait l'objet. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 94)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
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rocade
- (Militaire) Ligne parallèle au front de combat, reliant les divers secteurs et sur laquelle les troupes peuvent se transporter d’un point à un autre.
- Ligne, route, voie de rocade.
- (Transport) Boulevard périphérique partiel.
- Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l'étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
- (Informatique) Câble multipaire utilisé pour relier les répartiteurs et les sous-répartiteurs dans les systèmes de pré-câblage.
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oeillade
- Mauvaise orthographe de œillade.
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alcade
- (Droit) (Vieilli) Juge ou magistrat d’Espagne, dont l’attribut distinctif est une longue batte blanche.
- DON CARLOS. Je te fais alcade du palais. — (Victor Hugo, Hernani ou l’Honneur castillan, 1830)
- Nous y rencontrâmes quelques alcades des environs, dont la physionomie eût paru suspecte au coin d’un bois, et qui auraient bien fait de se demander leurs papiers à eux-mêmes avant de se laisser circuler librement. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Maire en Espagne.
- L’on a vu des taureaux de muchas piernas (de beaucoup de jambes), comme on les appelle techniquement, franchir la seconde enceinte, comme en fait foi une gravure de la Tauromaquia de Goya, le célèbre auteur des Caprices', gravure qui représente la mort de l’alcade de Torrezon, misérablement embroché par un taureau sauteur. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mais, sire, nous étions mariés devant l‘alcade et devant le prêtre. Elle a juré sur l’Évangile… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
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annonciade
- Religieuse d’un couvent de l’Annonciade.
- rageade
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brandade
- (Languedoc-Roussillon) (Provence) (Cuisine) Plat cuisiné à base de poisson, principalement de la morue ou de merluche, qui consiste à l’émincer et à la faire cuire avec de l’ail haché, et de l’huile.
- Des messieurs congestionnés, comblés d’olives noires, de brandade et de safran, y parlent littérature avec autorité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- […] dans la cuisine nîmoise […] une mention spéciale à la brandade. L’histoire fait naître ce plat au XVIe siècle, d’un mélange d’huile d’olive, d’herbes parfumées de la garrigue et surtout de filets de morue, abondants sur les marchés de l’époque ; ils servaient aux Malouins de monnaie d’échange contre le précieux sel d’Aigues-Mortes. — (Véronique Mure, Jardins de garrigue, Édisud, 2007, page 81)
- (Péjoratif) Injure inexplicable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.