Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chiade
Que signifie "chiade" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Argot scolaire) Travail acharné en vue de préparer des concours.
- Juste avant la « chiade » (les examens de fin d’année), la Cloche de l’Université (la Cloche Anne) sonne le début d’une semaine de festivités. — (Marie-Luce Demonet, Stéphan Geonget, Les grands jours de Rabelais en Poitou: actes du colloque international de Poitiers 30 août-1er septembre 2001, 2006)
- (Vieilli) (Argot scolaire) Bousculade.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chiade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
-
poivrade
?- (Cuisine) Sauce faite avec du poivre, du sel et du vinaigre.
- À la terrine de hure succède le brochet mayonnaise orné d’un beau persil vert que tout le monde croque sans hésitation. Puis la gruillotte, qui est civet où se marient les abats, foie, reins, poumons, collets et pieds de sangliers. Enfin, le quartier rôti servi avec une opulante[sic] sauce poivrade à base de marinade. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 103)
- Un lièvre à la sauce poivrade.
- Manger des artichauts à la poivrade, Les manger tout crus, avec une sauce composée d’huile, de vinaigre, de sel et de poivre.
- (Argot) Fait de s’enivrer.
-
calade
?- (Manège) Pente d’un terrain élevé par où l’on fait descendre plusieurs fois un cheval au petit galop pour lui apprendre à plier les hanches et à former son arrêt.
- Rue empierrée de galets, souvent pentue, comme on en trouve surtout dans le sud de la France.
- Rue en calade.
- Les villes ont un cœur. Celle-ci avait une âme. Et peut-être plusieurs, qui flottaient le long des calades, ricochaient sur les pavés. — (Henri Lœvenbruck, Le Testament des Siècles, 2003)
- L’usage des lozes est divers : couverture des maisons, construction et consolidation des muraillons ou murets, confection des calades, etc. — (Claire Graf, Le pays de Léa, 1970)
- (Par extension) Type d’empierrement décoratif à base de galets.
-
palissade
?- Barrière faite de pieux, ou de planches, fichés en terre.
- Une palissade peut servir d’enceinte comme dans le cas d’une clôture en ganivelles.
- Comme dans une éclaircie émerge d’une brume d’argent toujours cette même rue couverte d’une épaisse couche de neige très blanche, sans trace de pas ni de roues, où je marche le long d’une palissade plus haute que moi, faite de minces planchettes de bois au sommet taillé en pointe… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 41)
- Ici aussi, on vivait de la récup, de la réparation d’appareils usagés, de la vente de métaux. Des coups de marteau s'élevaient derrière des palissades formées de frigos ou de congélateurs. — (Christophe Boltanski, Minerais de sang : Les esclaves du monde moderne, photographies de Patrick Robert, Paris : Éditions Grasset, 2011)
- (Militaire) Fortification faite d’une ligne de pieux.
- Dans cet ouvrage avancé, on avait pratiqué une porte de sortie garnie d’une herse correspondant à la poterne du château, et le tout était entouré d’une forte palissade. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Mais les assiégés se sont remparés en retraite de la brèche avec de bonnes palissades et des bretèches ; si bien que les troupes ennemies n’osent risquer l’assaut. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Par analogie) Mur de verdure formé par une rangée d’arbres ou d’arbustes taillés.
- Tondre une palissade.
- Palissade à hauteur d’appui.
- (Héraldique) Meuble représentant une barrière dans les armoiries. À rapprocher de barrière et haie.
- De sinople à la palissade isolée d’or ; mi-vêtu en pointe d’azur ; au chevron en filière, ondé et renversé d’or, brochant sur la partition, qui est de la commune de Bailleval de l’Oise → voir illustration « armoiries avec une palissade »
-
estrade
?- Construction, généralement en bois, élevée d’une ou de plusieurs marches sur le plancher d’une chambre, d’une salle ou en plein air.
- Du côté du château, une estrade était dressée et attendait le prince et sa suite : […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Quand le chef monta sur l’estrade, le pianiste leva les yeux et lui sourit. Puis il hocha la tête, et l'on entendit le frémissement des violons, la pulsion d'un pouls profond qui annonçait l’entrée du piano. — (Michel Benoît, Le Secret du treizième apôtre, Éditions Albin Michel, 2006, chapitre 68)
- Au bout d'un quart d’heure vingt minutes, il n'y avait plus que le petit vieux sur l’estrade, deux trois miteux et Gribovitch dans le fond. — (Pierre Lucas, Police des mœurs, n° 86 : De l'autre côté de rien, Vauvenargues, 2014, chapitre 9)
-
estocade
?- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
- strophoide
-
digitigrade
?- (Zoologie) Qualifie un animal vertébré mammifère dont les doigts servent de surface d’appui au sol.
- La marche digitigrade puis sur les talons objectivera la fonction articulaire et la qualité musculaire. — (Maurice Bouysset, Pathologie ostéo-articulaire du pied et de la cheville, 2004)
-
bagad
?- (Bretagne) Formation musicale interprétant le plus souvent des airs tirés du répertoire traditionnel breton et constituée de joueurs de bombarde, de cornemuse écossaise, de caisse claire écossaise et de percussions.
- Auray aime son ensemble presque septuagénaire et plusieurs fois champion de Bretagne (et donc de France) des bagadoù ; la municipalité chouchoute ses musiciens en leur fournissant locaux et subventions ; la vie de la Kevrenn est fréquemment chroniquée dans les deux quotidiens régionaux et concurrents, Ouest-France et Le Télégramme. — (Henri Seckel et Nicolas Legendre, Un virtuose, un bagad et des soupçons de viol : silence de plomb en pays breton, Le Monde. Mis en ligne le 24 janvier 2020)
- Le jeune musicien, mitraillé par les photographes, est à bonne école, son père étant l’un des sonneurs principaux du bagad Kevrenn Kastell. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 8)
-
trottade
?- Petite trotte, promenade, faite à cheval ou en voiture.
- Sʼil acceptait de demeurer sous la galerie à regarder tomber les fortes averses, dès que celles-ci diminuaient dʼintensité, il annonçait : « Je vais faire une petite trottade... » — (Maurice Denuzière, Louisiane, tome 1, 1977)
-
lapalissade
?- (Rhétorique)[1] Chose évidente, tautologique, réflexion niaise ou ridicule tant elle est évidente, et à laquelle vous répondez : « La Palice en aurait dit autant ! »
- Le comédien n'est pas une machine. C'est une lapalissade qu'il est bon de crier à tue-tête. Le comédien n'est pas un pion, un robot. — (Jean Vilar, De la tradition théâtrale, L'Arche, 1955. Cent ans de théâtre)
- La question demeure donc entière. Je me la suis posée dans tous les sens pour arriver à une conclusion en forme de lapalissade : s’il est resté aussi longtemps, c’est peut-être tout simplement parce qu’il n’est pas parti… — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 238)
- Commençons par une lapalissade : les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), c’est beauoup plus que du sport. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 mars 2023, page 3)
-
annonciade
?- Religieuse d’un couvent de l’Annonciade.
-
poliade
?- (Mythologie) Qualifie une divinité protectrice d'une cité.
- Il est cependant plus rationnel de le considérer comme le symbole du peuple phénicien. Melkarth était la divinité poliade de Tyr. — (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, tome I, page 63)
- Cette religion traditionnelle romaine, comme toutes les religions poliades, entendons « propres à la cité », ne s’intéressait pas à l’homme en tant qu’individu. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 287)
- lapujade
-
brade
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe brader.
-
gueulade
?- (Populaire) Cri ou suite de cris, vociférations, d'une personne qui gueule, de personnes qui gueulent.
- Le seul bruit humain que j’aie perçu depuis tantôt a été une gueulade d’hommes soûls qui ont passé tout à l’heure, en chantant. — (Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 10 décembre 1853, dans les Œuvres de Gustave Flaubert, tome VII : Correspondance 1853-1856 ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1964, page 314.)
-
mouclade
?- (Cuisine) Plat à base de moules, spécialité de diverses régions, d’où les nombreuses recettes : bretonne, charentaise, saintongeaise, sétoise…
- En Charente-Maritime, deux spécialités locales subliment ce coquillage : la mouclade, avec une sauce au vin blanc, du pineau, du persil, de l’ail et, selon les recettes, du curry et du jaune d’œuf ; et l’éclade - ou églade -, où les moules sont disposées en spirale sur une planche en bois avant d’être recouvertes d’aiguilles de pin auxquelles on met le feu, ce qui donne un goût fumé à ce plat typique de l’île d’Oléron et des alentours de Royan. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 70)
-
balustrade
?- (Architecture) Suite, rangée de plusieurs balustres portant une tablette d’appui et servant d’ornement ou de clôture.
- […], et le chat gris, un peu sauvage, nous regardait de loin, à travers la balustrade de l’escalier au fond, sans oser descendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Un énorme figuier faisait retomber comme un tapis par-dessus la balustrade ses branches cachées par les feuilles plates et ses fruits poudrés de lilas. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Durtal aboutissait à une terrasse dominant la ville et il s’accoudait à une balustrade de pierre grise, sèche, trouée […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- — Votre démon aime les souris. N'avez-vous pas ici un chat noir ? Un mistigri couleur de charbon trottait sur la balustrade, à la recherche d'une bonne fortune dotée de grandes oreilles roses et d'une queue de rat. — (Frédéric Lenormand, Le diable s'habille en Voltaire, Éditions Jean-Claude Lattès, 2013)
- (Par extension) Toute sorte de clôture qui est à jours et à hauteur d’appui.
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- Il arrive, sans que nul puisse l’arrêter, jusqu’à la balustrade des remparts qui cède, et voilà, au douzième coup de midi, l’équipage au fond du ravin, la voiture en miettes, la femme morte. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 223)
- regades
-
dorcades
?- Pluriel de dorcade.
-
embrigade
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embrigader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embrigader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embrigader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embrigader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embrigader.
-
espagnolade
?- Évocation déformée ou imaginée de l’Espagne.
- Robert Hossein en fait une espagnolade avec chants et castagnettes, un mélodrame où une méchante mère pousse au suicide sa fille qui a « fauté ». — (Galerie Jardin des arts, numéros 143 à 148, 1975)
-
régalade
?- Manière de boire en portant la tête en arrière et en versant la boisson dans la bouche, sans que le vase touche les lèvres.
- La femme rentra. Son âme avait visiblement une attitude que son corps était empêché de traduire. Cette femme voulait reparaître la tête basse. Mais la disposition particulière de son ventre, de sa poitrine et de son cou l’obligeait à garder la tête renversée, comme quelqu’un qui boit à la régalade. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 84)
- Elle était assise sur la terrasse, en face de mon père, qui buvait à la régalade, en tenant le coq de terre poreuse au-dessus de son visage levé vers le ciel. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 354-355)
- Tes ours, Majesté, tes ours ! Ivres morts du premier au dernier et qui s’égosillent à brailler des chansons de corps de garde ! Les uns vêtus de riches manteaux, les autres en costume de ville, celui-ci honteusement vautré dans un coin, celui-là en train de percer une barrique pour boire ensuite à la régalade, cet autre encore roulant sous la table ! — (Dino Buzzati, La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours (1945) ; traduit de l’italien par Hélène Pasquier, 1968, page 86)
- (Vieilli) Feu vif et clair qu’on allume pour réchauffer promptement les personnes qui arrivent.
- Faire une bonne régalade.
- Action de se régaler.
- lavalade
- lasserade
- hellade
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.