Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chevalin
Que signifie "chevalin" ?
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- (Équitation) Qui tient du cheval ; qui appartient au cheval.
- Il n’est pas de question zootechnique qui ait été plus débattue, plus controversée que celle de l’amélioration des races chevalines. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- L’industrie chevaline et mulassière faisant partie de l’une des branches les plus importantes de la fortune agricole de la France, donne par cela même une très grande activité aux transactions ; […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Par analogie) Qui rappelle les traits d’un cheval.
- Visage, profil chevalin.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chevalin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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achéen
- (Antiquité, Géographie) Relatif au peuple des Achéens, les premiers Indoeuropéens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C.
- Le type très antique, le type achéen célébré par Homère, n’est pas un simple souvenir ; il a reparu plusieurs fois dans le monde. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 336)
- La chute de la domination achéenne est traditionnellement attribuée à l’invasion dorienne.
- (Antiquité, Géographie) Relatif à l’Achaïe, région de la Grèce antique, située au nord-ouest du Péloponnèse et actuel nome dont le chef-lieu est Patras.
- La description que donnait Bechtel en 1923 du dialecte achéen au tome II de ses Griechische Dialekte, p. 869-888, contient des éléments toujours valables ; mais en incluant des faits linguistiques inhérents à la koina dorienne hellénistique parlée bien au-delà des frontières de l’Achaïe, aussi bien dans le Péloponnèse que dans les régions du Nord-Ouest, Bechtel diluait quelque peu la spécificité de ce dialecte. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
- Au Ve siècle av. J.-C., la Ligue achéenne rassemble douze cités, sur une base sans doute plus religieuse que politique.
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bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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baratin
- (Rhétorique) (Familier) Bavardage utilisé pour duper ses auditeurs ou ses clients.
- Il la revoyait sur le trottoir de la rue Commines où il s’était décidé à l’aborder. Elle l’avait regardé sans surprise excessive, le laissant patauger dans le baratin stupide où il avait le sentiment de s’enliser. — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 23.)
- Après quoi vient tout le baratin habituel : tu viens souvent ici, t'es du coin et patati et patata. — (Bérangère C. Didier, Humides et chaudes, Lulu.com, 2008)
- Bruno, épargne-moi ton baratin de Rock Machine. T’as de la misère à écraser une araignée. — (Alain Beaulieu, Le Fils perdu, Québec Amérique, 2013, chap. 3)
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astreint
- Limité par des règles, lois, conventions ; obligé, contraint.
- L’algèbre est si astreinte à la considération des figures. — (René Descartes, Discours de la méthode 2, 5)
- À mesure que l'on monte dans la hiérarchie militaire ou la hiérarchie sociale, on se trouve plus ou moins astreint à l'initiative. Alors, adieu la paix. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, pages 36-37)
- Ils pourront en outre être astreints par un juge à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser la diffusion de fausses informations, à savoir « toutes allégations ou imputations inexactes ou trompeuses » d’un fait de nature à altérer la sincérité d’un scrutin à venir. — (Marc Rees, Loi anti-fake news : l'Asic interroge la Commission européenne et la CNIL, Next INpact, 22 octobre 2018 → lire en ligne)
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abbevillien
- (Archéologie) (Rare) Qualifie des bifaces relativement grossiers, façonnés au percuteur dur et aux tranchants sinueux, caractéristique de la culture de l’Abbevillien.
- Ce silex abbevillien vient d’être trouvé près des restes du foyer de cuisson.
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plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
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néronien
- De Néron.
- Cruauté, perversité néronienne.
- Son front néronien, sous ses cheveux bleus à force d’être noirs, qui bouclaient durement et touchaient ses sourcils, ne laissaient rien passer de la nuit coupable, qui n’y étendait aucune rougeur. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 75)
- Esdras était l’aîné de tous, un grand garçon au corps massif, brun de visage, noir de cheveux, à qui son front bas et son menton renflé faisaient un masque néronien, impérieux, un peu brutal ; mais il parlait doucement, pesant ses mots, et montrant en tout une grande patience. D’un tyran il n’avait assurément que le visage, comme si le froid des longs hivers et la bonne humeur raisonnable de sa race fussent entrés en lui pour lui faire un cœur simple, doux, et qui mentait à son aspect redoutable. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- On n’entendait plus que les bruits de punition. La chose exécutée, le vieux bien sonné essayait de se relever et de ramasser autour de lui son pagne à la romaine. Il saignait abondamment par la bouche, par le nez et surtout le long du dos. La foule s’éloigna en l’emmenant et bourdonnante de mille cancans et commentaires, sur un ton d’enterrement. Le lieutenant Grappa ralluma son cigare. Devant moi, il tenait à demeurer distant des choses. Non pas je pense qu’il eut été plus néronien qu’un autre, seulement il n’aimait pas non plus qu’on le force à penser. Ça l’agaçait. Ce qui le rendait irritable dans ses fonctions judiciaires, c’était les questions qu’on lui posait. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, page 194)
- La lecture de Quo Vadis d’Henri Sienckiewicz m’avait aussi beaucoup frappé, notamment le passage où une orgie néronienne est décrite. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition, page 61)
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farcin
- (Hippologie) Forme cutanée de la morve, chez les chevaux et mulets, avec adénites et lymphangites.
- Un mois plus tard, les moutons, atteints de la clavelée, se trouvaient dans un pitoyable état ; deux chevaux avaient la morve et les trois autres le farcin. — (Raoul de Navery, Le Témoin du meurtre, G. Téqui, 1878, page 172)
- On ne cite aucune manœuvre employée par l’acheteur pour simuler le farcin : mais il est facile au marchand qui vous donne une bête avec une tumeur ou un engorgement farcineux sous le ventre, à la face interne des membres, de vous persuader que ce n’est rien. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
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atteins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de atteindre.
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clunisien
- (Religion) Relatif à l’ordre monastique chrétien, défini à l’abbaye de Cluny.
- Le rayonnement clunisien sur la chrétienté au Moyen-Âge.
- La première conséquence de l’entrée des peuples nordiques dans la communauté des peuples chrétiens, dans la civilisation européenne, fut que, si tu te rappelles, durant deux siècles — en l’occurence aux Xe et XIe siècles, l’époque de la réforme clunisienne —, il n’a été question que de la mort. — (Antal Szerb, Le voyageur et le clair de Lune, 1937, page 183, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
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affin
- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
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advint
- Troisième personne du singulier du passé simple de advenir.
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douzain
- (Versification) Strophe de douze vers.
- Trois textes médiévaux sont connus sous le nom de Vers de la Mort: un de la fin du XIIe siècle, celui d'Hélinand de Froidmont (50 douzains, 600 octosyllabes) ; deux de la seconde moitié du XIIIe siècle, ceux de Robert le Clerc d'Arras (312 douzains, 3744 octosyllabes) et d'Adam de la Halle (3 douzains, 36 octosyllabes). — (Annette Brasseur, « Avant-propos » de Les vers de la mort, édités par Annette Brasseur & Roger Berger, Librairie Droz, 2009, page 9)
- (Régional) (Désuet) Cadeau de noces offert à la mariée par sa famille ou par celle de son mari, et qui consiste en douzaines de certains objets. (Littré)
- — Quand tu te marieras, je t'offrirai un beau cadeau... laisse venir !... Ton parrain n’est pas riche, mais il vit tout seul comme un vieux loup... Il pourrait bien te payer un collier d’or ou te faire un douzain d’écus, quand tu te marieras... — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
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concubin
- Personne qui vit avec un partenaire en état de concubinage.
- Redoutant qu’à son retour son concubin ne lui fasse de vifs reproches et ne la frappe, elle décida de faire disparaître l’entant. — (Jean-Luc Viaux, L’amour infanticide, 2014)
- (Au pluriel) Les deux membres d’un couple en état de concubinage.
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deltoïdien
- (Anatomie) Qui a rapport au deltoïde.
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chauvin
- (Péjoratif) Qui a un patriotisme exalté.
- Tandis que, pour elle, Bertrand était un froggie vaniteux, ultraséduisant et chauvin. — (Tatiana de Rosnay, Elle s’appelait Sarah, 2022)
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bénin
- Doux et bienveillant.
- Les terribles prêcheurs des Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d’endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
- Ô Seigneur, vous qui donnez aux juges ces regards bénins, ces oreilles attentives et ce cœur toujours ouvert à la vérité. — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- (Ironique) Trop bon, dont la tolérance tourne à la faiblesse.
- On n’est pas plus bénin que cet homme-là.
- Les maris les plus bénins du monde. — (Molière, Éc. des f. I, 6.)
- (Sens figuré) Propice, favorable.
- Être né sous un ciel bénin.
- Nous bénéficions d’une influence bénigne.
- Les cœurs sont saisis d’une joie soudaine par la grâce inespérée d’un beau jour d’hiver, qui après un temps pluvieux vient réjouir tout d’un coup la face du monde ; mais on ne laisse pas de lui préférer la constante sérénité d’une saison plus bénigne. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér.)
- Un astre plus bénin vient d’éclaircir tes jours. — (Pierre Corneille, Théod. V, 3.)
- J'ai de vœux parjurés trahi les dieux bénins. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- Mais si d’un œil bénin vous voyez mes hommages. — (Molière, Tart. IV, 5.)
- (Médecine) Qui n’est pas alarmant.
- Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas. — (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, p. 33, éditions La Terre nationale)
- (En particulier) Qualifie une affection qui n’est pas cancéreuse.
- Une tumeur bénigne.
- (En particulier) Qui agit doucement.
- C’est un remède bénin.
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geint
- Participe passé masculin singulier de geindre.
- Troisième personne du singulier du présent de geindre.
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naissain
- Embryons ou larves des huîtres et des moules, dans les parcs où on les élève.
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fedayin
- (Histoire) À l’époque médiévale, membres de la célèbre secte des Assassins (nizârites).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire) (France) Membre de l’armée de lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Combattant palestinien engagé dans la lutte contre Israël.
- C’est pendant la guerre de 1956 que les premiers fedayin apparaissent dans la bande de Gaza, nous l’avons déjà écrit. — (Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie ?, 2003)
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chafouin
- Celui qui est maigre, de petite taille, avec une mine basse et sournoise.
- Sans répondre, l’argousin fait signe à ses hommes et s’en va bien vite. À peine est-il sorti dans la rue qu’un chafouin l’aborde : […]. — (Hubert de Maximy, La Bande Noire : Les enquêtes de l’Écrivain public, Paris : Terres de France, 2014, chapitre 5)
- Arlette essayait aussitôt d’allumer dans son souvenir le visage de la gamine en question. « Probablement la rouquine du premier rang qui savait à peine ses lettres ! Une chafouine à surveiller, en effet ! » — (Claude Le Roy, La Horsaine, Éditions Cheminements, 2005, page 88)
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lointain
- Qui est fort éloigné du lieu où l’on est ou dont on parle.
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Enfin les îles sorties des eaux (atolls) portent une flore extrêmement pauvre, venue par des apports lointains. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 69)
- Qui provient de loin.
- On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d'une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 168)
- […], et mon long sommeil réparateur n'est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d'un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 40)
- (Par extension) Qui est fort éloigné dans le temps.
- Et nous autres, leurs fils lointains, à travers les milliers d'années, nous ne sommes guère moins touchés en lisant aujourd’hui ces vénérables enfances du genre humain. — (Jules Michelet, Bible de l'Humanité, Calmann-lévy, 1876, page 28)
- Des jours lointains. - Les siècles les plus lointains.
- (Sens figuré) Qui semble être ailleurs, venir d'ailleurs, se diriger ailleurs.
- On eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l’infini. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
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néocomien
- (Géologie) Qualifie un étage du Crétacé inférieur.
- La mer primitive […] baignait les derniers escarpements des collines néocomiennes de Nîmes, de Lunel et de Montpellier, et avait, à peu de chose près, pour rivage la ligne actuelle du chemin de fer de Tarascon à Cette. — (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, p. 26)
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gailletin
- Houille concassé en morceaux de la taille du poing, surtout en vue des fourneaux de cuisine.
- Cette rapine fit long feu cependant, car le gailletin de l’Allier ne valait pas tripette au brûlage. — (Gérard Boutet, Métiers insolites, 2004)
- Une vieille femme lisait tout haut un dépliant à son mari: — Écoute donc, Jacques, le charbon commercialisé est calibré en différentes catégories : gros, gailletins, noix, noisettes, braisettes. — (Martine Leca, Le pain d'alouettes: les derniers mineurs du Pas-de-Calais, Éditions Cheminements, 2002, page 160)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.