Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chemaze
Mots qui riment avec "ase"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chemaze".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ase , ases , az , azz , aze , azes , eoise , eoises , oise et oises .
- fumarase
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emphase
?- (Rhétorique) Affectation pompeuse dans les paroles, dans le débit, dans la mimique et dans les gestes. Enflure, manière de faire l’important devant l’auditoire, de gonfler son discours avec des mots ronflants.
- Le dîner fut médiocre et la conversation impatientante. C’est la table d’un mauvais livre, pensait Julien. Tous les plus grands sujets des pensées des hommes y sont fièrement abordés. Écoute-t-on trois minutes, on se demande ce qui l’emporte, de l’emphase du parleur ou de son abominable ignorance. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- Après les salutations, où brilla dans toute son emphase la civilité provinciale, le fauteuil de la présidence fut occupé par celui des assistants que son titre semblait y appeler. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Il n’y a pourtant pas là la moindre emphase, on ne te donne pas du génie, on s’adresse à ton cœur. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 163 de l’édition Houssiaux de 1855)
- Cornudet, en l’écoutant, gardait un sourire approbateur et bienveillant d’apôtre ; de même un prêtre entend un dévot louer Dieu, car les démocrates à longue barbe ont le monopole du patriotisme comme les hommes en soutane ont celui de la religion. Il parla à son tour d’un ton doctrinaire, avec l’emphase apprise dans les proclamations qu’on collait chaque jour aux murs, et il finit par un morceau d’éloquence où il étrillait magistralement cette « crapule de Badinguet ». — (Maupassant, Boule de Suif , 1880)
- Mise en relief d'un des constituants de la phrase par l'intonation ou par l'ordre des mots.
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génoise
?- (Pâtisserie) Biscuit léger à base d’œufs, de sucre, de farine et, facultativement, de beurre fondu, rentrant dans la composition de gâteaux sophistiqués.
- (Architecture) Fermeture d’avant-toit ou corniche formée d’un ou plusieurs rangs de tuiles-canal posées en encorbellement pour permettre la ventilation sous toiture. Originaire d'Italie, fréquente à partir du XVIIe siècle en Provence puis dans tout le sud de la France.
- La ruelle du nord était vraiment très étroite : trois mètres de large tout au plus ; et même à un certain endroit où les génoises s’avançaient, le vide était encore plus étroit. — (Jean Giono, « Le hussard sur le toit », 1951, réédition Folio Plus, page 168)
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dauphinoise
?- Féminin singulier de dauphinois.
- Seuls les actes de la pratique permettent d’étudier le droit féodal de la région dauphinoise. — (Bibliotheque de L’école Des Chartes, 1844, page 49)
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embourgeoise
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embourgeoiser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embourgeoiser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embourgeoiser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embourgeoiser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embourgeoiser.
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trégoroise
?- Féminin singulier de trégorois.
- chessenaz
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base
?- Partie inférieure d’un corps quelconque qui lui sert de soutien.
- Si un édifice se renverse, n’essayez pas de le maintenir debout en jetant sur les murs une couche de ciment, mais empêchez-le de s’écrouler en renforçant la base. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Les bases des tours visigothes sont carrées ou ont été grossièrement arrondies pour recevoir les défenses du Ve siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Rarement un édifice plus laid fut élevé sur une place publique. […]. Il avait trop peu de base et trop de couronnement. — (Pierre Louÿs, La Ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- (En particulier) (Architecture) Ce qui soutient le fût de la colonne.
- Base dorique.
- Base ionique.
- Base corinthienne.
- Poser une colonne sur sa base.
- La base d’un piédestal, La partie qui soutient le dé d’un piédestal.
- Base d’or (sens héraldique) (Héraldique) Désigne le piédestal d’une colonne surtout quand il est d’un émail différent de la colonne.
- De gueules flanqué en pal à dextre d’argent, à la rivière d’azur mouvant de la pointe brochant sur laquelle est posé un pont de trois arches mouvant du flanc dextre, ne laissant ainsi apparaître que les deux arches senestres, prolongé jusqu’au flanc senestre d’un empierrement, le tout d’or maçonné de sable, sommé d’une colonne aussi d’argent, la base et le chapiteau aussi d’or, le pont surmonté, sur le champ de gueules, de trois lionceaux d’or armés, lampassés et couronnés d’azur, qui est de Petit-Bersac → voir illustration « base d'or »
- (Mathématiques)
- (Géométrie) Surface sur laquelle on conçoit que certains corps solides sont appuyés.
- La base d’une pyramide, d’un cylindre, d’un cône.
- (Par extension) Côté du triangle opposé à l’angle qui est regardé comme le sommet.
- La base du triangle.
- Côté d’une figure géométrique naturellement choisi comme côté principal.
- Pour trouver l’aire d’un parallélogramme, on multiplie sa base par sa hauteur. — (aire d’un parallélogramme)
- leaz
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gaze
?- (Textile) Étoffe légère et transparente, faite de soie ou de fil d’or, ou d’argent.
- Jamais elle ne portait de ces insipides robes de gaze qui laissent tout voir et ne font rien deviner. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 51)
- Il appuya sa tête livide sur l’épaule de la jeune femme, et ses doigts crispés se cramponnèrent, en la déchirant, à la fine batiste brodée qui couvrait d’un flot de gaze le corps de Marguerite. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VIII)
- Les femmes apparaissaient vêtues de gaze d’or. Il y en avait qui, debout, plongeait du front dans la nuit. D’autres, couchées sur les nattes, semblaient peintes des pieds à la tête comme des émaux sous les flammes. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- (Sens figuré) — Un voile transparent de vapeur impalpable, comme faufilé aux grands roseaux de la rive, en couvrait de sa gaze ténue le miroir étincelant. — (Louis Pergaud, L’Évasion de la mort, in De Goupil à Margot, 1910)
- Il n’est qu’un jeune chat, fils d’un de ces rayés. Il porte sur son pelage les raies de la race, les vieilles marques de l’ancêtre sauvage. Mais le sang de sa mère a jeté, sur ces rayures, un voile floconneux et bleuâtre de poils longs, impalpables comme une transparente gaze de Perse. — (Colette, Les deux chattes, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, page 137)
- (Médecine) Sorte de tissu de coton destiné aux pansements.
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laccase
?- (Chimie) Enzyme oxydante que lʼon trouve dans de nombreux végétaux, par exemple la betterave, la carotte et particulièrement dans le latex de Rhus vernicifera ou arbre à laque.
- Par contre, la laccase éventuellement présente dans le moût se retrouve dans le vin. — (Académie dʼagriculture de France, Comptes rendus des séances de lʼAcadémie dʼAgriculture de France: Volume 70, Numéros 1 à 6, 1984)
- sermoise
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algéroise
?- Féminin singulier de algérois.
- seillonnaz
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blaze
?- (Soierie) Déchet, résidu du dévidage de la soie.
- Ces déchets proviennent : […] 3° De la blaze, gros fil lâche formant le nid sur lequel le ver file son cocon. Généralement cette blaze reste fixée aux branches sur lesquelles les vers ont fait leurs cocons. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- tyrosinase
- insulinase
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gaz
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’oromo central de l’Ouest.
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myiase
?- (Médecine) Parasitose causée par les larves de mouches.
- Myiase cavitaire, cutanée, intestinale.
- Les myiases s’observent chez tous les animaux, mais elles sont plus fréquentes et plus graves chez les moutons. L’homme peut également en être victime. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 174)
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extravase
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe extravaser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe extravaser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe extravaser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe extravaser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe extravaser.
-
stase
?- Stabilité, constance dans le temps, immobilité, passivité ; absence de changement, de mouvement, d’activité (voir aussi l’adjectif statique).
- Une condition de stase existe dans tout le Proche-Orient, engendrée par le choc récurent entre tradition et modernité, et par le défi lancé à celle-ci par l’éthique musulmane indigène. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 91)
- Des textes courts, des espèces de stases associant chaque fois un lieu à un moment très précis, un regard angulaire, une lumière, des odeurs et des sensations démêlées au plus infime, des postures du corps pour accueillir, capter. — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 26)
- Que l’espoir – kibo – se fasse rare au sein d’une population rapidement vieillissante, et dans un pays dont l’économie souffre depuis des décennies d’une stase déflationniste, ne surprendra pas .— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 190)
- Puis, à la fin de chaque cuillerée, il avait une petite stase de repos, de fatigue et d’assentiment et enfin, à chaque fois, ces trois mots : « C’est bon. » — (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 118)
- (Médecine) Stagnation du sang ou des humeurs.
- Il se tourna vers Alvare, la jeune femme qui l'accompagnait, responsable scientifique de la mission, spécialiste en exobiologie et terraformation. Une belle femme brune d'ailleurs, qui, les derniers temps du voyage, n'était jamais sortie de sa réserve glaciale, comme si son cerveau et son corps n'étaient pas parvenus à se remettre de la stase cryogénique. — (Pierre Bordage, Jean-Paul Demoule, Roland Lehoucq et Jean-Sébastien Steyer, Exquise planète, Éditions Odile Jacob, 2014, chapitre 4 : L’œil de Caïn)
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ase
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 de la langue des signes américaine.
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lease
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de leaser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de leaser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de leaser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de leaser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de leaser.
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crase
?- (Grammaire grecque) Mélange de la voyelle ou diphtongue finale d’un mot avec la voyelle ou diphtongue initiale du mot suivant, lesquelles se confondent tellement qu’il en résulte souvent un autre son.
- τοὐμόν, ϰἀγώ, ϰᾆτα sont les crases de τὸ ἐμόν, ϰαὶ ἐγώ, καὶ εἶτα.
- (Linguistique) Métataxe consistant en la contraction de la dernière voyelle (ou syllabe) d’un mot avec la première voyelle (ou syllabe) d’un mot suivant.
- La crase est très employée dans la conversation courante populaire : /taːple/ « t’a app’lé » pour « tu as appelé », /taːaʁ.ta.ɡœl/ « t’ar ta gueule » pour « tu vas voir ta gueule ».
- (Médecine) Constitution, en parlant du sang et particulièrement sa capacité à coaguler.
- On ne peut nier que, lorsque l’on modifie la crase du sang d’un animal, par l’injection dans les veines d’un liquide facilement circulable, étranger à la composition du sang, ou qui augmente considérablement la proportion d’un de ses principes composants ; on ne peut nier, dis-je, que par l’injection de ce liquide, on ne produise immédiatement un trouble violent, général, de l’organisme, qui, si la liqueur mélangée au sang n’est pas nuisible à l’organisation, se résout tout à fait, au bout de peu de temps, par l’activité de quelques uns des émonctoires naturels. — (Henri Bouley, De la morve, de sa nature et de sa contagion sous forme chronique, dans Recueil de médecine vétérinaire, volume 20, École nationale vétérinaire d’Alfort, 1843, pages 85-86)
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périphrase
?- (Rhétorique) (Littéraire) Figure de style qui consiste à expliquer par une locution un nom, un objet, un lieu… ou dont on se sert pour exprimer ce qu’on ne veut pas dire directement, par exemple: L’oiseau de Jupiter pour l’aigle, les portes du matin pour l’orient, la ville lumière pour Paris, le roi soleil pour Louis XIV.
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- On le sentait gêné, lui, d’en parler, et il cherchait des périphrases. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- (Grammaire) Construction grammaticale qui, dans les langues analytiques utilise plusieurs éléments au lieu d’un seul signifiant pour exprimer un signifié.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Il y a lieu d’éviter les expressions abstraites et les périphrases superflues. Ainsi, plutôt que « assurer la réalisation », on écrira « réaliser ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.