Dictionnaire des rimes
Les rimes en : challengeur
Que signifie "challengeur" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Personne qui relève un challenge, un défi.
- Les oXmoze confirment leur précédente performance ! Elles finissent premières du tournoi en battant les CX 16 rounds à 7. Elles se placent en véritables challengeuses pour le prochain tournoi féminin.
- (Politique, Sport) Adversaire, opposant.
- Il était temps que cette campagne électorale se termine. Surtout pour Bernard Laporte. Le président sortant de la Fédération française de rugby, candidat à sa réélection samedi, envoie valser les convenances depuis sa sortie de garde à vue, le 23 septembre. Même certains de ses soutiens ont été gênés par sa violente diatribe à l’encontre de Florian Grill, son challengeur : « Je le savais lâche sur un terrain, car j’ai des potes qui ont joué avec lui. Mais là, ça confirme sa mentalité. » — (Julien Laloye, “Battants ouverts pour Laporte ?”, 20 minutes, nº 3562, 2 octobre 2020, p. 18)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "challengeur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
correcteur
- Celui qui corrige les erreurs dans un texte.
- Il a été désigné comme correcteur au concours de l’école centrale.
- À cet examen les correcteurs se sont montrés fort sévères.
- Celle-ci, que le correcteur affecte ou non d’en tenir compte, influe sur la note qu'il attribue à votre travail. — (Pierre Gévart, Réussir les épreuves de culture générale des concours administratifs, 2007)
- En 2005, il quitte son Nord pour intégrer l’école des correcteurs Formacom, à Pantin (Seine-Saint-Denis), et se consacrer enfin entièrement à ce qui lui plaît vraiment : les anacoluthes et les amphibologies. — (Hélène Bekmezian, La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde », Le Monde. Mis en ligne le 12 juillet 2019)
- Correcteur d’imprimerie : Celui qui corrige les épreuves dans une imprimerie.
- – […] Et même il est plus que le directeur : c’est lui qui corrige les fautes de tous les autres.– C’est-à-dire, reprit l’oncle, en s’adressant à mon père, qu’il est correcteur à l’imprimerie du journal.– Ce qui signifie, dit Joseph, qu’il corrige les fautes des imprimeurs, et non pas celles des rédacteurs.Il me sembla que c’était encore plus difficile et en tout cas plus glorieux, […] — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 118)
-
bûcheur
- (Familier) Celui qui travaille beaucoup dans le domaine intellectuel.
- Paillardin. — Ah ! en voilà un qui ne pense pas à la gaudriole. C’est un bûcheur qui ne songe qu’à piocher sa philosophie ! — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Je ne ressemblais en rien à ces enfants qui sont toujours premiers en faisant semblant de ne se donner aucun mal. J’étais un « bûcheur » et m’en faisais gloire : un bûcheur, rien que cela. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- Il en était déjà ainsi quand il fréquentait le lycée. On le prenait pour un bûcheur parce qu'il était toujours enfermé dans sa chambre. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
-
acquéreur
- (Droit) Celui qui acquiert. Se dit surtout de celui qui acquiert des biens immobiliers.
- On craignait que les émigrés enhardis n’exerçassent tous des violences sur les acquéreurs de leurs biens, pour en préparer la restitution en protestant ainsi contre un injuste dépouillement. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre deuxième)
- Les restrictions convenues entre les parties dans le cadre de la cession d'une entreprise peuvent être en faveur de l'acquéreur ou du vendeur. — (Paul Nihoul, Christophe Verdure, Droit de la concurrence: aspects belge et européen, 2005)
-
brocanteur
- Celui qui brocante.
- C’est un fin brocanteur.
- C’est cher, mais c’est beau, dit le brocanteur. — (Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, 1957)
- (En particulier) Commerçant en objets, meubles et bibelots anciens.
- Andréa fouillait dans sa coiffeuse. Elle l'avait trouvée dans une salle des ventes à Saumur et arrachée de haute lutte à une équipe de brocanteurs rapaces pour la somme de trois cent cinquante francs. — (Patrick Cauvin, Haute-Pierre, éditions Albin Michel, 1985)
- Vous pouvez, par exemple, acheter un article chez Emmaüs, une antiquité chez un brocanteur, ou même hériter d’un biblot, et soudain, lorsque vous le déballez chez vous, vous éprouvez quelque chose d’étrange. — (Torsten A. Lange, Le reiki pour tous, 2022)
- Lundi, un agent du fisc a été tué après avoir été séquestré avec une collègue, chez un brocanteur de Bullecourt (Pas-de-Calais), qui s’est ensuite donné la mort. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 novembre 2022, page 10)
-
classificateur
- (Didactique) Auteur de classifications.
- Il ne faut pas oublier l’Italien C. Émery, grand classificateur qui s’est consacré au travail ingrat, aride, mais nécessaire qui consiste à établir le signalement détaillé et technique, la fiche myrmécologique, si l’on peut dire, de la plupart des fourmis afin qu’on puisse les identifier sans erreur. — (Maurice Maeterlinck, La Vie des Fourmis, Paris : Bibliothèque Charpentier - Fasquelle Éditeurs, 1930, page 18)
- Comment font les classificateurs ? — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 15 (en référence aux classes de handisport))
- (Grammaire) Mot ou morphème indiquant la classe d’un référent, utilisé dans certains contextes comme le compte, dans certaines langues, notamment en langues chinoises, en japonais, en langues tai-kadai et en langue des signes française. Par exemple, dans le groupe nominal en chinois 三个人 (sān gè rén), signifiant « trois hommes », 三 (sān) signifie « trois », 人 (rén) signifie « homme » et 个 (gè) est un classificateur.
-
arroseur
- Celui qui est préposée à l’arrosage ; personne qui arrose (pour une femme, on dit : arroseuse).
- La direction et la distribution des eaux appartiendra exclusivement à l’arroseur nommé à cet effet, lequel deviendra responsable des dommages qu'elles pourraient occasionner, sauf ceux qui surviendraient par cas fortuit ou par malveillance. — (Benjamin Nadault de Buffon, Des canaux d'arrosage de l'Italie septentrionale dans leurs rapports avec ceux du Midi de la France : Traité théorique et pratique des irrigations, Paris : Carillan-Goeury & Veuve Dalmont, 1844, vol. 3, livre 8, chapitre 34, page 256)
- Nous avions quitté Abbey Garden, contourné une autre rue, traversé un calme jardin, où un arroseur à chapeau de fumier, empêtré de son tuyau, avait l’air de charmer un serpent gigantesque. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 529)
- On ne voit jamais arriver l’arroseur. On ne le voit jamais, non plus, s’en aller. L’arroseur est là, ou bien il n’est pas là, et voilà tout. Sa mise est quelconque. Seul, un écusson, cousu sur son chapeau indique qu’il remplit des fonctions officielles. — (Les Annales politiques et littéraires, 1902, vol. 39, page 84)
- C’est pourquoi hier, rue Lafayette, à cinq heures et demie, en pleine averse, les passants contemplaient avec surprise cet employé modèle répandant dans la rue ruisselante de pluie toute l’eau de son tonneau d’arrosage. L’arroseur de la rue Lafayette entend donner le bon exemple et s’acquitter de son devoir sans s’occuper des contingences. — (Pierre Esperbe, Des histoires de Paris, L'Harmattan, 2005, page 65)
- Appareil qui arrose.
- Le débit d’un arroseur est directement fonction de la section de la ou des buses, ainsi que de la pression de l’eau à l’entrée de l’appareil. — (Jean-Robert Tiercelin, L’eau et les espaces verts, 2008)
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
-
activateur
- (Didactique) Se dit d'un produit qui augmente l'activité de quelque chose.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
bégayeur
- Personne qui bégaie.
- Je ne suis qu’un bégayeur qui essaie de trouver une parole claire en gribouillant des mots. — (L’Afrique littéraire - Numéros 67 à 70, 1983)
-
ordinateur
- (Informatique) Appareil électronique capable, en appliquant des instructions prédéfinies (programme), d’effectuer des traitements automatisés de données et d’interagir avec l’environnement grâce à des périphériques (écran, clavier…).
- Le garçon était assis, le dos à la porte, concentré sur l’écran de son ordinateur, sur lequel on voyait une sorte de guerrier bigorexique anéantissant des squelettes avec une épée disproportionnée. Il ne nous accorda même pas un regard. — (Luis Montero Manglano, L'Oasis éternelle, traduit de l'espagnol par Claude Bleton, éd. Actes Sud, 2018, chap. 4)
- L’oniroscope. Il avait acheté ce fameux appareil au succès grandissant, qui enregistrait les rêves des gens. On pouvait, en le connectant avec un téléviseur ou un ordinateur, regarder ce qu'on avait rêvé pendant la nuit. — (Gyrdir Eliasson, Entre les arbres, traduit de l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books éd., 2012)
- (Religion) Celui qui ordonne (pour une femme, on dit : ordinatrice).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
continuateur
- Celui qui continue après d'autres.
- Quelques personnages ont changé, mais le but est semblable ; les moyens sont les mêmes, avec cette différence, que les continuateurs ont augmenté leurs ressources, & accru le nombre de leurs partisans. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Aujourd'hui, en de nombreuses localités, les hommes de métier ne forment plus guère de continuateurs et leur disparition serait pour l'Aveyron une cause de décadence de plus. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans ce même temps et peut-être sous la même influence, les continuateurs de la tradition classique, comme Mehmed Akif, ont grandement simplifié la langue d'autrefois. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- (En particulier) Celui qui continue l’ouvrage d’un autre.
- Le pasteur-historien devait avoir bien des continuateurs, notamment Napoléon Peyrat (Histoire des pasteurs du Désert, 1842), qui réhabilite les camisards et le phénomène du prophétisme, […]. — (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
-
couseur
- Homme qui coud, couturier.
- A Limoges, le tanneur, le coupeur, le formier, le couseur, qui détient encore le secret de la « couture norvégienne », vont fabriquer les indémodables derbys à l’allure et au nom tout britanniques. — (Bernard Chapuis, Ermine Herscher, Qualités: objets d’en France, 1987)
-
cornemuseur
- Joueur de cornemuse.
- Le bataillon anglais était précédé par deux cornemuseurs.
- Elle fit entrer le vieux cornemuseur au château, et ainsi elle dansa au son de la cornemuse, même avec le vieux dragon, jusqu’à ce qu’ils fussent las. — (August Horislav Škultéty, Contes slovaques, 1926)
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre des Forces armées canadiennes portant l’uniforme de l’Armée canadienne affecté aux fonctions de cornemuseur détenant le grade de soldat[1][2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
adoucisseur
- (Vieilli) (Désuet) (Miroiterie) Ouvrier qui polissait les glaces, les miroirs.
- Adoucisseur d’eau.
- (Linguistique) Mot ajouté pour faire une requête plus légère et plus acceptable à l’interlocuteur.
- Quant aux actes « mixte », tels que l’offre, on constate qu’ils sont volontiers, et adoucis, et renforcés ; par exemple dans l’énoncé : « Mais prenez donc un peu de café ! », il est permis de penser que les renforçateurs « mais » et « donc » portent sur la composante FFA de l’acte de langage (manifestation de sollicitude envers le destinataire), alors que l’adoucisseur « un peu » porte sur sa composante FTA (l’offre est aussi un acte « impositif »), un tel énoncé pouvant être paraphrasé ainsi : « En t’offrant ce café, je ne veux pas lésiner sur ma générosité (politesse positive), mais je ne veux pas non plus exercer sur toi une pression excessive (politesse négative). » — (Catherine Kerbrat-Orecchioni et Véronique Traverso, Les interactions en site commercial, 2008, ISBN 9782847881349, p. 109)
- Pour chaque acte de langage (demande, requête, offre) on a noté ensuite la présence ou l’absence d’‘adoucisseur’. Dans la perspective de Brown et Levinson évoquée ci-dessus, est considéré comme ‘adoucisseur’ tout moyen linguistique qui permet de diminuer le risque de menace pour la face d’autrui ou de minimiser le FTA. — (Christine Béal, Les interactions quotidiennes en français et en anglais, 2010, ISBN 9783034300278, p. 266)
-
apporteur
- Qui fournit une part du capital dans une société par actions.
- Les actionnaires apporteurs de 258 actions — (Jugement du tribunal de la Seine du 3 mars 1865, cité dans le Répertoire périodique de l’enregistrement, nº 2095, cahier de juillet 1865)
-
comploteur
- Personne qui complote, qui fait partie d'un complot.
- La lecture de son message ainsi que la présidence de séance échoient à un élu du groupe Le Pen, Édouard Frédéric-Dupont, le vieux comploteur du 6 février 1934. C'est l'occasion d'un coup médiatique qui n'a rien d'improvisé. — (Jean Chatain, Les Affaires de M. Le Pen, Éditions Messidor, 2015)
- Un mafieux, un assassin, un comploteur doit toujours craindre l’existence cachée d’un semblable prêt à le supplanter à la moindre occasion : c’est dans l'ordre des choses. — (Lounis Aggoun, La colonie française en Algérie: 200 ans d’inavouable : rapines & péculats, 2010)
-
moralisateur
- Qui moralise.
- Influence moralisatrice.
-
carillonneur
- Celui qui carillonne.
- Les cloches de la Pentecôte sonnèrent à grande volée dès neuf heures et demie du matin, et Diane, qui avait oublié de faire prévenir le carillonneur, s’éveilla pour la seconde fois. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Maudit sois-tu carillonneurQue Dieu créa pour mon malheurDès le point du jour, à la cloche,Il s’accroche,Et le soir encore,Carillonne plus fort !Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ? — (Comptine anonyme, Maudit sois-tu, carillonneur)
- Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres […] le carillonneur ; pépère Vilain, l’organiste […] — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- Celui qui dénonce des situations intolérables.
- L’un entreprend de ressusciter la vocation européenne d’un État fondateur qui, jamais, n’a affiché autant de scepticisme. Il s’appelle Sammy Van Tuyll Van Serooskerken et dirige la liste « Europe démocratique ». L’autre est ce que la langue néerlandaise baptise un « carillonneur », celui qui tente d’éveiller ses concitoyens à un problème, la corruption en l’occurrence. — (Jean-Pierre Stroobants, Le « carillonneur » Van Buitenen chamboule le jeu aux Pays-Bas, Le Monde, 8 juin 2004)
- Sans carillonneurs, pas de démocratie.
-
douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
-
dateur
- Qui sert à apposer, à imprimer une date.
- Un timbre dateur.
-
canneur
- Ouvrier qui tresse les cannes pour chaises et, plus généralement, qui confectionne les cannages d’ameublement.
- […] ;enfin, il tourna dans les ruelles dont les étrangers disent tant de mal, dans ces ruelles qui ne bouillonnent pas, où l’on ne trouvait que de loin en loin la boutique d’un barbier avec des lys dessinés au-dessus des portes, ou celle d’un chapelier, qui faisait sortir hors de ses portes à lui le chapeau à longs bords d’un cardinal, ou celle d’un canneur de chaises, qui les cannait là, dans la rue. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 334))
- Amédée exerçait l’activité de canneur et rempailleur de chaises.
-
cylindreur
- Ouvrier qui fait passer au rouleau, au cylindre.
- Cylindreur d’étoffes. (Tarif des patentes.)
- Mon mari est un malheureux ouvrier, sans fortune, ne sachant ni lire ni écrire, n’ayant d’autre ressource pour faire vivre et subsister ses trois enfants et sa femme que le métier de cylindreur de rubans, état précaire et subordonné aux caprices du goût et à l’inconstance du commerce. — (Colin Lucas, La structure de la Terreur: L’exemple de Javogues et du département de la Loire, 1990)
-
pleure
- (Désuet) Ancien nom de la plèvre.
- C'est une inflammation du poumon avec fièvre, mais qui n'attaque point la pleure (c'est la membrane externe du poumon ), & ne cause point de douleur piquante. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
-
bosseur
- (Familier) Qui travaille beaucoup.
- Des exceptions, il y en avait, Leguet, la bosseuse à mort, une des rares dont on est sûre qu’elle ira loin, mais pas question de l’admirer, quelle touche, renfrognée, habillée comme l’as de pique, son intelligence ne suscite aucune envie, on la plaindrait plutôt à cause du reste. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 370)
-
honneur
- Sentiment d’une dignité morale, estimée plus haut que tous les biens, et qui porte certaines personnes à des actions loyales, nobles et courageuses.
- […] je suis d’une vieille race chrétienne dont les ancêtres n’ont jamais failli ; l’honneur a toujours dans ma maison été considéré comme le premier bien, cet honneur que mes aïeux m’ont transmis intact et que je me suis efforcé de conserver pur, mon fils premier-né, l’héritier de mon nom, vient de le souiller d’une tache indélébile. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Don Alonse -- Comme l’honneur est infiniment plus précieux que la vie, c’est ne devoir rien proprement, que d’être redevable de la vie à qui nous a ôté l’honneur — (Molière, Don Juan, acte III scène IV)
- L’honneur voulait qu’on résistât jusqu’à la dernière extrémité. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- J’avais dénoué cent fois ce sophisme, en montrant que le ressort des guerres n’était pas tant l’intérêt que l’honneur ; chose bien aisée à comprendre pour des hommes qui présentement risquaient tout, avec une faible chance de gagner, et de gagner fort peu. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 215)
- M. Fabre représentait l’Honneur, la Loyauté, la Probité, la vie régulière et laborieuse, le livret de Caisse d’Épargne, le pain gagné à la sueur d’un front d’exploité, — bref tout ce que les bourgeois proclament des lèvres comme des vertus civiques. — (Émile Armand, La revanche des « bandits tragiques », dans Les réfractaires, nº 2, février-mars 1914)
- Par manière de serment,
- Sur l’honneur, sur mon honneur.
- Je l’atteste sur l’honneur.
- Je vous en réponds sur mon honneur.
- Foi d’homme d’honneur, je le ferai.
- (Familier) D’honneur, je le ferai.
- En honneur, je ne le puis.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.