Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chaînette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chaînette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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obsolète
- (Grammaire) Qui n’est plus utilisé, en parlant d’un mot, d’une locution.
- « Écornifleur » se compose du verbe « écorner » (dévaluer l’intégrité de) et du verbe obsolète « nifler », certes moins connu que son dérivé « renifler », mais de même sens. — (Bernie de Tours, Le Mauvais Tour de Babel : Pérégrinations ludiques au royaume des mots, Scali, 2007, page 263)
- (Par extension) Ancien ou suranné ; qui n’est plus utilisé, qui n’a plus cours.
- Les entreprises, en particulier, risquent aujourd’hui de conserver une organisation obsolète si elles n’investissent pas sur la capacité de chacun à se poser comme porteur à part entière des projets qu’elles défendent. — (Denis Pansu, « Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, nouveau modèle de communication en France ? », dans L’Idiot du village mondial : les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication : subir ou maîtriser ?, Paris: Charles Léopold Mayer & Bruxelles : Luc Pire, 2004, page 191)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte : Disparition ou mutation, chap. 2, Albin Michel, 2007)
- Il est toujours possible, aujourd’hui, de dessiner et de produire des plans corrects avec une version 2000, c’est plus l’évolution de l’informatique (matériels et systèmes d’exploitation) qui rend le logiciel obsolète. — (Patrick Diver, Les Secrets du dessinateur AutoCAD, Paris : Pearson Education France, 2010, page 294)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Histoire naturelle) Peu apparent ; presque effacé.
- Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales obsolètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. — (Gérard Paul Deshayes, Description des coquilles fossiles des environs de Paris, vol. 2 : Mollusques, Paris : Béchet jeune, Baudouin frères & Treuttel et Wurtz, 1824, p. 652)
- Dessous des inférieures d’un jaune-ochracé plus ou moins pâle, avec la bordure d’un brun pâle, précédée de deux raies maculaires plus ou moins obsolètes, de la même couleur […] — (Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval, Species Général des Lépidoptères, volume 1 (volume 9 de l’Histoire naturelle des insectes), Paris : Roret, 1836, page 496)
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musette
- (Musique) Instrument de musique à vent dont le soufflet est actionné par le mouvement du bras, genre de cornemuse champêtre ; cabrette ; piva
- Jouer de la musette, danser au son de la musette.
- Tu vois, Tiennet, que toutes ces affaires-là sont bien innocentes ; mais c’est à présent qu’il faut nous expliquer tous les trois, mes amis ; car voilà Joset qui se met dans la volonté d’employer son premier gage (ayant jusqu’à cette heure tout donné en garde à sa mère) à faire achat d’une musette, et comme il dit qu’il est mince ouvrier, et que son cœur voudrait retirer la Mariton de ses fatigues, il prétendrait se faire cornemuseux de son état, parce que, de vrai, on y gagne gros. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 46)
- (Musique) (Par métonymie) Air fait pour cet instrument, ou dont le caractère lui convient.
- Jouer, chanter, composer, danser une musette.
- (Danse) Danse française des XVIIe et XVIIIe siècles, fréquente dans les suites de danses de Couperin, Rameau, Bach, etc.
- (Musique) Musique d’accompagnement de ces types de danses.
- (Par ellipse) Bal musette.
- Le milieu dans lequel j’ai vécu à Montmartre, avant la guerre, m’a inspiré Jésus-la-Caille. On ne disait déjà plus des « tatas », des « gâcheuses ». Ces jeunes gens s’appelaient entre eux « mon Jésus ! » et bien qu’ils fussent assez discrets, les patrons de musette accrochaient dans leurs bals des pancartes mentionnant en grosses lettres : « Les messieurs sont priés de ne pas danser ensemble. » — (Francis Carco, Jésus-la-Caille : Le vrai visage de Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Je ne sais pourquoi j'allais danser à Saint-Jean, aux musettes, mais il m'a suffit d'un seul baiser pour que mon cœur soit prisonnier… — (Léon Agel, « Mon amant de Saint-Jean », 1942)
- (Musique) Hautbois piccolo.
- (Par analogie) L’un des jeux d’anche de l’orgue et de l’harmonium.
- Sac, généralement porté en bandoulière, dans lequel les soldats, les touristes, les écoliers, etc., enferment des provisions ou des objets divers.
- La tente dressée, je m’occupai de panser mes pieds écorchés, avec de la chandelle que je gardais en réserve dans ma musette. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire , 1886)
- Avec ton fusil, ton sac, ta boîte à masque, tes deux musettes, tu devais être un si petit soldat sur le quai de la gare ! — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Deux musettes croisaient leurs bretelles sur sa poitrine, et il portait sur son épaule le cou d’un sac qui pendait dans son dos. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 80)
- Maurice louvoie, feinte, court, on dirait un footballeur poussant un invisible ballon dans une forêt de joueurs immobiles. Je le suis en serrant ma musette sur mon flanc pour qu'elle ne me batte pas les jambes. — (Joseph Joffo, Un sac de billes, 1973)
- C'est dans la musette ! : c'est gagné, c'est dans la poche !
- Le mec aux musettes, il s’était crevé comme une grenade lui, c’est le cas de le dire, du cou jusqu’au milieu du pantalon. — (Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Gallimard, 2022)
- (Équitation) Sac qu'on attache au cou des chevaux et dans lequel ils mangent l'avoine.
- (Zoologie) Variante de musaraigne musette (mammifère insectivore).
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grandelette
- Féminin de grandelet.
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épeichette
- Autre nom du pic mineur, un oiseau aussi appelé petite épeiche (Picus minor, Linné).
- Elle est de la même taille que l’épeichette et a, comme elle, les pattes armées d’ongles très crochus. — (École nationale des eaux et forêts (France). Société des amis et anciens élèves, Revue des eaux et forêts - Volume 38, 1899)
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maltraite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe maltraiter.
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longuette
- Féminin singulier de longuet.
- Ses blagues sont un peu longuettes. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 105, 11 juillet 1920, p. 32)
- Il a la taquinerie longuette. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 29)
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proxénète
- (Sexualité) Personne qui tire profit de la prostitution d’autrui ou bien la favorise.
- Les scandales des procès des proxénètes belges ont montré que ce règlement parfait avait bien quelques inconvénients. — (Yves Guyot, La Prostitution, 1882)
- Sans doute, comme il le disait à Odette, il aimait la sincérité, mais il l’aimait comme une proxénète pouvant le tenir au courant de la vie de sa maîtresse. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 354)
- En fait, il est établi que les « candidates » étaient placées au « pouf » par des proxénètes exerçant entre Belgique et Méditerranée. Et la gérante du foyer, qui conservait 2 francs par jeton pour ses frais de gestion, envoyait régulièrement à ces messieurs — ou à leur « boîte aux lettres » — les mandats résultant du labeur de ces dames. — (Le Monde : les grands procès, 1944-2010, sous la direction de Pascale Robert-Diard et Didier Rioux, éditions Les Arènes, 2009, page 258)
- (Vieilli) Courtier, celui qui négociait un marché.
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entrefaite
- Temps qui s’écoule entre deux actions, entre deux événements.
- Il est arrivé sur l’entrefaite.
- La paix avec l'Angleterre, qui survint sur ces entrefaites, arrêta les machinations des royalistes […]. — (Stendhal, Vie de Napoléon, 1818, chapitre 24)
- Sur ces entrefaites, j'entendis parler du 3e zouave, dont les débris ralliaient le camp de Châlons. — (Amédée Achard, Récits d'un soldat. Une armée prisonnière – Une campagne devant Paris, 1871)
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fauvette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau insectivore et chanteur à bec court, tête souvent bombée et queue étroite, parfois redressée. Au sens strict, les fauvettes sont les 18 espèces du genre Sylvia.
- Soit pour des mésanges, des fauvettes, des becs fins comme les hirondelles : ça détruit la vermine! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Comme pour tous les passereaux insectivores, la migration des fauvettes se déroule de nuit, avec un départ environ une heure après le coucher du soleil et s’arrête peu avant l’aube, vers 5-6 heures du matin. — (LPO, La migration des fauvettes bat son plein ! [1])
- Avec elles, je me fais l'effet d'être dans une ménagerie, sauf que mes fauves sont des vieilles fauvettes ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 37)
- (Ornithologie) (Canada) Nom sous lequel ont été longtemps mais erronément désignées les parulines à cause de la ressemblance de leurs moeurs et de leur apparence générale, en dépit de leur appartenance à une famille complètement différente (i.e. celle des parulidés).
- Comme élément générique, paruline est attesté depuis Ouellet et Gosselin (1983), où il a été introduit pour remplacer fauvette dans la désignation de tous les Embérizidés de la sous-famille néarctique des Parulinés. — (Christiane Hageman. 2000. Histoire des noms techniques des oiseaux du Québec de l'ordre des passériformes évolution des éléments génériques (1861-1993), Mémoire présenté pour l'obtention de la maîtrise en études françaises, Université de Sherbrooke, Bibliothèque Nationale du Canada, page 131)
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femmelette
- (Familier) (Par dénigrement) Femme d’une grande faiblesse physique et morale.
- Madame Grandet fit bien de ne pas continuer à faire des phrases ; M. Leuwen, qui était bien plus un homme de plaisir et d’humeur qu’un homme d’affaires et surtout qu’un ambitieux, trouvait déjà ridicule de faire dépendre ses plans des caprices d’une femmelette, et cherchait dans sa tête quelque autre arrangement pour mettre Lucien en évidence. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Me trouver mal, moi ! Me prenez-vous pour une femmelette ? Quand on m’insulte, je ne me trouve pas mal, je me venge ! entendez-vous ! — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 294)
- (Sens figuré) Homme faible, sans énergie.
- Cet homme-là n’est qu’une femmelette.
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mette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Je l’enverrai à une nation perfide, et je lui commanderai d’aller contre un peuple que je regarde dans ma fureur, afin qu’il en remporte les dépouilles, qu’il le mette au pillage, et qu’il le foule aux pieds comme la boue qui est dans les rues. — (La Sainte Bible, traduction de Lemaistre de Sacy, 1841, tome troisième, chapitre X, page 13)
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déclavette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déclaveter.
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rasette
- (Agriculture) Pièce aratoire, composée d’un petit soc et d’un petit versoir, montés sur un sep, lui-même fixé à l’age de la charrue, et située entre le coutre et le soc, pour enfouir au fond de la raie les débris et la couche de terre de surface du labour.
- (Agriculture) Instrument tracté, constitué de lames, destiné à aplanir la surface d’un sol, en arasant les mottes de terre.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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ombrette
- Échassier du Sénégal, son appellation binomiale est Scopus umbretta.
- (Provence) Ombrelle.
- Ah ! vaï, laissez-moi faire, je sais les lourdiges de tête qu'il vous donne ce grand coquin de soleil, quand on n'a pas l'habitude ; vous aviez votre ombrette, au moins ? Il faut toujours avoir l'ombrette... — (A. Daudet, Numa Roumestan, Éd. A. Lemerre, 1890)
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ramette
- (Papeterie) Paquet de papier, généralement de format in-quarto ou A4, et contenant un nombre de feuilles variant de 125 à 500 selon le grammage.
- Une ramette de papier à lettres, de papier à machine.
- Les feuilles de route formaient des piles aussi rectilignes que des ramettes pour imprimante. — (Daniel Nayeri, Brigade des crimes imaginaires, dans Brigade des crimes imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées, traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec, Hélium, 2008, page 64)
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paulette
- Nom d’un droit que le roi faisait lever sur les charges de finance et de magistrature, et qui était la soixantième partie du prix d’un office.
- Tous les magistrats du royaume devaient de neuf ans en neuf ans payer ce droit de paulette, qui assurait la possession de leurs charges à leurs familles. — (Voltaire, Histoire du parlement de Paris, chapitre 55)
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mimolette
- (Fromage) Fromage issu de la région lilloise, à base de lait de vache, à pâte pressée non cuite, d'une masse moyenne de deux kilogramme, à la croûte grisâtre et à la chair orangée
- La mimolette est fabriquée avec du lait de vache. Sa pâte est pressée non cuite. La mimolette peut être jeune (affinée 3 mois) avec une pâte souple et un goût fruité ou vieille (affinée 12 mois) avec une pâte dure, friable et un goût bien plus prononcé. — (Christian Julliard, Fondues et raclettes, LEC communication (A.Ducasse), 2013, page 5)
- C’est drôle, leurs pattes ont la couleur de la mimolette, exactement. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 101)
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boette
- (Pêche) Variante de boëtte.
- Le pêcheur ayant filé sa ligne devait lui imprimer à deux mains un mouvement continuel de montée et de descente afin d'attirer l'attention du poisson sur la boette fixée au hain. — (Robert de Loture, Histoire de la grande pêche de Terre-Neuve, Paris : Éditions Gallimard, 1949, rééd. en fac-similé Saint-Malo : Ancre de Marine Éditions, 1994, p. 36)
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palmette
- (Ornement) Ornement en forme de palme, employé en architecture, en peinture ou en broderie.
- Les maçons, eux, gâchaient le mortier, regréaient, jointoyaient. Ils déposaient ici ou là les pierres rongées par le temps et il fallait choisir celles qui les remplaceraient, les mettre au gabarit, et, avec les documents fournis par les Monuments historiques, reconstituer le prodigieux décor de tiges perlées, de palmettes, de roses, d’acanthes grotesques, de guillochures qui couraient sur les archivoltes, ou s’entremêlaient sur les chapiteaux. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 204)
- (Arboriculture) Arbres fruitiers en espalier, taillés de manière à en étaler les branches symétriquement.
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chevrette
- (Zoologie) (Élevage) Petite chèvre, chevreau femelle[1].
- Oui, j’ai vu les chevrettes de la montagne d’Occone ; j’ai entendu les propos des hommes rassasiés de jours ; mais la douceur des chevreaux et la sagesse des vieillards sont moins plaisantes et moins fortes que tes paroles. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur ! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- (Zoologie) Femelle du chevreuil.
- Il aimait aussi voir passer les chevrettes, derrière les cépées, et bondir les écureuils, la queue en l’air, au bout des pins... — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- (Carcinologie) (Familier) (Vieilli) ou (Régionalisme) (Antilles Françaises, Guyane), (Océanie française, Vendée), (Louisiane), (Canada) Nom vulgaire de la crevette (animal crustacé) ; on désigne également du nom de chevrettes d’autres petits arthropodes, notamment les gamarres (genre Gammarus spp.).
- Rousret. C'est le nom qu'on donne à Calais aux folles ou bouteux qui servent à prendre des chevrettes & des sauterelles. — (« Table des matières » de la Descriptions des arts et métiers faites ou approuvées par messieurs de l'Académie royale des sciences de Paris, nouvelle édition, publiées par J. E. Bertrand, tome 5, Neuchatel : Imprimerie de la Société Typographique, 1776, page 747)
- Pendant ce temps, les jeunes filles promènent leurs filets en forme de poches dans les mares que la mer a laissées en se retirant, et récoltent la chevrette ou font prisonnier quelque homard, quel que crabe tourteau, quelque poisson de rivage attardé loin de sa retraite. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Sur leur passage, les crabes effarés se sauvent, s’embusquent, s’aplatissent, tendent leurs pinces, et les chevrettes transparentes se perdent dans la couleur de l’eau troublée. — (Alphonse Daudet, La moisson au bord de la mer, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 215.)
- Et puis, tous les matins je vous porterai des chevrettes ou des homards, […]. — (Octave Mirbeau, Notes de voyage, dans La vache tachetée, 1918)
- […] j’apprenais à goûter l’exquise saveur des chevrettes d’eau douce enveloppées dans des feuilles d’hibiscus et rôties sur des pierres rougies au feu, un mets digne des dieux. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Vieilli) (Désuet) Petit chenet sans branche, trépied.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Vieilli) (Désuet) Petite machine pour soulever.
- Les 4 Servans de l’affût s’y portent alors : ils ôtent la chevrette et la mettent sur le traîneau avec le reste des armemens ; […]. — (Aide-mémoire a l’usage des officiers d'artillerie de France, attachés au service de terre, 4e éd., tome 1, Paris : chez Magimel, 1809, p. 350)
- (Vieilli) (Désuet) Outil de cirier, de paumier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Apothicaire) (Vieilli) Vaisseau à bec, pour les sirops.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Petit sac en peau de chèvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) Nom vulgaire du lucane.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Musique) Instrument proche de la cornemuse, cabrette.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bossette
- Ornement attaché aux deux côtés du mors d’un cheval et aux deux œillères, et fait en bosse.
- Bossettes dorées. Bossettes argentées. Mors à bossettes.
- Quant à son mors, il doit être d'or à vingt-trois carats : car il en a frotté les bossettes contre une pierre que j'ai reconnue être une pierre de touche et dont j'ai fait l'essai. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, III. Le chien et le cheval, 1748)
- Pièces de cuir que l'on positionne de chaque coté de la tête à hauteur des yeux d'un cheval ou d'un âne.
- (Armement) Renflement du ressort de batterie d'une arme.
- Clou court servant à fixer les ressorts sur un sommier de lit.
- (Suisse) Tonneau de 600 à 800 litres possédant une ouverture (la portette) et des roues, utilisé pour véhiculer le raisin pendant la vendange.
- Si l'habitation est rapprochée de la vigne, on portera la vendange avec la brante directement de la vigne sur le pressoir ; mais si elle est éloignée on la videra dans la bossette pour la conduire aussi près que possible du pressoir , […]. — (Charles-Jean-Marc Lullin, Le cultivateur du canton de Genève, éditions Paschoud, Genève, Paris 1820)
- On entendait le bruit des cuves et des baquets, on entendait le bruit des roues de la bossette à l'ouverture carrée, pleine jusqu'au bord de raisin foulé, qui roulait sur le pavé devant la porte du pressoir;[...]. — (C. F. Ramuz, Vendanges, éditions Fondation Ramuz, 1978)
- Chez les cervidés, nom donné aux petits renflements sur la tête des jeunes individus qui en poussant se transformeront en bois.
- Je ne connais pas encore la composition de ce damné liquide que les «fantômes» inoculaient de loin, à travers les murs, à leurs voisins, mais je crois savoir que c'est une liqueur d'origine sibérienne qui provoque la plus horrible des peurs. On l'emprunte, je crois, aux bossettes des jeunes cerfs. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison hantée de Fulham-Road, 1933)
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onglette
- Petit burin à extrémité triangulaire dont se sert le graveur.
- Lʼonglette, qui sert surtout aux graveurs de reproduction, permet grâce à son ventre arrondi de tourner facilement. — (Jean-Eugène Bersier, La Gravure: les procédés, lʼhistoire, 1974)
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claquette
- Sorte de crécelle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Sorte de livre formé de deux planchettes que l’on frappe l’une contre l’autre pour donner certains signaux.
- Ces mouvements en commun leur rappelaient leur enfance, quand ils allaient au catéchisme. La claquette de M. l'abbé assurait l'ordre. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes ; Éditions Bernard Grasset, Paris, 1941, page 326)
- (Cinéma) Ces deux planchettes qui permettent de coordonner le son et l’image, que l’on filme au début d’une prise de vue.
- Le clapman s’avance, présente sa claquette devant l’objectif. Il annonce d’une voix claire et intelligible le titre du film , le numéro du plan et de la prise. Puis il ferme d’un coup sec la claquette , avant de sortir du champ. — (Michel Gauthier, Olivier Cadiot, le facteur vitesse, 2004, page 74)
- (Au pluriel) Style de danse où les semelles frappant le sol contribuent aux percussions de la musique.
- Faire des claquettes, un numéro de claquettes.
- (Familier)(Par extension) Utiliser des subterfuges de forme dans un propos, comme de longues phrases ou des éléments convenus, pour faire du bruit et combler le silence lié à l'absence de fond.
- Il n'avait pas révisé son oral, il a fait des claquettes mais ça ne suffira pas pour obtenir la moyenne à l'examen.
- Nu-pied, ou mule qui ne retient pas le talon du pied, certains modèles ont une semelle en bois qui génèrent un bruit caractéristique quand on marche, d'où le nom.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) Baguenaudier (Colutea arborescens ssp. gallica) [1].
- (Football) Geste du gardien de but qui stoppe un tir ou éloigne le danger de sa cage en claquant le ballon d’une main.
- S’il est impuissant sur une frappe d’Ikoné dans sa lucarne, le Gone a ensuite fait le travail avec un arrêt décisif sur une frappe montpelliéraine contrée en première période, puis sur une claquette pour détourner un tir de Ninga dans le second acte. — (Romain Rigaux, Lyon bousculé mais qualifié en quarts, Maxifoot, 07/02/2018)
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abstraite
- Féminin singulier de abstrait.
- Cette approche, qui a «désabstractisé» la phonologie par rapport aux démarches pragoises, a par ailleurs permis de poser une autre unité très abstraite, fondée sur une vue quelque peu distributionaliste, avec le concept de «diaphone», entité qui traverse les frontières d’un corpus donné et constitue en effet — du moins dans notre optique — la base réelle de toute communication à l’intérieur d’une société ou même entre individus appartenant à des communautés différentes de locuteurs. — (Haiim B. Rosén, Un demi-siècle de linguistique européenne, 2001, page 50)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.