Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chérifien
Que signifie "chérifien" ?
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- Relatif à la famille des descendants de Mahomet par sa fille.
- Au Sénégal et dans la sous-région, l’on ne s’arrête plus sur les nombreuses actions de Cheikhna Cheikh Saad-Bouh et sur celles des membres de la sainte famille chérifienne.
- (En particulier) Marocain, parce que le Maroc est dirigé par la dynastie alaouite, considérée comme issue du Prophète par Ali.
- Et, malgré les travaux d’une pléiade de savants et d’explorateurs qui en font depuis quelques années l’objet de leurs recherches, on peut dire que l’Empire chérifien, pour le grand public, est encore un pays à peu près inconnu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- La résurrection politique, économique et sociale de l’antique et vaste empire chérifien a donné lieu depuis quelque trente ans et surtout pendant la période qui va de 1904 à 1914 à toute une série d’actes diplomatiques […]. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À travers le flux de ses paroles je démêlai qu’il ne consentait à rien moins qu’à abandonner à nos amis d’outre-Pyrénées la plus large part de l’empire chérifien, y compris Taza, y compris Fez. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Le royaume chérifien avait auparavant décidé de suspendre les vols réguliers à destination et en provenance de France, ainsi que les liaisons maritimes, en raison de la recrudescence de l’épidémie de COVID-19, en Europe, à partir de dimanche soir et «jusqu’à nouvel ordre». — (AFP, Omicron: suspension pour 2 semaines de tous les vols de passagers vers le Maroc, Le Journal de Québec, 28 novembre 2021)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chérifien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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féminin
- (Grammaire) Qualifie un des genres de mots. Il est généralement — mais pas toujours — lié aux femmes.
- Le mot femme est un mot de genre féminin.
- 21 octobre 1940 – Dans la conversation je lui parle de je ne sais plus quelle femme intelligente et il m’interrompt d’un air excédé et prétentieux : « Oh ! ce féminin à l’adjectif intelligent ! » Une phrase comme celle-là pour moi c’est sans appel. J’aime mieux une gifle. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 98)
- Un seul sujet, dans les batailles actuelles, les rassemble sans l’ombre d’une hésitation : le point médian. Hommes ou femmes, conservateurs ou progressistes, ils rejettent énergiquement cette nouvelle graphie selon laquelle, dans un groupe comprenant des mots masculins et féminins, les genres sont emboîtés (exemple : des instituteur·trice·s). — (Raphaëlle Rérolle, Ecriture inclusive : malaise à l’Académie française, Le Monde. Mis en ligne le 13 décembre 2017)
- Stérilité –Jadis masculin,« COVID-19 » est féminin !« Malade » ? Épicène ! — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 56)
- Quand un membre du Collège veut renouveler son adhésion, on lui demande s’il est:– Féminin– Masculin– Agenre– Non conforme à un genre– De genre fluide– Non-binaire– Transmasculin– Transféminin– Bispirituel(le)– Bigenre– Cisgenre– De genre multiple– Autre. — (Richard Martineau, Les hommes, les femmes et les autres: rayon genre, on a l'embarras du choix..., Le Journal de Québec, 28 février 2023)
- Qui est propre et particulier aux femmes.
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Une seule usine, employant une vingtaine d'ouvriers, existe à Vatan et la main-d’œuvre masculine, hormis celle du bâtiment, se voit contrainte d'aller travailler dans les villes voisines. La main-d’œuvre féminine est plus favorisée. — (Marc Michon, Petite histoire de Vatan, impr. Lecante, 1971, page 57)
- Le blouson en jean, devenu un basique de la garde-robe féminine comme masculine, est le blouson le plus porté aujourd'hui. — (Christelle Beneytout, Guide des tissus par projets de couture, Eyrolles, 2015, page 156)
- En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. — (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine)
- Qui ressemble aux femmes, ou qui tient des femmes.
- Cet homme a un visage féminin, une voix féminine, des manières féminines.
- (Marketing) Qui est destiné aux femmes.
- J’ai frémi plus d’une fois en lisant dans un magazine féminin la version « métropolitaine » d’une recette créole. On croirait qu’il suffit de mêler lait de coco, tomates et piment pour obtenir un curry ! Il faut aussi du temps, beaucoup de temps. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 321)
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contins
- Première personne du singulier du passé simple de contenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de contenir.
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garibaldien
- Relatif à Giuseppe Garibaldi.
- Victor-Emmanuel II, quant à lui, confirme les accords franco-italiens et désavoue l'initiative garibaldienne.
- Les époques se brouillaient dans ma tête. De loin, dans le soleil, une chemise rouge d’estafette garibaldienne qui filait ventre à terre me faisait l’effet de la simarre du cardinal de Retz. — (Alphonse Daudet, Paysages d’insurrection, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 86)
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conjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe conjoindre.
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bourbonien
- Relatif à la famille des Bourbons.
- Le roi respirait ; et tout en songeant parfois à ce que son orgueil bourbonien avait eu à souffrir dans ce voyage de Paris, il s’en consolait à l’idée de sa popularité reconquise. — (Alexandre Dumas, Ange Pitou, chapitre XLV, « Médée », 1850)
- Habitués qu’ont longtemps été en France les esprits à remarquer sur le chemin des âges l’Église et la monarchie bourbonienne faisant route ensemble, ils se sont pour ainsi dire figuré leur union indissoluble. — (Revue du monde, ancien et nouveau, Volume 156, 1903)
- (En référence au nez des Bourbons) Long et arqué, en parlant d’un nez.
- [...] une femme assez corpulente, plutôt vieille, habillée de noir – et qui faisait remonter sur son nez bourbonien des lunettes à monture d'or et à verres teintés que, de toute façon, sa verrue violacée au bord d'une narine eût arrêtées dans leur chute –, avait choisi de se carrer juste en face de moi [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, pages 230-231)
- Le visage était très long, le nez proéminait un peu, bourbonien, sur les lèvres minces et le menton à peine marqué. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 85)
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baragouin
- (Familier) Langage incorrect et inintelligible.
- La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux. — (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
- (Péjoratif) Langue que l’on ne comprend pas.
- L’orfèvre. – La citadelle ! voilà ce que le peuple ne souffrira jamais, voir tout d’un coup s’élever sur la ville cette nouvelle tour de Babel, au milieu du plus maudit baragouin ; les Allemands ne pousseront jamais à Florence, et pour les y greffer, il faudra un vigoureux lien. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Une soirée a suffit pour les faire dégringoler du trépied, ou plutôt du perchoir, d'où ils rendaient leurs oracles — dans quel baragouin, dieux du ciel ! — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- A quoy respondit Pantagruel. Mon amy je n’entends point ce barragouyn, et pourtant si voulez qu’on vous entende parlez aultre langaige. — (Pantagruel, Livre I, chapitre IX, édition Nourry, 1532)
- ... livre basty d’un espagnol baragouiné en terminaisons latines — (Montaigne, Essais, Livre II, chapitre XII, 1580)
- La mère se débattait, jurait qu’elle n’avait point vu de franc-tireur, l’autre disait qu’il était sûr. Enfin le vacarme se met à baisser, on n’entendait plus rien. Et puis, le sergent parle à ses hommes, dans leur baragouin. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Est-il encore possible de faire chanter l’imparfait du subjonctif dans le « baragouin » parlé maintenant ? — (Renée Rennes citée par Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 106)
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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aryen
- (Désuet) Proto-langue des langues indo-iraniennes.
- Un autre terme servit aussi, outre l’ancien « japhétique », le « thrace » de Rask et les « indo-celte », « indo-classique », « souche sanscrite », « caucasique », etc., : celui d’aryen, issu du nom que se donnaient les anciens Indiens, Àrya. Comme les anciens Iraniens se donnaient le même nom, il est en fait approprié de l’utiliser pour désigner la famille aussi appelée indo-iranienne, c’est-à-dire la branche des langues indo-européennes qui comprend les langues iraniennes et indiennes. C’est l’emploi auquel on est revenu nos jours. — (Bernard Sergent, Les Indo-Européens. Histoire, langues, mythes., 1995, page 31)
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dédain
- Mépris exprimé par l’air, le ton ou le maintien.
- Le dédain profond que Modeste conçut alors de tous les hommes ordinaires imprima bientôt à sa figure je ne sais quoi de fier, de sauvage qui tempéra sa naïveté germanique, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Entre la gueule du pot et celle d’un licheur, il y a la place d’une vipère, et tu m’y trouveras !… dit-elle excitée par le dédain de Nucingen. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- La caractéristique de sa physionomie, c’est la morgue, ou plutôt ce dédain, composé à dose égale de l’amour de tout ce qui est anglais et du mépris de tout ce qui ne l’est pas. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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bambin
- (Familier) Bébé, enfant.
- Depuis le début, c’est un site révolutionnaire pour toutes les mamans hypercréatives et débordées, sur lequel tout est centralisé et trié par thème pour organiser le goûter d’anniversaire de ses bambins adorés. — (Lisa Gachet, Make my party, 2013, page 194)
- Mais supprimez donc la dictée de ces bambins! Qui protesterait? Nous? Certainement non. Eux? — (Pierre Louÿs, Une réforme dangereuse, 1904, dans Archipel, 1932)
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étain
- (Chimie) (Métallurgie) (Indénombrable) Métal blanc et léger, de numéro atomique 50 et symbole chimique Sn. On l’utilise pour fabriquer des ustensiles de ménage.
- Et puis là, désœuvré, contrarié de cette pluie, j’imaginai pour me distraire de faire fondre une assiette d’étain et de la précipiter, toute liquide et brûlante, dans un seau d’eau. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Plus tard on a reconnu que les acides chromique, chlorique, borique, acétique,et oxalique, ainsi que les chlorures de magnésium et d’étain, et enfin les aluns, se comportaient comme l’acide fluorhydrique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette salle ressemblait à toutes les salles de cabaret ; des tables, des brocs d’étain, des bouteilles, des buveurs, des fumeurs ; peu de lumière, beaucoup de bruit. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 1, 1862)
- Gestas eut la douceur de voir s’ouvrir la porte que surmontait une tête de Sarrasin en fonte peinte et d’aborder le comptoir d’étain dans la compagnie d’amis qu’il ne connaissait pas. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, pages 112-113)
- Elles sont confuses et mêlées de légendes ; plusieurs de ces dernières avancent que Joseph d’Arimathée, possédant des mines d’étain en Cornouailles (les Cassitérides des Phéniciens), était venu s’installer à Glastonbury. — (Berthe Gavalda, Les Églises en Grande-Bretagne, PUF, Que sais-je ?, 1959, page 7)
- (Brocante) Objet en étain ou en potin. Il est généralement utilisé au pluriel.
- Ces étains sont admirablement ciselés.
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antipaludéen
- Qui vise à limiter ou éradiquer le paludisme.
- Traitement antipaludéen (Malarone) fortement recommandé. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 14)
- Comment ? Par l’administration de chloroquine, un médicament antipaludéen très courant et dérivé de la quinine, combiné à de l’azithromycine, un antibiotique. — (Jean-Loup Bonnamy, « Chloroquine : la leçon du cycliste Fausto Coppi », article paru le 23 mars 2020 sur www.lepoint.fr ; consulté le 29 mars 2020)
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bourrin
- (Ouest de la France) Âne.
- Et l'on sait que le péjoratif bourrin, bourrique, qui veut dire primitivement âne ou cheval, ânesse ou jument de couleur rousse (grec puros, purichos, latin burrhus ou burrus, burricus) désigne une bête de qualité inférieure à la fois sotte et méchante. — (L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, numéros 508 à 518, 1994)
- (Par extension) (Familier) (Péjoratif) Cheval.
- Vite, nous apprenions à prendre un prudent recul lorsque quelque charmant bourrin, arrêté au trottoir, venait, en cataracte, à soulager sa vessie. — (Albert Simonin, Confession d’un enfant de la Chapelle)
- Mais entre deux brancards, dis donc ! Comme un bourrin !... — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- (Familier) (Péjoratif) Personne manquant de finesse dans une activité, utilisant la force physique avant la technique.
- Quand on est en carteEt qu’on d’vient trop tarteC’est pas choucard pour l’osierEn six marquotinsCe foutu bourrinPouvait plus faire un lacsé— (Boris Vian, Ballade de la chnouf, 1957)
- On n’a plus, comme il y a 30 ans, des équipes de bourrins qui envoyaient des grands ballons devant. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages sportives, page 8)
- De temps en temps, à la place de ma meilleure amie, je vois une dinde comme les pouffes que j’aperçois en boîte, le samedi soir, le corps si moulé dans du lycra que même un bourrin décérébré comprend qu’il faut peloter… — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 57)
- (Argot policier) Policier, en particulier inspecteur des mœurs.
- Le quartier grouillait de bourrins, on ne s’est pas attardés !
- (Argot) Homme ou femme facile sur le plan sexuel.
- Et tu roulais des yeux blancs vers ta Clémence… Ah ! le terrible bourrin qui s’appuyait des régiments. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 13)
- (Familier) Cheval-vapeur ou cheval fiscal d’un véhicule à moteur.
- Ma voiture, elle tape les cent-trente bourrins à l’aise.
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australien
- Qui a un rapport avec l’Australie ou les Australiens.
- Non loin d’Asfeld, où l’église épouse la forme d’un violon, se trouve un village baptisé Poilcourt-Sydney en l’honneur de ses libérateurs australiens. — (Jean S. Cartier, Traces de la grande guerre, Marval, 1994)
- Johno l’avait appris de son père, la corruption faisait partie intégrante de la société australienne, des ripous aux politiques en passant par les élus locaux. — (Alan Duff, Danny Boy, Éditions Actes Sud, 2014, chapitre 3)
- À côté du restaurant de 40 couverts, créé il y a cinq ans par les chefs australiens James Henry et Shaun Kelly, dans la résidence de la comtesse Du Barry, se trouvent un enclos à cochons et un poulailler en plein air. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 novembre 2022, page 4)
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cybernéticien
- Relatif à la cybernétique.
- Les tentaculaires arborescences cybernéticiennes.
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appoint
- Complément d’une somme en petite monnaie.
- Pour faire mille douze francs, il faut un billet de mille francs et un appoint de douze francs.
- Voilà cent pièces de deux francs, je vais faire l’appoint.
- Cela fait l’appoint.
- Somme qui sert à solder un compte commercial.
- Faire l’appoint, compléter une somme.
- (Sens figuré) Appui complémentaire.
- Votre concours sera un fort appoint à notre entreprise.
- Servir d’appoint.
- Un examen critique cognitiviste du bien-fondé de la stratégie d’humiliation mise en œuvre par le sujet devrait être un appoint. — (Pierre Manonni, La malchance sociale, 2000)
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duralumin
- Ensemble d'alliages légers à base d’aluminium (> 90 %), de cuivre (3-5 %), de magnésium (0,4-2,4 %) et de manganèse (0,3-1 %), employé en raison de sa faible densité, de sa résistance mécanique et de sa résistance à la corrosion.
- Sous cette forme, l’élektron est beaucoup moins cher que le duralumin. La colonne i donne le prix volumétrique rapporté au kilogramme de résistance. Sous cet aspect le coefficient i = h/d serait sensiblement le même pour l'aluminium, le duralumin et l’élektron. — (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1921, vol. 120, p. 891)
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détins
- Première personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
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équin
- (Équitation, Médecine vétérinaire) En rapport avec les équidés (cheval, âne, mulet…).
- Le sarcoïde est la tumeur cutanée équine la plus fréquente, régulièrement rencontrée dans les EEP des zèbres de Hartmann et des ânes de Somalie, mais peu décrite chez les zèbres de Grévy. — (Céline Uhlrich-Meunier, Contribution à l’étude du sarcoïde chez le zèbre de Hartmann, le zèbre de Grévy et l’âne de Somalie, au sein des programmes d’élevage européens, 2015)
- La profession de dentiste équin n’a pas d’existence légale, ni de diplôme. — (Alain Grépinet, La responsabilité du vétérinaire, 1992)
- La licorne médiévale, à l’allure équine dotée d’une corne frontale et d’attributs caprins (bouc et pattes), est symbole de puissance spirituelle, de pureté et de pouvoir magique. — (Claude Ferrero, Tous les secrets de Lyon et de ses environs, Ouest-France, 2016, page 182)
- (Péjoratif) Qui tient du cheval ou des autres équidés.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, page 12)
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faim
- Sensation qui révèle l’envie ou le besoin de manger.
- […], et c’est un ragoût admirable que l’eau et le pain lorsque l’on en trouve dans le temps de sa faim et de sa soif. — (Épicure, Lettre à Ménécée, Traduction par Jacques Georges Chauffepié (1840))
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Michelet, vieilli et revenu de tous les songes qu’il avait faits à propos de l’humanité, pensa, pour son dernier ouvrage, écrire un livre qu’il eût intitulé : Histoire de la faim. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 224)
- Le besoin de manger, lui-même.
- L’accablement particulier qui l’oppressait ne provenait pas tant d’une anxiété patriotique que de la faim ; évidemment, il se sentait très affamé. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 326 de l’édition de 1921)
- On le trouva mort de faim. La faim a contraint les assiégés de se rendre.
- (Sens figuré) Envie intense.
- Le démon, au contraire, a envoyé dans les cloîtres des monastères la faim et la soif d'entendre les paroles des hommes et les bruits du monde, en sorte qu'occupés d'un vain parlage, nous repoussions d'autant plus la parole divine, […]. — (Lettres complètes d'Abélard et d'Héloïse, Lettre VIII, traduction de Octave Gréard, Garnier, 1875, page 274)
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arsin
- (Vieilli) (Désuet) Brûlure
- (Vieilli) (Rare) Incendie
- Le bois d'arsin est un bois qui a subi le feu. (Incendie de forêt).
- Le droit d'Arsin, dans certaines communes médiévales du nord de la France (Saint Omer, Lille..) et de la Belgique (Liége…), était l’usage par lequel, quand une personne étrangère à la commune, fût-elle noble, était déclarée coupable d’avoir maltraité un bourgeois, négligeait de faire amende honorable à l'échevinage, plusieurs officiers et sergents de ville, parfois une milice levée dans la population, se rendaient au domicile du condamné et procédaient à la destruction de ses propriétés par le fer et le feu (d’après Littré)
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coffin
- Récipient ayant un bout pointu, contenant de l’eau et dans lequel le faucheur transporte sa pierre à aiguiser. Le côté pointu permettait de planter l'objet dans le sol pour éviter que l'eau ne se renverse. Il existait des modèles sans eau dit "sec". Ils sont généralement en bois, mais aussi en corne, parfois en métal.
- L’iconographie médiévale représente à de nombreuses reprises des faucheurs qui portent pratiquement tous un coffin. — (Pascal Reigniez, L’outil agricole en France au Moyen Âge, 2002)
- Avant de manier sa grande faux, le grand-père aiguisait la lame avec une pierre en forme de losange effilé qui reposait dans un auguet, qu’ailleurs on appelle coffin ou coué quand il est en bois. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 331).
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musicien
- (Musique) Personne qui joue ou compose de la musique.
- (Spécialement) Personne qui fait profession de composer ou d’exécuter de la musique.
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l’objet du sentiment dont s’est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- De leur balcon qu’on atteignait par une échelle, les musiciens déversaient sans répit sur la foule, des airs de valse, de java, de shimmy, de charleston et tout le monde se trémoussait. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La maison de production fournissait les choristes et les musiciens, suggérait fortement les chansons, déterminait les arrangements, et quelques choubidous plus tard, Françoise Deldick, Agnès Loti, Michèle et ses Wouaps sortaient de l’ombre. — (Luc Mercure, La mort de Blaise, éditions Leméac, 2008, page 35)
- Jean-Pierre Marielle alias Monsieur de Sainte-Colombe — Je ne pense pas que je vais vous admettre parmi mes élèves.Guillaume Depardieu alias Marin Marais jeune — Dites-moi pourquoi ?Monsieur de Sainte-Colombe — Vous faites de la musique, monsieur, vous n’êtes pas musicien ! — (Tous les matins du monde, film de Alain Corneau, 1991)
- (Argot) Maître-chanteur.
- Portalis commença par exercer ses petits talents de musicien. Il essaya d’abord de faire chanter Jules Ferry, pour une histoire d’enfants frauduleusement légitimés. L’affaire fit grand bruit. Puis il fit chanter le duc d’Aumale […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 101)
- (Argot) (Désuet) Haricot.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre du Governor General’s Foot Guards affecté à des fonctions de musicien détenant le grade de soldat[1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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faubourien
- Relatif aux faubourgs, ou à la population ouvrière des quartiers excentriques d’une grande ville.
- Il me faudrait, pour bien vous dire cela, le vocabulaire faubourien de maître Bélisaire, son grand tablier de menuisier, et deux ou trois coups de ce joli vin blanc de Montmartre, capable de donner l’accent de Paris, même à un Marseillais. — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 67)
- Le marronnier noir avec ses bourgeons blancs et roses prêts à éclater m’a singulièrement attendrie. Est-il assez faubourien et spécial en son genre ! Il pousse là enfermé entre quatre murs, dans le sol parisien sans humus ; il a un entêtement de pauvre à vivre étiolé, sans suc, sans brise, martelé, tailladé par la cohue des récréations, il prouve un enracinement tenace pareil à celui des enfants d’ici qui poussent sans air, sans chaleur, sans nourriture. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Vinson [...] s’était trouvé attiré, séduit par une grande fille aux cheveux teints, aux joues émaciées, aux yeux brillants et dont l’allure faubourienne et parigote l’avait complètement subjugé. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 975)
- Le Prince le houspillait comme un simple soldat allemand. Bert recula, blême et décontenancé, mais résolu à toutes les conséquences. D’après son code d’honneur faubourien, un devoir s’imposait, inéluctable : faire le coup de poing avec son adversaire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 349 de l’édition de 1921)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.